piège mortel | loïs
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piège mortel | loïs | Ven 31 Mai - 1:04 Citer EditerSupprimer
elle va mourir. c’est sûr. elle sent sa fin approcher et commence à penser qu’elle devrait faire comme ces vieux animaux qui sentent la mort arriver. elle devrait partir s’isoler jusqu’à ce que la maladie l’emporte. peut-être qu’elle délire un peu à cause de la fièvre – aussi. aecha commence à dresser une liste mentale de ses biens et à qui elle voudrait qu’ils reviennent. ses vêtements, chaussures et autres accessoires à nora, naeun et aeyeon qu’elles se partagent ses fringues entre elles. sauf les sous-vêtements de que lui a offert loïs. ceux-là elle voudrait être enterrée avec. tous ouais. pour être sûre que personne n’essaiera d’arracher avec les dents ses splendides culottes des fesses d’une autre fille. elle divague de plus en plus. mais il ne faut pas déconner avec la lingerie vous comprenez. de l’extérieur c’est à peine plus glorieux. couchée au milieu du lit, les bras le long du corps comme si elle était dans un sarcophage. avec juste la tête qui dépasse de sous la couette. un chat blotti contre elle de chaque côté. à croire qu’ils sont les seuls capable de la supporter dans ces moments-là. et puis finalement elle n’a pas le temps d’aller plus loin dans sa liste mortuaire. la jeune femme est prise d’une violente quinte de toux. rien d’alarmant. sauf pour les chats qui se redressent d’un coup, surpris par le bruit. et bien-sûre pour aecha qui croit qu’elle va recracher un poumon à chaque fois qu’elle tousse. à peine dans l’abus… et de toute façon si elle n’expulse pas un poumon c’est d’asphyxie qu’elle va mourir. parce que son nez n’est plus qu’un engarre à morve qui l’empêche de respirer correctement. finalement elle se redresse un peu dans le lit. la gorge en feu et le front brûlant. il faut qu’elle boive. elle extirpe mollement un bras de sous les draps qu’elle fait glisser jusqu’à une bouteille d’eau qu’elle garde pas loin. enfer damnation, elle est presque vide. et son corps ne peut pas fournir plus d’effort que maintenant. « loiiiiis. » appelle-t-elle d’une voix enrouée. « j’ai plus d’eau loïs. wasser. » et elle retombe mollement contre le matelas après bu le quelques gouttes qu’il lui restait. « j’ai l’impression d’être un paquet de nouille instantanée. » desséchée, donc.
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Re: piège mortel | loïs | Sam 22 Juin - 18:12 Citer EditerSupprimer
Tu sais pas trop comment elle était tombée malade. Peut-être le pollen ? Peut-être une sale connerie qui lui était tombée dessus. Peu importe, le résultat était là : elle te faisait chier. Déjà qu’en temps normal c’était pas un ange, mais là. En étant coincée au lit ça devenait infernal. Ce qui était réellement insupportable n’était pas le fait qu’elle soit malade, parce que ça tu pouvais la soigner, et au fond ça ne te dérangeait pas trop. De un parce qu’elle remettait toute sa confiance sur toi, et ça, ça te faisait franchement plaisir. De deux parce que t’avais pas envie de la voir souffrir trop longtemps. Surtout qu’au final c’était toi qui souffrait aussi. Des oreilles. Et voilà le sujet principal de l’histoire : ses jérémiades. A croire qu’elle allait mourir. A croire que ceci et cela. C’était fout ce que la peur de l’inconnu, la peur de changer, la peur de vieillir, la peur de mourir pouvait rendre paranoïaque un individu. Ça se sentait qu’elle ne voyait pas les cas aux urgences. Ça se sentait surtout qu’elle avait été choyée depuis la naissance et que clairement la seule chose de grave qui avait sûrement pu lui arriver c’était la varicelle.
Aux fourneaux depuis bien 1h voire même 1h et demi maintenant tu t’étais mis en tête de lui préparer à manger. Le problème de cette gamine c’est qu’à part des tteokbeokki faut croire que rien ne lui allait. Du coup aujourd’hui tu avais choisi des hobakjeon. Et qu’est-ce que c’était des hobakjeon ? Tout simplement des pajeon mais avec de la courgette à l’intérieur. Le moyen le plus facile pour faire avaler des légumes en étant malade. Parce qu’il était clair qu’en étant déjà malade on préférait ingurgiter un bon burger et des frites plutôt que des pauvres légumes. Puis surtout parce que tu avais faim et que le plat était à 80% pour toi. Si avec ça elle te qualifiait pas de meilleur petit ami de l’année, franchement. « j’arrive ! » murmures-tu alors que tu l’entends crier. Lourde. C’était de la lourdeur à 100%. La lourdeur à l’état pur. Préparant tout sur une assiette après avoir laissé un peu refroidir, tu entres dans la chambre dans laquelle une espèce de folle est allongée. Et en plus cette chagasse à pris ta place dans le lit. Elle pouvait pas se mettre de son côté à elle ? Oui. L’égoïsme n’a pas d’odeur, ni de couleur ni de limite. «Tu veux quoi ? » demandes-tu, posé dans l’encadrement de la porte. Tu sais très bien ce qu’elle veut, tu l’as entendu en arrivant. Mais il manque quelque chose. Tu jettes alors un coup d’œil à la bouteille d’eau complètement vide « Wasser ?…Ich bin nicht dein diener » ajoutes-tu en croquant dans une des galettes que tu as faite, fixant alors Aecha. Elle te fait de la peine. Mais d’un côté elle t’a pas dit s’il te plaît. Et tu céderas pas. « Geh raus !» cries-tu sur les chats pour qu’ils sortent au plus vite de la chambre. Si le chat soignait les rhumes ça se saurait et c’est pas le cas. Tu t’approches donc de Mme Victime de la Vie et t’assois sur le lit, pour lui tendre à manger. « Tiens en attendant que tu prononces le mot magique » ajoutes-tu en prenant la bouteille d’eau vide d’une main, la remplaçant par l’assiette de l’autre. Tu soupires légèrement et pose ta main sur le front de ta copine. Ok. Bon. Y a pas de doute qu’il va lui falloir de l’eau et pas que. « Je vais chercher le thermomètre, t’as qu’à manger pendant ce temps»
Aux fourneaux depuis bien 1h voire même 1h et demi maintenant tu t’étais mis en tête de lui préparer à manger. Le problème de cette gamine c’est qu’à part des tteokbeokki faut croire que rien ne lui allait. Du coup aujourd’hui tu avais choisi des hobakjeon. Et qu’est-ce que c’était des hobakjeon ? Tout simplement des pajeon mais avec de la courgette à l’intérieur. Le moyen le plus facile pour faire avaler des légumes en étant malade. Parce qu’il était clair qu’en étant déjà malade on préférait ingurgiter un bon burger et des frites plutôt que des pauvres légumes. Puis surtout parce que tu avais faim et que le plat était à 80% pour toi. Si avec ça elle te qualifiait pas de meilleur petit ami de l’année, franchement. « j’arrive ! » murmures-tu alors que tu l’entends crier. Lourde. C’était de la lourdeur à 100%. La lourdeur à l’état pur. Préparant tout sur une assiette après avoir laissé un peu refroidir, tu entres dans la chambre dans laquelle une espèce de folle est allongée. Et en plus cette chagasse à pris ta place dans le lit. Elle pouvait pas se mettre de son côté à elle ? Oui. L’égoïsme n’a pas d’odeur, ni de couleur ni de limite. «Tu veux quoi ? » demandes-tu, posé dans l’encadrement de la porte. Tu sais très bien ce qu’elle veut, tu l’as entendu en arrivant. Mais il manque quelque chose. Tu jettes alors un coup d’œil à la bouteille d’eau complètement vide « Wasser ?…Ich bin nicht dein diener » ajoutes-tu en croquant dans une des galettes que tu as faite, fixant alors Aecha. Elle te fait de la peine. Mais d’un côté elle t’a pas dit s’il te plaît. Et tu céderas pas. « Geh raus !» cries-tu sur les chats pour qu’ils sortent au plus vite de la chambre. Si le chat soignait les rhumes ça se saurait et c’est pas le cas. Tu t’approches donc de Mme Victime de la Vie et t’assois sur le lit, pour lui tendre à manger. « Tiens en attendant que tu prononces le mot magique » ajoutes-tu en prenant la bouteille d’eau vide d’une main, la remplaçant par l’assiette de l’autre. Tu soupires légèrement et pose ta main sur le front de ta copine. Ok. Bon. Y a pas de doute qu’il va lui falloir de l’eau et pas que. « Je vais chercher le thermomètre, t’as qu’à manger pendant ce temps»
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Re: piège mortel | loïs | Lun 24 Juin - 20:56 Citer EditerSupprimer
elle sent sa fin approcher et personne ne pourra plus rien pour elle. pas même lois et ses années d’études en médicine. son destin est scellé. c’est la mort assurée. on va la retrouver desséchée dans son lit et les chats auront commencé à lui grignoter les doigts. et même si ça lui fait plaisir de voir son petit ami arriver dans la chambre, prêt à la sauver de son terrible sort et à l’abreuvoir, elle arrive pas à sourire. aecha continue d’avoir cette tête de mourante qui ne la quitte plus depuis qu’elle s’est réveillée. elle se recroqueville sur elle-même lorsqu’il crie et fait déguerpir les chats. et ça la rend franchement triste de ne plus les avoir à ses côtés. elle se sentait bien avec une boule de poil de chaque côté. ça la rassurait et c’était agréable de leur faire quelques gratouilles. aussi parce que c’était la seule chose qu’elle arrivait à faire. le reste lui demandant trop d’efforts – jusqu’à ce que la soif la rattrape quelques minutes plus tôt. elle le regarde comme une enfant que l’on a privée de son goutée. les yeux à la limite du larmoyant – en partie aussi parce que la fière les a rendu vitreux. « pardon. » dit-elle d’une petite voix peu assurée. elle ne s’est même pas rendue compte de ce qu’elle a dit et ne se souvient déjà plus de la phrase qu’elle a put formuler. « bitte. » elle le regarde dans les yeux. suppliant pour que lois passe outre sa maladresse et que son s’il te plait rattrape l’affaire. partagée entre la peur de l’avoir vu s’énerver contre les chats et le besoin pressant de boire. et donc de rallonger sa présence sur terre. « merci. » elle sait pas trop quoi faire de l’assiette entre ses mains. la jeune femme n’a vraiment pas faim bien qu’elle se sente reconnaissante qu’il ait cuisiné pour elle. en temps normal elle serait complètement séduite par l’idée de lois aux fourneaux pour elle mais elle n’est pas en état de se la jouer groupie. elle ferme les yeux lorsqu’il vient vérifier la température de son front. « t’as les mains froides c’est agréable. » elle fait presque la moue lorsqu’il les retire. elle a si chaud. et lorsqu’elle se retrouve seul elle obéit sagement en prenant une tranche de courgette avant de mordre dedans. c’est surement très bon mais le gout est un peu biaisé par son mal être. ça ne l’empêche pas de continuer à manger docilement. du jamais vu.
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Re: piège mortel | loïs | Mer 3 Juil - 10:13 Citer EditerSupprimer
Là, devant toi, tu as un spécimen rare. Un spécimen très rare et presque en voie d’extinction. Nomde l’espèce ? Homo Exagerationus Maximus. T’as jamais vu ça. Et pourtant t’en as vu des cas à l’hôpital. Des gamines qui chouinent pour un rhume. Des autres gamines qui pleurent à cause de leurs règles. T’as vu des mecs de 40 ans hurler car ils avaient des douleurs aux parties génitales. Mais elle. Elle c’est le summum de l’exagération. Et clairement tu n’éprouves strictement aucune empathie pour elle. La seule chose qui t’embête c’est que c’est ta copine et qu’elle est malade. Et que c’est pas cool d’avoir une copine malade. Mais là,ça devient abusé. Et tu sais que tu vas rapidement perdre patience. Elle est même peut-être déjà perdue ta patience. T’aurais bien envie de lui dire de la fermer mais ça serait lui manquer de respect. Alors qu’elle mange voilà. Attrapant tout ce qu’il faut dans l’armoire à pharmacie, tu reviens alors avec le fameux thermomètre ainsi qu’un gant humide que tu poses quelques secondes sur son front, avant de mouiller un peu le reste de son visage. Au moins ça va la rafraichir un peu. « Bon allez passons aux choses sérieuses » dis-tu en t’asseyant sur un côté du lit, désinfectant alors l’embout du thermomètre avec un morceau de coton et quelques gouttes de produit magique. « Je retire ta culotte ou tu peux le faire toute seule ? » demandes-tu le plus sérieusement possible. Ça peut prêter à confusion pris dans un autre contexte. Et tu crois bien qu’elle et toi auriez préféré que cela soit appliqué dans l’autre contexte. Car tu sais très bien qu’elle en veut pas de ce thermomètre. « Je reviens » Tu fais alors un second aller-retour pour cette fois aller lui chercher une bouteille d’eau remplie. « Aecha…crois pas que ça m’enchante non plus hein c’est juste que d’après moi c’est le meilleur moyen pour savoir exactement ta température » Oui c’est important de savoir. Car on ne fait pas la même chose, on ne prodigue pas la même chose quand on est à 38 ou 40 ni 39 ou 41. « ça se trouve t’es enceinte tu le sais pas » est-ce que tu veux lui faire peur ? Oui. « ça arrive d’avoir beaucoup de fièvre quand on est enceinte » T’as décidé de faire le mec relou ? oui.
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Re: piège mortel | loïs | Mar 9 Juil - 21:53 Citer EditerSupprimer
elle veut bien faire des efforts. arrêter de geindre même si elle sent que la mort est venue la chercher, manger l’assiette de hobakjeon toute entière, se lever pour aller cherche de l’eau. oui elle est prête à tout pour éviter ce que loïs voulait faire. son visage ne peut pas s’éclaircir plus qu’il l’est mais s’il le pouvait elle aurait pali devant le thermomètre que son petit ami tient entre ses mains. et malgré tout le mal que la jeune femme a à connecter deux neurones aujourd’hui, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre ce qu’il insinue par enlever sa culotte. c’est instantané, elle serre les fesses sans dire un mot. mais la grimace qui déforme sa figure blême se suffit à elle-même. aecha vivante, aucun thermomètre n’ira dans ses fesses. elle se secoue la tête de droite à gauche alors qu’il quitte de nouveau la chambre. espérant qu’il s’agit d’une blague tout en sachant pertinemment que le garçon n’est pas du genre à rire dans ces moments-là. son corps s’écrase de tout son poids sur le matelas. elle si elle le pouvait, la jeune femme fusionnerait avec son lit pour assurer la protection de son derrière. il ne peut tout de même pas l’obliger. non ? à vrai dire elle préfèrerait ne pas avoir à répondre à cette question. aller, il va revenir et se rendre compte que ce n’est pas une bonne idée. mais non. il revient et insiste pour prendre sa température de la manière la moins appropriée qui soit. elle préfère encore qu’il mette autre chose dans son fondement que cet objet de malheur. « je veux pas. » dit-elle d’une voix peu assurée. elle le regarde comme une enfant injustement punie. parce que oui à ses yeux ce n’est pas loin d’être une infamante punition. un thermomètre dans les fesses, qu’elle idée saugrenue tout de même. « n’insiste pas. » elle ne se laisse pas démonter alors qu’il évoque son pire cauchemar : tomber enceinte. c’est dire comme la possibilité qu’il prenne sa température de cette manière lui est intolérable. « si tu continues je vais appeler ma mère pour qu’elle fasse venir un médecin qui saura faire autrement. » elle croise les bras en signe ultime de désapprobation. et pourtant elle n’a aucune envie de se retrouver avec sa mère dans les pattes. trop inquiète et elle finirait par se rendre compte que loïs avait fini par emménager ici. un drame qu’elle ne saurait gérer dans cet état mais elle peut bien prendre le risque pour sauver l’honneur de son anus.
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Re: piège mortel | loïs | Mer 24 Juil - 14:09 Citer EditerSupprimer
Clairement c'est pas pour 90% de son caractère que t'es tombé amoureux de cette fille. C'est à se demander comment t'as fait pour la supporter depuis tout ce temps d'ailleurs. Soyons honnête elle est lourde hein ? Encore plus lorsqu'elle est malade. Parce que madame veut qu'on s'occupe d'elle. Mais madame a une fierté alors madame veut pas faire les choses recommandées. Comment elle a survécu depuis 24 ans. Avec un peu de chance ses parents sont pareils donc ils ont du répondre à tous ses caprices. Je les vois bien appeler toute leur liste de médecins un par un pour venir ausculter leur filles à domicile un peu comme ça se faisait au temps des anciens rois européens.
《Nyanyanya jeveuxpas nyanyanya elle va se détendre marie-antoinette hein, allez lève le bras.》Il y a bien d'autres manières de prendre une température alors tu n'insiste effectivement pas. Après avoir placé l'appareil de mesure où il faut, tu attends, en fixant ta copine. Et si devant les patients tu sais garder ton calme, là tout de suite, tu ne peux pas t'empêcher de rigoler. C'est la tête qu'elle fait. 《Je crois que je vais te filmer...》 ajoutes-tu avant de retirer le thermomètre lorsqu'il sonne. 《Et beh...ça rigole pas ce que t'as choppé je savais que tu trouvais mes fesses sexy mais de là en chopper une fièvre...》commentes-tu un petit sourire sournois sur les lèvres. Tu rigoles bien évidemment. Et sur ce tu abandonnes madame Je Vais Mourir pour aller lui ouvrir la fenêtre afin de rafraîchir un peu la pièce. Tu passes ensuite le même gant froid sur son visage. 《Tu devrais te reposer....je veux dire, genre dormir vraiment》ça parait évident mais t'es pas sûr qu'elle veuille dormir si t'es dans les parages. Ce qui en soit peut se comprendre. 《Et non les chats viendront pas》 tu pourrais peut-être lui mettre de la musique classique. Mais à ce niveau de fièvre il se peut surtout que ça l'enerve plus qu'autre chose. 《En vrai je suis pas sûr qu'on pourra aller à Fidji ensemble...à ce niveau de fièvre ils vont devoir t'operer》 racontes-tu en lui faisant un peu de vent avec ta main. 《Je rigole....allez dans trois jours c'est fini maintenant dors j'ai un match à regarder. Je te mets de la musique ou pas ? 》demandes-tu en te redressant finalement, pour passer ta main dans ses cheveux.
《Nyanyanya jeveuxpas nyanyanya elle va se détendre marie-antoinette hein, allez lève le bras.》Il y a bien d'autres manières de prendre une température alors tu n'insiste effectivement pas. Après avoir placé l'appareil de mesure où il faut, tu attends, en fixant ta copine. Et si devant les patients tu sais garder ton calme, là tout de suite, tu ne peux pas t'empêcher de rigoler. C'est la tête qu'elle fait. 《Je crois que je vais te filmer...》 ajoutes-tu avant de retirer le thermomètre lorsqu'il sonne. 《Et beh...ça rigole pas ce que t'as choppé je savais que tu trouvais mes fesses sexy mais de là en chopper une fièvre...》commentes-tu un petit sourire sournois sur les lèvres. Tu rigoles bien évidemment. Et sur ce tu abandonnes madame Je Vais Mourir pour aller lui ouvrir la fenêtre afin de rafraîchir un peu la pièce. Tu passes ensuite le même gant froid sur son visage. 《Tu devrais te reposer....je veux dire, genre dormir vraiment》ça parait évident mais t'es pas sûr qu'elle veuille dormir si t'es dans les parages. Ce qui en soit peut se comprendre. 《Et non les chats viendront pas》 tu pourrais peut-être lui mettre de la musique classique. Mais à ce niveau de fièvre il se peut surtout que ça l'enerve plus qu'autre chose. 《En vrai je suis pas sûr qu'on pourra aller à Fidji ensemble...à ce niveau de fièvre ils vont devoir t'operer》 racontes-tu en lui faisant un peu de vent avec ta main. 《Je rigole....allez dans trois jours c'est fini maintenant dors j'ai un match à regarder. Je te mets de la musique ou pas ? 》demandes-tu en te redressant finalement, pour passer ta main dans ses cheveux.
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Re: piège mortel | loïs | Jeu 15 Aoû - 13:23 Citer EditerSupprimer
la maladie la faisait, peut-être, réfléchir de travers mais de toute évidence fièvre ou pas fièvre il n’était pas question pour aecha qu’un thermomètre approche son derrière. et encore moins qu’on l’introduise dedans. les européens n’étaient définitivement pas des gens comme eux. et si la jeune femme enviait certaines parties de leur culture, il y avait des choses qu’elle ne pouvait pas accepter. lui mettre un thermomètre dans les fesses par exemple.
elle leva le bras avec méfiance. peut-être s’agissait-il d’une ruse du jeune homme pour qu’elle baisse sa garde et qu’il l’attaque par derrière – dans tous les sens du terme. malheureusement aecha n’était pas en mesure de se défendre. elle n’était même pas sûre de réussir à tenir debout alors s’il usait de la force il ne serait pas difficile pour que son bourreau fasse son office. mais rien. et surement était elle une bien terrible petite amie pour s’imaginer que loïs la force à faire quoi que ce soit. elle se sentie bien bête lorsqu’il passa le thermomètre sous son aisselle. elle tenta un sourire en coin mais le rendu était assez approximatif. « au contraire je suis sûre que si tu me laissais les toucher j’irais mieux. » entre son teint grisâtre et sa voix grave elle ressemblait plus à une vieille perverse qu’à autre chose. suivie d’un rire gras qui lui valut une quinte de toux toute aussi grasse. elle ferma une nouvelle fois les yeux lorsqu’il vint passer le gant sur son front. c’était la seule chose qu’elle arrivait à pleinement apprécier ce jour-là. « merci. » dit-elle d’une petite voix.
comment ça pas avec ses chats ? mais ils étaient sa seule source de réconfort et ils ne faisaient rien d’autre que dormir et être mignons. la jeune femme le regarda avec son meilleur air de chien battu. très largement aidée par la fièvre qui faisait naturellement luire ses yeux. « hey docteur zimmer me prend pas pour une bille. on opère pas pour de la fièvre. » elle allait peut-être en mourir mais au milieu de tous ses délires, la jeune femme se souvenait que sa condition ne nécessitait pas une opération. éclair de lucidité dans un océan de stupidités. même malade il n’arrivait pas à la faire rire. pauvre garçon. mais elle était prête à se montrer conciliante malgré un humour questionnable. elle attrapa entre deux doigts le haut du garçon et repris sa moue d’enfant punie. « tu veux pas le regarder dans la chambre ? » il lui avait interdit la présence de ses chats et aecha avait besoin de quelque chose pour compenser. « j’ai pas envie d’être toute seule. » et loïs valait mieux qu’une brouette de chats. mais elle se garderait bien de le lui dire.
elle leva le bras avec méfiance. peut-être s’agissait-il d’une ruse du jeune homme pour qu’elle baisse sa garde et qu’il l’attaque par derrière – dans tous les sens du terme. malheureusement aecha n’était pas en mesure de se défendre. elle n’était même pas sûre de réussir à tenir debout alors s’il usait de la force il ne serait pas difficile pour que son bourreau fasse son office. mais rien. et surement était elle une bien terrible petite amie pour s’imaginer que loïs la force à faire quoi que ce soit. elle se sentie bien bête lorsqu’il passa le thermomètre sous son aisselle. elle tenta un sourire en coin mais le rendu était assez approximatif. « au contraire je suis sûre que si tu me laissais les toucher j’irais mieux. » entre son teint grisâtre et sa voix grave elle ressemblait plus à une vieille perverse qu’à autre chose. suivie d’un rire gras qui lui valut une quinte de toux toute aussi grasse. elle ferma une nouvelle fois les yeux lorsqu’il vint passer le gant sur son front. c’était la seule chose qu’elle arrivait à pleinement apprécier ce jour-là. « merci. » dit-elle d’une petite voix.
comment ça pas avec ses chats ? mais ils étaient sa seule source de réconfort et ils ne faisaient rien d’autre que dormir et être mignons. la jeune femme le regarda avec son meilleur air de chien battu. très largement aidée par la fièvre qui faisait naturellement luire ses yeux. « hey docteur zimmer me prend pas pour une bille. on opère pas pour de la fièvre. » elle allait peut-être en mourir mais au milieu de tous ses délires, la jeune femme se souvenait que sa condition ne nécessitait pas une opération. éclair de lucidité dans un océan de stupidités. même malade il n’arrivait pas à la faire rire. pauvre garçon. mais elle était prête à se montrer conciliante malgré un humour questionnable. elle attrapa entre deux doigts le haut du garçon et repris sa moue d’enfant punie. « tu veux pas le regarder dans la chambre ? » il lui avait interdit la présence de ses chats et aecha avait besoin de quelque chose pour compenser. « j’ai pas envie d’être toute seule. » et loïs valait mieux qu’une brouette de chats. mais elle se garderait bien de le lui dire.
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Re: piège mortel | loïs | Dim 1 Sep - 12:57 Citer EditerSupprimer
Un rire sec sort de ta bouche à sa remarque. Cette obsession avec tes fesses ça commence à devenir vraiment sérieux. Dérangeant parfois. Ça t’ais déjà arrivé de lui dire d’arrêter. Surtout les jours où tu n’es pas vraiment de bonne humeur. Tu te demandes ce que la population penserait si tu avais exactement la même obsession qu’elle pour sa poitrine. Si tu voulais tout le temps la toucher. Qu’est-ce qu’elle raconterait à ses amis ? Est-ce que tu passerais pour un pervers qui ne pense qu’au physique et qui ne l’aime pas assez pour ce qu’elle est à l’intérieur ? Définitivement : oui. Un peu malheureux. On ne pense pas assez aux filles obsessionnelles. Parce qu’elles aussi elles peuvent abuser quand il faut. Est-ce que t’as vraiment envie de rester là avec ce corps malade à côté de toi ? Non. Est-ce que t’as vraiment envie de la voir juger ce que tu manges et ce que tu bois ? Non. Est-ce que t’as vraiment envie d’entendre ses éternuements et sa toux à la con pendant ton match ? Non. Est-ce que tu vas donc répondre à sa demande ? Oui. Parce que t’es un putain de canard Loïs. Regardons le côté pratique : si tu réponds à sa requête elle sera obligée de te rendre la pareille une prochaine fois.
« wenn du willst, ja » tu hoches la tête avant de ranger et nettoyer tout ce que t’as utilisé pour la demoiselle. Encore un aller-retour. Tu les comptes plus depuis ce matin. La seule différence c’est que celui-ci se veut un peu moins long. Dans tes mains, un simple plateau sur lequel repose une bière, un bol rempli de céréales et de lait froid, et encore à côté deux boites de médicaments pour la patiente avec lequel tu partages la couche. T’installant alors sur le lit tu allumes la télévision pour mettre la chaine de sport. Tu ne rateras certainement pas ce match. « On refait le pari de miss Tahiti ? » demandes-tu en arquant un sourcil alors que tu ouvres ta canette de bière pour en verser le contenu dans ton bol. « Je te propose pas hein… » dis-tu en prenant une cuillère de cet étrange mélange. Alcoolique ? Non. Peut-être. Oui. Non. C’est pas tout le temps, d’abord. Juste pour les matchs. « Tiens prend ça…ça va te calmer » Tiens tu regrettes de pas avoir pensé plus tôt aux somnifères. Ça aurait été beaucoup trop jouissif de la voir s’endormir pendant que tu profites de ton match. Mais t’es pas comme ça. T’es un petit ange apparemment. « Si la Corée gagne, tu veux quoi ? » Tu penches la tête vers elle, la fixant un instant sans rien faire, te retenant de venir l’embrasser. Même si tu l’apprécies plus que la normale, tu veux pas chopper son truc. Non. Tu fais pas parti de ce genre d’amour inconditionnel.
« wenn du willst, ja » tu hoches la tête avant de ranger et nettoyer tout ce que t’as utilisé pour la demoiselle. Encore un aller-retour. Tu les comptes plus depuis ce matin. La seule différence c’est que celui-ci se veut un peu moins long. Dans tes mains, un simple plateau sur lequel repose une bière, un bol rempli de céréales et de lait froid, et encore à côté deux boites de médicaments pour la patiente avec lequel tu partages la couche. T’installant alors sur le lit tu allumes la télévision pour mettre la chaine de sport. Tu ne rateras certainement pas ce match. « On refait le pari de miss Tahiti ? » demandes-tu en arquant un sourcil alors que tu ouvres ta canette de bière pour en verser le contenu dans ton bol. « Je te propose pas hein… » dis-tu en prenant une cuillère de cet étrange mélange. Alcoolique ? Non. Peut-être. Oui. Non. C’est pas tout le temps, d’abord. Juste pour les matchs. « Tiens prend ça…ça va te calmer » Tiens tu regrettes de pas avoir pensé plus tôt aux somnifères. Ça aurait été beaucoup trop jouissif de la voir s’endormir pendant que tu profites de ton match. Mais t’es pas comme ça. T’es un petit ange apparemment. « Si la Corée gagne, tu veux quoi ? » Tu penches la tête vers elle, la fixant un instant sans rien faire, te retenant de venir l’embrasser. Même si tu l’apprécies plus que la normale, tu veux pas chopper son truc. Non. Tu fais pas parti de ce genre d’amour inconditionnel.
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