Life's like a korean drama ~ [Min Ji x Leap]
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Life's like a korean drama ~ [Min Ji x Leap] | Dim 28 Avr - 19:31 Citer EditerSupprimer
Episode 1
LEAP & MIN JI
((OOTD))
Lalalala Une douce mélodie emplie la pièce sombre. Une tête brune émerge des draps dans lesquels elle s’était emmitouflée. Encore toute endormie, ses deux yeux en amandes qui fascinent ceux qui les croisent peinent à s’ouvrir. Ils battent lentement, finissent par s’alerter en même temps que le fait le reste du corps. Tranquillement, la femme commence à s’étirer sur son lit. Un rituel matinal, le signe que la journée se passera bien. Elle essaye d’attraper ses pieds et soupire en ressentant le tiraillement douloureux de ses jambes endormies. Si elle n’aura plus jamais sa souplesse d’avant, elle constate de l’amélioration. Son médecin avait raison, une athlète se remet plus vite d’une blessure musculaire. Comme si son corps après toutes ces années à être blessé avait développé une plus grande aptitude à la guérison, comme s’il y était habitué. Elle finit sa petite routine par éclaircir son esprit avec quelques minutes de méditation. Puis elle rouvre les yeux. Oui, ce sera une bonne journée.
Un programme qu’elle a finit par développer en se basant sur les gestes qui l’avait aidé à tenir toutes ces années. Une « positive attitude » qu’elle essayait d’installer en elle pour réussir à tourner la page, à se remettre de cette dépression avant que celle-ci ne l’emporte. Il fallait être active, il fallait se reprendre en main. Une bonne hygiène de vie, voilà ce qu’il lui fallait. Et puis surtout, partir de cette appartement. Elle en avait marre de se sentir redevable envers son colocataire et elle ne pouvait lui imposer plus longtemps sa carcasse à peine vivante et son esprit dérangé. Il lui était déjà arrivé de ne pas le reconnaître lorsqu’il revenait de son travail ou au petit matin de l’appeler « chéri », s’attirant des yeux ronds de la part de son ancien camarade qui connaissait bien son attirance pour la gente féminine. Mais voir un type en caleçon dans sa cuisine quand on se rappelle à peine qui on est peut porter à confusion. Elle gloussa en repensant à ce moment de gêne intense et commença à s’affairer. Aujourd’hui, elle changeait de vie.
Ou plutôt de lieu, elle allait devoir s’aventurer dans le centre-ville pour trouver un petit loft qui lui avait tapé dans l’œil pour son apparence pas trop dégueulasse, fonctionnel et son bas prix. Elle était largement à l’heure pour ce rendez-vous matinal, aussi prit elle le temps d’enfiler une jolie tenue et de se maquiller un peu. Dans son style mais juste un peu plus sobre pour faire bonne impression. Elle sourit à son reflet, sa confiance en elle était boostée. Elle décrocherait ce logement !
Tranquillement, toujours, elle prépara un assez grand sac dans lequel placer ses documents et se mit en route le pas léger et gracieux en direction de l’arrêt de bus. Il n’y avait que quelques personnes attendant le prochain, celle qu’elle ne prenait pas, aussi eut-elle le loisir de s’asseoir pour ne pas trop fatiguer sa jambe blessée. Les heures de pointe approchaient et elle doutait fortement d’avoir ce luxe une fois dans le véhicule. Quelques secondes plus tard une chevelure colorée barra sa vision. Une jeune femme venait de s’installer à ses côtés, ayant apparemment à peine remarqué sa présence tellement l’objet qu’elle tenait dans les mains accaparait son attention. Un sourire moqueur se dessina sur le visage de Doo Leap, elle ne comprenait pas l’addiction que développait les jeunes pour leur portable. Étant elle même une grande addict de choses bien moins saines, elle ne pouvait pas vraiment les juger alors elle se contentait de les regarder avec un regard mêlant étonnement et curiosité. La demoiselle, qui soignait son apparence malgré une beauté naturelle que l’on devinait sous son maquillage, s’affairait à prendre des photos de sa personne alternant angle, luminosité et position. La trentenaire ne pipa mot et se contenta de l’observer un bon moment. Finalement, le visage de la jeune femme tourna et leurs regards se croisèrent. Leap détourna le sien et s’appliqua à fixer l’horizon pour ne pas créer un malaise entre elles.
De longues minutes s’écoulèrent, le petit manège continuait mais elle n’y portait plus vraiment d’attention. Au bout d’un certain temps, elle finit par apercevoir le bus qui se dessinait au loin. Comme elle l’avait prédit, il était bondé. Les deux femmes s’y insérèrent avec difficulté et se retrouvèrent debout l’une derrière l’autre dans une proximité un peu déstabilisante avec les autres passagers. L’inconnue ne sembl ait même pas pouvoir se tenir correctement et au premier coup de frein un peu brusque, elle perdit l’équilibre. Leap la rattrapa, entourant son buste d’un bras. Elle était légère, aussi l’ancienne militaire ne recula que d’un petit pas à cause de l’instabilité causé par l’arrêt du bus. La demoiselle aux cheveux colorés se retrouvait désormais lové dans son bras droit.
« Fais attention à toi. » lui adressa-t-elle avec un sourire doux avant de l’aider à se redresser.
Son air étonné était tout simplement adorable, son cœur s’en attendrit. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle était célibataire...
Lalalala Une douce mélodie emplie la pièce sombre. Une tête brune émerge des draps dans lesquels elle s’était emmitouflée. Encore toute endormie, ses deux yeux en amandes qui fascinent ceux qui les croisent peinent à s’ouvrir. Ils battent lentement, finissent par s’alerter en même temps que le fait le reste du corps. Tranquillement, la femme commence à s’étirer sur son lit. Un rituel matinal, le signe que la journée se passera bien. Elle essaye d’attraper ses pieds et soupire en ressentant le tiraillement douloureux de ses jambes endormies. Si elle n’aura plus jamais sa souplesse d’avant, elle constate de l’amélioration. Son médecin avait raison, une athlète se remet plus vite d’une blessure musculaire. Comme si son corps après toutes ces années à être blessé avait développé une plus grande aptitude à la guérison, comme s’il y était habitué. Elle finit sa petite routine par éclaircir son esprit avec quelques minutes de méditation. Puis elle rouvre les yeux. Oui, ce sera une bonne journée.
Un programme qu’elle a finit par développer en se basant sur les gestes qui l’avait aidé à tenir toutes ces années. Une « positive attitude » qu’elle essayait d’installer en elle pour réussir à tourner la page, à se remettre de cette dépression avant que celle-ci ne l’emporte. Il fallait être active, il fallait se reprendre en main. Une bonne hygiène de vie, voilà ce qu’il lui fallait. Et puis surtout, partir de cette appartement. Elle en avait marre de se sentir redevable envers son colocataire et elle ne pouvait lui imposer plus longtemps sa carcasse à peine vivante et son esprit dérangé. Il lui était déjà arrivé de ne pas le reconnaître lorsqu’il revenait de son travail ou au petit matin de l’appeler « chéri », s’attirant des yeux ronds de la part de son ancien camarade qui connaissait bien son attirance pour la gente féminine. Mais voir un type en caleçon dans sa cuisine quand on se rappelle à peine qui on est peut porter à confusion. Elle gloussa en repensant à ce moment de gêne intense et commença à s’affairer. Aujourd’hui, elle changeait de vie.
Ou plutôt de lieu, elle allait devoir s’aventurer dans le centre-ville pour trouver un petit loft qui lui avait tapé dans l’œil pour son apparence pas trop dégueulasse, fonctionnel et son bas prix. Elle était largement à l’heure pour ce rendez-vous matinal, aussi prit elle le temps d’enfiler une jolie tenue et de se maquiller un peu. Dans son style mais juste un peu plus sobre pour faire bonne impression. Elle sourit à son reflet, sa confiance en elle était boostée. Elle décrocherait ce logement !
Tranquillement, toujours, elle prépara un assez grand sac dans lequel placer ses documents et se mit en route le pas léger et gracieux en direction de l’arrêt de bus. Il n’y avait que quelques personnes attendant le prochain, celle qu’elle ne prenait pas, aussi eut-elle le loisir de s’asseoir pour ne pas trop fatiguer sa jambe blessée. Les heures de pointe approchaient et elle doutait fortement d’avoir ce luxe une fois dans le véhicule. Quelques secondes plus tard une chevelure colorée barra sa vision. Une jeune femme venait de s’installer à ses côtés, ayant apparemment à peine remarqué sa présence tellement l’objet qu’elle tenait dans les mains accaparait son attention. Un sourire moqueur se dessina sur le visage de Doo Leap, elle ne comprenait pas l’addiction que développait les jeunes pour leur portable. Étant elle même une grande addict de choses bien moins saines, elle ne pouvait pas vraiment les juger alors elle se contentait de les regarder avec un regard mêlant étonnement et curiosité. La demoiselle, qui soignait son apparence malgré une beauté naturelle que l’on devinait sous son maquillage, s’affairait à prendre des photos de sa personne alternant angle, luminosité et position. La trentenaire ne pipa mot et se contenta de l’observer un bon moment. Finalement, le visage de la jeune femme tourna et leurs regards se croisèrent. Leap détourna le sien et s’appliqua à fixer l’horizon pour ne pas créer un malaise entre elles.
De longues minutes s’écoulèrent, le petit manège continuait mais elle n’y portait plus vraiment d’attention. Au bout d’un certain temps, elle finit par apercevoir le bus qui se dessinait au loin. Comme elle l’avait prédit, il était bondé. Les deux femmes s’y insérèrent avec difficulté et se retrouvèrent debout l’une derrière l’autre dans une proximité un peu déstabilisante avec les autres passagers. L’inconnue ne sembl ait même pas pouvoir se tenir correctement et au premier coup de frein un peu brusque, elle perdit l’équilibre. Leap la rattrapa, entourant son buste d’un bras. Elle était légère, aussi l’ancienne militaire ne recula que d’un petit pas à cause de l’instabilité causé par l’arrêt du bus. La demoiselle aux cheveux colorés se retrouvait désormais lové dans son bras droit.
« Fais attention à toi. » lui adressa-t-elle avec un sourire doux avant de l’aider à se redresser.
Son air étonné était tout simplement adorable, son cœur s’en attendrit. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle était célibataire...
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Re: Life's like a korean drama ~ [Min Ji x Leap] | Mar 30 Avr - 22:32 Citer EditerSupprimer
Episode 1
LEAP & MIN JI
Une journée commence et je m’étire mollement dans mon lit. La motivation n’est pas présente ce matin et j’ai juste envie de passer ma journée à dormir plongée dans mes couvertures chaudes et épaisses. J’attrape mon téléphone et coupe le réveil avant de retomber dans le matelas moelleux, emportant mon précieux téléphone avec moi. J’ouvre Twitter et parcours quelques minutes mon fil d’actualité. Je n’ouvre pas le salon de coiffure aujourd’hui. C’est vendredi et le vendredi a toujours été sacré pour moi ! Comment vivre un vendredi en travaillant ? Je sais comment va se passer ma journée, une moitié sur mon téléphone et l’autre… SHOPPING ! Je souris à cette idée et m’étire pour la seconde fois. Peut-être que pour aller en centre-ville, il faudrait que je me lève mais j’ai l’impression que mes jambes ne sont pas en accord avec mon esprit… J’ouvre alors mon appareil photo et poste directement un selfie sur mon réseau social préféré :
Pourtant, je ne peux pas laisser mes pulsions paresseuses prendre le dessus, j’ai envie de refaire ma garde-robe et ça ne se fera pas tout seul ! Je me redresse alors et m’étire une nouvelle fois en baillant bruyamment. Sortant mes jambes de mon lit, j’engouffre mes pieds dans mes adorables pantoufles roses et…
Bon maintenant que je suis levée, je peux aller déjeuner. C’est le point positif quand on vit seule ! Il n’y a personne pour m’embêter dans mes petites folies matinales. Je me rends dans la cuisine et me serre un bol de céréales surchargés en mettant ma playlist préférée et me voilà en train de danser dans ma petite salle à manger, bol en main et cuillère en bouche, à chanter comme je peux sans que personne ne puisse me rappeler que je ne chante pas très juste. Je suis libre, plus libre que je ne l’ai jamais été avant et je ne m’en rends compte que dans ce genre de moments. Après un petit déjeuner bien musical, je décide de passer par l’étape la plus importante : la salle de bain.
J’y passe en général une heure ou deux, pas parce que j’ai pleins de choses à y faire, mais surtout parce que je prends mon temps pour me préparer. Je prends un bain mousseux comme je les aime pendant près d’une demi-heure, je dois avouer que, mes pensées voguant vers d’autres mondes, je me suis presque endormie. Je dois dire que mes journées chargées ne m’aident pas à me reposer et je passe parfois mes nuits sur mon téléphone, ce qui ne m’aide pas à me reposer. C’est lorsque, mon corps glissant dans la baignoire, ma tête s’est retrouvée immergée que j’ai daigné rouvrir les yeux. Surprise par mon propre sommeil, je me suis immédiatement levée pour sortir du bain.
J’y passe en général une heure ou deux, pas parce que j’ai pleins de choses à y faire, mais surtout parce que je prends mon temps pour me préparer. Je prends un bain mousseux comme je les aime pendant près d’une demi-heure, je dois avouer que, mes pensées voguant vers d’autres mondes, je me suis presque endormie. Je dois dire que mes journées chargées ne m’aident pas à me reposer et je passe parfois mes nuits sur mon téléphone, ce qui ne m’aide pas à me reposer. C’est lorsque, mon corps glissant dans la baignoire, ma tête s’est retrouvée immergée que j’ai daigné rouvrir les yeux. Surprise par mon propre sommeil, je me suis immédiatement levée pour sortir du bain.
Reste encore le choix de tenue, le maquillage et la coiffure –ce qui est sûrement le plus important dans tout ce rituel. La tenue en premier. Après m’être enroulée dans une serviette attachée au niveau de la poitrine, je sors de ma salle de bain et ouvre mon énorme dressing. C’est sûrement l’un des choix les plus difficiles de ma journée et j’essaye à peu près 10 tenues avant de choisir celle qui correspond le plus à ma mood du jour. Peut-être qu’on peut penser que j’abuse et que je suis trop superficielle mais j’accorde une importance primordiale à ce que la tenue que je porte me ressemble. C’est certainement pour cette raison que j’ai autant de vêtements dans mon dressing : j’ai tellement d’humeur, de styles et j’ai la chance de pouvoir dire que tout me va.
Dernières étapes et je sors ! La coiffure et le maquillage. Prenant vraiment soin de mes cheveux, je suis très fière de l’état dans lequel ils sont malgré les nombreuses teintures que j’ai faites. C’est ce que je préfère chez moi et aujourd’hui, je décide de les attacher en deux queues hautes. Pour le maquillage, c’est certain que je me maquille fort le teint pour ne pas paraître trop pâle. J’ajoute un long trait d’eyeliner et sur mes lèvres, je mets un rouge à lèvre rouge clair. Je me regarde dans mon miroir à pied et un immense sourire illumine mon visage alors que toute seule, dans mon appartement, je m’écrie : JE SUIS PRÊTE !!
Je me rends alors à un arrêt de bus pour rejoindre le centre-ville et c’est avec toujours un sourire aux lèvres et le nez plongé sur mon téléphone que j’arrive à l’abri de bus. Je profite qu’il y ait une place assise et, sans regarder qui est à côté de moi, je recommence à me promener sur les réseaux sociaux. Profitant de ce moment, j’ouvre à nouveau mon appareil photo pour refaire des selfies sans les poster pour le moment, je ferais une sélection après. Faire des photos, c’est tout un art : la luminosité, l’angle, la pose, sourire ou non, filtre ou pas, tout joue pour faire un selfie parfait et je crois que je suis devenue professionnelle dans cet art ! Alors que je continue de me prendre en photo, je me sens observée et tourner alors la tête pour découvrir une femme à mes côtés. Elle détourne le regard et je penche la tête, est-ce qu’elle me regardait ? Ce serait gênant alors je préfère me dire que non.
Je recommence alors à me prendre en photo jusqu’à l’arrivée du bus. Gardant mon téléphone en main, je rentre dans le bus trop rempli pour qu’on puisse y trouver une place assise. Je me retrouve alors à devoir me tenir à une barre, debout et dans un équilibre précaire, mais je me permets de continuer à regarder mon téléphone jusqu’à ce le bus fasse un arrêt brusque et dans un petit cri surpris, je perds l’équilibre et tombe en arrière. Un bras me rattrape, entourant mon corps pour m’empêcher de tomber et c’est presque comme si je voyais la scène au ralenti. Je me retourne, lentement, comme si j’allais découvrir le Prince Charmant derrière moi, tel un sauveur mais c’est la femme qui était assise à l’abri de bus à côté de moi qui a empêché ma chute. Elle me dit de faire attention à moi et je rougis malgré moi sans comprendre pourquoi mon cœur rate un battement alors qu’elle m’aide à me redresser. Je souris, un peu gênée et range mon téléphone dans ma poche.
-Merci ! Oui je vais faire plus attention !
Je me tourne vers elle et la regarde longuement. Elle a un style très différent du mien, je sais pourquoi j’ai cru que c’était un homme, elle a une carrure différente de la mienne. Elle a l’air en tout point plus forte que moi et je suis impressionnée devant cette femme. Je tente un sourire et décide de commencer la conversation.
-Je m’appelle Min Ji et toi ? Je vais au centre ville pour faire du shopping, ça fait super longtemps que je n’en ai plus fait mais je n’ai pas trop l’habitude de prendre le bus c’est pour ça que je suis tombée ! Et toi tu vas où ?
Je recommence alors à me prendre en photo jusqu’à l’arrivée du bus. Gardant mon téléphone en main, je rentre dans le bus trop rempli pour qu’on puisse y trouver une place assise. Je me retrouve alors à devoir me tenir à une barre, debout et dans un équilibre précaire, mais je me permets de continuer à regarder mon téléphone jusqu’à ce le bus fasse un arrêt brusque et dans un petit cri surpris, je perds l’équilibre et tombe en arrière. Un bras me rattrape, entourant mon corps pour m’empêcher de tomber et c’est presque comme si je voyais la scène au ralenti. Je me retourne, lentement, comme si j’allais découvrir le Prince Charmant derrière moi, tel un sauveur mais c’est la femme qui était assise à l’abri de bus à côté de moi qui a empêché ma chute. Elle me dit de faire attention à moi et je rougis malgré moi sans comprendre pourquoi mon cœur rate un battement alors qu’elle m’aide à me redresser. Je souris, un peu gênée et range mon téléphone dans ma poche.
-Merci ! Oui je vais faire plus attention !
Je me tourne vers elle et la regarde longuement. Elle a un style très différent du mien, je sais pourquoi j’ai cru que c’était un homme, elle a une carrure différente de la mienne. Elle a l’air en tout point plus forte que moi et je suis impressionnée devant cette femme. Je tente un sourire et décide de commencer la conversation.
-Je m’appelle Min Ji et toi ? Je vais au centre ville pour faire du shopping, ça fait super longtemps que je n’en ai plus fait mais je n’ai pas trop l’habitude de prendre le bus c’est pour ça que je suis tombée ! Et toi tu vas où ?
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Re: Life's like a korean drama ~ [Min Ji x Leap] | Jeu 23 Mai - 18:01 Citer EditerSupprimer
Episode 1
LEAP & MIN JI
((OOTD))
Les joues de l’inconnue se colorèrent d’un joli pivoine que Leap trouva curieux. Elle se permit d’observer un peu plus son visage. Ses traits étaient assez atypiques, une jolie fille que l’on remarquait facilement. Si elle avait eu ces traits d’ange, qui sait si les gens ne l’auraient pas traité avec plus de douceur ? Mais ce qui était le plus impressionnant était sa chevelure, longue, colorée, brillante. Comme celle des pubs de shampoing ou des devantures de coiffeurs. Une fascination pour Leap qui n’avait connu que les coupes militaires pour la plus grande partie de sa vie. Une curiosité encore plus grande pour ce petit bout de femme qui n’avait eu l’air d’être impressionné par l’apparence puissante de cette femme qui paraissait bien plus vieille qu’elle plus d’un millième de seconde. Elle s’agitait, énergique et rayonnante. On ne parlait pas tellement dans les transports en commun, la plupart des gens n’engageaient pas de conversations avec des inconnus mais elle n’était pas de ce bois-là. C’était plaisant, le reste de l’humanité n’aimait pas vraiment parler à Doo Leap et pour une fois un simple sourire avait suffit à lui fournir un peu de contact social. Elle s’adressait à elle confortablement et ses mots étaient une brise fraîche dans la vie solitaire et sombre de la trentenaire.
Tout chez elle était adorable. Ses vêtements, son visage, sa manière de parler, son énergie, et ce petit air de fillette curieuse. Si bien que Leap pensa d’abord s’adresser à une adolescente.
« Oh, c’est pour ça. Les bus ont tendance à s’arrêter assez brusquement à cause de la circulation des grandes villes… Je n’y suis plus trop habituée non plus. » commença-t-elle.
Son regard se perdit un instant dans le paysage à travers la vitre. En vérité, elle était habituée à des trajets bien plus chaotiques. Les jeeps parcourant les chemins de terre, les bleus qui se formaient à force des secousses projetant les bras et les jambes dans les portières, les sièges. Qui dans cette ville pourrait comprendre ce qu’elle avait vécu ? C’était agréable de parler de tout et de rien, il était vrai. Mais quelle claque. Elle n’était plus qu’une citoyenne parlant à une autre citoyenne lambda qui évoquaient leurs vies simples et si peu trépidantes. Du shopping… Des transports en commun bondés… Était-ce cela sa nouvelle vie ? Allait-elle rester ainsi pour le restant de ses jours ? Elle reporta son attention sur son interlocutrice. Si elle cherchait désespérément chaque soir un moyen de combler le manque d’adrénaline auquel elle avait si longtemps habitué, elle se disait que finalement une vie faite de petits hasards et de choses simples n’étaient pas si mal non plus.
« Je vais en centre ville pour visiter quelques appartements. »
Devait-elle en dire plus ? Devait-elle la questionner à son tour ? Décidément les rapports sociaux normaux, ce n’était pas son truc. Leap connaissait plus d’une dizaine de langues, en parlait couramment au moins quatre mais elle était incapable d’avoir une conversation banale.
Les joues de l’inconnue se colorèrent d’un joli pivoine que Leap trouva curieux. Elle se permit d’observer un peu plus son visage. Ses traits étaient assez atypiques, une jolie fille que l’on remarquait facilement. Si elle avait eu ces traits d’ange, qui sait si les gens ne l’auraient pas traité avec plus de douceur ? Mais ce qui était le plus impressionnant était sa chevelure, longue, colorée, brillante. Comme celle des pubs de shampoing ou des devantures de coiffeurs. Une fascination pour Leap qui n’avait connu que les coupes militaires pour la plus grande partie de sa vie. Une curiosité encore plus grande pour ce petit bout de femme qui n’avait eu l’air d’être impressionné par l’apparence puissante de cette femme qui paraissait bien plus vieille qu’elle plus d’un millième de seconde. Elle s’agitait, énergique et rayonnante. On ne parlait pas tellement dans les transports en commun, la plupart des gens n’engageaient pas de conversations avec des inconnus mais elle n’était pas de ce bois-là. C’était plaisant, le reste de l’humanité n’aimait pas vraiment parler à Doo Leap et pour une fois un simple sourire avait suffit à lui fournir un peu de contact social. Elle s’adressait à elle confortablement et ses mots étaient une brise fraîche dans la vie solitaire et sombre de la trentenaire.
Tout chez elle était adorable. Ses vêtements, son visage, sa manière de parler, son énergie, et ce petit air de fillette curieuse. Si bien que Leap pensa d’abord s’adresser à une adolescente.
« Oh, c’est pour ça. Les bus ont tendance à s’arrêter assez brusquement à cause de la circulation des grandes villes… Je n’y suis plus trop habituée non plus. » commença-t-elle.
Son regard se perdit un instant dans le paysage à travers la vitre. En vérité, elle était habituée à des trajets bien plus chaotiques. Les jeeps parcourant les chemins de terre, les bleus qui se formaient à force des secousses projetant les bras et les jambes dans les portières, les sièges. Qui dans cette ville pourrait comprendre ce qu’elle avait vécu ? C’était agréable de parler de tout et de rien, il était vrai. Mais quelle claque. Elle n’était plus qu’une citoyenne parlant à une autre citoyenne lambda qui évoquaient leurs vies simples et si peu trépidantes. Du shopping… Des transports en commun bondés… Était-ce cela sa nouvelle vie ? Allait-elle rester ainsi pour le restant de ses jours ? Elle reporta son attention sur son interlocutrice. Si elle cherchait désespérément chaque soir un moyen de combler le manque d’adrénaline auquel elle avait si longtemps habitué, elle se disait que finalement une vie faite de petits hasards et de choses simples n’étaient pas si mal non plus.
« Je vais en centre ville pour visiter quelques appartements. »
Devait-elle en dire plus ? Devait-elle la questionner à son tour ? Décidément les rapports sociaux normaux, ce n’était pas son truc. Leap connaissait plus d’une dizaine de langues, en parlait couramment au moins quatre mais elle était incapable d’avoir une conversation banale.
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Re: Life's like a korean drama ~ [Min Ji x Leap] | Dim 30 Juin - 16:55 Citer EditerSupprimer
Episode 1
LEAP & MIN JI
Je me retrouve de nouveau dans une situation gênante. Après tout, je viens de me servir de la femme derrière moi pour ne pas m’écraser de tout mon long sur le sol ! Pourtant, je ne crois pas avoir tant dérangé cette inconnue ayant pris le bus au même arrêt que moi et cela me réconforte évidemment. Une fois redressée avec son aide précieuse, je l’ai très vite remerciée en me tournant vers elle. Nous sommes très proches l’une de l’autre, c’est la première chose qui me saute aux yeux alors que je me rappelle à quel point le bus est bondé. Je peux sentir son parfum de là où je suis, à quelques millimètres de son corps si différent du mien. Elle a ce parfum qui me rassure, qui me donne presqu’envie de tomber une nouvelle fois pour me coller contre. Cette pensée me semble étrange et je la mets de côté pour continuer de l’observer. Elle est très belle, elle possède cette beauté mature, celle d’une femme et je me surprends à ne plus pouvoir la quitter du regard. Nous sommes très différentes, ça me saute aux yeux et je me rends compte que je dois lui sembler bien plus jeune qu’elle avec mon grand sourire et cette énergie que je lui offre en engageant une conversation joyeuse. Elle me dit qu’elle n’a pas non plus l’habitude de se déplacer en bus et je me demande comment elle possède un tel équilibre alors que je manque de tomber à chaque seconde… Son regard se perd dans le paysage et je me demande à quoi elle peut bien penser mais je crois lire dans ces yeux des souvenirs qui démontrent une vie remplies de souvenirs peut-être aussi agréables que douloureux. Je ne la connais pas mais cette rencontre dans le bus, paraissant futile, me donne comme la sensation que c’était le destin. Noon je ne suis pas du tout du genre à regarder ce que mon horoscope me dit tous les matins en me réveillant non non ! (Mais c’est toujours intéressant de noter que mon horoscope du jour dit : « Célibataire, vous aurez de grandes chances de faire une rencontre marquante cette fois. ») J’attends toujours cette rencontre qui me fera oublier celui qui a brisé mon cœur et ma famille… Elle me répond simplement qu’elle va au centre-ville et cette réponse courte et peu détaillée me frustre un peu. J’ai l’impression d’être face à un mystère que j’ai terriblement envie de percer.
-Ohh tu veux déménager ? Le centre-ville est vraiment un bon endroit pour trouver un appartement ! J’aurais bien voulu y habiter mais c’est plus pratique de vivre au-dessus de mon salon de coiffure..
Je me tais quelques secondes et me perds dans mes pensées. Mon salon de coiffure est dorénavant la seule vie que j’entretiens lorsque je ne l’étale pas sur les réseaux sociaux. C’est tout ce qui me permet d’encore rencontrer des gens et ne pas sombrer dans la solitude et les souvenirs de l’amour perdu. Lorsque son visage apparaît à nouveau dans mon esprit, je l’en chasse vite pour le remplacer par celui de l’inconnue.
-Tu ne m’as pas dit ton nom ! Je m’insurge un peu alors que je n’aime pas tellement devoir la qualifier éternellement de « femme », « sauveuse » ou « inconnue ». Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
-Ohh tu veux déménager ? Le centre-ville est vraiment un bon endroit pour trouver un appartement ! J’aurais bien voulu y habiter mais c’est plus pratique de vivre au-dessus de mon salon de coiffure..
Je me tais quelques secondes et me perds dans mes pensées. Mon salon de coiffure est dorénavant la seule vie que j’entretiens lorsque je ne l’étale pas sur les réseaux sociaux. C’est tout ce qui me permet d’encore rencontrer des gens et ne pas sombrer dans la solitude et les souvenirs de l’amour perdu. Lorsque son visage apparaît à nouveau dans mon esprit, je l’en chasse vite pour le remplacer par celui de l’inconnue.
-Tu ne m’as pas dit ton nom ! Je m’insurge un peu alors que je n’aime pas tellement devoir la qualifier éternellement de « femme », « sauveuse » ou « inconnue ». Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
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