devil(s) in the air tonight ; ft. jeong caïn
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devil(s) in the air tonight ; ft. jeong caïn | Sam 1 Juin 2019 - 19:16 Citer EditerSupprimer
You're painful, but sweet; Paradox - Your irony, your existence itself. When I melt it and swallow it, Finally it is what will soak us |
Un ; deux ; trois, quatre, peut-être cinq – ils ont tous fini sur le comptoir déjà débordé de verres vides. Un samedi soir, à la digital city, c'est peuplé, bondé, on sait jamais réellement sur quoi on va tomber, ni même comment la soirée va se finir pour chacun. Je sais d'avance que la mienne se finira dans un coin du nightclub, ou probablement dans le lit d'un pote qui a eu la décence de me ramener chez lui. Ce qui n'est pas sûr non plus, vu l'état des dits potes. Avec un peu de chance, ce sera dans le lit d'une nana.
La musique m'emplit les oreilles, défonce les tympans, et je me retrouve accoudé au comptoir d'un bras, l'autre bataillant avec mes poches pour en sortir de l'argent. Je finis par trouver un billet de dix mille wons, il trouve sa place devant le nez du serveur. Je réussis tant bien que mal à grommeler le nom de l'alcool que je veux, et il se met directement au boulot. J'ai la tête lourde, les idées très peu claires, mais envie de retrouver celui qui était censé rester sobre pour qu'il nous ramène tous en un seul morceau dans une chambre quelconque ou chez nous, un par un. Probablement lui hurler dessus en même temps que mon haleine fétide d'alcoolique d'un soir le fait reculer d'un pas, trouver un autre plan pour rentrer et–
Je suis extirpé de mes pensées quand je reçois une tape sur l'épaule pour me faire comprendre que ma consommation est arrivée. Première fois de la soirée c'est autre chose qu'un shot d'alcool ultra-fort. Au même moment où j'allais me lever, je heurte quelqu'un, probablement son épaule, son bras, autre chose peut-être. « Oh, je– je suis désolé, c'pas– c'pas ce que je voulais faire. Vous– » Je relève la tête légèrement pour regarder la personne en question. Il me fait étrangement penser à quelqu'un. « J'sais pourquoi mais j'ai... j'ai l'impression d'vous connaître. J'sais pas, sensation étrange. » C'est une remarque parfaitement débile, pour une situation où j'ai tout sauf quelque chose ou quelqu'un pour m'aider. « Vous seriez pas c't'acteur, là, par hasard ? Vous avez– vous avez du charme, j'dois bien avouer ça. »
Je prends une gorgée de mon cocktail, et je pense soudainement à ce que je viens de dire. C'est vrai, j'ai l'impression qu'il ressemble à un quelconque acteur, idol, personnage de drama ou que sais-je encore, mais je n'arrive même pas à mettre un nom dessus. Ça m'échappe. J'ai même osé dire qu'il avait du charme. J'ai pas entièrement tord mais– c'est un homme. J'ai toujours fréquenté que des filles.
Merde, au pire.
Au diable mes principes ce soir. Il serait peut-être temps de s'amuser un peu.
La musique m'emplit les oreilles, défonce les tympans, et je me retrouve accoudé au comptoir d'un bras, l'autre bataillant avec mes poches pour en sortir de l'argent. Je finis par trouver un billet de dix mille wons, il trouve sa place devant le nez du serveur. Je réussis tant bien que mal à grommeler le nom de l'alcool que je veux, et il se met directement au boulot. J'ai la tête lourde, les idées très peu claires, mais envie de retrouver celui qui était censé rester sobre pour qu'il nous ramène tous en un seul morceau dans une chambre quelconque ou chez nous, un par un. Probablement lui hurler dessus en même temps que mon haleine fétide d'alcoolique d'un soir le fait reculer d'un pas, trouver un autre plan pour rentrer et–
Je suis extirpé de mes pensées quand je reçois une tape sur l'épaule pour me faire comprendre que ma consommation est arrivée. Première fois de la soirée c'est autre chose qu'un shot d'alcool ultra-fort. Au même moment où j'allais me lever, je heurte quelqu'un, probablement son épaule, son bras, autre chose peut-être. « Oh, je– je suis désolé, c'pas– c'pas ce que je voulais faire. Vous– » Je relève la tête légèrement pour regarder la personne en question. Il me fait étrangement penser à quelqu'un. « J'sais pourquoi mais j'ai... j'ai l'impression d'vous connaître. J'sais pas, sensation étrange. » C'est une remarque parfaitement débile, pour une situation où j'ai tout sauf quelque chose ou quelqu'un pour m'aider. « Vous seriez pas c't'acteur, là, par hasard ? Vous avez– vous avez du charme, j'dois bien avouer ça. »
Je prends une gorgée de mon cocktail, et je pense soudainement à ce que je viens de dire. C'est vrai, j'ai l'impression qu'il ressemble à un quelconque acteur, idol, personnage de drama ou que sais-je encore, mais je n'arrive même pas à mettre un nom dessus. Ça m'échappe. J'ai même osé dire qu'il avait du charme. J'ai pas entièrement tord mais– c'est un homme. J'ai toujours fréquenté que des filles.
Merde, au pire.
Au diable mes principes ce soir. Il serait peut-être temps de s'amuser un peu.
(c) ozzman
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Re: devil(s) in the air tonight ; ft. jeong caïn | Lun 24 Juin 2019 - 23:26 Citer EditerSupprimer
De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres. Nouveau Testament |
Il fixe son verre. Il ne sait plus le nombre de ceux qu’on lui a tendu avant celui là. Il n’y a pas prêté attention, il les a enfilé sans trop réfléchir. Parce qu’il ne veut surtout pas réfléchir. Fatigué. Jeong Caïn fait un sort à ce dernier verre. Il devrait sortir de là, se distraire, n’importe quoi. Le lieu n’est pas mal, il sera idéal à la reconstruction de son club. Il aurait pu aller voir le propriétaire tout de suite et signer les papiers. Une tristesse étrange l’en avait empêché.
Voilà qu’il est de retour à Séoul. La fameuse star déchue. Il résistait, certes. Il s’en sortait, comme toujours. Mais les dernières semaines avaient été particulièrement éprouvante. Ses heures de sommeil se comptaient sur les doigts de la main. Ce n’était pas qu’il ne pouvait pas survivre à un tel scandale, mais il fatiguait. Il n’avait eu aucune source de divertissement depuis des mois, seulement du stress, toujours plus de problèmes qui s’accumulaient, encombraient ses pensées. Il voulait s’en débarrasser, ne serait-ce que le temps d’un instant.
Alors il avait bu, beaucoup trop bu. Et il avait recommencé à faire ce qui avait été la source de tous ses ennuis. Il avait rencontré Kang Yeong Cheol. En tant que figure publique dans un pays aussi étroit d’esprit (qu’est-ce que l’Allemagne lui manquait sur ce point), il devait tout faire pour cacher son attirance pour la gente masculine. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de draguer le premier mignonnet qu’il croisait. Parce qu’il ne les laisserait pas contrôler toute sa vie, ces connards de soi-disant journalistes, ses paparazzis. Il ne laisserait pas l’opinion publique changer la personne qu’il était. Il se tapait des mecs, oui. Il continuerait quitte à s’embourber de plus en plus dans les mensonges pour couvrir ses relations si volages et si dangereuses. S’il voulait bien se mettre dans une relation sérieuse, peut-être n’aurait-il pas à subir toute cette merde ? Il ferait confiance en la personne, ils cacheraient ce secret à deux. Mais le berlinois n’était pas de bois là. Il n’irait pas se mettre dans tout ce qui se rapprochait d’un couple sans avoir des émotions et motivations sincères. Le problème, c’est qu’il n’en avait jamais eu. Alors la plupart du temps, il se contentait d’amis, de gens de confiance. Mais voilà, cela faisait quatre ans qu’il avait quitté Séoul. Il n’était que de passage pour une nuit. Trop bourré pour se rappeler un quelconque numéro et soudainement ce séduisant jeune homme qui lui rentrait dedans, lui faisait le blabla habituel. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Il ne devrait pas, il s’en foutait d’une force incommensurable.
« Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal au moins ? » lui susurre-t-il en lui prenant délicatement le bras.
Ses yeux le jaugent de haut en bas et se plongent dans les siens. Pas très subtil, mais on sautera cette étape. Il se fait tard.
« Je te retourne le compliment. C’est quoi ton nom ? »
Voilà qu’il est de retour à Séoul. La fameuse star déchue. Il résistait, certes. Il s’en sortait, comme toujours. Mais les dernières semaines avaient été particulièrement éprouvante. Ses heures de sommeil se comptaient sur les doigts de la main. Ce n’était pas qu’il ne pouvait pas survivre à un tel scandale, mais il fatiguait. Il n’avait eu aucune source de divertissement depuis des mois, seulement du stress, toujours plus de problèmes qui s’accumulaient, encombraient ses pensées. Il voulait s’en débarrasser, ne serait-ce que le temps d’un instant.
Alors il avait bu, beaucoup trop bu. Et il avait recommencé à faire ce qui avait été la source de tous ses ennuis. Il avait rencontré Kang Yeong Cheol. En tant que figure publique dans un pays aussi étroit d’esprit (qu’est-ce que l’Allemagne lui manquait sur ce point), il devait tout faire pour cacher son attirance pour la gente masculine. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de draguer le premier mignonnet qu’il croisait. Parce qu’il ne les laisserait pas contrôler toute sa vie, ces connards de soi-disant journalistes, ses paparazzis. Il ne laisserait pas l’opinion publique changer la personne qu’il était. Il se tapait des mecs, oui. Il continuerait quitte à s’embourber de plus en plus dans les mensonges pour couvrir ses relations si volages et si dangereuses. S’il voulait bien se mettre dans une relation sérieuse, peut-être n’aurait-il pas à subir toute cette merde ? Il ferait confiance en la personne, ils cacheraient ce secret à deux. Mais le berlinois n’était pas de bois là. Il n’irait pas se mettre dans tout ce qui se rapprochait d’un couple sans avoir des émotions et motivations sincères. Le problème, c’est qu’il n’en avait jamais eu. Alors la plupart du temps, il se contentait d’amis, de gens de confiance. Mais voilà, cela faisait quatre ans qu’il avait quitté Séoul. Il n’était que de passage pour une nuit. Trop bourré pour se rappeler un quelconque numéro et soudainement ce séduisant jeune homme qui lui rentrait dedans, lui faisait le blabla habituel. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Il ne devrait pas, il s’en foutait d’une force incommensurable.
« Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal au moins ? » lui susurre-t-il en lui prenant délicatement le bras.
Ses yeux le jaugent de haut en bas et se plongent dans les siens. Pas très subtil, mais on sautera cette étape. Il se fait tard.
« Je te retourne le compliment. C’est quoi ton nom ? »
(c) ozzman
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Re: devil(s) in the air tonight ; ft. jeong caïn | Ven 9 Aoû 2019 - 23:04 Citer EditerSupprimer
You're painful, but sweet; Paradox - Your irony, your existence itself. When I melt it and swallow it, Finally it is what will soak us |
Je dois forcément avoir la tête ailleurs pour penser que le premier type sexy qui passe par là est l’acteur d’une série télévisée ou que sais-je encore – la seule chose dont je suis sûr, c’est que ça risque de mal se terminer pour moi ce soir. Ou bien, dépendant de la situation. J’allais sûrement pas finir la nuit seul, de toute manière. Reste à savoir ce que ça me réservait. Je le vois qui sourit alors que je lui sors mes habituelles conneries de mec bourré n’ayant pas toute sa tête. Il me demande si ça va. Ça pourrait aller mieux, si l’alcool bouffait pas tous mes sens et mon peu de raison encore présent. « Pourquoi ça irait mal ? J’ai tapé dans l’mille. » Je lui dis doucement, un sourire au lèvres. Il avait clairement un truc. Un truc attirant, j’en sais rien, mais il me laissait pas totalement indifférent quand même.
J’essaye de reprendre un tant soit peu de contenance après lui être rentré dedans, mais la seule chose que je vais, c’est de nouveau porter mon verre à mes lèvres alors qu’il parle à nouveau. Mes yeux se perdent entre ses yeux, ses lèvres et le haut de son torse, là où mes sens ne savent même plus comment réagir à cause de la chaleur de mon corps, celle de l’alcool qui me monte à la tête et ce contact chaud autour de mon bras. « Yeong Cheol. Mais appelle-moi Yeong, Yeongie ou que sais-je encore. Tant que ça t’fait plaisir. » Je me mord la lèvre juste après ça. J’aurais bien envie de rire, mais ma tête me dit clairement de pas le faire, parce que ça ferait tout capoter en un instant. « Et toi, l’brun ténébreux, t’réponds à quel nom ? » Je pouvais pas dire qu’il n’y avait pas un brin de cliché là-dedans. C’était parfaitement cliché. Mais il fallait bien commencer quelque part, non ? C’est comme cette soirée. Il a fallu commencer quelque part, je l’ai commencée au comptoir, et je me suis laissé aller sur ma consommation d’alcool. J’ai fini par rentrer dans un beau mec. C’était pas mal comme situation, en fait.
« J’te paye quelque chose ? Un shot, un cocktail ou n’importe quoi d’autre ? C’pas l’argent qui manque, demande juste, j’s’rais sûrement en mesure de te l’offrir. » Et là, c’est le moment où on est censé lâcher le gros clin d’œil pour faire comprendre qu’on avait envie de pas finir la nuit seul. A la place, je repose mon verre et je laisse ma main libre parcourir ce bras qui me tient, faire des allées et venues délicates. Je passe doucement ma langue au bord de mes lèvres alors que mon regard se perd totalement sur la personne en face de moi. J’ai envie de l’embrasser. Je vais sûrement l’embrasser, dans quelques minutes à peine. Les gestes et les mots m’échappent, et j’ai franchement pas envie de lutter.
J’essaye de reprendre un tant soit peu de contenance après lui être rentré dedans, mais la seule chose que je vais, c’est de nouveau porter mon verre à mes lèvres alors qu’il parle à nouveau. Mes yeux se perdent entre ses yeux, ses lèvres et le haut de son torse, là où mes sens ne savent même plus comment réagir à cause de la chaleur de mon corps, celle de l’alcool qui me monte à la tête et ce contact chaud autour de mon bras. « Yeong Cheol. Mais appelle-moi Yeong, Yeongie ou que sais-je encore. Tant que ça t’fait plaisir. » Je me mord la lèvre juste après ça. J’aurais bien envie de rire, mais ma tête me dit clairement de pas le faire, parce que ça ferait tout capoter en un instant. « Et toi, l’brun ténébreux, t’réponds à quel nom ? » Je pouvais pas dire qu’il n’y avait pas un brin de cliché là-dedans. C’était parfaitement cliché. Mais il fallait bien commencer quelque part, non ? C’est comme cette soirée. Il a fallu commencer quelque part, je l’ai commencée au comptoir, et je me suis laissé aller sur ma consommation d’alcool. J’ai fini par rentrer dans un beau mec. C’était pas mal comme situation, en fait.
« J’te paye quelque chose ? Un shot, un cocktail ou n’importe quoi d’autre ? C’pas l’argent qui manque, demande juste, j’s’rais sûrement en mesure de te l’offrir. » Et là, c’est le moment où on est censé lâcher le gros clin d’œil pour faire comprendre qu’on avait envie de pas finir la nuit seul. A la place, je repose mon verre et je laisse ma main libre parcourir ce bras qui me tient, faire des allées et venues délicates. Je passe doucement ma langue au bord de mes lèvres alors que mon regard se perd totalement sur la personne en face de moi. J’ai envie de l’embrasser. Je vais sûrement l’embrasser, dans quelques minutes à peine. Les gestes et les mots m’échappent, et j’ai franchement pas envie de lutter.
(c) ozzman
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Re: devil(s) in the air tonight ; ft. jeong caïn | Sam 21 Mar 2020 - 19:22 Citer EditerSupprimer
De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres. Nouveau Testament |
Le problème de Yeongie, c’est qu’il est franchement bien foutu. Comment Caïn pourrait penser un instant résister à cette beauté qui lui faisait du rentre dedans à coup de bélier ? Pour la subtilité, il peut repasser mais son minois rachète son manque de délicatesse. Au moins les deux hommes étaient sur la même longueur d’onde.
« Yeongie, ça me plaît bien. Le brun ténébreux, il a un prénom encore plus ténébreux que ses airs. Je m’appelle Caïn et tu peux m’appeler Caïn parce que les surnoms c’est pas mon truc. » lui répondit-il avec un sourire carnassier bien que charmeur.
Qu’est-ce qui le retenait de lui sauter dessus à l’instant même ? Ils en avaient, de toute évidence, tous les deux envie autant que l’autre. Mais peloter un inconnu dans les cinq minutes où il apprenait à le connaître ? Si son mental était à zéro, il avait encore quelques règles de bienséance.
Yeong Cheol lui propose de lui payer un verre et il accepte en se retenant de rire. Comme s’il avait payé un seul de ses verres depuis son arrivée… Comme s’il allait un jour payer un seul verre dans ce club qui serait bientôt le sien… Mais il préfère cacher cette information à sa conquête du soir.
Le contact des doigts du jeune homme qui parcoure son bras le fait frissonner. Les expressions qu’il lui sert le donne envie de le mordre tellement il en est adorable. Il dégage une aura, un charisme qui se ferait retourner plus d’une tête. S’il ne sait pas encore de quel bois il est fait, Caïn est sûr d’avoir attraper une jolie prise… Les verres arrivent, il se désaltère, prend son temps, le fait languir. Si son instinct presque animal a pris le dessus, il sait encore se comporter en homme. Bien qu’ils soient tous les deux bien éméchés, il veut être sûr que cette décision il ne la regrettera pas trop. Et puis… Il aime bien quand les autres prennent les initiatives de temps en temps.
«Qu'est-ce qui t'amène ce soir, Yeongie ?»
Des paroles inutiles juste pour se faire désirer un peu plus. Il sait que le timbre de sa voix est charmant.
« Yeongie, ça me plaît bien. Le brun ténébreux, il a un prénom encore plus ténébreux que ses airs. Je m’appelle Caïn et tu peux m’appeler Caïn parce que les surnoms c’est pas mon truc. » lui répondit-il avec un sourire carnassier bien que charmeur.
Qu’est-ce qui le retenait de lui sauter dessus à l’instant même ? Ils en avaient, de toute évidence, tous les deux envie autant que l’autre. Mais peloter un inconnu dans les cinq minutes où il apprenait à le connaître ? Si son mental était à zéro, il avait encore quelques règles de bienséance.
Yeong Cheol lui propose de lui payer un verre et il accepte en se retenant de rire. Comme s’il avait payé un seul de ses verres depuis son arrivée… Comme s’il allait un jour payer un seul verre dans ce club qui serait bientôt le sien… Mais il préfère cacher cette information à sa conquête du soir.
Le contact des doigts du jeune homme qui parcoure son bras le fait frissonner. Les expressions qu’il lui sert le donne envie de le mordre tellement il en est adorable. Il dégage une aura, un charisme qui se ferait retourner plus d’une tête. S’il ne sait pas encore de quel bois il est fait, Caïn est sûr d’avoir attraper une jolie prise… Les verres arrivent, il se désaltère, prend son temps, le fait languir. Si son instinct presque animal a pris le dessus, il sait encore se comporter en homme. Bien qu’ils soient tous les deux bien éméchés, il veut être sûr que cette décision il ne la regrettera pas trop. Et puis… Il aime bien quand les autres prennent les initiatives de temps en temps.
«Qu'est-ce qui t'amène ce soir, Yeongie ?»
Des paroles inutiles juste pour se faire désirer un peu plus. Il sait que le timbre de sa voix est charmant.
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