outfit + La journée de cours avait été longue, très longue. J’étais fatigué de mes dernières soirées et surtout des devoirs. Mais surtout j’avais terriblement besoin d’un break. Pas simplement des cours mais de tout. Je voulais m’éloigner des gens, je voulais prendre du temps pour moi. Alors j’étais allé rendre visite à mon gros bébé nounours blanc. C’était toujours celui que j’allais voir quand j’étais pas bien. J’avais prévu de jouer et de le ramener au loft pour une nuit, pour dormir avec lui dans mes bras et avoir ce break dont j’avais tant besoin. J’avais vite déposé mes affaires de cours pour aller presque en courant à la ferme gumiho, j’avais pris un des jouet préféré de Rubens et même quelques friandises que je gardais dans ma chambre quand je le faisais venir dans la fraternité quand je me sentais pas très bien.

18h14, j’étais à la ferme, j’avais déjà pris le harnais et la laisse de Ruben avec mon sac, j’avais déjà des croquettes au loft pour le nourrir en cas de besoin. Mais surtout j’étais allé dans la grande étendue d’herbes pour pouvoir jouer avec lui. Mon chien approchait et pourtant, il débordait clairement d’énergie ! Il avait toujours la même fougue qu’un chiot. Alors que je commençais à jouer frénétiquement avec lui, enchaînant les lancés de jouets, les séances de câlin et de gratouilles et surtout le courses à en perdre haleine, j’en oubliais complètement le monde extérieur. J’avais un grand sourire ahuri. Mais ça c’était avant que Ruben devienne TROP énergique. Trop taquin, trop joueur, la boule poil semblable à un ours polaire s’était enfui avec son jouet dans la gueule, bien décidé à ne pas me laisser l’attraper. RUBEEEEENS ! Arrête de jouer à ça, avais-je crié plaintif, mais la bestiole n’en avait que faire et repartit en courant comme une balle. Je soupirais le suivant du regard. Avant de mettre mes mains sur la bouche en voyant qu’il fonçait sur un jeune homme j’avais commencé à ouvrir la bouche mais pas le temps de prévenir que la collision s’était déjà faite. Et mer…..credi. Je trottinais jusqu’à la personne qui venait de se ramasser probablement la gamelle de sa vie alors que j’attrapais Rubens pour le calmer un peu, mais peine perdue il avait déjà échappé à mes bras pour retourner sur le terrain vague courir. Je me retournais avant de voir le jeune homme. Je suis vraiment désolé, il est vraiment trop énergique. J’avais tendu ma main vers lui pour l’aider à se relever tout en regardant son visage. Il ne m’était pas étranger le visage du jeune homme. Je l’avais vu plusieurs fois dans le bâtiment des arts de la Yonsei et… il me semblait bien l’avoir croisé à Gumiho. Oui, certains même, j’avais une bonne mémoire des faciès, mais jamais je n’avais osé l’aborder, faute à ma timidité. Je tentais de jauger les dégats. Il ne t’a pas fait mal au moins ? Tu n’as rien de cassé ? Je dois appeler les pompiers ? On doit à l’hôpital… Olalala, je suis vraiment désolé, j’avais parlé beaucoup trop vite. J’étais vraiment très gêné de cet incident qui pourtant n’était pas de ma faute. Pourtant j’avais baissé les yeux légèrement honteux et la culpabilité sur mes épaules.

outfit + perdu dans ses pensées, la petite tête de linotte qu'était yohan avait encore oublié la moitié de son matériel dans sa chambre de dortoir... qu'elle idée de s'entraîner sur cette bonne vieille tête de sooyeong aussi tard le soir? certes c'était des barres de rire à n'en plus finir pour transformer cet imbécile heureux en princesse disney, mais c'était bien sa veine au petit yohan : il en oubliait toujours de ranger la moitié. lui qui était maniaque et qui ne supportait pas les imprévus... m'enfin ce n'était pas trop grave, heureusement que ce n'était que quelques pinceau ; après tout ça n'arrivait pas si souvent qu'il oublie ses affaires. et si ce n'était que ça... la journée semblait avoir mal commencé, mais elle finissait encore plus mal... il avait perdu son porte clef  édition limité de pocchaco en forme de sushi. il y tenait énormément, c'était un cadeau de sa mère pour son anniversaire... ce matin il l'avait encore, il en était sûr. dès que la sonnerie sonnait enfin l'heure de fin des cours, il avait rangé rapidement son matériel ; son sac vert orné de la bouille de sa grenouille favorite posé sur l'épaule, il se met à courir pour repasser partout où il était allé durant la journée. avec un peu de chance, il pourrait retrouver son porte-clef.

c'est comme ça qu'il avait terminé devant la ferme. un peu distrait par les animaux qu'il vient caresser, il perd du temps dans sa recherche. il désespère un peu à vrai dire... il venait de fouiller l'école et les allées où il passait tout le temps, il n'avait rien trouvé. si ça se trouve quelqu'un l'avait ramassé et emporté... et alors qu'il allait partir pour rentrer au dortoir, dépité... une sorte de grosse masse blanche lui saute dessus, sans prévenir. surprit, croyant se faire avaler tout cru par un fantôme géant, il avait lâché un cri. oh... coucou toi !, disait-il en caressant la grosse tête d'un chien qui venait de lui sauter dessus. il s'était un peu fait mal au coude dans la chute, mais il ne semblait pas avoir plus mal que ça ; cette boule de poil lui léchant littéralement le visage comme pour se faire pardonner il n'en faut pas plus au coréen pour tout oublier. une voix l'interpelle et une main se tend vers lui. il la saisie après avoir lancé un regard surprit à l'individu. un autre géant? non, non !! ça va, ne t'en fais pas. il m'a fait trébucher, mais j'ai rien de cassé., disait-il sans même avoir remarqué que son coude saignait un peu ; c'était surtout sa veste qui avait prit cher. et alors qu'il se relevait grâce à cette main tendue, il remarque que le chien joue avec quelque chose entre ses crocs. malheur... c'était le fameux porte clef... oh non... le toutou mange pas ça... c'est important pour moi... allez donne soit gentil..., disait-il en douceur en essayant de prendre le petit porte clef avec une extrême douceur. le chien n'avait fait que baver dessus.... ouf, quel soulagement.

outfit + J’aimais ces moments avec mon chien. Ces quelques instants où tout le reste cessait d’exister et que j’avais l’impression qu’il n’y avait plus que nous deux sur ce monde. Mes problèmes se faisaient tout petits au point de me semble insipides au possible et j’avais le sentiment d’être normal. Peut-être parce qu’il en avait galéré autant que moi dans la vie ce gros nounours. Allez savoir, il ne m’avait jamais répondu cette grosse boule de poils. Mais je supposais bien au regard de certains comportements qu’il avait qu’il n’avait pas dû avoir la vie facile, raison de plus pour lui donner encore plus d’amour. Mais là, aujourd’hui il était intenable, un vrai bébé chien qui courrait de partout, sauf qu’il avait la taille d’un samoyède adulte et ça, parfois, Rubens l’oubliait. Et quand je le vis foncer tête baissée sur une personne, je voulus avertir, mais pas le temps que le choc avait eu lieu. J’étais vite allé sur les lieu du “crime” pour m’excuser comme il se devait, mais je vis Rubens en train de lécher avec bonheur le visage du jeune homme. Je l’avais attrapé pour le retirer de là et tenter de calmer ses ardeurs, mais il était têtu et trop dynamique aujourd’hui et je fus contraint de le lâcher parce qu’il était bien plus costaud et gros que moi. Rapidement je m’étais excusé en tendant la main vers la victime, m’excusant beaucoup trop comme à mon habitude et me montrant beaucoup trop poli. Je me sentais très coupable et surtout légèrement paniqué. J’aidais le jeune Gumiho - si mes souvenirs étaient bons - à se relever avant de redemander. Tu… tu es sûr ? Ta tête ne tourne pas ? Tu n’as pas mal ?

J’allais le regarder pour voir que tout allait bien, mais quand il se tourna vers Rubens intrigué, mon regard suivit le sien naturellement pour regarder ce qu’il avait vu. Rubens était en train jouer avec quelque chose, mais quoi, je ne savais pas.  Précieux ? Hein ? Je me rapprochais doucement pour voir un porte clé que le jeune homme venait de récupérer, un porte clé particulièrement cute d’ailleurs. Mais alors que je le vis couvert de bave je grimaçais. Oh non je…. je suis désolé. Mais se fut pire alors que mon regard tomba sur ses vêtements, sa veste était abimée et je voyais une tâche rouge commencé à se former au niveau de son coude. J’avais poussé un petit couinement aigu. T...t-t-t-tu s-s-s-sai...saignes ! J’avais peiné à le dire alors que je montré son coude du doigt. Je me sentais si mal. Je … je vais te dédommager, je… je te le promet, oh non, je suis si désolé. Je recommençai à baissé la tête, rouge de honte, ennuyé comme jamais. Le porte clé, la veste, je… je te te le rembourserai et plus même. C’était ce que mon éducation m’avait toujours dit de faire, pour être quelqu’un de bien. Naturellement j’étais venu attrapé sa main dans la mienne pour la tirer doucement. Je… il faut soigner ton coude. je l’avais murmuré tout bas, gêné, tant pis pour ma nuit au loft, là, je ne pouvais pas laissé ma bourde sans qu’elle ne soit réparée.

outfit + heureux d'avoir retrouvé son petit porte-clefs, yohan félicitait le chien qui l'avait quand même bien aidé... absolument pas rancunier pour un sou, il savait que l'animal n'avait pas fait ça pour lui faire du mal volontairement ; il était juste content, surexcité et un peu brute. remettant correctement son cache-oeil qui n'avait pas réellement bougé, il s'était laissé aller à caresser le chien pour le féliciter. il avait déjà vu cette boule de poil dans la ferme, il était sûr que c'était ce même chien. il reportait alors son attention vers le grand géant derrière lui, lui adressant sans s'en rendre compte son sourire solaire, se redressant pour tourner sur lui-même avec une certaine grâce. oui, je n'ai rien de cassé, je peux marcher et même me trémousser., disait-il en gardant son sourire. il regardait ensuite le petit porte-clef et secouait la tête en ajoutant : je le préfère couvert de bave que perdu. ne t'inquiète pas, je vais le laver. il était amusant ce géant, il pouvait intriguer la curiosité du petit yohan qui observait son visage et ses réactions, ce qui n'arrivait pas si souvent quand on y pense. et son petit cri de panique l'avait surprit, alors qu'il regardait dans la direction qu'il pointait. il avait bien senti une petite douleur dans son coude mais il ne pensait pas qu'il saignait ou même que sa veste était aussi abîmée.

et il n'avait même pas eu le temps de réagir et de le rassurer que le géant avait attrapé sa main pour l'attirer vers lui. très peu habitué à ce genre de contact, yohan ne peut s'empêcher de sentir ses joues rosir légèrement. mais après une fraction de seconde pour réfléchir à ce qu'il allait dire, il posait sa seconde main sur celle du géant. ne t'en fais pas c'est pas si grave... je n'avais même pas remarqué que je saignais. ce n'est pas de ta faute, et le chien ne voulait pas me faire du mal... je vais bien alors ne t'en fais pas mh? en plus j'ai retrouvé ce que je cherchais et c'était le plus important pour moi. disait-il avec une voix particulièrement douce et rassurante, sans même qu'il ne s'en rende compte. il avait alors retiré sa veste en jean pour regarder le trou ; elle était fichue. et... le sang avait marqué son pull blanc. sans vraiment réfléchir il plie sa veste pour la mettre dans un sachet. elle est fichue, c'est pas grave. je vais aller la jeter dans une poubelle pour vêtements.. tu devrais rentrer le chien avant qu'il ne prenne une douche, tombe malade et revienne tout marron à cause de la boue!, disait-il en montrant le ciel qui se couvrait. il lui faisait ensuite signe de la main avant de commencer à s'éloigner.

outfit + En tout cas, il avait l’air de bien se porter et ne pas avoir perdu de jambe dans la bataille. J’étais rassuré, parce que je m’en serai voulu. Il avait même plutôt souriant et en bonne forme. C’était plutôt positif non ? Pourtant je n’arrivais pas à retirer cette fichue culpabilité de mes épaules. Parce qu’il n’empêchait que c’était mon chien et donc ma responsabilité et c’était quand même dans ma faute s’il s’était cassé la figure. Puis en plus dans sa chute, sa veste était clairement abîmée et se fut pire alors que je constatais qu’il saignait ? J’avais poussé un petit cri aiguë en venant montrer sa blessure du doigt et cette tâche rouge qui s’était formé au niveau de son coude. J’avais même fini par attraper sa main en me confondant encore plus en excuses, j’avais encore plus honte et je devais réparer mon erreur. Je devais le dédommager à tout prix. Mes deux mains autour de la sienne, j’étais complètement rouge tellement j’étais honteux. Je ne savais plus où me mettre et je ne voulais qu’une seule chose me faire tout petit. Alors qu’il posa sa main sur les miennes je me sentis rougir mais autrement cette fois. Je relevai mon visage, sa voix était si douce, je souris timidement. C’était délicat de sa part…. et mignon et… il était aussi mignon tout court, bien que son cache-oeil m’avait légèrement interpellé, mais je n’y faisais déjà plus du tout attention.

Je grimaçai alors qu’il retiré sa veste, son pull aussi était tâché. En plus le sang c’était dur à enlever, en plus le pull était blanc. Il était probablement foutu lui aussi. Je n’eus pas le temps de réitérer ma demande pour le rembourser qu’il m’avait parlé de douche ? Quoi ? Hein ? Je m’étais retourné pour voir que le ciel était bien menaçant. Oh oui. Par réflexe j’avais sifflé pour rappeler Rubens, un des rares ordres auquel il avait obéir, d’un coté vu son âge je n’avais pas cherché à lui demander des choses trop compliquées. Allez bébé au pied, j’avais montré le sol de monde doigt avant de lui remettre sa laisse rapidement en voyant que le gumiho s’en allait, j’étais reparti aussi fini en courant pour rattraper la distance avec lui. Je … euh…. Attend ! Oui non parce que je me rendais compte aussi que je ne connaissais pas le prénom du jeune homme. Je revenais vers lui avant de marcher à la même vitesse que lui. Je…. tu…. je connais pas ton prénom. Tu es bien Gumiho hein ? Je continuais de marcher tout en tenant Ruben, immédiatement il était plus tranquille, parce qu’on allait rentrer et forcément le jeu était terminé. S’il te plait…. laisse moi te rembourser tes habits…. j’y tiens vraiment. Même si tu ne m’en veux pas je… mon je m’en veux beaucoup, je lui lançais quelques regards légèrement gêné. Je voulais qu’il accepte et j’allais balancé toute mon énergie pour qu’il accepte. Et même s’il ne le faisait pas j’irai acheté des vêtements et je le retrouver pour lui donner. Puis alors je finis par ajouter, un peu plus souriant. Tu…. tu viens souvent ici ? Parce que Rubens ne se comporte comme ça qu’avec moi ou mon frère, c’est qu’il doit bien t’aimer, je souris un peu plus franchement. Mon chien avait toujours été très amical depuis que je l’avais adopté surtout. Mais pour sauter sur quelqu’un et le couvrir de léchouilles, il avait dû le croiser plusieurs fois au moins je me disais.

outfit + et le coréen avait commencé à s'éloigner, sans veste il allait finir par choper froid si la pluie lui tombait sur la tête. il n'avait pas plus mal que ça, mais lui aussi avait peur que cela s'infecte alors il voulait vite rentrer pour se désinfecter avant que son pull ne se colle sur sa plaie et lui fasse vraiment mal. mais très vite il fut rattrapé par le grand géant qui avait attaché son chien, il l'avait alors regardé en freinant le pas pour sourire à sa nouvelle question ; d'habitude personne ne faisait réellement attention à yohan, il était le gars sympa avec qui il était facile de rigoler... mais il n'était ni riche ni beau, alors on l'oubliait vite. alors que le géant lui donne de l'attention, même si c'était par culpabilité, ça le surprenait et lui faisait plaisir. oui, je suis un gumiho. mon nom c'est yo han. jung yo han. et toi, comment tu t'appelles?, disait-il en tendant sa main vers lui pour appuyer ses mots en serrant la sienne. il lui avait encore fait un grand sourire radieux. il penchait un peu la tête pour regarder le visage de son voisin avant de faire mine de réfléchir. il l'avait déjà vu quelque part, sans doute au dortoir... yohan était quelqu'un de discret, parfois on ne le remarquait même pas dans une pièce quasiment vide. toi aussi tu toi être un gumiho, je crois que je t'ai vu au dortoir... tu dois être mon voisin de chambre., disait-il sans être sûr de l'endroit de son souvenir.

il continuait alors de marcher, s'arrêtant de temps en temps pour tendre une main vers le chien et lui caresser la tête. non non.. vraiment pas la peine de rembourser les vêtements.. ils ne valent pas grand chose. et puis comme je l'ai dit ce n'est pas de ta faute. ne t'en veux pas, mh?, ajoutait le coréen en secouant sa tête à sa demande ; il avait attrapé brièvement le poignet du géant pour le rassurer. il sentait le vent monter et l'air se charger d'humidité. il n'allait pas tarder à pleuvoir, et au vu de la météo en ce moment, c'était des torrents d'eau qui allaient tomber des nuages. oui, je viens tout les jours ! j'adore les animaux, je passe pas mal de temps avec eux. j'ai déjà vu ce gros toutou à la ferme, il avait l'air tout triste une fois... alors je lui ai ramené un jouet... j'espère que ça ne te dérange pas? disait-il alors que les premières gouttes de pluie commençaient à humidifier le sol. le bâtiment n'est plus si loin, encore quelques pas rapides en passant sous les préaux et c'était bon.

outfit + Yo Han. Enfin je pouvais mettre un nom sur le visage du jeune homme. Après l’avoir croisé plusieurs fois, je n’avais jamais osé lui parlé vraiment. J’avais voulu plusieurs fois, mais je n’étais pas non plus quelqu’un de très intéressant. Puis j’avais parlé avec beaucoup de renard différents, mes colocataires, Lina, Ara, mon frère bien entendu, Yeo Sang mon meilleur ami, enfin bref, beaucoup plus qu’il y avait quelques années de cela. Puis Yo Han avait eu ce quelque chose qui avait attiré mon oeil, mais faute à ma timidité, je n’avais jamais vraiment osé lui adresser la parole. Drôles de circonstances pour une première rencontre, mais après tout, pourquoi pas. J’avais sourit timidement avant de répondre en serrant sa main, lui avait un sourire chaleureux, solaire, il aurait pu éclairer même le plus sombre des endroits. Il avait un sourire rassurant. Siyeon, Byun Siyeon, je… je suis enchanté de connaître, ma politesse, toujours trop présente, j’avais conscience de parfois trop en faire, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’en empêcher. Alors qu’il me confirma être gumiho, j’étais rassuré, je n’avais donc pas rêvé. Oui je suis entré à Gumiho l’année dernière, je suis dans la chambre 4.5, à côté ? Ca je ne pouvais pas le confirmer mais c’était marrant de ce dire qu’on ne s’était pas parlé alors qu’on dormait dans la pièce d’à côté.

Alors qu’on se dépêchait pour rentrer à l’abris, je ne pu m’empêcher de sourire attendri à chaque fois que Yohan venait caresser la tête de Rubens. C’était si attendrissant. Il fallait avouer que c’était terriblement cute. Pourtant je me sentais toujours assez mal à cause de cet accident et ce malgré les attentions et toute la délicatesse du jeune homme. Je rougis légèrement alors que je sentis ses doigts autour de mon poignet, il était vraiment très attention le Gumiho. Je sais, tu es gentil de me dire ça mais, je t’en achèterai quand même, je suis plutôt têtu, je n’arriverai pas à m’excuser de cette bourde. Puis même s’il n’était pas d’accord, si nos chambres étaient à côté, je pouvais toujours demander à un de ses colocataires de poser les affaires sur son lit. Alors que je parlais de sa relation avec mon chien, j’eu un sourire tendre en le regardant. Il en parlait avec tellement d’amour dans les yeux. Je voyais son regard s’illuminer alors qu’il en parlait. C’était touchant et adorable à la fois. Je secouai rapidement la tête avant de lui répondre pour le rassurer. Non du tout, tu as très bien fait. Rubens, je l’ai adopté parce qu’il allait se faire… voilà. Sa famille l’a abandonné et je soupçonne qu’il n’a pas été très heureux… des fois il a l’air si triste, alors il a besoin de beaucoup d’amour. C’était bien pour ça qu’on s’entendait si bien lui et moi. Moi aussi j’avais besoin de beaucoup de câlins de beaucoup d’amour et d’attention, mais ça je préférais le garder pour moi. Alors que les premières gouttes tombèrent, je pressais le pas pour rentrer dans les bâtiment de la ferme. Je secouai la tête pour faire dégager les quelques gouttes qui étaient tombée dessus. Je me retournai vers Yohan. Je crois qu’il faudra attendre avant de pouvoir retourner à Gumiho sans être trempé jusqu’à l’os. Je m’étais naturellement dirigé vers le box de Rubens pour l’y remettre, me promettant qu’on irait au loft la prochaine nuit tous les deux. Je me regardais à nouveau Yohan avant de dire. On devrait demander au personnel s’ils ont de quoi soigner ton coude, il ne faut pas le laisser comme ça, je me mordillais la lèvre inférieure, je n’avais pas très envie que ça s’infecte en plus de ça. Puis ils avaient de quoi faire les premiers soins des animaux ici, ils devaient au moins avoir de quoi nettoyer ça non ?

outfit + un grand sourire sur le visage, il n'affichait aucune rancune vis à vis de sa blessure... et pourtant il aurait pu se plaindre ou profiter d'une occasion pareille pour avoir de nouveau vêtements. mais ce n'était pas son genre, de toute façon il n'aurait pas pu agir de la sort : regardez ce géant adorable en face de lui, avec son air triste et perdu dans la culpabilité. impossible d'en vouloir à un garçon comme ça. siyeon... c'est vraiment un joli prénom. ça te va bien. on dirait le nom d'une fleur... disait-il en gardant son aura radieuse, il brillait le petit yohan. et à la réponse de son nouvel ami, il avait bel et bien comprit qu'il avait raison : il ne s'était pas trompé, depuis tout ce temps ils étaient voisins de chambre. il l'avait donc bel et bien croisé, mais ça ne le surprenait qu'à moitié qu'il ne lui avait pas encore parlé ; personne ne s'intéressait réellement à lui et... surtout il était bien trop discret. bon... puisque tu insistes pour m'acheter des vêtements, fait le parce que ça te fais plaisir, pas parce que tu veux te racheter... mh? j'aime pas l'idée de faire culpabiliser quelqu'un. disait-il en entrant dans le bâtiment pour se mettre à l'abri. il n'avait rien ajouté de plus lorsqu'il avait parlé du chien, parce qu'il avait bien vu qu'il était sincère, voir même un peu plus touché qu'il n'aurait du l'être... peut-être qu'ils se ressemblaient tout les deux? il avait bien vu le lien très fort entre lui et son chien. yohan avait alors salué une dernière fois le gros chien blanc avant de le regarder s'éloigner pour retourner dans son box. il avait profité du fait que son nouvel ami se soit éloigné avec le chien pour regarder son coude en relevant doucement la manche de son pull. ce n'était pas si grave que ça, mais il avait bel et bien saigné et il fallait désinfecter.

laissant son coude apparent, et maintenant à l'abri de la pluie qui commençait à tomber plus brusquement dehors, le vent la chassant contre les carreaux et la faisant marteler sa surface, yohan avait retiré son bandeau de son oeil. il pouvait le laisser libre un peu, même si habituellement il ne le faisait jamais en public par peur de se faire juger, ou tout simplement parce que la luminosité pouvait être trop forte pour cet oeil si fragile. il laissait donc son oeil d'un bleu pur apparent : il n'y avait personne et il n'y avait pas de soleil, c'était donc le bon moment. il prenait des mouchoirs dans son sac car...  il ne comptait déranger personne, il pensait qu'un peu d'eau sur son coude aurait suffit. n-non... laisse, je vais juste mettre de l'eau et nettoyer un peu avec un mouchoir... regarde c'est pas si grave que ça. disait-il en montrant son coude à son acolyte revenu vers lui. il n'y avait effectivement pas de quoi en faire tout un drame, c'était la veste qui avait tout prit.

outfit + J’avais rougis légèrement à sa remarque, une fleur ? C’était bien la première fois qu’on me disait ça et j’avouais c’était plutôt flatteur. Puis il avait dit ça avec son grand sourire et ça ne me laissait pas… insensible. Il avait un sourire magnifique Yo Han. Qui aurait pu rester de marbre face à une telle chaleur ? En tout cas pas moi. M...m...m-m-me-merci, avais-je bégayé timidement. Parce que je n’avais pas vraiment été prêt pour ce compliment, mais je le prenais. Ton prénom est vraiment très beau aussi. Il est original. C’était vraiment qu’on ne voyait pas souvent des Yo Han dans notre pays. Ca rendait le jeune gumiho assez unique en soit. Puis visiblement nous étions juste à côté lui et moi, même fraternité, chambres l’une à côté de l’autre. Comme quoi le monde était vraiment tout petit. Et dire que je n’osais lui parler que maintenant, plus d’une année après mon arrivée à la fraternité. Je souris quand il finit par accepter mon offre de dédommagement, bon c’était une moitié de victoire, mais ça comptait quand même pour moi. C’était mon éducation et c’était dans mes manières qu’on m’avait appris rembourser ce que j’avais endommagé. Merci à toi, que j’avais dit en m’inclinant par automatisme de politesse. J’allais lui acheter des beaux vêtements et bien les choisir.

Nous étions rapidement rentrés à l’abri quand la pluie avait commencé à tomber. J’avais parlé un peu de l’histoire de mon chien avant de ramener mon gros bébé jusqu’à l’endroit où il dormait, en n’oubliant pas que venir le chercher demain pour notre soirée de solitude bien méritée. J’étais rapidement retourné vers mon camarade de fraternité alors qu’il avait dégagé son coude, je lui avais proposé d’aller voir un membre du personnel pour avoir de quoi le désinfecter, mais je me mordillais toujours le lèvre inférieure. Je n’étais pas sûr que nettoyer simplement comme ça était suffisant. Alors que je remontais mon regard vers son visage, je pus constater que son cache-oeil n’était plus là. Je me figeais une demie-seconde. Cet oeil était bleu, très clair. Je me retrouvais un peu trop hypnotisé par cette vue, et je le fixais et c’était très impolis de ma part. Alors rapidement je baissais le regard avant de dire tout bas. Désolé, je suis malpolis, mon attention s’était reporté sur son coude, rougissant. Il était … beau Yo Han. Son oeil le rendant encore plus beau, unique.  Tu es sûr que ça va aller pour ton coude ? Avant de fini par laisser mon regard dévier à nouveau sur cet oeil. il était naturel j’en étais sûr. je portais souvent des lentilles de contact colorées et là, ce n’était le cas. Je… tes yeux sont très beaux Yo Han, pourquoi tu le caches ? J’avais baissé la tête avant de rajouter une nouvelle fois très rapidement. Désolé, ça m’a échappé je… désolé. IL n’était pas obligé de répondre c’était probablement personnel. Mais je m’étais fait complètement captiver par cette vue, par ce visage, par cette aura. Yo Han avait toute mon attention et sans s’en rendre compte, il me fascinait le renard.

outfit + il avait sourit à sa remarque. mon prénom n'est pas aussi original et beau que le tien!, disait-il en retirant son bandeau. yohan n'avait pas honte de cette particularité, de son oeil d'un bleu azur. il était né comme ça, et la plupart du temps il fascinait les autres, mais parfois on le trouvait juste bizarre. et il n'aime pas être le centre d'attention, il n'aime pas forcément qu'on ne remarque que lui : il aime la discrétion, la tranquillité. mais lorsqu'il n'y a personne, lorsqu'il se sent à l'aise il n'hésite pas à retirer son bandeau ou sa lentille brune. et c'était surtout quand la luminosité le lui permettait, lorsqu'il y avait un gros soleil aveuglant, ce n'était même pas la peine pour lui de mettre le nez dehors, ou encore lorsque les lumières artificielles sont trop nombreuses ou trop vives, il avait toujours un mal de crâne qui finissait par arriver. mais à porter trop souvent des lentilles ou son cache-oeil ce n'était pas bon, soit il n'arrive pas à s'adapter soit il a les yeux totalement rouge et irrités. aujourd'hui ce n'était pas trop le cas, il n'avait porté son cache-oeil que quelques heures et il n'y avait pas trop de lumière alors son oeil n'était pas à moité aveugle ; pour une fois.

il s'attendait un peu à ce que le coréen l'observe, le détaille. il lui avait simplement sourit en guise de réponse ; il n'avait pas besoin de s'excuser. et alors que yohan inspectait à nouveau son coude qui était quand même douloureux lorsqu'il tendait ou tournait son bras, il relève la tête pour sourire et ne rien afficher comme souffrance sur son visage. ça devrait aller, un peu d'eau pour nettoyer suffira. je guéris toujours super vite de mes blessures. ajoutait-il alors qu'il haussait les épaules. puis sa question l'avait un peu surprit. d'habitude on lui demandait qu'est-ce que c'était que cet oeil bleu, pourquoi il était comme ça ou encore s'il était né avec cet oeil bleu... mais lui, il lui demandait pourquoi il le cachait, mais surtout il le complimentait. un compliment sincère. pour ne pas être le centre de l'attention ou pour ne pas être perçu différemment des autres, parce qu'avec cet oeil je ne passe jamais inaperçu..., disait-il avec sa voix toujours aussi douce. il le laissait regarder et poser des questions... étrangement, avec siyeon, ça ne le gênait pas, bien au contraire : il aimait qu'il lui porte de l'attention. il se déplace alors et une fois dans les toilettes, il donne le paquet de mouchoir à son nouvel ami. tu veux bien me le faire? je ne vois pas bien, et tourner ou plier mon bras me semble pas être une bonne idée... il avait alors tendu la main pour qu'il la tienne.