Two arts for one • Chae Yeo Sang
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Two arts for one • Chae Yeo Sang | Mar 9 Avr - 14:06 Citer EditerSupprimer Two arts for one Le Styliste & Le Violoniste
You don't know it and I won't tell you that but I respect your talent in the music. You're an artist, juste like me, and you're really talented in your passion. I love the violin, the classical music. It helps me to create when my head is turning blank. It sends me in my secrets dimensions when they close their doors to me. And I find it again when the musician in you play his art so wonderfully. Thanks to you, the Violinist. ••• Frustré. C'était le mot. Et encore, il restait léger. Le coude gauche appuyé contre le bord de la vitre du véhicule, il fixait l'extérieur comme s'il avait envie d'exterminer tout ce qu'il voyait passer dans son champ de vision. Ses phalanges repliées pressaient leur dos contre ses lèvres et il se retenait tout juste d'en grignoter les ongles d'irritation. Les expulser de l'atelier universitaire au moment où il avait le plus besoin de le monopoliser ! Comment avaient-ils osé ?! Visualiser le professeur et le petit groupe d'élèves qui avaient réclamé l'occupation de la salle, dans son esprit, le sortait intérieurement de ses gonds en diamant. Le pire, c'était qu'il avait commencé à sentir les étincelles de l'inspiration venir quand le troupeau de beuglantes avait débarqué. Ils ne pouvaient pas Plus.Mal.Tomber. Un soupir furibond lui échappa en ruminant cette interruption impromptue. « Cette bande de piailleurs éraillés à la touche fade et informe ils ne perdent rien pour attendre... » Il se mordit une lèvre à en couper la circulation sanguine. « J'ai bien retenu les traits de chaque faciès du groupe. Ils vont bientôt regretter d'avoir monté leur petite ligue et d'être allé quérir cet écervelé de professeur pour me mettre à la porte de ce fichu atelier comme si j'étais un parasite indésirable. Je ne laisserai pas passer ça. » Non, surtout pas alors qu'il n'avait qu'un temps limité pour terminer la commande que son client lui avait passé. « HAA, bon sang, je vais commettre un meurtre. » Le styliste exaspéré tourna ses nerfs à vifs sur le malheureux chauffeur assis dans le siège juste en face du sien. « Oh ! Conduis plus vite sinon je vais venir te prendre le volant des mains et je serai à des années lumières de me soucier d'écailler la carrosserie. Appuie sur la pédale ! » Bon, il ne lui demandait pas non plus de griller les feux rouges ou de transformer son véhicule en voiture de sport, fallait pas exagérer. Mais là, ils avançaient avec autant de hâte qu'une tortue poursuivie par des crapauds véreux. Autre manière de dire que... c'était pas rapide. Du tout. « Pardonnez-moi, Monsieur, mais la circulation subit un ralentissement. Je n'ai pas les moyens d'accélérer dans ces conditions mais je ferai mon possible pour arriver au plus tôt à notre destination. » Ça roulait très bien au début pourtant, qu'est-ce qu'il s'était passé pendant les cinq minutes qui s'étaient écoulées depuis qu'il avait mis les pieds dans ce taxi ?! Ces contre-temps avaient un don pour se manifester quand ils se feraient les plus encombrant. Énième soupir. Ilae prit une inspiration pour tenter de se calmer et se cala un peu plus confortablement à la place du passager. Son autre main resserra sa prise sur son dossier à dessin, posé sur ses jambes et d'où pointait quelques coins de papier crème.
Elle était loin l'époque du lycée... et celle des Majors. Plus loin qu'il n'arrivait réellement à l'admettre au fond. Ilae entamait seulement sa seconde année universitaire, cela ne faisait qu'un an qu'il avait délassé les bancs de la High School mais... les Majors se sont éteints plus tôt, eux. Au temps où ils ne formaient encore qu'une seule et même bande, c'était toute une école qui les craignait. Aucun membre du corps enseignant n'osait les jeter d'une salle car ils en revendiquaient tout l'espace pour leur utilisation personnelle. Même le règlement de l'établissement avait été modifié pour les autoriser à établir leurs propres lois. Ils étaient Rois, Maîtres, Despotes. Un claquement de leurs doigts suffisait à ruiner la scolarité d'un lycéen. Autant dire que ces pauvres bougres étaient bien obligés de leur manger dans la main à l'inéquitable grès de leurs royales humeurs. Ce qu'avait aimé le Renard, c'était de ruiner les réputations par l'ingénieux biais d'un réseau de mensonges, de rumeurs et de mises en scène. Mais étrangement, cette facette de son autorité abusive passée ne lui manquait pas. Un soulagement indicible rôdait plutôt entre les murs de son manoir intérieur lorsqu'il se rappelait quelques affaires un peu trop compliquées auxquelles il s'était confronté à force de manigances. Il savait bien qu'à pousser trop loin ses coups-montés il finirait par faire une chute fracassante et irréparable... Mais ça faisait partie de sa nature. Adviendrait de lui ce qui adviendrait de lui. Parfois on récolte ce que l'on mérite et d'autres fois non. Contrairement aux apparences, il ne se tenait pas en si haute estime qu'il le faisait croire aux gens. Sauf que personne, exceptions mis à part, n'avait besoin de savoir ça.
La circulation routière était toujours aussi mauvaise dans l'immédiat et Ilae continuait de ruminer comme un équidé mal luné lorsqu'il remarqua la tension qui régnait dans l'anatomie de l'autre passager juste à côté de lui. Détournant la tête du reflet de la fenêtre, il posa ses yeux vairons sur son voisin. « Détend-toi, le violoniste, j'ai pas l'intention d'arracher une des cordes de ton instrument pour t'étrangler avec. » Par contre, il réserverait bien ce sort aux veaux brailleurs de toute à l'heure. « Quand j'ai dit que j'allais commettre un meurtre, j'étais pas sérieux. Tu imagines bien que je ne préviendrai pas sinon. » Le voilà qu'il se pointe pour étirer ses lèvres, ce sourire malicieux qu'on lui connait par coeur. Quand on a en connaissance le pire de ses secrets, l'on peut se demander comment il fait pour plaisanter sur ce sujet. D'autant que certains termes spécifiques lui renvoient encore des flashs insuffisamment lointains de ce qu'il a vécu pour lui crisper le corps sous ces affreux souvenirs. Si on lui posait la question, il la jouerait simplement à la légère et supposerait que c'est une façon de ne pas se laisser atteindre par un événement qui s'était produit il y a de ça pratiquement sept ans. « Ce n'est pas loin d'ici, tu vas bientôt pouvoir respirer. » Des paroles taquines qu'il adresse au garçon qu'il a... "prié" de venir le rejoindre à l'atelier de couture de Yonsei pour une urgence artistique de première importance sans même se soucier de savoir s'il avait des cours à respecter dans les heures qui suivent. Bien sûr, Ilae n'avait pas eu besoin de préciser qu'il devait apporter son violon avec lui... Puisque c'était de l'instrument et de celui qui savait en jouer dont il avait besoin. Ça, selon l'ancien Renard, Yeosang le savait parfaitement car leur "accord" ne datait pas d'aujourd'hui. Ils en étaient familiers depuis... le temps lycéen.
Et franchement, pour quoi d'autre l'aurait-il contacté ?
Il fallait évidemment que ça lui soit utile.
Ainsi est-il fait.© 2981 12289 0
Elle était loin l'époque du lycée... et celle des Majors. Plus loin qu'il n'arrivait réellement à l'admettre au fond. Ilae entamait seulement sa seconde année universitaire, cela ne faisait qu'un an qu'il avait délassé les bancs de la High School mais... les Majors se sont éteints plus tôt, eux. Au temps où ils ne formaient encore qu'une seule et même bande, c'était toute une école qui les craignait. Aucun membre du corps enseignant n'osait les jeter d'une salle car ils en revendiquaient tout l'espace pour leur utilisation personnelle. Même le règlement de l'établissement avait été modifié pour les autoriser à établir leurs propres lois. Ils étaient Rois, Maîtres, Despotes. Un claquement de leurs doigts suffisait à ruiner la scolarité d'un lycéen. Autant dire que ces pauvres bougres étaient bien obligés de leur manger dans la main à l'inéquitable grès de leurs royales humeurs. Ce qu'avait aimé le Renard, c'était de ruiner les réputations par l'ingénieux biais d'un réseau de mensonges, de rumeurs et de mises en scène. Mais étrangement, cette facette de son autorité abusive passée ne lui manquait pas. Un soulagement indicible rôdait plutôt entre les murs de son manoir intérieur lorsqu'il se rappelait quelques affaires un peu trop compliquées auxquelles il s'était confronté à force de manigances. Il savait bien qu'à pousser trop loin ses coups-montés il finirait par faire une chute fracassante et irréparable... Mais ça faisait partie de sa nature. Adviendrait de lui ce qui adviendrait de lui. Parfois on récolte ce que l'on mérite et d'autres fois non. Contrairement aux apparences, il ne se tenait pas en si haute estime qu'il le faisait croire aux gens. Sauf que personne, exceptions mis à part, n'avait besoin de savoir ça.
La circulation routière était toujours aussi mauvaise dans l'immédiat et Ilae continuait de ruminer comme un équidé mal luné lorsqu'il remarqua la tension qui régnait dans l'anatomie de l'autre passager juste à côté de lui. Détournant la tête du reflet de la fenêtre, il posa ses yeux vairons sur son voisin. « Détend-toi, le violoniste, j'ai pas l'intention d'arracher une des cordes de ton instrument pour t'étrangler avec. » Par contre, il réserverait bien ce sort aux veaux brailleurs de toute à l'heure. « Quand j'ai dit que j'allais commettre un meurtre, j'étais pas sérieux. Tu imagines bien que je ne préviendrai pas sinon. » Le voilà qu'il se pointe pour étirer ses lèvres, ce sourire malicieux qu'on lui connait par coeur. Quand on a en connaissance le pire de ses secrets, l'on peut se demander comment il fait pour plaisanter sur ce sujet. D'autant que certains termes spécifiques lui renvoient encore des flashs insuffisamment lointains de ce qu'il a vécu pour lui crisper le corps sous ces affreux souvenirs. Si on lui posait la question, il la jouerait simplement à la légère et supposerait que c'est une façon de ne pas se laisser atteindre par un événement qui s'était produit il y a de ça pratiquement sept ans. « Ce n'est pas loin d'ici, tu vas bientôt pouvoir respirer. » Des paroles taquines qu'il adresse au garçon qu'il a... "prié" de venir le rejoindre à l'atelier de couture de Yonsei pour une urgence artistique de première importance sans même se soucier de savoir s'il avait des cours à respecter dans les heures qui suivent. Bien sûr, Ilae n'avait pas eu besoin de préciser qu'il devait apporter son violon avec lui... Puisque c'était de l'instrument et de celui qui savait en jouer dont il avait besoin. Ça, selon l'ancien Renard, Yeosang le savait parfaitement car leur "accord" ne datait pas d'aujourd'hui. Ils en étaient familiers depuis... le temps lycéen.
Et franchement, pour quoi d'autre l'aurait-il contacté ?
Il fallait évidemment que ça lui soit utile.
Ainsi est-il fait.
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Re: Two arts for one • Chae Yeo Sang | Sam 27 Avr - 23:23 Citer EditerSupprimer
Two arts for one
ft. il ae
Le souffle court le jeune violoniste n’avait pas bougé d’un poil depuis qu’Ilae l’avait poussé à l’intérieur profondément agacé. Ce serait que vous mentir que de dire que Yeosang n’était pas en cet instant même en proie à une terrible sensation d’être pris au piège. Tapotant nerveusement le sol de la voiture de son pied observant à travers la fenêtre la ville défiler devant ses yeux. Il ne savait pas où ils allaient comme ça et plus le temps passait et plus le botaniste sentait son cœur se comprimer dans sa poitrine. Il n’aimait pas ça. Etre avec lui, dans cette voiture, lui qui l’avait tant fait souffert quelques années auparavant. Il avait pendant quelques bêtes mois cru qu’une fois à la fac il n’aurait plus jamais à le revoir, Ilae et les Majors … Mais pourtant, il était là, à nouveau ; dans la même situation que quelques années auparavant. Perdu dans ses pensées Yeosang s’était alors laissé aller à quelques vieux souvenirs, tentant de faire de cette petite escapade quelque chose de plus confortable, en vain, peut importe ses souvenirs tout n’avait de cesse de le ramener à ce fichu lycée, ces fichus majors … et cet enfoiré de Changmin. Pas un seul souvenir heureux, et ceci ‘avait pas tardé à faire apparition sur son doux visage qui ne faisait que devenir de plus en plus triste au fil des secondes jusqu’à ce que finalement la voix du beau jeune homme à ses côtés ne viennent l’extirper de ses pensées. Sursautant, il eut pour premier réflexe que de se reculer un peu plus d’Il Ae, serrant plus fort encore son violon entre ses bras avant de déglutir nerveusement et de détourner le regard n’osant pas regarder le garçon dans les yeux. Terrorisé, son corps était alors pris de quelques tremblements alors que son visage avait progressivement viré plus blanc qu’à l’accoutumé. « Je … Je … D’accord… » murmure-t-il simplement en venant mordiller sa lèvre inférieure avant d’écarquiller les yeux sous ses mots « Tu …. T’es vraiment pas drôle. C’est pas … pas marrant. » répond-t-il en ayant aperçu le sourire en coins du plus jeune tandis qu’il vient desserrer un peu ses bras d’autour son instrument, les mots d’Il Ae semblant le rassurer. Enfin, il allait pouvoir sortir de cette voiture et s’éloigner de lui. Ils étaient trop proches, beaucoup trop à son goût et ce même si une place avait pour but de les séparer l’un de l’autre. « Je…J’ai pas beaucoup de temps…Je…Je dois pas rentrer en retard à … à la maison. »
(c) DΛNDELION
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Re: Two arts for one • Chae Yeo Sang | Sam 8 Juin - 10:49 Citer EditerSupprimer Two arts for one Le Styliste & Le Violoniste
You don't know it and I won't tell you that but I respect your talent in the music. You're an artist, juste like me, and you're really talented in your passion. I love the violin, the classical music. It helps me to create when my head is turning blank. It sends me in my secrets dimensions when they close their doors to me. And I find it again when the musician in you play his art so wonderfully. Thanks to you, the Violinist. ••• Yeosang n'en menait pas large à côté de lui. Ilae l'observait avec ses yeux scrutateurs qui pouvaient donner à n'importe qui la très inconfortable sensation d'être sondé aux rayons x et constatait sans aucun effort que le jeune homme de quelques mois son aîné avait le teint blafard, les yeux fuyants, les muscles crispés et le signe le plus évident de sa nervosité c'était le tapotement irritant de son pied contre le sol du véhicule. Un tic dénonciateur, repéré par ses radars auditifs avant même d'être capté par sa vision analytique. S'il ne l'avait pas fait sursauter en lui adressant la parole directement, provoquant l'arrêt instantané de ce fichu tic, il lui aurait mis un coup sur le genou avec son dossier à dessin pour lui immobiliser la jambe. "Je … Je … D’accord…" Hm... Bien mignonne sa fausse capitulation alors que tout dans son attitude caftait à l'ancien Renard le stress qu'il lui générait. Il ne serait presque pas surpris de le voir suer d'angoisse et se métamorphoser en flaque suintante sur la banquette arrière du taxi. Une tournure ennuyeuse qui l'obligerait à chercher son prodige du violon ailleurs... sauf qu'il n'en avait pas le temps. « Oh, moi, je trouve ça très drôle au contraire. T'es toujours aussi facile à effrayer qu'avant... Je dirais même presque plus. T'es au courant que ça fait de toi une cible très tentante ? Et que c'est à cause de ça qu'on t'a fait la misère au lycée ? Fortifie-toi un peu. » Son ton était des plus désagréable et désobligeant. Ilae n'aimait pas les mauviettes et Yeosang en était d'une belle espèce. L'étudiant en biologie ne s'était pas fait appeler La Victime pour des cacahuètes au lycée de Séoul où ils s'étaient... connus. Comment voulez-vous que quelqu'un comme Ilae le respecte en tant qu'homme ? Plutôt lui demander de respecter une brebis grelottante. Certes, je vous le concède, l'artiste de mode au sale caractère n'avait de respect que pour une considérable minorité d'individus mais passons ce détail, voulez-vous ?
Le voir se cramponner à l'étui de son violon comme si... c'était le seul objet capable de le tenir à distance et de le sauver du prédateur assis tout près, aurait été comique en d'autres circonstances mais le styliste en secoua légèrement la tête. C'était ridicule. Que ça continu et il lui arracherait son précieux outil musical des bras, mettant fin à cette étreinte surchargée de détresse. « Comment ça tu n'as pas beaucoup de temps ? » Il appuie sur les mots en le fixant avec des yeux perçants. Yeosang n'était peut-être pas si froussard que ça d'oser lui sortir qu'il n'avait pas beaucoup de temps à lui accorder alors qu'il était déjà en ébullition interne. A moins que c'était de l'inconscience ? de la stupidité ? La peur l'empêchait d'avoir des pensées cohérentes et rationnelles ? pour ne pas dire sécuritaires ? Il en oubliait le danger qui était enfermé à son côté dans cette boîte à moteur polluant ? En l'entendant lui sortir ses excuses pour le fuir, le franco-coréen avait écouté ses soubresauts vocaux sans rien dire mais ses iris étaient devenues d'autant plus frémissantes d'indignation qu'elles ne l'avaient été auparavant. Il devait se contenir pour ne pas éclater dans cet espace confiné, chose qu'il faisait déjà depuis sa mise à la porte de l'atelier couturier de Yonsei. Haaa ! Et puis c'était lui où on étouffait là-dedans ? De plus, l'odeur de cuir neuf le prenait aux narines... « Si tu crois que j'en ai quelque chose à faire de te mettre en retard ou même en avance, chez toi ou à un rendez-vous galant, tu t'aveugles les rétines. Mon art et mon inspiration passent avant tes pauvres problèmes personnels. Tu l'as pas encore faxé à la régie de ton cerveau, ça ? » Il est sec, cassant, dur en s'adressant au malheureux étudiant indéniablement terrifié de risquer de se faire déchiqueter par un Renard limite prêt à réduire en charpie tout ce qui se trouvait à sa portée. Yeosang n'avait pas assez les chocottes pour s'abstenir de tenir un minimum tête à son hostile voisin mais il les avait suffisamment pour s'accrocher à son violon comme si c'était un artefact qui retiendrait tout être malveillant de le réduire en misérables petits copeaux d'humain. Et il n'avait pas tort parce que le "maknae" des deux passagers était joliment en rogne. « Ton permis de circuler, je te le donnerai quand je l'aurai décidé. C'est-à-dire, pas avant que les pages blanches ou à demi-blanches dans ce dossier que tu vois-là ne soient comblées de formes et de tons dignes de prendre vie à travers mes aiguilles créatives. » Et c'était pas gagné, actuellement. Il aurait besoin de faire baisser sa véhémente tension avant de pouvoir retrouver les moyens de s'évader dans son univers de haute couture, d'extravagance et de fantasme. « Et puis lâche un peu ton instrument, à la fin, ou tout ce qu'il va produire comme musique ce sont des craquements sinistres qui signifieront : qui veut faire un feu de camp avec mes vestiges de bois brisé ? » Et ce prononçant, Ilae attrapa le manche de l'étui pour le lui ôter des bras sans ménagement et mettre l'instrument contre le flanc de sa portière, hors de portée de la brebis grelottante et bredouillante qui l'accompagnait vers ce lieu dont, il est vrai, l'insolent étudiant en stylisme ne lui avait pas révélé la nature. Plus un oubli qu'un caprice de jeune prince des cygnes aux plumes nocturnes.:copyright: 2981 12289 0
Le voir se cramponner à l'étui de son violon comme si... c'était le seul objet capable de le tenir à distance et de le sauver du prédateur assis tout près, aurait été comique en d'autres circonstances mais le styliste en secoua légèrement la tête. C'était ridicule. Que ça continu et il lui arracherait son précieux outil musical des bras, mettant fin à cette étreinte surchargée de détresse. « Comment ça tu n'as pas beaucoup de temps ? » Il appuie sur les mots en le fixant avec des yeux perçants. Yeosang n'était peut-être pas si froussard que ça d'oser lui sortir qu'il n'avait pas beaucoup de temps à lui accorder alors qu'il était déjà en ébullition interne. A moins que c'était de l'inconscience ? de la stupidité ? La peur l'empêchait d'avoir des pensées cohérentes et rationnelles ? pour ne pas dire sécuritaires ? Il en oubliait le danger qui était enfermé à son côté dans cette boîte à moteur polluant ? En l'entendant lui sortir ses excuses pour le fuir, le franco-coréen avait écouté ses soubresauts vocaux sans rien dire mais ses iris étaient devenues d'autant plus frémissantes d'indignation qu'elles ne l'avaient été auparavant. Il devait se contenir pour ne pas éclater dans cet espace confiné, chose qu'il faisait déjà depuis sa mise à la porte de l'atelier couturier de Yonsei. Haaa ! Et puis c'était lui où on étouffait là-dedans ? De plus, l'odeur de cuir neuf le prenait aux narines... « Si tu crois que j'en ai quelque chose à faire de te mettre en retard ou même en avance, chez toi ou à un rendez-vous galant, tu t'aveugles les rétines. Mon art et mon inspiration passent avant tes pauvres problèmes personnels. Tu l'as pas encore faxé à la régie de ton cerveau, ça ? » Il est sec, cassant, dur en s'adressant au malheureux étudiant indéniablement terrifié de risquer de se faire déchiqueter par un Renard limite prêt à réduire en charpie tout ce qui se trouvait à sa portée. Yeosang n'avait pas assez les chocottes pour s'abstenir de tenir un minimum tête à son hostile voisin mais il les avait suffisamment pour s'accrocher à son violon comme si c'était un artefact qui retiendrait tout être malveillant de le réduire en misérables petits copeaux d'humain. Et il n'avait pas tort parce que le "maknae" des deux passagers était joliment en rogne. « Ton permis de circuler, je te le donnerai quand je l'aurai décidé. C'est-à-dire, pas avant que les pages blanches ou à demi-blanches dans ce dossier que tu vois-là ne soient comblées de formes et de tons dignes de prendre vie à travers mes aiguilles créatives. » Et c'était pas gagné, actuellement. Il aurait besoin de faire baisser sa véhémente tension avant de pouvoir retrouver les moyens de s'évader dans son univers de haute couture, d'extravagance et de fantasme. « Et puis lâche un peu ton instrument, à la fin, ou tout ce qu'il va produire comme musique ce sont des craquements sinistres qui signifieront : qui veut faire un feu de camp avec mes vestiges de bois brisé ? » Et ce prononçant, Ilae attrapa le manche de l'étui pour le lui ôter des bras sans ménagement et mettre l'instrument contre le flanc de sa portière, hors de portée de la brebis grelottante et bredouillante qui l'accompagnait vers ce lieu dont, il est vrai, l'insolent étudiant en stylisme ne lui avait pas révélé la nature. Plus un oubli qu'un caprice de jeune prince des cygnes aux plumes nocturnes.
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Re: Two arts for one • Chae Yeo Sang | Mer 12 Juin - 17:27 Citer EditerSupprimer
Two arts for one
ft. il ae
Silencieux, Yeosang n’en menait pas large effectivement et sous les mots blessants du styliste le jeune botaniste ne trouve rien de mieux à faire que de s’accrocher un peu plus à son étui à violon et murmurer d’une toute petite voix à peine audible. « Je … Je ne suis plus une cible. Nous ne sommes plus au lycée Il Ae, tu devrais grandir et arrêter de m’embêter. C’est pas gentil et surtout c’est … C’est immature. » tente alors de se défendre le garçon qui presque instantanément baisse à nouveau les yeux pour ne pas avoir à affronter le regard désagréable et très certainement assassin que devait d’ores et déjà lui lancer le plus jeune. Profitant alors de ce soudain regain de courage Yeosang parvient alors à glisser quelques mots sur son emploi plus que chargé ces temps-ci, mais bien entendu la réaction de l’artiste se trouve être bien différente de ce qu’il avait pu naïvement imaginer. « Je dois aller vo… » commence-t-il avant d’être soudainement coupé dans sa lancée par la voix froide et sèche de son voisin de banquette qui ne rate aucunement l’occasion de l’enfoncer un peu plus à chaque secondes qui s’écoulent. S’accrochant alors à nouveau à son étui Yeosang peine à retenir les larmes menaçant de couler sur ses joues, tandis qu’il acquiesce légèrement de la tête en répétant les mots du garçon. « Ton art et ton inspiration passent avant tous mes pauvres problèmes personnels… » répète-t-il d’une petite voix alors qu’il renifle bruyamment refoulant à nouveau ses larmes lorsque l’image de sa mère à qui il avait promis de tenir compagnie à l’hôpital s’insinue dans son esprit, tout comme la voix autoritaire d’Il Ae à ses côtés, qui résonne comme de véritables coups de couteau à chaque syllabes venant briser le silence. « J’ai…J’ai compris…T’as…T’as pas besoin de me le répéter je … Je resterai jusqu’à ce que tu ais terminé Il Ae… » lui dit-il sans pour autant le regarder lui ou le dossier qu’il tient entre ses mains, non à la place il vient s’agripper un peu plus fort à son étui, du moins jusqu’à ce que celui-ci lui soit violemment arraché des bras. Surpris, le garçon pousse un petit cri à la fois de peur et de douleur le cuir de l’étui ayant brûlé sa douce peau sous la violence du geste. « Il Ae rend moi ça ! » hurle-t-il en tendant le bras vers lui dans le but de récupérer son si précieux violon des mains de cet horrible personnage. « Pourquoi t’es comme ça avec moi ? Pourquoi est-ce que tu es si méchant !? Rend le moi tout de suite Il Ae ! Rend moi mon violon ! » hurle-t-il prit dans une colère sourde, tandis que très vite ses larmes viennent lui brouiller la vue et qu’il se laisse retomber sur le siège en pleurnichant bruyamment « C’est un cadeau de ma mère … T’as pas le droit de dire ça ! T’as pas le droit Il Ae ! »
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Re: Two arts for one • Chae Yeo Sang | Dim 23 Juin - 19:23 Citer EditerSupprimer Two arts for one Le Styliste & Le Violoniste
You don't know it and I won't tell you that but I respect your talent in the music. You're an artist, juste like me, and you're really talented in your passion. I love the violin, the classical music. It helps me to create when my head is turning blank. It sends me in my secrets dimensions when they close their doors to me. And I find it again when the musician in you play his art so wonderfully. Thanks to you, the Violinist. ••• Les éclairs imaginairement blanches dans les prunelles du Renard n'étaient pas prêtes de s'éteindre, il semblerait, et pourtant il se taisait. Ne prenait pas la peine de couper la parole à la Victime lancée dans un élan de courage éphémère, pour le moment. Cette dernière lui répondant avec plus ou moins de bravoure qu'elle n'était plus une cible, qu'ils n'étaient plus au lycée et qu'il devrait grandir... terminant sa pertinente réponse en retournant fébrilement ses yeux vers ce qui devaient être ses chaussures ou ses genoux. Ilae le fixait... d'un air mauvais. Sa fierté était mal placée et Yeosang venait de la heurter à trois notables reprises en quelques simples phrases. Serrant les lèvres, il prit son dossier à dessin et le coinça entre la portière du véhicule et le siège pour ne pas en être gêné, libérant son giron de tout objet. Ses coudes vinrent s'appuyer contre ses rotules et il joignit ses deux mains entre elles pour l'aider à se contenir en créant une forte pression dans ses doigts. Tout ça, sans cesser de dévisager son voisin avec un regard effectivement assassin. « Je sais que nous ne sommes plus au lycée, Yeosang. » Il respire lentement. « Le lycée, c'est terminé, ainsi que tout ce qui allait avec. » Ils ne se seraient pas fait improprement expulser de cette salle, sinon. Puis il pensait également à quelqu'un en disant ça. A une personne puis à cinq autres. A une époque aussi morte que celle qu'ils avaient tellement aimé par le passé et qu'ils n'aimeraient plus qu'en tant que souvenir pour le restant de leur vie... A vrai dire, il se peut que sans y prendre particulièrement garde et sans le faire exprès, le Gumiho ait touchée l'une des cordes les plus sensibles du styliste mais Ilae s'interdisait de l'exprimer avec trop de clarté, se contentant de répondre avec mordant. « Tu essaies de me faire une leçon de morale et tu te permets, en plus, de me juger ? Je me fiche d'être immature. » Ça, c'était faux. Du moins, il s'en fichait uniquement dans le sens où ça nuisait à l'aîné botaniste puisque cela le blessait et le rendait craintif envers lui. « Je ne suis pas ici pour être gentil, bienveillant ou généreux. Je ne suis pas ici pour bredouiller et baisser la tête à chaque fois que quelqu'un qui me fait un tout petit peu peur m'aborde. Je ne suis pas ici pour rendre gratuitement service et prendre soin de mon adorable jardin fleuri comme la mauviette que tu es. » Il fusillait l'autre étudiant du regard en le prenant d'une main par la chemise avec une douceur de façade. « Fais très attention à ce que tu me dis, si tu ne veux pas que je finisse réellement par t'étouffer avant qu'on ne soit sortis de ce taxi. » Puis il le relâche avec la même douceur factice. Ilae n'était pas de ceux qui utilisaient leurs poings, en général. Même dans son état actuel, il ne frapperait pas Yeosang le fébrile mais il fallait néanmoins relever que celui-ci s'y prenait à un très mauvais moment pour provoquer le Renard. Quelle idée de le chercher alors qu'il avait déjà les nerfs bien à vif... Entre le timing limité dont il était pourvu pour réaliser la commande de son particulier, l'inspiration qui manquait subitement à l'appel et les événements de tantôt qui les avaient réduis à partager un moyen de transport étroit qui sentait le cuir... Ilae était joliment servi, lui aussi. VDM.
Cette fois, il lui coupa la parole. Il devait aller voir quelqu'un ? Soit, pas de souci, ça attendrait juste une heure ou deux. Trois grand maximum. Quand l'inspiration nous fait faux bond même au bout de 180 minutes de musique classique c'est qu'elle n'aura pas l'intention de se pointer au bout de 240 ou de 300. Et puis, ses tympans ne supporteraient pas une séance de violon de plus de trois heures, aussi doué que soit son artiste. « Parfait. Là, tu redeviens raisonnable. » Il aurait poussé l'irrespect en lui tapotant la tête s'il était resté d'humeur taquine. Au lieu de quoi, il s'était contenté d'un hochement de tête approbateur, un peu plus calme mais un rien fatigué. Yeosang était en train de renifler bruyamment... Il était au bord des larmes, maintenant ? Déjà ? Mais bon sang, il avait quel âge pour pleurer aussi aisément ?! Ilae se massa les paupières en prenant une nouvelle inspiration et s'évertua à faire celui qui n'avait rien remarqué. C'était affligeant... et, au fond, il ne l'avouerait pas mais le botaniste lui faisait un peu de peine. D'où le fait qu'il ne lui lança pas de critique sur son hypersensibilité. En revanche, cela ne le retint pas de le séparer brusquement de son instrument chéri. Fatale erreur, Ilae... Le cri qui s'ensuit ne lui fait ni chaud ni froid et le Renard ne remarque pas la trace de brûlure qu'il vient d'infliger au violoniste. Par contre ses hurlements lui font ouvrir des yeux comme des soucoupes. « Woh ! Mais... Assis-toi ! » Son réflexe en le voyant tendre un bras vers lui c'est de plaquer sa main libre contre le torse de Yeosang pour l'éloigner automatiquement de sa propre personne. Surpris, il l'écoute d'abord sans répliquer jusqu'à ce que Yeosang ne se laisse retomber sur son siège avec des yeux embués de larmes... Mais qu'est-ce qui lui a pris ?! Ilae l'observait avec stupéfaction, ouvrant et refermant la bouche plusieurs fois. Un cadeau de sa mère... C'était pour cette raison qu'il y tenait au point de piquer une colère soudaine lorsqu'on l'ôtait méchamment à sa propriété ? Qu'est-ce que c'est que cette attitude puérile ? Le Renard se mit presque à crier de colère à son tour. « Premièrement, j'ai tous les droits de dire ce que bon me semble parce que personne ne nait avec une bouche fermée par de foutues agrafes sur cette planète ! Deuxièmement, tu te calmes, je n'ai pas l'intention de détruire ton précieux violon, tu avais largement plus de chance de t'en charger toi-même ! Troisièmement... » Il baisse enfin un peu le ton. « Pourquoi je suis si méchant ? » Kwon Il Ae eut un rire nerveux, des plus jaunes. « Parce que ça me plait. » Dieu, qu'est-ce que ça sonne cliché... et pourtant c'est pour au moins à demi vrai. « Pour mille et une raisons qui me sont propres et qui ne te regardent pas le moins du monde. » Et pour renchérir, il lui sortit une connerie de plus. « Je suis né méchant. Je suis fait pour ça. Toi t'es doué pour jouer les bonnes poires, moi je suis doué pour jouer les connards. C'est mon rôle, je me le suis créé sur-mesure et j'en suis fier. D'autres questions stupides en stock, la Victime ? »
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Cette fois, il lui coupa la parole. Il devait aller voir quelqu'un ? Soit, pas de souci, ça attendrait juste une heure ou deux. Trois grand maximum. Quand l'inspiration nous fait faux bond même au bout de 180 minutes de musique classique c'est qu'elle n'aura pas l'intention de se pointer au bout de 240 ou de 300. Et puis, ses tympans ne supporteraient pas une séance de violon de plus de trois heures, aussi doué que soit son artiste. « Parfait. Là, tu redeviens raisonnable. » Il aurait poussé l'irrespect en lui tapotant la tête s'il était resté d'humeur taquine. Au lieu de quoi, il s'était contenté d'un hochement de tête approbateur, un peu plus calme mais un rien fatigué. Yeosang était en train de renifler bruyamment... Il était au bord des larmes, maintenant ? Déjà ? Mais bon sang, il avait quel âge pour pleurer aussi aisément ?! Ilae se massa les paupières en prenant une nouvelle inspiration et s'évertua à faire celui qui n'avait rien remarqué. C'était affligeant... et, au fond, il ne l'avouerait pas mais le botaniste lui faisait un peu de peine. D'où le fait qu'il ne lui lança pas de critique sur son hypersensibilité. En revanche, cela ne le retint pas de le séparer brusquement de son instrument chéri. Fatale erreur, Ilae... Le cri qui s'ensuit ne lui fait ni chaud ni froid et le Renard ne remarque pas la trace de brûlure qu'il vient d'infliger au violoniste. Par contre ses hurlements lui font ouvrir des yeux comme des soucoupes. « Woh ! Mais... Assis-toi ! » Son réflexe en le voyant tendre un bras vers lui c'est de plaquer sa main libre contre le torse de Yeosang pour l'éloigner automatiquement de sa propre personne. Surpris, il l'écoute d'abord sans répliquer jusqu'à ce que Yeosang ne se laisse retomber sur son siège avec des yeux embués de larmes... Mais qu'est-ce qui lui a pris ?! Ilae l'observait avec stupéfaction, ouvrant et refermant la bouche plusieurs fois. Un cadeau de sa mère... C'était pour cette raison qu'il y tenait au point de piquer une colère soudaine lorsqu'on l'ôtait méchamment à sa propriété ? Qu'est-ce que c'est que cette attitude puérile ? Le Renard se mit presque à crier de colère à son tour. « Premièrement, j'ai tous les droits de dire ce que bon me semble parce que personne ne nait avec une bouche fermée par de foutues agrafes sur cette planète ! Deuxièmement, tu te calmes, je n'ai pas l'intention de détruire ton précieux violon, tu avais largement plus de chance de t'en charger toi-même ! Troisièmement... » Il baisse enfin un peu le ton. « Pourquoi je suis si méchant ? » Kwon Il Ae eut un rire nerveux, des plus jaunes. « Parce que ça me plait. » Dieu, qu'est-ce que ça sonne cliché... et pourtant c'est pour au moins à demi vrai. « Pour mille et une raisons qui me sont propres et qui ne te regardent pas le moins du monde. » Et pour renchérir, il lui sortit une connerie de plus. « Je suis né méchant. Je suis fait pour ça. Toi t'es doué pour jouer les bonnes poires, moi je suis doué pour jouer les connards. C'est mon rôle, je me le suis créé sur-mesure et j'en suis fier. D'autres questions stupides en stock, la Victime ? »
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Re: Two arts for one • Chae Yeo Sang | Sam 6 Juil - 15:05 Citer EditerSupprimer
Pris dans un élan de courage qu’il ne se connaissait pas Yeosang s’élance tête baissée dans un monologue dont il n’en connaissait pas l’issue finale. Mais rapidement, celle-ci se dessine sous les yeux du botaniste, qui sent cette étincelle de courage s’affaiblir et finalement disparaitre plus vite qu’elle n’était venue, lorsque Ilae se sépare de son dossier à dessin ; ce simple geste n’étant pas de très bons augures aux yeux du renard qui essaye de s’effacer et même de disparaitre aux yeux du styliste qui reprend d’ores et déjà la parole. Mais alors qu’il s’était préparé à recevoir une avalanche de haine, la vérité en est tout autre. Surpris, il se tourne alors vers son camarade, l’observant attentivement tentant de déceler ses émotions à travers ses yeux mais une fois de plus Yeosang n’y voit rien. Rien hormis la colère, et la haine. Tout ce qui allait avec … Voilà ce que retient le gumiho alors que l’espace d’un instant il laisse ses pensées vagabonder à l’époque du lycée. A l’époque où les Majors étaient rois du lycées et maître d’un destin plus glorieux que le sien. A l’époque où elle était encore là, avec eux. Et alors que son doux visage se dessine dans l’esprit du botaniste, celui-ci l’évacua aussi vie qu’il était venu. Il ne devait pas penser à Mil, pas alors qu’il était à côté de lui, parce qu’après tout maladroit comme il est Yeosang pourrait faire glisser des paroles incontrôlées de ses lèvres, et mettre en danger ce secret qu’il avait en sa possession depuis tant de temps. « Tu t’en fiche peut-être, mais c’est mal. » murmure-t-il tout simplement sans un regard pour lui, alors qu’il vient serrer les poings sous les mots de son cadet, le fusillant un peu plus du regard lorsqu’il celui-ci vient attraper sa chemise entre ses doigts pour le menacer comme il savait si bien le faire. Muet, Yeosang ne répond pas, couinant simplement lorsqu’il le relâche avec toute la douceur qu’il lui connaissait depuis le lycée. « Je suis triste pour toi Ilae …. » lui dit-il tout simplement en remettant sa chemise en place, avant de retrouver sa place habituelle et de baisser les yeux sous les directives de Ilae. Raisonnable, voilà ce qu’il était sûrement. Mais au fond de lui il savait qu’il avait tort de se laisser mener par le bout du nez comme ça, pourtant une fois de plus le renard se renferme sur lui-même, tirant son étui tout contre son torse pour y chercher du réconfort tandis qu’il se remet à faire ce qu’il sait pratiquer le mieux…L’ignorance. Mais le calme ne reste guère longtemps et rapidement se sont de nouveaux cris qui emplissent le véhicule alors que Yeosang s’époumone à lui crier de lui rendre son instrument. Lorsque le styliste dépose par automatisme sa main contre son torse, le botaniste est rapide à la retirer avec violence de sa peau et finalement se laisser retomber sur son siège pour venir y verser pour la énième fois des larmes, la douleur des brûlures sur ses bras n’atténuant pas ses larmes bien au contraire. Puis à nouveau, il l’entend hurler mais il ne l’écoute pas, à quoi bon ? Ilae est buté, il ne dit que ce qu’il pense être juste au détriment de Yeosang dont le cœur si pur n’arrive pas à supporter la méchanceté de l’être humain. « Personne ne peut naître méchant Ilae… On le devient et toi … Toi tu en es l’un de pires exemples. » murmure-t-il simplement avant de lui tourner le dos pour observer le paysage défiler sous ses yeux à travers la vite, massant discrètement ses bras endoloris par la douleur.
Two arts for one
ft. il ae
Pris dans un élan de courage qu’il ne se connaissait pas Yeosang s’élance tête baissée dans un monologue dont il n’en connaissait pas l’issue finale. Mais rapidement, celle-ci se dessine sous les yeux du botaniste, qui sent cette étincelle de courage s’affaiblir et finalement disparaitre plus vite qu’elle n’était venue, lorsque Ilae se sépare de son dossier à dessin ; ce simple geste n’étant pas de très bons augures aux yeux du renard qui essaye de s’effacer et même de disparaitre aux yeux du styliste qui reprend d’ores et déjà la parole. Mais alors qu’il s’était préparé à recevoir une avalanche de haine, la vérité en est tout autre. Surpris, il se tourne alors vers son camarade, l’observant attentivement tentant de déceler ses émotions à travers ses yeux mais une fois de plus Yeosang n’y voit rien. Rien hormis la colère, et la haine. Tout ce qui allait avec … Voilà ce que retient le gumiho alors que l’espace d’un instant il laisse ses pensées vagabonder à l’époque du lycée. A l’époque où les Majors étaient rois du lycées et maître d’un destin plus glorieux que le sien. A l’époque où elle était encore là, avec eux. Et alors que son doux visage se dessine dans l’esprit du botaniste, celui-ci l’évacua aussi vie qu’il était venu. Il ne devait pas penser à Mil, pas alors qu’il était à côté de lui, parce qu’après tout maladroit comme il est Yeosang pourrait faire glisser des paroles incontrôlées de ses lèvres, et mettre en danger ce secret qu’il avait en sa possession depuis tant de temps. « Tu t’en fiche peut-être, mais c’est mal. » murmure-t-il tout simplement sans un regard pour lui, alors qu’il vient serrer les poings sous les mots de son cadet, le fusillant un peu plus du regard lorsqu’il celui-ci vient attraper sa chemise entre ses doigts pour le menacer comme il savait si bien le faire. Muet, Yeosang ne répond pas, couinant simplement lorsqu’il le relâche avec toute la douceur qu’il lui connaissait depuis le lycée. « Je suis triste pour toi Ilae …. » lui dit-il tout simplement en remettant sa chemise en place, avant de retrouver sa place habituelle et de baisser les yeux sous les directives de Ilae. Raisonnable, voilà ce qu’il était sûrement. Mais au fond de lui il savait qu’il avait tort de se laisser mener par le bout du nez comme ça, pourtant une fois de plus le renard se renferme sur lui-même, tirant son étui tout contre son torse pour y chercher du réconfort tandis qu’il se remet à faire ce qu’il sait pratiquer le mieux…L’ignorance. Mais le calme ne reste guère longtemps et rapidement se sont de nouveaux cris qui emplissent le véhicule alors que Yeosang s’époumone à lui crier de lui rendre son instrument. Lorsque le styliste dépose par automatisme sa main contre son torse, le botaniste est rapide à la retirer avec violence de sa peau et finalement se laisser retomber sur son siège pour venir y verser pour la énième fois des larmes, la douleur des brûlures sur ses bras n’atténuant pas ses larmes bien au contraire. Puis à nouveau, il l’entend hurler mais il ne l’écoute pas, à quoi bon ? Ilae est buté, il ne dit que ce qu’il pense être juste au détriment de Yeosang dont le cœur si pur n’arrive pas à supporter la méchanceté de l’être humain. « Personne ne peut naître méchant Ilae… On le devient et toi … Toi tu en es l’un de pires exemples. » murmure-t-il simplement avant de lui tourner le dos pour observer le paysage défiler sous ses yeux à travers la vite, massant discrètement ses bras endoloris par la douleur.
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