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byun il kwon (( bad guy ))
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byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 5:11 Citer EditerSupprimer
byun il kwon
you're so criminal
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Il parait que... askip, il se tape tout ce qui bouge → tu as un sacré palmarès avec les filles, il faut dire. t'as arrêté de compter combien d'entre elles ont fini dans ton lit. il y a clairement une part de vrai là dedans. askip, le mec est tellement con qu'il a quitté l'école à seize ans → pas exactement. t'as arrêté à dix huit ans, après le lycée. les études, c'est clairement pas ton truc, t'aurais de toute façon foiré quoi qu'il arrive. askip, c'est un putain de drogué → aussi étonnant que cela puisse paraître, t'as jamais touché à la drogue. ta mère était une camé qui a continué de prendre toute sorte de substances quand elle était enceinte, et t'en portes les stigmates malgré toi. askip, il te dérouille la gueule comme il veut → t'as le poing facile, clairement. tu t'entraînes régulièrement à la boxe et tu t'es déjà essayé à d'autres arts martiaux. on peut le dire, une droite de ta part ne fait clairement pas du bien, et tu te défends mieux que la plupart des gens. askip, il a déjà foutu une meuf enceinte → personne n'est aller vérifier, mais qui sait, peut-être que cela est vrai ? tu serais pas surpris de voir une de tes ex débarquer avec un môme, soit dit en passant. askip, il se tape que des prostituées → alors oui, t'as déjà payé pour les services d'une femme, c'est arrivé peut être deux ou trois fois. mais jamais avec des meufs qui bossent pour toi. ça n'en est pas une généralité non plus. askip, c'est une brèle en technologie → tu viens tout juste de passer à l'air smartphone, et t'es pas vraiment doué dans ce domaine. t'évites aussi d'approcher un ordinateur. le fait de ne rien y connaître y joue pour beaucoup, mais la discrétion dont t'as besoin dans ton monde aussi. askip, il a déjà fait de la prison → tu sors tout juste d'un séjour d'un an entouré de barreaux. t'as finis par tomber pour agression volontaire, fallait bien que ça arrive, finalement. askip, il s'est pété le bras en essayant de pécho une meuf → disons que t'étais en train de la pécho, mais qu'une chute a endommagé l'un de tes bras. c'est une histoire qui te fait sourire maintenant. askip, sa mère est une pute → ta mère a été arrêtée plusieurs fois pour prostitution. t'as vu un balai de mecs venir payer ses services quand t'étais enfant. disons que c'est un milieu que tu ne connais que trop bien. askip, quand il est bourré, il est un nounours → tout dépend de ton mood. généralement, t'es un peu plus chiant, tu déconnes un peu plus et t'as le rire facile. mais de là à dire que tu deviens un nounours... askip, il se déguise en meuf → ça n'est jamais arrivé, même pour un pari stupide. t'imaginer en robe est une véritable vision d'horreur. askip, c'est un hyperactif → disons que t'as besoin d'être constamment en activité. que ce soit à la salle pour faire de la muscu, à la boxe, pour un footing ou faire du skate, t'as toujours besoin d'être en mouvement. askip, il bat son frère → vous vous êtes déjà battus, c'était presque habituel quand il est arrivé dans ta vie. maintenant, t'aurais bien du mal à admettre que ça puisse arriver à nouveau. tu tiens trop à lui pour ça. askip, il a foutu le bordel à l'epsi la semaine dernière, again → disons simplement qu'un gars a encore voulu se mesurer à toi, et qu'il a perdu. la faute à pas d'chance. askip, il bouffe que des pâtes tellement il sait pas faire à bouffer → tu ne fais jamais à manger. la plupart du temps tu manges dans des snacks ou des restos. et puis, t'es pas trop fan des pâtes de toute façon. askip, il se tape autant de mecs que de meufs → t'as jamais approché le corps d'un homme, sauf pour lui foutre une raclée. t'es pas homophobe... et encore, t'aimes pas vraiment voir deux mecs se galocher. tu fais juste comme si ça n'existait pas, ce genre de relations. | Dis nous qui tu es ! il n'a jamais touché à la drogue ¤ il est atteint du syndrome de manque, ce qui a tendance à le rendre nerveux, agité, fébrile, insomniaque, excité ¤ il a tendance à se lâcher sur la bouteille quand il est en soirée ou entre potes ¤ il est très sportif, cours souvent et est accro à la salle de sport. il prend même des cours de boxe pour gérer sa colère ¤ il ne boit que des sodas ¤ il part au quart de tour, dès qu'on parle du mauvais sujet ¤ il n'est pas fait pour les études, il a même peiné à obtenir son diplôme. la fac ? très peu pour lui ¤ il obtient toujours ce qu'il veut. une idée en tête, il fera tout pour arriver à ses fins ¤ il a vu le jour en prison et porte les marques d'une mère droguée ¤ il ne compte plus le nombre de fois où il s'est fait péter le nez après avoir déclenché une bagarre ¤ il n'est pas surprenant de le voir sur un skate, il traîne parfois au skate park pour se changer l'esprit ¤ il n'a pas de filtre, il dit toujours ce qu'il pense, mais pas forcément de la bonne façon ¤ il reste très discret sur son passé, seuls ses amis les plus proches sont au courant de ce qu'il a vécu ¤ c'est un habitué du poste de police, autant pour des fugues que pour des vols et des agressions mineures ¤ il collectionne les filles dans son lit, ça lui suffit ¤ il garde les pieds sur terre, bien conscient que tout ce qu'il fait n'est pas forcément des plus moral ¤ il est très intransigeant avec lui même ¤ il se barre systématiquement dès qu'il a obtenu ce qu'il voulait avec une fille ¤ il ne sait pas être patient ¤ il ne peut s'empêcher de s'allumer une clope après une crise de colère ¤ il aime bien changer de couleur de cheveux, il dit qu'il change selon son humeur ¤ il a beau gagner pas mal de thune avec le bar qu'il tient, il ne dépense pas grand chose ¤ il a une voiture vieux modèle à laquelle il tient énormement ¤ il a un tatouage sur son pectoral gauche qu'il a fait avec son frère yohan ¤ il est loin d'être matérialiste, il a beau avoir acheté un appartement, il n'a que le strict minimum à l'intérieur ¤ il a du mal à s'attacher aux gens, de peur de perdre le peu qu'il a |
leli c'est encore moi
ps; supprimez le code inutile. |
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 5:11 Citer EditerSupprimer
Il y avait les murs, d'un gris antharcite pure. Il y avait les barreaux, d'un acier aussi solide qu'un diamant. Et tous ces bruits, sourds, déstabilisants.
Il y avait les cris de ces détenus. Le bruit des coups de poing, de la douleur et de la rage. Il y avait ces regards terrifiants, ces hommes prêts à se battre pour un simple bâton de nicotine. Des lèvres thuméfiées par la colère, des yeux couleur méthylène pour simple réponse à ces cris devenus constants.
Et au milieu de ça, il y avait toi. Ton regard qui avait perdu son éclat. Ce quotidien parti en fumée, et des bribes de souvenir pour tenir. Pour éviter de craquer, pour éviter le pire. Car dans cette jungle, tu n'étais plus maître de toi-même.
Des monstres assoifés de sang qui se fondaient dans la masse. Des hommes sans foie ni loi pour tenir les pauvres gamins perdus retrouvés ici par erreur. Une foule de prisonniers qui, comme toi, continuaient leur semblant de vie coincés entre quatre murs. Du barbelé comme point de vue sur l'extérieur. Des grilles tout autour de toi, constamment.
Une liberté perdue, l'idée que tu te faisais de la vie détruite pour une erreur de plus. Pour avoir fait le mauvais choix, et en payant le prix de ce quotidien que tu connaissais tant.
Et ces prénoms qui résonnaient sans cesse dans ton esprit. Yohan, Khaliyan.
Et tout ce que tu avais provoqué.
Il y avait ce matelas qui martyrisait ton dos, cette couverture à peine assez épaisse pour te protéger du froid.
Il y avait ces quelques photos, que tu cachais sous ton oreiller. Il y avait ce corps que tu continuais de sculpter, seul échappatoir à ce que tu vivais. Seul moment ou ton esprit pouvait encore divaguer, s'envoler, pour oublier le temps de quelques secondes, là ou tu t'étais foutu. Les souvenirs qui restaient gravés comme des bribes d'une vie qui ne sera jamais plus, finalement.
Il y avait ces réveils au gré des sonneries puissantes des couloirs. Il y avait ce rituel que t'avais entrepris. Des traits gravés dans le betton, à chaque jour qui passait. L'espoir futile qui en émanait. L'idée stupide qu'un jour, tu gouteras à nouveau à cette liberté.
Chaque matin, l'envie de t'en sortir qui disparaissait peu à peu. Le regard noircit qui montrait la rage qui se consumait à l'intérieur de toi. Inlassablement. Epatante par la peur qu'elle pouvait provoquer chez les autres. Terriblement seul malgré la foule qui t'entourait. Toujours.
Il y avait le soleil qui t'était refusé d'accès. Il y avait ces autres qui te provoquaient. Il y avait la violence des mots pour t'échapper. Eviter d'empirer la situation. Pourtant... Il y a eu ces moments de doutes. Moments sombres qui t'ont amené dans cette rustre pièce dont chacun a toujours voulu échapper.
Il y avait les sentiments égarés en cours de route et les rires qui avaient disparu. La vie qui avait perdu son sens et le monde qui tournait à l'envers.
Et vint la délivrance. Ces visages qu'on ne reconnait plus mais qui apparaissent, encore et encore.
Vint l'air frais sur tes joues. Vint le bruit si caractéristique de la capitale qui se faufilait jusqu'à tes oreilles. L'envie de reprendre goût à la liberté. De reprendre goût à cette vie qui t'avait tant manquée.
Mais les barbelés ont laissé une trace indélébile. Des attitudes d'homme en cage aux premières heures d'un nouveau jour.
Vint les rires et la lumière au milieu de ce capharnaüm. Vint le confort et la peur. Que tout ne recommence. Que les barreaux viennent à nouveau perturber ce semblant de vie. Cette illusion parfaite de l'homme que tu étais, que tu seras toujours.
Libre, pourtant prisonier à jamais de son propre corps. L'espit qui divaguait éternellement entre ces barreaux d'acier et ces barreaux de chair. Une liberté mesurée, en fin de compte. La liberté qui n'aura plus jamais la même saveur. La liberté telle que décrite qui ne sera rien de plus qu'un lointain souvenir. Une définition lambda sur un grimoire.
Vint les jours de soleil. Vint l'espoir qui se perd. Vint ce quotidien à jamais changé. Vint ces retrouvailles périlleuses.
Vint la peur de l'échec. Vint l'impuissance. Vint un nouvel homme.
A jamais marqué.
It's my life...
The life in front of you is way more important than the life behind you.
- the beginning:
- c h a p t e r : o n e
prison de seodaemun ; printemps mille neuf cent quatre vignt treize _
dans l'obscurité, une femme hurle de douleur. des contractions, un bébé prêt à naître. un gamin qu'on prive déjà de liberté alors qu'il vient à peine d'ouvrir les yeux sur le monde. il est de ces gosses qui naissent du mauvais côté, dans la face sombre de la rue. il kwon. malchanceux aux premières heures de la vie, passe ses premiers mois dans une cage. à croire qu'il ne connaîtra que ça, à croire que son chemin est déjà tracé. ce n'est pas sa mère qui rêvera de grandes choses pour lui, ni même les autres détenus qui se demandent bien pourquoi on laisse un bébé dans une cage, lorsqu'on connaît la génitrice. mais lui, il est bien trop jeune pour comprendre tout ça. il kwon, il découvre à peine la vie, et n'est pas encore capable de discerner ce qu'il se passe autour de lui. tout comme cette liberté offerte, lorsqu'il fête ses six mois. un appartement, de l'air frais, un avenir peut être meilleur qui pourrait se dessiner. ou du moins, c'est ce qu'on a envie de croire.
on aurait envie de croire que cette femme a un semblant de lucidité, une force nouvelle avec la venue de son enfant, pour lui offrir un futur plus prometteur que la rue et ses dérives. mais il n'en est rien. les mois défilent, et rien ne se passe. pas d'étincelle, pas de lumière au bout du couloir. juste une mère bien trop faible pour ne pas resombrer, pour ne pas avoir le courage de vouloir les sortir de là. un gosse qui grandit au milieu d'hommes avides de luxure, et d'une mère complètement accro. et ça perdure, ça devient son quotidien. il se laisse traîner à l'école la journée, et pendant la nuit, tentant de trouver le sommeil, c'est un balai de mecs qui prend place dans cet appartement. à peine de quoi se nourrir, quelques bouts de pizza réchauffés, un verre d'eau au goût de javel. à peine de quoi s'occuper, simplement des feuilles et des crayons pour marquer sa détresse. il kwon souffre, mais personne n'est là pour le remarquer.c h a p t e r : t w o
banlieue de séoul ; automne mille neuf cent quatre vingt dix huit _
la porte qui claque, des hommes en uniforme qui prennent place dans l'appartement miteux où il se trouve. gamin perdu qui ne comprend pas ce qu'il se passe. sa mère lui est arrachée mais il n'a pas l'air de s'en soucier, ce qui le fait peur lui, c'est les inconnus autour de lui. on l'amène dans une autre maison, on lui explique qu'il est avec sa nouvelle maman, et surtout, un papa. mais ce n'est pas ce qu'il veut, lui. il kwon, il veut simplement retrouver sa vraie mère. celle qui n'est pas capable de le tenir dans ses bras, celle qui ne sait pas le rassurer après un cauchemar. c'est avec elle, qu'il a grandit, c'est avec elle qu'il veut continuer de vivre. il ne se rend pas compte de ses actes, fuit, dans l'espoir de la retrouver elle, cette mère qui n'a jamais réellement su s'occuper de lui, mais qu'il a toujours aimé, dans le fond. pendant trois ans, il garde cet espoir enfantin qu'il la retrouvera. elle, elle est retournée à la case départ.
gamin transporté, acheminé vers une autre famille. parce qu'on le croit incapable de vivre avec la précédente, alors que la seule chose qu'il voulait, c'était retrouver celle avec qui il partage le même sang. il est encore trop petit pour comprendre, mais se rebelle déjà. il ne veut pas qu'on l'approche, il ne veut pas qu'on le touche. il porte les séquelles de sa propre mère et devient davantage encore une boule d'énergie, un gosse agité qui ne sait pas tenir en place. il découvre sa propre force, se montre même parfois violent, enclin à la colère, mais ne sait pas le gérer, il est trop jeune pour ça. alors on le met de côté, encore une fois. il n'est pas assez bien pour le commun des mortels, il n'a pas cette aura bienveillante au dessus de la tête comme les autres. alors on le laisse à son propre sort, qui sait, c'est peut être mieux comme ça. mais lui, il n'a pas forcément envie de croire en tout ça.
et la noirceur de la nuit sera son plus beau refuge. dans la pénombre, il avancera, se creusera un chemin dans ces rues qu'il connaitra par coeur. la brise refroidira l'air alors qu'il respirera, il sera là, souffrant mais bien vivant. l'agitation de son esprit ne lui permettra guère de fermer un oeil, alors il errera. il courra à la recherche de cette vie si facile qu'on aurait dû lui promettre. il s'accrochera à des espoirs vains, des bribes d'un monde qu'il ne connaîtra certainement jamais.
et il y aura cette cage invisible. son propre corps le privera d'une liberté à laquelle il aurait dû avoir droit. mais il restera enfermé, menoté à cette vie assassine.
il voudrait croire en ces étincelles de lumière. ilvoudrait croire que les gens comme lui pourraient s'en sortir, qu'il pourrait faire de grandes choses. il aimerait se rêver médecin, aventurier, directeur. il voudrait voir autres chose que ces barreaux invisibles qui le feront rester sur place. et il restera bloqué là, un avenir incertain, profitant seulement de ce qu'il pourra s'offrir.c h a p t e r : t h r e e
centre de séoul ; été deux mille six _
son oncle vient le chercher, enfin. il va enfin partager le toit d'une personne qui partage le même sang que lui. une personne qui connait son passé, comprend son présent, essaie d'assurer son futur. et il rencontre la personne qui changera sa vie. yo han. ce frère que la vie n'aurait jamais pu lui offrir, ce gamin qui change son monde, le transforme pour pouvoir continuer son chemin à deux. un gosse aussi perdu que lui, autant borné. un acharnement qui se sent pendant un temps entre ces deux âmes égarées, mais qui les mène au même endroit, toujours. un nouveau futur qui est prêt à se dessiner, mais surtout, un futur où il n'est pas seul. et ça fait toute la différence, ça change la donne dans cette vie misérable. mais il ne sait pas encore ce que lui réservera demain, il n'espère plus, a arrêté de croire en ces étincelles de vie qui le poussaient à s'enfuir quelques années auparavant. il est temps de grandir, finalement.
il kwon. il ne connait que le froid, l'incertitude et la violence. il a été forgé comme ça. le goût habituel du métal sur ses lèvres, le rouge du sang comme unique réponse. il n'a connu que ça, l'obscurité, la dépendance, et le besoin de se sentir vivant. il guète l'arrivée du soleil alors qu'il sait qu'il ne viendra pas. mais il a parfois envie d'y croire, quand il se perd dans cette luxure enivrante. gamin songeur qui pourtant, ne connaît que trop bien la face sombre de l'univers. les pieds sur terre, mais la tête qui dévie parfois dans les nuages. comme l'envie de rester un môme qui n'a jamais eu de cage, qui n'a jamais été privé de cette liberté. il fait de son mieux pour continuer son chemin, dans la voie qui se dessine devant lui. il grandit dans le mauvais monde, mais s'en accomode avec une facilité déconcertante. il tente de voler de ses propres ailes, mais n'est peut être pas encore tout à fait prêt pour ça.c h a p t e r : f o u r
digital city yonsei ; printemps deux mille seize _
la vie suit son court. ce gamin perdu a bien grandit, n'a peut être pas fait les meilleurs choix, mais une chose est sûre, il est toujours debout. il court, vole, apaise ses pulsions comme il peut, et continue d'avancer sur ce chemin sinueux. mais une chose à changé, il n'est plus seul. il a cette raison qui le pousse à donner le meilleur de lui même, même dans les bas fond de la rue. il a choisit son clan, certainement pas le meilleur aux yeux des gens, mais celui qui lui correspond le plus, celui qui a le plus à lui offrir. et il continue sa route sans regarder derrière. fini les rêves et les faux espoirs, il ne vit que dans la pénombre et se complait dans cette vie qu'il se construit jour après jour. de nouveaux objectifs, pas les plus sains certes, mais ceux qui le font avancer, croire qu'un jour tout ira mieux. et pour le moment, tout ça est bien suffisant pour lui.
le vent continue de souffler, lui arrache ces pensées obscènes, dénuées de sens. il laisse l'air caresser son visage, et son esprit se perdre dans un monde qui ne lui appartient pas, qui ne lui appartiendra jamais. il a laissé ses rêves ailleurs, et se contente de "et si...". et s'il avait eu une autre mère. et s'il était né ailleurs. et s'il n'avait pas fuit. et s'il ne les avait pas rencontrés. et s'il était différent. mais la vérité est là. amouraché de cette vie qu'il a su apprivoiser. de ces gens qui l'ont fait grandir, évoluer. il se dit que finalement, ça aurait pu être pire. il refait son monde en y ajoutant sa noirceur habituelle, celle qu'il ne connait que trop bien. pour le reste, il n'y a plus rien à attendre, il l'a bien comprit. alors il s'adapte à cet univers bien trop représenté dans son quotidien, se complet dans ce qu'on a à lui offrir, et se contente simplement d'y ajouter ce dont il a besoin pour se sentir mieux. parce qu'au fond de lui, il le sait. le bonheur n'est pas fait pour lui.
Il y avait les murs, d'un gris antharcite pure. Il y avait les barreaux, d'un acier aussi solide qu'un diamant. Et tous ces bruits, sourds, déstabilisants.
Il y avait les cris de ces détenus. Le bruit des coups de poing, de la douleur et de la rage. Il y avait ces regards terrifiants, ces hommes prêts à se battre pour un simple bâton de nicotine. Des lèvres thuméfiées par la colère, des yeux couleur méthylène pour simple réponse à ces cris devenus constants.
Et au milieu de ça, il y avait toi. Ton regard qui avait perdu son éclat. Ce quotidien parti en fumée, et des bribes de souvenir pour tenir. Pour éviter de craquer, pour éviter le pire. Car dans cette jungle, tu n'étais plus maître de toi-même.
Des monstres assoifés de sang qui se fondaient dans la masse. Des hommes sans foie ni loi pour tenir les pauvres gamins perdus retrouvés ici par erreur. Une foule de prisonniers qui, comme toi, continuaient leur semblant de vie coincés entre quatre murs. Du barbelé comme point de vue sur l'extérieur. Des grilles tout autour de toi, constamment.
Une liberté perdue, l'idée que tu te faisais de la vie détruite pour une erreur de plus. Pour avoir fait le mauvais choix, et en payant le prix de ce quotidien que tu connaissais tant.
Et ces prénoms qui résonnaient sans cesse dans ton esprit. Yohan, Khaliyan.
Et tout ce que tu avais provoqué.
Il y avait ce matelas qui martyrisait ton dos, cette couverture à peine assez épaisse pour te protéger du froid.
Il y avait ces quelques photos, que tu cachais sous ton oreiller. Il y avait ce corps que tu continuais de sculpter, seul échappatoir à ce que tu vivais. Seul moment ou ton esprit pouvait encore divaguer, s'envoler, pour oublier le temps de quelques secondes, là ou tu t'étais foutu. Les souvenirs qui restaient gravés comme des bribes d'une vie qui ne sera jamais plus, finalement.
Il y avait ces réveils au gré des sonneries puissantes des couloirs. Il y avait ce rituel que t'avais entrepris. Des traits gravés dans le betton, à chaque jour qui passait. L'espoir futile qui en émanait. L'idée stupide qu'un jour, tu gouteras à nouveau à cette liberté.
Chaque matin, l'envie de t'en sortir qui disparaissait peu à peu. Le regard noircit qui montrait la rage qui se consumait à l'intérieur de toi. Inlassablement. Epatante par la peur qu'elle pouvait provoquer chez les autres. Terriblement seul malgré la foule qui t'entourait. Toujours.
Il y avait le soleil qui t'était refusé d'accès. Il y avait ces autres qui te provoquaient. Il y avait la violence des mots pour t'échapper. Eviter d'empirer la situation. Pourtant... Il y a eu ces moments de doutes. Moments sombres qui t'ont amené dans cette rustre pièce dont chacun a toujours voulu échapper.
Il y avait les sentiments égarés en cours de route et les rires qui avaient disparu. La vie qui avait perdu son sens et le monde qui tournait à l'envers.
Et vint la délivrance. Ces visages qu'on ne reconnait plus mais qui apparaissent, encore et encore.
Vint l'air frais sur tes joues. Vint le bruit si caractéristique de la capitale qui se faufilait jusqu'à tes oreilles. L'envie de reprendre goût à la liberté. De reprendre goût à cette vie qui t'avait tant manquée.
Mais les barbelés ont laissé une trace indélébile. Des attitudes d'homme en cage aux premières heures d'un nouveau jour.
Vint les rires et la lumière au milieu de ce capharnaüm. Vint le confort et la peur. Que tout ne recommence. Que les barreaux viennent à nouveau perturber ce semblant de vie. Cette illusion parfaite de l'homme que tu étais, que tu seras toujours.
Libre, pourtant prisonier à jamais de son propre corps. L'espit qui divaguait éternellement entre ces barreaux d'acier et ces barreaux de chair. Une liberté mesurée, en fin de compte. La liberté qui n'aura plus jamais la même saveur. La liberté telle que décrite qui ne sera rien de plus qu'un lointain souvenir. Une définition lambda sur un grimoire.
Vint les jours de soleil. Vint l'espoir qui se perd. Vint ce quotidien à jamais changé. Vint ces retrouvailles périlleuses.
Vint la peur de l'échec. Vint l'impuissance. Vint un nouvel homme.
A jamais marqué.
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 7:00 Citer EditerSupprimer
MAIS QUEL JOLIE CADEAU !!!!! c’est skskdfjfj de te voir ici ;;
Merci merci merci
Monsieur le parfait pour Yohan d’amour est enfin là le Rio est réunis <3333 sert est contente
Je t’aime
Merci merci merci
Monsieur le parfait pour Yohan d’amour est enfin là le Rio est réunis <3333 sert est contente
Je t’aime
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 7:10 Citer EditerSupprimer
ilkwon le retour
il est toujours aussi beau et parfait
rebienvenue
il est toujours aussi beau et parfait
rebienvenue
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 9:11 Citer EditerSupprimer
@Su Miso Ma bae uefhbcizaerlfgzefrb
je suis zygfrfvautfg azcg d'être de retour avec ce bb aussi trop hâte de retrouver le trio
Je t'aime fort
@Byun Yo Han mon frèreeeeeeee
@Im Eui Geon ilkwon is back voui
contente qu'il plaise toujours autant
merci
je suis zygfrfvautfg azcg d'être de retour avec ce bb aussi trop hâte de retrouver le trio
Je t'aime fort
@Byun Yo Han mon frèreeeeeeee
@Im Eui Geon ilkwon is back voui
contente qu'il plaise toujours autant
merci
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 12:53 Citer EditerSupprimer
Ilkwon est tellement fait pour toi
Je te jure rien que regarder ta fiche et savoir que tu le reprends j’ai le cœur à deux doigts de lâcher
Tu pouvais pas me rendre plus heureuse !
Je te jure rien que regarder ta fiche et savoir que tu le reprends j’ai le cœur à deux doigts de lâcher
Tu pouvais pas me rendre plus heureuse !
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 13:53 Citer EditerSupprimer
awwwwwww leli ! je suis grave contente que tu reprennes ce perso !
(re)bienvenue à la maison du coup !
il nous avait manqué ton petit il kwon
jtm jtm
(re)bienvenue à la maison du coup !
il nous avait manqué ton petit il kwon
jtm jtm
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 14:06 Citer EditerSupprimer
Haaaan le retour de Il Kwon Ça fait plaisir de le revoir chez nous J'ai hâte de le revoir en rp avec du drama en masse
Bon courage à toi avec la fin de ta fiche et amuse toi bien à nouveau avec lui
Bon courage à toi avec la fin de ta fiche et amuse toi bien à nouveau avec lui
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Re: byun il kwon (( bad guy )) | Jeu 2 Mai - 15:16 Citer EditerSupprimer
@Byun Yo Han arrête tu vas me faire pleurer t'imagines pas à quel point je suis contente de reprendre le personnage je suis heureuse de te savoir heureuse
@Yu Eun Ae aaaaaaaw chaton merciiiiii
j'avoue, il m'avait manqué aussi bbkwon
jtm
@Bang Soo Yeong vouiiiii le comeback
ça me fait plaisir aussi de le reprendre ohlala
merci chouchou
@Yu Eun Ae aaaaaaaw chaton merciiiiii
j'avoue, il m'avait manqué aussi bbkwon
jtm
@Bang Soo Yeong vouiiiii le comeback
ça me fait plaisir aussi de le reprendre ohlala
merci chouchou
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