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    :: Défouloir :: 2019

(( G pakompri )) FT Siyeon

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(( G pakompri )) FT Siyeon | Ven 5 Avr - 19:36
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(( G Pakompri ))
Le corps lourd l'esprit dans les vapes , tu ne sais pas ce qu'il c'est passé exactement hier soir ... Enfin, tu te rappelles, mais c'est flou. Cela dit, tu ne te poses pas plus de questions, comme une sale routine inlassable installé dans ta vie. Tu t’étais encore mis la tête à l'envers, t'avais encore transformé ton corps en distillerie. Et alors, la tête enfoncée dans ton oreille pour éviter de te faire agresser par les quelques rayons de soleil qui perce au travers des rideaux, tu tends le bras pour attraper à tâtons une vieille bouteille d'eau abîmée que t'as sûrement déjà remplis une bonne centaine de fois au robinet de la salle de bain. Tu te redresses, le visage déformé par cette douleur qui assaillit absolument tout ton corps, les yeux toujours fermés, les cheveux en pétard, tu bois à grande lampée dans le but de t'hydrater. Petit à petit, ton esprit s’éclaire, tu te rappelles de certaines chose, par exemple de l’identité de la personne dont le corps était avachi à côté du tien dans ton lit. Tu ouvres les yeux pour le regarder ... Une belle rencontre. Tu sais plus comment t'en étais venu à boire avec ce gars, mais tu sais qu'il t'avait bien fait marrer. Il est génial. Vous avez fini par passer toute la nuit ensemble à trottiné, le corps léger dans un Séoul nocturne effervescent. À descendre les shots à la vitesse du son. Les étoiles dans vos petits yeux rougis ... Encore cette nuit t'avais oublié ta bien-aimée, ex copine. Une bonne nouvelle.
Tu te lèves donc, shootant sans vergogne dans tes fringues étendu sur le sol ... T'avais encore pieuté en caleçon, tu souris en étendant ton corps. Tu jettes un coup d’œil autour de toi et décides de descendre vers la cuisine... Tu vas lui monter le petit dèj à ce petit parce qu'il le mérite ... Puis , comme un ado qui cache un chaton dans son placard, tu veux pas que ton frère le voie. Il est tellement débile qu'il est capable de te poser des questions et t'en a marre de devoir te justifier sur ce que tu fais.

Lorsque tu reviens, les bras remplis avec des boites de cereal pour enfant, des bouteille de lait et des boles, tu pousses un peu ce qui se trouve sur ton bureau pour tout déposer, et d'un ton joyeux, comme si ta gueule de bois n'existait pas, tu lui dis d'une voix presque chantante.
« Aller mon gars ... Debout, j'ai apporté de quoi graille ... Tu veux quoi ? Les céréales cocopops ? Les miel pops ? Ou les ... ATTENDS YA UNE CUILLÈRE EN CADEAU DANS CE PAQUET !!!! Tu veux le cadeau ? »
Tu ne sais même pas s'il t'entend ou si t'es en train de parler dans le vide comme un débile, tout ce que tu vois, c'est une masse sous tes couvertures et ses fringues sur le sol pour témoigner de sa présence.
Toujours en slibard, le regard figé sur lui qui commence a mouver sous les draps, tu souris ... Peut-être qu'il préfère du riz pour le petit dej ?

( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | Ven 5 Avr - 22:32
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(( G Pakompri ))
L’abus. Il n’y avait pas d’autre mots pour résumer les dernières heures qui s’étaient déroulées. L’abus complet. J’avais passé ma soirée bien loin du dortoir, bien loin des Gumiho et bien loin de la Yonsei. Bref bien loin de mon confort habituel, bien loin de mes petites habitudes rassurantes, je m’étais clairement lancé le défi. Et clairement ce qui aurait dû être soirée pleine d’angoisses pour moi avait clairement été tout son opposé.  A la place de l’anxiété, c’est l’alcool qui avait coulé à flot. Bien trop. Le fait était qu’il suffisait de faire les bonnes rencontres et ce soir j’avais été clairement chanceux de tomber sur ce type. Un homme pas prise de tête qui avait su me mettre rapidement très à l’aise. Le fait était que je n’arrivais même plus à me souvenir comment cette rencontre avait eu lieu à cause des quantités - largement supérieures à ce que je pouvais supporter en temps normal - assez important d’alcool qui avaient circulé dans mon corps et d’autres choses en plus. Bref une soirée qui avait été placée sous le signe du beaucoup trop et nuit pauvre en sommeil. Pourtant j’avais suivi cette homme dans ces débauches, voulant jouer à l'adulte, voulant assez pour ne pas être considéré comme un gamin. Largement trop embrumé et saoul, j’avais suivi ma rencontre d’un soir chez lui, bien docile, comme un insecte fonçant vers la lumière et quand on y pense c’était stupide, il aurait pu me faire n’importe quoi, mais rien. Le fait était que rien ne s’était passé durant la nuit. J’avais accompagné mon aîné dans son lit et nous avions dormis comme deux masses qui planaient et qui retombaient dans un sommeil de plomb.

C’était naturellement que je m’étais collé au plus âgé pendant la nuit. Réflexe habitude, j’avais besoin de serrer quelque chose dans mes bras. Pas de chance pour l’inconnu, ce soir c’était lui qui m’avait servi de peluche contre sa volonté et… un peu contre ma volonté. Parce que je ne serai jamais permis une tellement chose en temps normal. Pourtant mon état second m’avait clairement aidé à me lover comme un chaton contre le corps de mon camarade de beuverie. D’ailleurs j’étais était si bien que quand je le sentis s’éloigner, je râlai, à moitié encore plongé dans un état comateux à moitié pris dans le songe et la réalité vaseuse. Alors qu’il s’éloigna, j’avais naturellement jeté mon dévolu sur son oreiller, l’attrapant entre mes bras et humant les effluves de frasques de la veille, d’autant d’alcool, de clopes et autre weed. Le temps me sembla infini avant que j’entende à nouveau la porte s’ouvrir. Alors qu’il commença à parler, je voulais répondre, mais la seule chose qui sortis de ma bouche fut un gémissement plaintif. Je commençais à  étirer mes jambes, puis mes bras. Doucement je vins attraper le rebord du drap, les yeux plissés je passais la tête par dessus le drap pour regarder le plus âgé alors que son prénom me revenais en mémoire avec les autres quelques restes de la soirée. Abe ? Je me frottais les yeux, toujours dans le gaz, légèrement nauséeux, un arrière goût horrible dans la bouche. C’est à ce moment là je me redressais d’un coup sec pour chercher de l’eau. Si ce goût restait j’allais vomir. Non fallait pas - pas encore ? en vrai je n’en savais rien - que je vomisse dans le lit d’Abel.  Les draps baissés, mon torse dénudé accessoirement, je fonçais pour attraper la bouteille d’eau que je vis, cherchant d’urgence à me désaltérer. Après des longues gorgées d’eau salvatrices je me tournais vers lui doucement, pas trop secouer la tête parce que clairement mon mal de cheveux était assez impressionnant. Les cours c’était clairement pas pour aujourd’hui. Ce que tu veux, je sais pas si je pourrais bien manger là, avais-je en riant timidement avant de sortir du lit. Difficilement, lentement, mais c’est à ce moment là qu’un détail s’imposa à moi. L’air frais sur mon corps. J’avais dormi, en sous-vêtements. Un simple boxer agenré et c’était tout. Et quand je réalisais ce détail, j’ouvris grand le yeux avant d’attraper le drap du lit pour cacher mon corps, stupide si ça se trouvait on avait couché ensemble et je ne m’en souvenais même pas. Abe… pourquoi j’ai pas mes vêtements ? On a… on a… toi et moi ? Est-ce que j’avais déconné à ce point-là ? J’en savais rien, à cet instant je pensais comme quelqu’un avec une gueule bois massive, pas très logique. Je baissais mon regard sur mes doigts qui tenaient le drap, honteux et surtout paumé.


( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | Ven 5 Avr - 23:37
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(( G Pakompri ))
Comment tu avais vécu le fait de sentir ce gars blottis contre toi ? Carrément bien ... En vérité t’étais même pas en état de t'en rendre compte, carrément dans le coma, t'avais bien dormis. Et puis, tu n'es pas de ces gars qui crient à l'homosexualité à tout vas , non , parce que toi t'en a rien à foutre de l'orientation sexuelle de chacun ... Tant que ça ne concerne pas les enfants et les animaux, tu considères que tout être adulte et consentant et libre de faire ce qu'il veut. Et puis , si cela se trouve tu as toi-même passer tes bras inconscients autour de lui , comme pour revivre le souvenir omniprésent de ta précédente relation. T'en sais rien du tout.

Début devant le lit , tu regardes tes paquets de céréales d'un air foutrement intéressé , un gémissement te réponds, vu tout ce qu'il a ingurgité hier , tu n'aurais pas de mal à croire qu'il se sent terriblement mal. Toi, tu ressens plus tout ça ... Comme immunisé à force de l'avoir trop vécu, envolé cette amère culpabilité qui va toujours avec la cuite, finie les résolutions absurdes où tu jures de ne plus jamais boire, finis de te focaliser sur le fait que l'acidité de ton estomac est près à faire des trous dans tes intestins ... Non, habitué, tu gères comme un pro même si tu n'as plus chié quoi que ce soit de solide depuis un bail. Non ... Tu frôles la cirrhose chaque semaine, mais tu le fais avec classe et endurance (ou presque).
Sa petite tête sort de la couette, tu souris à ton cadet, d'un air compatissant. Tu le regardes avec ton air un peu bête, mais d'un coup, il se redresse en sursaut pour boire un coup ... à bah oui mon gars, l'alcool, ça donne soif.
« Si tu dois voir ya une bassine sous le lit »
Dans un premier temps , toujours à l’ouest , comme d'habitude et surtout persuadé à 100% que Siyeon est un garçon comme les autres , tu ne remarques rien , te contentant d’ouvrir la boite de céréale avec la cuillère caché dedans pour en verser dans les deux bols. Tu ne zyeutes pas encore le jeune homme dans ton lit, tu te contentes de mettre le lait et de venir t'asseoir à côté de lui pour qu'il mange ... Ça éponge.

Une fois ton fessier assis sur le lit, ton regard posé sur lui,  tu ouvres des yeux ronds, t'es pas encore redescendu ? Est ce que t'es en manque à ce point-là ? Tu vois des seins, ils sont petits, ils sont mignons ... On dirait ceux de ton ex ... Mais ... Non, tu vois flou, ce n'est pas possible. Tes yeux remontent sur son visage comme pour vérifier que c’était bien un mec , mais son regard semble tout aussi choqué que le tiens ... Est ce que ça lui aurait poussé pendant la nuit ? Ce mec à des seins ? C'est un travelo ? Tu juges pas, loin de là, mais la, tu comprends pas.
Et alors, a sa question tu commences a culpabiliser, comme si tu avais quelque chose d'abominable, comme si tu avais violer sa pudeur sans le vouloir ... Couché avec lui ? Elle ?
« Mais ... euuuuuh »
Tu sais plus ou poser les yeux ... Tu sais plus quoi dire. Pendant une fraction de seconde, tu doutes, mais, si tu avais réussi à bander, tu t'en rappellerais. Surtout dans l’état dans lequel tu étais.
« Non ... On n'a pas ... Enfin, je ne suis pas ... Non je t'ai rien fait ... Je te jure. Tu as enlevé tes vêtements parce que j'ai enlevé les miens, je crois, je sais plus, on s'est endormis super, vite, mais ... »
Tu te mords la lèvre, tes paroles sortant a une vitesse absurde, t'es pas à l'aise.
« Le prend pas mal ... Je suis vraiment dessolé, mais ... je pensais que tu étais un garçon , je ne savais pas que tu étais un garçon avec des boobs ... et je suis pas ce bord là »
Et alors, comme un enfant curieux, tu commences à te poser pleins de questions. Qu'a t'il/elle entre les jambes ? Pourquoi Siyeon parle de lui au masculin ? Tu comprends rien.
Voyant la détresse dans son mouvement , tu poses les bols par terre et t’empare d'un de tes t-shirt qui traîne. Tu ne sais pas si tu l'as porté, ce que tu as fait avec ou quoi que ce soit mais ce sera suffisant pour qu'il puisse mieux se cacher.
« Non ... On a pas coucher, je n'aurais pas été en état, rassure toi »

( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | Sam 6 Avr - 10:50
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(( G Pakompri ))
Ridicule et stupide. N’importe qui de sensé n’aurait jamais suivi un parfait inconnu chez lui, surtout après une beuverie comme celle-là. La bonne solution aurait été de prendre un taxi pour rentrer au dortoir, voire même chez mes parents - et je savais que même dans un tel état mes parents ne m’auraient pas engueulé, parce qu’ils me passaient toujours tout - mais être si saoul et si high n’était pas une habitude pour moi. Je n’avais pas les réflexes à adopter et ce type m‘avait semblé sympa, oui c’était stupide comme argument, mais à l’instant t ça faisait clairement du sens dans mon cerveau embrumé. Et j’avais passé la nuit tout contre cet étranger, à la fond d’un chat errant qu’il aurait adopté dans la rue. Mignon mais en vrai ça devait plus ressembler à un cadavre de soûlard avachi sur un autre cadavre de soûlard, ce qui était largement mon cute. C’était d’ailleurs péniblement que mon corps se réveilla, tiré sa léthargie éthylique et clairement j’aurais préféré dormir avec au moins une d’heure, parce qu’il était évident que la fac allait passer à la trappe aujourd’hui, au pire ça me ferait un long week-end. Eh ouais, l’année scolaire commençait bien, mais franchement ? Là, de suite, je n’en avais vraiment rien à faire.

Je sentais que cet arrière goût horrible dans ma bouche et cette sécheresse qui me força à me redresser pour venir attraper la bouteille d’eau la plus proche pour boire comme après une grosse déshydratation, et en soit, c’était le cas. Clairement j’étais encore nauséeux et pâteux. Quand je l’entendis parler d’une bassine, je souris presque gêné, j’avais pas franchement envie de rendre mon estomac devant lui pour le coup. Merci, dis-je tout bas avant de sortir complètement du lit. Abel était venu s’asseoir sur le lit et moi…. ben j’étais en boxer devant, simplement en boxer. Et quand je réalisais ce petit détail, je m’étais tourné vers lui les yeux exorbités, et clairement, lui aussi avait vu ça. La panique me prit assez rapidement je vins attraper le drap pour le remonter sur moi. Et pourquoi j’étais dans cette tenue moi ? Alors que je réalisai qu’on avait peut-être couché ensemble et que je n’en gardais pas le moindre souvenir, je fus pris d’une vague de culpabilité et d’angoisse. Rapidement je demandais au plus âgé si on avait fait quelque chose tous les deux. Alors qu’il me répondit, je me mordis la lèvre inférieure il avait l’air complètement effaré de voir mon corps, donc en soi… c’était la première fois qu’il le voyait non ? Puis il avait l’air aussi paumé que moi alors je voulais bien le croire. Je vins naturellement attraper mon visage entre mes mains pour le cacher entre mes mains, lâchant le drap par la même occasion, de toute façon foutu pour foutu, il savait que j’avais des seins maintenant.

C’est quand je sentis Abel me tendre un de ses tee-shirts, je l’attrapai rapidement pour l’enfiler, tee-shirt qui était trop grand, mais d’un côté vu ma carrure, c’était normal. Je relevai mon visage vers lui avant de dire une nouvelle fois tout bas. Merci Abe. Gêné je pris une longue inspiration pour me calmer. Désolé de…. t’avoir accusé ? je soupirais Avant de dégager mes jambes du lit pour m’asseoir en tailleur. Et… euh… je suis un garçon… tu… t’es pas trompé. C’est juste que…. Je baissais le regard avant d’ajouter. ... je suis un peu différent des autres. Un peu ? C’était un euphémisme ça, parlons d’une maladie rare, et oui il était clair que c’était être un peu différent. La plupart des gens auraient décidé de rester identifié en temps que fille mais pour moi, l’évidence c’était imposé, je n’avais jamais été une fille, j’étais un garçon. En tout cas j’étais encore une fois à l’aise avec mon aîné, malgré mon état il avait l’air gentil. N’importe qui aurait pu me virer de chez, mais ce n’était pas le cas. Attrapant la bouteille d’eau je pris une nouvelle gorgée histoire de diluer les restant de …. ben tout ce qu’il restait dans mon corps, avant de m’approcher du bord du lit pour venir plus proche de l’homme. Si tu as… ahem… des questions. Je sais que … ça peut rendre curieux, je te jure que je ne le prendrai pas mal. Je le savais bien parce que ça m’était arrivé par le passé et que forcément, ma maladie n’était pas commune, même si rare étaient les fois où les gens le découvraient comme ça, bien souvent c’était moi qui me confiait aux personnes digne de confiance. Je posais mes yeux sur lui, timide mais pourtant largement plus rassuré.


( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | Ven 17 Mai - 21:56
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(( G Pakompri ))
Le choc te passe vite, il venait d'enfiler ton t-shirt et alors que toutes ces questions te taraudaient l'esprit ... Tu ne pouvais t’empêcher de trouver ça curieux et fascinant. L'âme de l'artiste s'exprime ... Toi qui aimais les corps avec une telle ardeur. Le siens était spécial si on pouvait dire ça comme ça. Mais lui (ou elle, la question persistait toujours) semblait mal à l'aise. Tu ne lui en voulais pas une seule second de t'avoir soit disant accusé ... Après tout, c'est légitime. Mais s'il savait qu'il possède la seule paire de seins réelle que t'as pu voir en 3 mois, il saurait que ce n'est clairement pas ton genre de faire n'importe quoi comme ça. Mais puisque vous ne vous connaissez pas encore, tu ne peux pas lui en vouloir.
« Oh euh ... Bah, ce n'est pas grave. »
Il te confirme ensuite qu'il est bel et bien un garçon , et tu hoches la tête d'un air dubitatif, les yeux plissé vers le vide ... Comme si tu donnais tout pour comprendre. Il est un peu différent des autres ... Il est carrément différent plutôt, mais comme tu l'as toujours dit ... Il faut de tout pour faire un monde. Et tu ne juges pas, ce sont nos différences qui font notre richesse, et même si la plupart des gens pourraient penser que tu dis ça pour te justifier d’être si bizarre ... Tu le penses plus que sincèrement.
Il s'approche de toi, et tu le regardes dans les yeux cette fois en prenant une cuillère de céréale comme si de rien était ... Règle numéro 1 lorsqu'un truc bizarre vous arrive : agir normalement !

Oui, tu as des questions ... Pleins , parce que t'es un mec curieux, qui s’intéresse à ce genre de choses et que là c'est carrément une découverte.
« Est ce que tu ... Enfin entre tes jambes ? ... T'es un garçon, mais est ce que tu as un zgègue ? »
Tout en finesse, tu lui poses la question ... Sans gène, ou peut être pas. Si jamais c'est une fille entre ses cuisses, tu sens que ta libido va faire qu'un tour de ton cerveau a ton caleçon parce que ... OK, c'est un mec , il a un visage de gars, mais maintenant que t'as vu sa poitrine, tu ne peux pas t’empêcher de le trouver beaucoup plus androgyne ... Logique n'est ce pas ? Mai toi ... T'es grave en manque , tu vas rien lui faire évidemment, mais rien que l'idée d'avoir dormis avec un corps de fille te rend tout chose. Faut que tu calmes tes ardeurs sans anticiper sa réponse. Est ce qu'il libère des phéromones de filles ? T'es perdu. Tu n'es pas gay. T'as même pas été attiré puisque c’était un garçon.
« Et... tu t'es fait opérer où ? T'es né comme ça ? Je ne sais pas ... Après moi tu sais, je juge pas hein, tu peux être ce que tu veux, c'est juste pas habituelle. »
Tu engouffres ta cuillère de céréale dans ta bouche tranquillement , comme si de rien était , comme si t’étais a un picnic.
« Comment j'ai fait pour ne pas m'en rendre compte ?... »
Tu tournes la tête vers lui et tu regardes en direction de sa poitrine, sans gène cette fois.
«... Après, faut dire qu'ils sont pas énormes non plus ... ça passe quoi pour des seins de garçon ... »
Les absurdités qui peuvent sortir de ta bouche sont parfois extrêmement affligeantes, mais ... c'est plus ou moins comme ça qu'on t'aime.
« Enfin ... Je ne veux pas de vexer. »

( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | Mar 21 Mai - 23:10
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(( G Pakompri ))
J’avais clairement trop bu et trop pris tout et n'importe quoi. Sinon jamais je n’aurais fini en boxer dans le lit d’une personne que je venais à peine de rencontrer. Parce je complexais sur mon corps, je le trouvais repoussant, monstrueux même. Parce que j’étais un garçon et pourtant mes hanches étaient larges et ma taille plus fine. et surtout ces seins qui étaient encore là. Certes discrets et faciles à cacher mais… présents et les montrer sans rien était quelque chose que je me refusais. Alors pour me retrouver dans cette tenue j’avais clairement du ne plus du tout être moi-même. C’est bien pour ça que je demandais à Abel si on avait couché ensemble ou pas. parce que je savais bien que le traitement hormonal me rendait affamé. Ce n’était pas une légende, la testostérone augmentait clairement la libido. Mais ce n’était pas le cas, j’avais baissé la tête honteux alors que je portais le tee-shirt de ma rencontre de la veille. Alors m’approchant de Abel, je lui donnais l’autorisation de me poser des questions. Parce que je savais que mon cas pouvait rendre curieux.

La première question m’arracha un sourire à moitié amusé et à moitié timide. C’était cash, direct et franc. Au moins il ne prenait pas des pincettes et c’était tant mieux parce que je n’aimais pas qu’on en prenne avec moi et surtout… je n’aimais pas être traité différemment à cause de ma différence. Non je n’ai pas de...pénis. A ce niveau la je suis… comme une fille. Je recommençai à boire dans la bouteille avant de me pencher pour attaraper le second bol de céréales, histoire de me “forcer” un peu. Je mangeais doucement tout en l'écoutant encore une fois. Euh comment dire… je suis né comme ça. J’ai le corps d’une fille mais dedans je suis comme un garçon. Compliqué mais pourtant c’était un fait, c’était bien pour ça qu’on m’avait identifié à la naissance comme une fille et pourtant, mon génome c’était une autre version. Alors que je vis son regard sur ma poitrine je me sentis clairement rougir. Non c’est… c’est pas vexant. Il faut dire que… je les cache aussi, je soupirais doucement tout en continuant à manger les céréales du bol, au moins maintenant il était clairement qu’on me prenait pour un garçon. Mes injections faisaient effet et plus personne ne me prenait pour une fille. Il fallait dire que les centimètres que j’avais pris, cette pilosité qui commençait à apparaître et que ma voix était légèrement plus grave, bref c’était tant de changement qui m’avaient fait du bien au moral. Mais il n’en restait pas moins qu’en dessous des même vêtements ce n’était pas la même. En fait… je suis très complexé avec mon corps et j’aimerai que tout ça, j’avais imagé en montrant mon corps d’un geste de la main, ça soit autrement, mais je devais être patient, le traitement allait encore changé mon corps, le sport aussi. Mais j’étais encore un peu perdu. Car malgré mes complexes il y avait tout un tas de choses que ce corps me donnait et des choses très agréables.


( Pando )
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Re: (( G pakompri )) FT Siyeon | 
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