writing is an exploration, say hello to you, too. (aran)
Invité
Invité
writing is an exploration, say hello to you, too. (aran) | Lun 8 Avr - 18:25 Citer EditerSupprimer
writing is an exploration,
say hello to you, too.
say hello to you, too.
aran & risae
En ce jeudi soir, le club de littérature est réuni. Étonnant ou non, la liste des présents est plus importante que d’habitude. Apparemment, le changement de thème a été primordial pour entamer une nouvelle ère. A moins que les beaux jours motivent les autres à ouvrir leurs ouvrages ? Personnellement, j’ai toujours préféré me glisser sous une couette bien chaude, un livre à la main. Le printemps vient d’arriver et je regrette déjà les températures glaciales de l’hiver. En tout cas, cette petite once de joie qui m’habite depuis le début de l’heure ne vient pas de ces petits nouveaux mais plutôt d’un seul et unique membre du club de littérature. C’est ridicule à dire, je ne le connais même pas mais apparemment il a un certain talent pour l’écriture. D’ailleurs, il a pu me le confirmer, il y a seulement quelques minutes. Mon regard toujours posé sur ce fameux Aran, j’ai beau être impressionnée, je me sens quelque peu jalouse de sa plume. Plutôt lectrice qu’écrivaine, j’expérimente sur un cahier de notes acheté dans ces magasins de papeterie qui se trouvent à chaque coin de rue de Séoul. Rien que cet achat pourrait paraître ridicule pour les plus grands experts mais pour moi, l’inspiration peut venir d’un visuel. Je ne dis pas que quelques fleurs sur un cahier feront de moi la prochaine JK Rowling mais, ça rend le tout plus agréable. En tout cas, il avait utilisé un thème que j’affectionne particulièrement. Est-ce que ça fait de moi une personne partiale ? Je me le demande bien…
A force de me poser éternellement des questions, la séance se déroule très rapidement. Je n’ai pas pu exposer mon écrit ce soir mais d’après le président du club, j’aurais toutes mes chances de le faire la semaine prochaine. Si j’ai le temps, je pourrais peut-être rayer et corriger quelques passages. Ce n’est pas spécialement juste pour les autres mais que voulez-vous ? Je ne suis pas décisionnaire. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres alors que je range mes affaires. « A plus tard, Risae. » Hochant la tête, je me lève et remonte mon sac sur l’épaule. Puis, après une brève réflexion, je me dirige vers l’étudiant. « Salut. J’ai trouvé ton texte super intéressant. Comment tu as eu l’idée ? »
A force de me poser éternellement des questions, la séance se déroule très rapidement. Je n’ai pas pu exposer mon écrit ce soir mais d’après le président du club, j’aurais toutes mes chances de le faire la semaine prochaine. Si j’ai le temps, je pourrais peut-être rayer et corriger quelques passages. Ce n’est pas spécialement juste pour les autres mais que voulez-vous ? Je ne suis pas décisionnaire. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres alors que je range mes affaires. « A plus tard, Risae. » Hochant la tête, je me lève et remonte mon sac sur l’épaule. Puis, après une brève réflexion, je me dirige vers l’étudiant. « Salut. J’ai trouvé ton texte super intéressant. Comment tu as eu l’idée ? »
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: writing is an exploration, say hello to you, too. (aran) | Lun 22 Avr - 17:44 Citer EditerSupprimer
writing is an exploration,
say hello to you, too.
say hello to you, too.
aran & risae
Ça fait longtemps qu'on t'a pas vu ici. Une tape sur l'épaule et un sourire, et voilà que Choi Aran est enfin de retour sur les bancs du club de littérature. Ces gestes, il ne les apprécie guère. Alors il se contente de regarder la main du dirigeant du club quitter son épaule, avant de le regarder de ses yeux sombres, finissant par lui sourire. Un sourire peu sincère mais si bien joué qu'on y voit que du feu. De retour, oui, mais de retour pour rien de bon. De retour avec un texte qui risque de ne pas tous leur plaire et qui va sûrement mettre le feu aux poudres. Le jeune homme se réjouit déjà à l'idée de lire son texte devant tout le club. C'était son genre, donner ses idées et se lancer dans un débat tout en restant de marbre face à certaines réponses impulsives. Il a, parfois, besoin de se sentir comme un étudiant normal au milieu de cette vie infernale, d'arrêter de compter le nombre de victimes qu'il fait pour se concentrer sur autre chose. L'écriture, la littérature, tout ça fait partie de son monde secret, où il aime bien se plonger quand il a besoin de se sentir humain et c'est aussi pour ça qu'il a décidé de retourner au club, après presque deux mois d'absence. Si ce n'est plus...
Concernant ces 500 Yéménites... commence-t-il, sortant le papier de son carnet qu'il déplie. Aran, on évite les sujets fâcheux comme celui-là. Et le chef de gang lève la main pour signifier au président du club de le laisser parler. J'te demande pas ton avis sur le sujet, on est là pour apprécier l'écriture des gens. Non? J'vous invite à venir me voir à la fin du cours si vous n'êtes pas d'accord. Le président n'insiste pas et décide de laisser le brun lire son texte sur l'immigration des Yéménites sur le territoire sud-coréen. Dans son texte, il accuse ouvertement le gouvernement de préparer une loi anti-immigration pour répondre à la population xénophobe et marcher dans son sens. C'est fou ce qu'il joue bien son rôle d'étudiant pacifiste. Et les réactions sont vives. Des élèves sont d'accord avec lui, d'autres non, et le débat est lancé. Il n'a plus qu'à rester en retrait, un discret sourire aux lèvres alors qu'il tourne soudainement la tête. Il lui semblait être observé... Et il ne s'est pas trompé. Il y a là une brune, joli minois, qui le regarde depuis le début du cours mais il n'y avait pas porté d'importance jusqu'à maintenant, maintenant qu'il n'a plus envie de les écouter s'entretuer sur un sujet qu'il a lancé. Il la regarde, pensif, un petit sourire aux lèvres, avant de reporter son regard sur les autres membres du club.
La fin sonne. Il range ses affaires dans son sac et le passe sur son épaule, s'apprêtant à partir lorsqu'il voit cette fille arriver vers lui. Peut-être n'est-elle pas d'accord avec lui? En fait, elle vient plutôt le féliciter. Étonné, il hausse les sourcils. Merci... répond-il dans un premier temps, avant qu'un sourire discret apparaisse sur ses lèvres. Ya une émission politique que j'adore regarder à la télé. Et ils ont parlé d'une possible loi anti-immigration... D'où l'idée. Il passe une main dans ses cheveux. Je ne te connais pas, pardon. J'ai été trop absent... Tu t'appelles comment? Il n'a pas fait attention à son prénom lors de l'appel, trop occupé à ajouter des annotations à son texte.
Concernant ces 500 Yéménites... commence-t-il, sortant le papier de son carnet qu'il déplie. Aran, on évite les sujets fâcheux comme celui-là. Et le chef de gang lève la main pour signifier au président du club de le laisser parler. J'te demande pas ton avis sur le sujet, on est là pour apprécier l'écriture des gens. Non? J'vous invite à venir me voir à la fin du cours si vous n'êtes pas d'accord. Le président n'insiste pas et décide de laisser le brun lire son texte sur l'immigration des Yéménites sur le territoire sud-coréen. Dans son texte, il accuse ouvertement le gouvernement de préparer une loi anti-immigration pour répondre à la population xénophobe et marcher dans son sens. C'est fou ce qu'il joue bien son rôle d'étudiant pacifiste. Et les réactions sont vives. Des élèves sont d'accord avec lui, d'autres non, et le débat est lancé. Il n'a plus qu'à rester en retrait, un discret sourire aux lèvres alors qu'il tourne soudainement la tête. Il lui semblait être observé... Et il ne s'est pas trompé. Il y a là une brune, joli minois, qui le regarde depuis le début du cours mais il n'y avait pas porté d'importance jusqu'à maintenant, maintenant qu'il n'a plus envie de les écouter s'entretuer sur un sujet qu'il a lancé. Il la regarde, pensif, un petit sourire aux lèvres, avant de reporter son regard sur les autres membres du club.
La fin sonne. Il range ses affaires dans son sac et le passe sur son épaule, s'apprêtant à partir lorsqu'il voit cette fille arriver vers lui. Peut-être n'est-elle pas d'accord avec lui? En fait, elle vient plutôt le féliciter. Étonné, il hausse les sourcils. Merci... répond-il dans un premier temps, avant qu'un sourire discret apparaisse sur ses lèvres. Ya une émission politique que j'adore regarder à la télé. Et ils ont parlé d'une possible loi anti-immigration... D'où l'idée. Il passe une main dans ses cheveux. Je ne te connais pas, pardon. J'ai été trop absent... Tu t'appelles comment? Il n'a pas fait attention à son prénom lors de l'appel, trop occupé à ajouter des annotations à son texte.
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: writing is an exploration, say hello to you, too. (aran) | Dim 5 Mai - 13:04 Citer EditerSupprimer
writing is an exploration,
say hello to you, too.
say hello to you, too.
aran & risae
L’heure de la libération a sonné. Les avis plus ou moins tranchés semblent s’échapper au même titre que l’obligation de rester dans la salle du club, à ma plus grande surprise. En effet, quelques-uns de mes camarades ont lancé un débat suite à la lecture d’un texte fait par l’étudiant le moins assidu au monde, et pourtant, celui-ci est disponible à la fin du cours. Retrouver sa liberté sur le champ, au cours de cette soirée, était donc plus important. Heureusement pour moi, je n’appréciais pas l’idée de prendre un ticket comme pour accéder à la boucherie, pour assouvir ma soif de curiosité. Non, il était seul et donc disposé à entendre mes compliments. Pourtant, je ne suis pas convaincue d’être la mieux placée pour faire des éloges à l’attention d’un jeune homme, qui serait mon cadet, mon aîné ? J’ai beau avoir concentré une partie de mon attention sur son visage durant l’assemblée, je n’ai pas trouvé la réponse à cette question. Encore une, n’est-ce pas. Il n’a pas intérêt de faire demi-tour après avoir pris une telle position. Je le salue pour commencer et l’interroge sur son inspiration. Rien de bien compliqué, il avait donc suivi une émission à la télévision, prouvant l’actualité de ce sujet tant controversé. « Ah, je vois. Je ne dois pas assez regarder la télévision alors. » A part des rediffusions, j’ai l’impression que les chaînes coréennes n’ont pas grand-chose à apporter. Puis, je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas m’empêcher d’être méfiante à l’égard de certains médias. J’observe l’étudiant jouer avec ses cheveux alors qu’une grimace légèrement exagérée prend possession de mon visage. « Ne t’inquiète pas, je ne fais partie d’aucun lobby. » Un simple échange ne devrait pas être obligatoirement ponctué par l’annonce d’un prénom mais bon… Partons avec le principe d’égalité. « Risae. » Je le gratifie d’un sourire. « Trop absent ? Rien de grave, j’espère ? » M’inquiéter pour un inconnu, c’est bien la première fois que ça arrive. On ne peut pas sous-estimer les aléas de la vie. « Enfin. Je ne veux pas être indiscrète. » Si, un petit peu, c’était un des facteurs qui m’a poussé à sa rencontre. « Je pensais que les autres seraient venus à ta rencontre après un tel débat mais leurs motivations sont éphémères. L’écriture a toujours été un moyen de faire réagir les gens, je trouve ça dommage qu’on ait essayé de réduire tes possibilités de le faire. Tu écris depuis longtemps ? » Les plus grands écrivains étaient souvent contestés comme les scientifiques étaient considérés comme fou. Je trouve ça un peu triste dans une université qu’on puisse redouter le récit d’un étudiant. Nous sommes tous suffisamment matures pour s’exprimer librement, qu’on soit en accord ou en désaccord, non ?
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: writing is an exploration, say hello to you, too. (aran) | Ven 14 Juin - 23:12 Citer EditerSupprimer
writing is an exploration,
say hello to you, too.
say hello to you, too.
aran & risae
Un léger rire passe ses lèvres à la remarque de sa camarade. Tu loupes pas grand chose. déclare-t-il en haussant les sourcils, un sourire amusé aux lèvres. Il fait bien sûr référence à tous ces programmes de débile qui passent maintenant à la télé, le style américain a débordé des frontières et s'est installé partout, surtout en Corée du sud. Et on a droit maintenant à des émissions de télé sans but précis. Alors pas regarder la télévision, des fois, c'est un bien. Et compenser par la lecture, c'est encore mieux. Aran est friand de ça. Si ce n'était que de lui, il n'aurait même pas de télé chez lui, mais Livia et Yujin ont insisté pour en avoir une alors il a fini par en acheter une. Mais inutile de préciser lequel est le plus dessus à la maison... Livia passe souvent ses journées seule à la maison, la télé lui fait une compagnie en attendant que ses frères rentrent.
Il remet son sac sur son épaule et lève alors les yeux vers la jeune femme, qui assure ne faire partie d'aucun lobby. Un nouveau sourire naît sur les lèvres d'Aran alors qu'il resserre légèrement sa main sur la lanière de son sac. Honnêtement, je suis prêt à entendre tout et n'importe quoi. ouais, c'est un mec qui lance les débats, alors il a l'habitude d'entendre un peu tous les avis. Même les plus aberrants qui soient. Risae, c'est son nom. Il acquiesce et se demande s'il doit se présenter à son tour, ou si elle a retenu son nom. Dans le doute... Aran. c'est à dire qu'il a été si peu présent que c'est presque impossible qu'elle ait retenu son nom. Il est sorti deux fois dans la séance. A moins qu'elle prête un intérêt particulier au jeune homme... Sa question le laisse dubitatif. Il ne sait même pas quoi y répondre au début. Pourquoi est-ce qu'elle en vient à lui demander si ce n'est rien de grave? Obligations familiales. répond-il, restant quand même évasif sans pour autant mentir sur la vraie raison de ses absences. Un peu le gang, un peu la famille, tout ça quoi. Et alors qu'il se dit qu'il serait peut-être temps de quitter la salle, Risae enchaîne sur un sujet fort intéressant, et ce qui les rassemble tous ici: l'écriture. Mais le président du club avance vers eux, clés de la salle en main et Aran porte son attention sur lui. Il comprend qu'il faut partir. Le chef de gang repose son regard sur sa camarade et signifie la sortie d'un signe de tête. Et si on allait discuter de tout ça autour d'un café? Ça te dit? Le président est occupé à remettre les chaises en place. Aran le pointe d'un geste de la tête. Il va nous mettre dehors bientôt. Il passe devant Risae et l'incite alors à le suivre. Je t'invite. achève-t-il dans un sourire qui se veut charmeur. Ce n'est pas surjoué, c'est juste ce qu'il faut. Un peu de naturel pour effacer toutes traces de suspicion, alors que dans la poche de son jean, son téléphone vibre à répétition. Des messages de Moon lui signifiant qu'il y a un problème au QG et qu'il doit ramener son cul au plus vite. C'est dingue. Pour une fois qu'Aran se rend au club, il se fait encore emmerder. Il n'a jamais la paix. C'est pourquoi il compte bien profiter de boire ce café avec Risae avant d'aller remettre la tête dans les problèmes. Une façon pour lui de relativiser. De se changer les idées. Elle tombe à pic, cette fille-là.
Il remet son sac sur son épaule et lève alors les yeux vers la jeune femme, qui assure ne faire partie d'aucun lobby. Un nouveau sourire naît sur les lèvres d'Aran alors qu'il resserre légèrement sa main sur la lanière de son sac. Honnêtement, je suis prêt à entendre tout et n'importe quoi. ouais, c'est un mec qui lance les débats, alors il a l'habitude d'entendre un peu tous les avis. Même les plus aberrants qui soient. Risae, c'est son nom. Il acquiesce et se demande s'il doit se présenter à son tour, ou si elle a retenu son nom. Dans le doute... Aran. c'est à dire qu'il a été si peu présent que c'est presque impossible qu'elle ait retenu son nom. Il est sorti deux fois dans la séance. A moins qu'elle prête un intérêt particulier au jeune homme... Sa question le laisse dubitatif. Il ne sait même pas quoi y répondre au début. Pourquoi est-ce qu'elle en vient à lui demander si ce n'est rien de grave? Obligations familiales. répond-il, restant quand même évasif sans pour autant mentir sur la vraie raison de ses absences. Un peu le gang, un peu la famille, tout ça quoi. Et alors qu'il se dit qu'il serait peut-être temps de quitter la salle, Risae enchaîne sur un sujet fort intéressant, et ce qui les rassemble tous ici: l'écriture. Mais le président du club avance vers eux, clés de la salle en main et Aran porte son attention sur lui. Il comprend qu'il faut partir. Le chef de gang repose son regard sur sa camarade et signifie la sortie d'un signe de tête. Et si on allait discuter de tout ça autour d'un café? Ça te dit? Le président est occupé à remettre les chaises en place. Aran le pointe d'un geste de la tête. Il va nous mettre dehors bientôt. Il passe devant Risae et l'incite alors à le suivre. Je t'invite. achève-t-il dans un sourire qui se veut charmeur. Ce n'est pas surjoué, c'est juste ce qu'il faut. Un peu de naturel pour effacer toutes traces de suspicion, alors que dans la poche de son jean, son téléphone vibre à répétition. Des messages de Moon lui signifiant qu'il y a un problème au QG et qu'il doit ramener son cul au plus vite. C'est dingue. Pour une fois qu'Aran se rend au club, il se fait encore emmerder. Il n'a jamais la paix. C'est pourquoi il compte bien profiter de boire ce café avec Risae avant d'aller remettre la tête dans les problèmes. Une façon pour lui de relativiser. De se changer les idées. Elle tombe à pic, cette fille-là.
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: writing is an exploration, say hello to you, too. (aran) | Sam 27 Juil - 12:12 Citer EditerSupprimer
writing is an exploration,
say hello to you, too.
say hello to you, too.
aran & risae
Les présentations sont rapides et claires. Dans un soucis d'éducation et pour éviter toute gêne occasionnelle, je ne lui demande pas de détails supplémentaires. Les obligations familiales ? C'est une expression un peu trop courante parmi mes proches. Je suppose que c'est inévitable quand on se retrouve uniquement avec ses frères et sœurs pour la suite de nos mésaventures. Je me lance sur l'origine de ma brève intervention, trouvant le texte du jeune homme assez intéressant. Je suis peut-être naturellement curieuse mais je choisis toujours les sujets qui seraient susceptibles de me faire sourire, pleurer ou m'agacer. L'écriture est un moyen pour faire vivre sa liberté d'expression, et les débats naissent de nombreux récits. Quelques mots sur un carnet peuvent déclencher bien d'émotions. C'est notamment pour cette expérience que j'ai souhaité rejoindre le club de littérature. Contrairement à certains membres, se disant souvent experts, je fronce souvent des sourcils quand je me relis. N'appréciant pas forcément ma grammaire, ni ma composition de mots qui me semble bancale. Je fais pourtant bien des efforts pour attacher des mots à d'autres. Si c'était aussi simple, nous serons tous vus comme des écrivains. Le seul effort à faire serait de posséder un stylo et un bout de papier... Enfin je m'éloigne. D'ailleurs, c'est assez ironique comment le président du club nous pousse vers la sortie. Ce que je trouve triste, c'est que pour des artistes qu'ils souhaitent tant devenir, tout s'arrête lors d'une sonnerie. Du coup, je ne cache pas ma frustration par le biais d'une grimace qui ne sera certainement pas vue par le principal concerné. Honnêtement, j'ai tourné la tête. Qu'est ce que je peux y faire ? Cette entrevue risque d'être reportée. Je me prépare déjà à avancer quand l'étudiant me fait une proposition, ce type de proposition qu'on ne peut strictement refuser. Je repère facilement son sourire charmeur, ce genre d'expressions souvent utilisés lors de mes rares séances de photoshoot. Quoi que, il y a une nette progression à ce sujet. Enfin, on ne pourra pas reprocher Aran de ne pas manquer de naturel, sauf s'il s'est entraîné pour piéger les demoiselles. Ne jamais sous estimer un homme, et encore moins les sur estimer. La déception est une matière dans laquelle ils excellent. " Volontiers. " Je ne me fais pas prier pour le suivre et quitter la salle, ne prêtant pas attention à ces vibrations téléphoniques. Je demande, au détour d'un couloir bondé malgré l'heure, pour essayer de découvrir le jeune homme: " Tu es en quelle année ? " Une question basique mais quelque peu inévitable... Ce n'est pas que je n'aime pas faire la discussion mais je manque de talent pour la rendre enrichissant quand un sombre inconnu est dans le lot. Manque de spontanéité qui sait ? En tout cas, au bout de parcours vient d'être achevé. J'entre dans le café : " Un caramel macchiato pour moi. Je vais nous réserver une table. Ca te va ? " N'attendant pas réellement sa réponse, je finis par m'installer dans un endroit un petit peu à l'écart pour pouvoir s'entendre. Je laisse mon sac à main sur le siège vide à côté de moi.
Made by Neon Demon
Contenu sponsorisé