Vous étiez là ! Regardant d'un regard envieux les autres familles. Les couples tenant leurs enfants près d'eux. Ressentant l'amour que vous ne connaissez pas. Bon Dieu ! Vous recherchez ce sentiment depuis des années sans résultat.Puis, vous avez appris qu'un enfant avait besoin d'aide. Besoins d'être éloigné de sa tour de malheur. C'est une amie, une connaissance qui t'avisa que son père voulait se libérer d'elle. Vous êtes pourtant ambassadeur. Des faux américains ! Vous n'avez pu résister. Son regard reflétant la nature, sa chevelure de couleur miel, son petit sourire enjoué, vous n'avez pu refuser. En échange de billet, vous l'aviez pris. Vous avez acheté cette enfant ! Mais, elle avait une histoire ! Elle avait un passé...

C'était avant. Avant le chamboulement !


 J'ai mal ! J'ai la haine qui fait battre mon coeur alors que mes yeux se posent sur toi. Leurs rougeurs t'envient, mais ils aimeraient te détruire d'un simple regard. Je souhaite te voir réagir. J'aimerais apercevoir tes lèvres bouger pour y laisser sortir un mot, une parole qui me rapprocherait mes gestes anodins. Je veux que tu réagisses à ma voix. Cette annotation verbale familière que tu entends. Tu me connais ! Tu connais cette vibrance qui caresse mes lèvres alors que des syllabes forment un mot. Une interpellation qui te fait réagir. Alors pourquoi ne réagis-tu pas en voyant ma douleur ? Tu t'amuses avec les sentiments qui me détruisent à petit feu. Ce plaisir détestable qui insère ses ongles dans ma peau en laissant le sang couler le long de mes membres. Échappant un cri, un hurlement sanglant. Tel un coup de couteau contre ma nuque. Qui se glissant dans sa largeur avec délicatesse afin de faire la lame se faire ressentir. Tu m'offres une torture, une torture que je ne devrais jamais vivre ! Pas moi ! Pas celle que je suis ! Pas l'enfant qui se trouver auprès de toi. Tu m'offres cette vision d'horreur qui n'aurait jamais dû être aperçue. Je te hais ! J'ai envie de retirer ses souvenirs de ma mémoire. Les arracher violemment d'un geste brusque. Les briser en morceaux tels qu'un verre se fracassant contre le mur de l'appartement. Je sens cette frustration monter en moi tout en laissant mon sac tomber à mes pieds. Je veux m'approcher, je veux te prendre dans mes bras, mais je suis dégoutée. J'ai des haussements de coeur. Une saveur dégoutante remonte dans ma gorge laissant derrière elle, un vomissement. Mes lèvres entrouvertes alors que mon repas tombe contre le sol. Laissant une odeur, taquiner mes narines. Mes yeux regardent ce mélange de couleur. Ce goût ignoble que je ne veux ragoûter. L'amertume, l'acidité qui reviennent à nouveau dans ma bouche. Je me rabaisse de nouveau pour y laisser la liberté. Laisser ce coulis putride revenir. Je retire du revers de ma main cette saleté recouvrant les courbes de mes lèvres. Je te regarde de nouveau. Laissant mes yeux, notez ta position. Je l'entends rire au loin. Il s'amuse à ma réaction. Il rit tout en portant sa bouteille de bière à ses lèvres. Un sourire fièrement afficher. J'ai envie de le gifler. Je veux qu'il se retrouver comme elle. Je veux qu'il s'agisse de lui et non d'elle. Ma colère se lit au travers de mes yeux. J'ai la frustration qui s'empare de mon corps alors que je rêve de lui enfoncer sa bouteille au fond de la gorge. Je veux qu'il referme la bouche contre le verre. Pour que les bouts rentrent dans le muscle de sa langue. Mais, je rêve. Je fantasme sur ce geste brutal que je pourrais créer de mes mains. Je m'éloigne de cette odeur. Ce cercle contenant mes restes, un repas gaspiller. Je m'avance vers elle. Un pied à la fois regrettant chacun d'entre eux. Il était trop tard pour reculer. Mes larmes descendent le long de mes joues. Laissant mon mascara, marquez mes pores de peau. Je me laisse tomber sur le sol. Le claquement de mes genoux contre le tapis brûle ma peau dénudée. Mes mains te touchent. Je ressens cette fraîcheur de ta peau. Tu as les yeux fermer. Tu ne dors pas. Je pose mes yeux sur tes lèvres recouvertes de salive. Tes bras étendus le long du sofa. Le sang recouvrant le sol marquant mes genoux d'un rouge. Je crie ! Je cris ton nom en cherchant ta présence. Je pleure de douleur. Mes mains se déposent sur ton ventre en te secouant. Je te bouscule en voulant te réveiller. Je prends tes bras appuyant sur ta plaie. Je détourne la tête pour regarder la table basse. Regardant les contenants orangés, déposez sur la table. Tu avais osé ! Tu as commis l'impardonnable. Tu voulais te libérer de nous. Tu cherchais une échappatoire. Maman ! Qu'est-ce qui t'avait pris. Pourquoi avoir été aussi faible avec nous ! Je cris ton nom en te questionnant. Je hurle le mot maman en suppliant mon père d'appeler les urgences. Il ne fait rien ! Il ne bouge pas ! Je pleure. J'ai mal. Je souffre. Pourquoi nous avoir abandonnés. Tu aurais pu fuir avec nous. Tu aurais pu prendre tes enfants en fuyant cet homme violent. Je te hais ! Je t'aime ! Maman ! Reviens-moi ! Je serre les poings en attendant ton surnom. Je détourne la tête en observant les jumeaux rentrer suivis de la dernière. Leurs yeux grands ouverts. Ne comprenant rien. J'explique que tu dors tandis qu'il hurle que tu as été faible. Que tu n'aimais pas tes enfants. Je prends mes soeurs et mes frères par la main en courant dans la maison au loin. Courant avec eux derrière moi. Je toque rapidement à une voisine. Le fermier près de nous. Je toque à la porte. En les suppliant de venir. Le vieil homme nous ouvre et regarde nos visages. Il fait rentrer les derniers dans la maison. Je lui montre la route vers le corps sans vie de ma mère. Vers cette femme ayant préféré le suicide que sa famille. Une lâcheté inoubliable. En franchissant le cadre de la porte, je le vois. Assis près d’elle. Son visage jouant la comédie. Il se joue de nous. Il s'amuse de la scène. Lui qui riait d'elle. Je le hais. Je le déteste. Je veux qu'il meure ! Je veux voir le sang tacher son chandail. Je veux qu'il disparaisse de ma vue...mais il reste. Il reste auprès de nous. En laissant son charme prendre le dessus. Une comédie continuelle. Une fausse tristesse lors de l'arriver des ambulanciers, une peine bien jouer à son enterrement. Un sourire de nouveau afficher avec cette blonde. Ce duo monstrueux s'amusant avec nous. Ils marquent notre peau alors qu'elle a disparu sous terre. Ce jouant de nous. Nous rappelons que notre mort serait un magnifique cadeau...Que Dieu me pardonne. J'ai péché...

Five, four, three, two, one. Five, four, three, two, one. He holds the gun against my head. I close my eyes and bang I am dead. I know he knows that he’s killing me for mercy and here I go...
He holds my body in his arms. He didn't mean to do no harm and he holds me tight. Oh, he did it all to spare me from the awful things in life that comes and he cries and cries. I know he knows that he’s killing me for mercy and here I go.

J'avais peur dans mon geste. Le frôlement du coton contre ma peau m'arrache de nouveau un cri alors que la blessure s'affiche. Je m'observe dans le miroir en regardant cette nouvelle blessure. Une nouvelle cicatrice qui marquera mon corps meurtri. Je respire doucement en tentant dans un geste lent de retirer ce chandail encombrant. Je sentais la plaie s'étirer tout en me retirant de nouveau une plainte. Un bruit de souffrance. J'ai beau vouloir sourire alors que leurs yeux sont déposent sur moi. J'essaie d'être forte afin de montrer qu'ils peuvent me faire confiance. Je regarde Iris qui s'approche une serviette à la main. Ses yeux gonfler par ses larmes. Elle avait encore tout aperçu.
- Bambi , est-ce que ça fait mal ?
Que voulez-vous répondre à un enfant de cinq ans. Je ne pourrais jamais lui dire la vérité. J'avais mal. Je détestais ce que je suis. Un moyen de libérer sa colère. Je l'avais encore protégé et me voilà victime de mon père. Et pourquoi ? Parce que sa conjointe avait brisé un verre en accusant Iris. J'essaie d'expliquer qu'elle n'avait rien commis. Que sa conjointe mentait encore. Comme toujours. Je n'aurais pas dû. Il aurait été plus sage que mes lèvres restent fermer. Une contre l'autre. Je repousse une mèche rebelle en me souvenant de la scène. Une nouvelle fois, mon âme est détruite. Un morceau de casse-tête retirer de mon esprit.

Il était arrivé, une bière a la main en observant la scène. Ne me quittant pas du regard alors que ma voix se haussa. Je l'installais tout en critiquant sa conjointe. Je voulais qu'il comprenne qu'il devait croire ses enfants, et non son idiote. Je ne l'avais pas vu arriver. J'aurais pourtant du. Sa bouteille arriva sur ma poitrine. Un coup. Un lancer bien réussi. Mon souffle se coupa en quelques secondes. J'attendis les enfants crier. Voulant venir à mon aide. Moi, une gamine de onze ans. Il attrapa ma chevelure en me tirant la tête verre l'arrière. Je crie de surprise alors que son rire me parvient aux oreilles. Prise sous la colère, il me força à me baisser vers le sol afin de coller mon visage dans le liquide qui s'écoula de la bière. Puis, le premier coup arriva. Cette greluche m'assomma d'un coup de pied. La répétition se fait par la suite. Mon père, mon créateur l'encouragea sans aucune honte. J'entends au loin, mais frères et ma soeur crier d'arrêter. J'essaie d'articuler. Je veux lui dire d'arrêter. Ils ne doivent rien dire. Ils ne doivent plus parler, mais simplement regarder. Mon père attrapa la bouteille en l'approchant de mon visage et me dit de sa voix froide ''Tu es comme ta mère, une chienne ! Tu oses encore me parler sur ce ton et je te bute compris ?''. Dans un moment de colère, il lève le bras et brise la bouteille contre ma hanche. Je ne vis plus rien. La douleur grimpa en moi. Je voulais mourir. Disparaitre après cette honte. Il laisse tomber la bouteille briser au sol avant de partir. Il s'éloigne de moi en apportant cette femme avec lui. Je reste allonger au sol. Prise de douleur. Je ne voulais plus me relever. Je souhaite mourir sous leurs regards. Mais, je ne peux. Je dois vivre pour eux. Un jour, je me vengerais. Un jour, ils seront mes victimes.

I was listening to the ocean.I saw a face in the sand. But when I picked it, oh
Then it vanished away from my hand. I had a dream I was seven. Climbing my way in a tree. I saw a piece of heaven. Waiting impatient for me, along and I was running far away. Would I run off the wall someday? Nobody knows, nobody knows and I was dancing in the rain. I felt alive and I can't complain. But now take me home. Take me home where I belong. I can't take it anymore...

J'étais encore là. Assise devant sa tombe alors que mes larmes descendent le long de mes joues. Ma main qui retient mon poignet droit. Je regarde la longue cicatrice sur mon bras. Descend vers mon le creux. Je voulais disparaitre pour te rejoindre. Je veux me libérer depuis des années du cauchemar qui m'entoure. Tu ne sais pas, tu l'ignores surement. Mais, je me sens vide. Prise sous l'absence d'une âme chaleureuse. Depuis ton départ, cette femme à la chevelure blonde est apparue. Elle laisse sa voix nous parvenir aux oreilles alors que sa main ou son pied vient vers nous. Elle nous insulte, il rit, elle nous frappe, il l'encourage. Tu as abandonné si rapidement. Tu as pris la fuite en nous laissant avec lui. Ce monstre. Je te hais pour cela. Par ta faute, j'ai tout quitté. J'ai laissé l'école, car je devais prendre soin d'eux. Des enfants que tu as laissés derrière toi. Sans oublier de l'homme qui a partagé la vie. Maman, je te hais ! Je ne peux encore supporter ta disparition après tout ce temps. J'ai toujours voulu me réveiller de ce rêve, mais je ne peux. La réalité est quelques fois cruelle. Trop choquante pour l'humain. Sauf que je vis ainsi. Je suis prise dans cette cage noire. Tu l'ignores, mais nous ne sommes pas heureux. Ils souhaitent notre mort. Ils veulent qu'on te rejoigne pour être libéré par le poids que nous sommes. Sache toute foi que je tente de vivre pour eux. Je veux protéger Amon, Neith et Iris. Maman, promets-moi une chose...protège-nous d'eux ! Protège moi de la tentation. Je ne veux plus vivre cette sensation. J'ai failli de commettre l'impardonnable, je ne peux plus. Je dois vivre pour eux !

Vous avez trouver votre perle. Votre petit ange, mais vous ne vouliez pas du reste. Ils étaient laids. Des petits déchets de la nature à vos yeux. Vous avez laisser sa famille dernière, elle, pour l'apporter avec vous. L'éloignant des Nations Unies pour rejoindre la Corée du Sud. Un faux passeport, une fausse identité ! Voilà ! Cette fausse perle sera la vôtre. Vous ne pourriez jamais oublier son visage lorsqu'elle fut supprimée....

Des cris de douleurs. Un visage sans âme, sans vie.




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