tenue de yohan // les vêtements et les bras écorchés par les ronces, j'arrive accompagné de mon ami siyeon à la ferme gumiho. ils avaient besoin de soin d'urgence et retourner au refuge aurait été une fatale erreur ; la ferme et le campus étaient bien plus proche. les petit chatons que nous avons sauvés n'ont que quelques jours et nous devons absolument soigner leur plaies et les mettre à l'abris du vent et de la pluie. sur place, j'avais pu regarder rapidement leur état et les protéger dans une couverture bien chaude, mais ils avaient eux aussi été blessés par le ronces et cela m’inquiétait. mon acolyte porte la cage qui ne sert qu'à les transporter. je suis inquiet siyeon, comment on peut-être un connard pareil avec de si petites bêtes... on doit leur retirer les épines et les échardes avant que ça ne s'infecte... ils n'ont que quelques jours, ça serait fatal. j'espère que leur yeux n'ont pas été touchés., disais-je vraiment inquiet alors qu'on arrivaient en trombe dans le bâtiment de la ferme. je pouvais me montrer un peu vulgaire, ça ne me ressemblait pas d'insulter mais j'étais à la fois mort d'inquiétude et fou de rage qu'on ai pu infliger ce genre de traitement à des bébés chats de quelques jours à peine.

pas le temps d'attendre, je jette presque la mallette de soin par terre et je me prépare à faire ce que je ne savais pas encore parfaitement maîtriser. j'avais vu ma tante sauver des animaux de cette façon plusieurs fois mais je ne l'avais jamais vraiment fait tout seul. tu vas devoir m'aider siyeon... prend une couverture pour les couvrir... tu fais comme je fais, d'accord? je te montre., disais-je en prenant mon courage à deux mains. j'ouvre la cage, parlant aux petits animaux pour les rassurer et délicatement j'attrape celui qui me semblait le plus en mauvais état : le seul qui était tout noir. il braille un peu mais il se sent rassuré lorsque je le place dans les mains de siyeon et que je le couvre de la couverture polaire. je m'applique pour le soigner et retirer les échardes. il semblait aller bien mais il faudra attendre quelques jours pour savoir s'ils n'a aucune infection. j'ouvrais ensuite mon sac pour sortir les biberons de lait que j'avais préparé. il n'a pas du être nourri, tu essayes de lui donner pendant que je soigne les autres?, demandais-je en glissant le biberon dans sa main. je lui adressais un grand sourire pour le rassurer, oubliant mes propres blessures ou ma fatigue. tout ce qui comptait c'était de sauver, guérir et protéger ces petites vies.

dans le feu de l'action, je ne me rendais pas compte que d'autres gumiho étaient là, prêt à aider en cas de besoin. et c'est quand je me retournais que je faisais face à certains visages inquiets.
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tenue de siyeon // Clairement ça n’avait pas été une mince à faire et pour le coup on était vraiment arrivés à temps avec Yohan. je n’arrivais pas à croire qu’il existaient des tellement enfoirés sur cette planète genre…. vraiment ! Ces bestioles étaient si petites et si fragiles comme quelqu’un pouvait une telle chose à des petits chatons qui venaient probablement à peine de naître. J’étais quelqu’un de très calme, mais là, j’avouais ça me foutait en rogne. Nous nous étions dépêché avec Yohan pour nous rendre à la ferme pour qu’on puisse s’occuper des petites bestioles au mieux. Pendant le trajet, la cage sous un bras j’avais sorti mon téléphone portable pour envoyer un sms groupé à plusieurs Gumiho, notamment mon meilleur ami Yeo Sang, parce que je le savais très impliqué dans la cause animale et je savais qu’il n’allait pas laisser des petits chatons dans un tel état, j’avais aussi envoyé un sms à Soo Yeong le colocataire de Yeosang et Yohan, parce que je savais que s’il était là, il viendrait aussi. J’avais envoyé ce même messages à plusieurs gumihos de mon répertoire, histoire qu’on ait le plus d’aide possible, parce qu’il fallait dire qu’avec les cours tout le monde n’était pas forcément dispo. Je suis inquiet aussi Yohan, j’espère qu’on été assez rapides pour ces petits.


Je laissais mon ami guider les opérations parce qu’il s’y connaissait mieux que moi pour le coup. Puis il fallait dire qu’au moindre petit couinement j’avais l’impression que j’allais me mettre à pleurer. Je regardais mon aîné faire prêt à aider mais pas très confiant. Je sursautais en entendant le petit noir pleurer, mais rapidement ça s’arrêta quand il fut dans mes mains et il semblait si petit, surtout dans mes grandes mains. Je hochais la tête en prenant le biberon, je regardais yohan, on était tous les deux en sale état pour le coup. Le petit dans ma main, je commençais à lui parler tout bas. J’eus un sourire quand commença à téter. Tu devais avoir faim bébé, j’avais relevé la tête vers Yohan pour lui montrer légèrement ému avant de voir que nous n’étions pas seuls, plusieurs personnes avaient répondu à l’appel et j’étais si heureux d’être gumiho à cet instant. Désolé on fait peur à voir, merci d’être venus les gumi.

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tenue de ji han // Ji Han jouait avec une de ses mèches de cheveux, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien mettre dans ce fichu texte. Elle travaillait sur un projet avec Min Jun actuellement, une collaboration qu’ils  voudraient sortir, tant que le garçon pouvait encore faire ce qu’il voulait et ne pas être ultra encadré par son agence. Elle était donc en sa compagnie, écrivant pendant qu’il composait la musique. Mais pour le moment, la chanteuse n’avait pas vraiment d’idées et ça la déprimait.

Heureusement, son téléphone sonna, signifiant qu’elle avait un message. Pour une fois, elle était vraiment heureuse de recevoir un sms la rockeuse, prenant cette intervention comme le signe du ciel. Mais elle déchanta bien vite en lisant ce qui était écrit, palissant même assez rapidement. En voyant que c’était Siyeon, elle avait pensé que son protégé voulait juste passer le temps. Maintenant elle se rendait compte que c’était beaucoup plus grave.

« Min Jun, faut qu’on aille à la ferme, maintenant. »

Elle s’en fichait de tout laisser en plan dans la salle, le message de Si Yeon était assez alarmant pour que la jeune femme. Prenant la main de son cadet, elle le tira derrière elle, lui expliquant la situation alors qu’ils approchaient de la ferme. Comment on pouvait faire ça à des animaux, elle se le demandait très franchement. Surtout des chatons.

Sans rien dire, toujours en serrant la main du blond, elle se rapprocha de l’endroit où était les garçons qui avaient sauvés les boules de poils regardant avec angoisse leurs gestes. Elle serait bien incapable de faire ce qu’était en train de faire Yohan et c’est pour cela qu’elle resta muette, observant le travail d’orfèvre qu’il faisait. Elle se sentait inutile, mais ne voulait pas déranger les garçons. Heureusement, ils finirent par les voir, elle et d’autres gumis venus en renfort.

« Ne nous remercie pas pour ça, c’est normal ! On peut faire quoi pour vous aider les garçons ? »

Ji Han elle voulait plus que tout se rendre utile pour sauver ces petites boules de poils. Son cœur se serrait de voir qu’on pouvait encore être autant cruelle envers des êtres vivants, encore plus quand ils venaient juste de naître.

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Lorsque Yeosang avait reçu le message de son meilleur ami, le jeune homme n’avait pas hésité une seule seconde avant quitter son lit pour récupérer une trousse de soin et s’élancer hors de sa chambre puis dans les couloirs de la fraternité. Par la suite il dévala les escaliers quatre à quatre dans  le but de rejoindre ses amis, et manquant à de nombreuses reprises de rater une marche ou deux et de finir dans le décor. Rapidement, le jeune gumiho retrouve alors Siyeon et les autres habitants du dortoir à la ferme, et tandis qu’il referme soigneusement les barrières il se rapproche du petit groupe avec prudence. « Siyeon, je suis là. » murmure-t-il d’une petite voix, restant légèrement à l’écart à la vue de tant d’inconnus. « Je ne savais pas quoi apporter, alors j’ai pris ma trousse de soin … J’ai des pansements pour vous les garçons. » dit-il en souriant légèrement tandis qu’il ose s’approcher pour observer les trois malheureux chatons. « Pauvres petits cœurs… » souffle-t-il tristement avant de s’asseoir aux côtés de son meilleur ami, saluant au passage la jeune femme qu’il ne connaissait pas avant de demander « Que puis-je faire ? » questionne-t-il, en laissant son regard se glisser sur le visage de son ami. « Toi aussi tu vas avoir besoin d’être rafistolé Siyeonnie » dit-il en souriant sincèrement et sans timidité cette fois-ci.


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