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It's my milk. Take your hands off ! ft. Ra Jin Young

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It's my milk. Take your hands off ! ft. Ra Jin Young | Mar 16 Avr 2019 - 23:50
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It's my milk. Take your hands off !
Janggok Hye Mi & Ra Jin Young

et ce fut le début de son plus grand désarroi.
Il est très rare de rêver de sa propre mort. En général, on rêve que l’on est menacé ou sur le point de mourir mais se voir mourir est peu fréquent. Tous les scénarios sont possibles car il existe des milliers de façons de mourir.

Rêver de sa propre mort pour Sigmund Freud est le signe d’une culpabilité profonde. Le rêveur se fait payer en mourant une faute qu’il est sûr d’avoir commise. C’est le signe d’un travail d’élaboration psychique à faire d’urgence pour que cette culpabilité puisse advenir à la conscience et aider le sujet à sortir d’une position de victime ou de coupable. Pour cela, il lui faudra accepter d’affronter son inconscient et d’en sortir plus mature. Le rêve de sa propre mort renvoie au personnage de Thésée dans la mythologie grecque qui dû affronter le Minotaure au cœur du labyrinthe. Le Minotaure, ce monstre terrible, représente la mort et les puissances refoulées de l’inconscient et de la libido. On peut même dire que Ariane et son fameux fil sont les représentations symboliques de la psychanalyse et de la cure analytique. Intéressant, n'est-ce pas ?

J'en suis, à chaque fois, paralysée. Je me vois en haut d'un immeuble, face à un homme que je ne connais pas. Il me dit que tout ira bien, qu'il me croit, qu'il souhaite m'aider et que je dois saisir sa main. Je veux hurler qu'il me ment, comme tous les autres avant lui. Mais je finis par dire toute autre chose. Merci de me croire. L'instant d'après, je me laisse tomber dans le vide. J'entends son hurlement. Il m'appelle comme si nous nous connaissions. Je me réveille, alors, totalement angoissée !

- Je dois arrêter de me faire du mal, je dois arrêter ces cauchemars... Me dis-je, à voix basse, perdue dans mes pensées.

Je sors alors de ma rêverie passagère pour me plaindre encore plus. Ma pauvre colocataire doit en avoir bien marre de moi. Nous ne sommes que deux mais à moi, toute seule, je remplace une dizaine de personnes.  La raison de mes plaintes ? Ma soudaine et violente envie de lait. Je possède, assez régulièrement, ce genre de petites crises enfantines. Et comme à chaque fois, je quitte ma colocataire pour aller, au plus vite, aux distributeurs de mon désir. Mais il semblerait qu'un garçon ait décidé de me gâcher cette si belle journée. Pourquoi ? Très certainement parce qu'il ne reste plus une brique de lait et que j'aperçois celle qui semblerait être la dernière entre ses mains.

- C'est une blague ? Tu étais vraiment obligé de prendre la toute dernière brique de lait ? Sais-tu seulement que tu n'es pas tout seul, ici ?

Cette soif qui me brûlait la gorge eut raison de ma timidité et de ma méfiance. J'ai, ainsi, pu lui parler ouvertement sans même réfléchir à mes propos. Ce que je regrette instantanément. Pourquoi ais-je été si directe ? Tout ça, pour une simple brique de lait. Mais oui. Pour une brique de lait. C'était important, après tout. Il me fallait ma dose quotidienne pour bien commencer la journée. Au diable les bons principes et la politesse.
(c) DΛNDELION

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