it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena
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it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Sam 1 Juin - 21:32 Citer EditerSupprimer
ABORT MISSION, IT WAS A MISTAKE |
outfit /// Premier jour dans la fratrie, chez les Gumiho. Min Jae a fait un bon boulot pour finalement me pousser à rejoindre un "groupe" d'étudiants, le sien qui plus est, grâce à des arguments auxquels je n'ai strictement rien pu répondre ; avoir un semblant de famille pour m'aider à mieux me sentir, et surtout réussir à m'accepter moi-même, apprendre à refaire tout un tas de choses basiques dont j'ai oublié la signification ou même la mise en œuvre. Ce serait le bon moment, avec eux.
J'ai presque l'air d'un parfait touriste, avec mes deux valises d'affaires et mon look plus que décontracté, parfait pour l'été. À l'exception qu'on était encore au printemps – plus pour très longtemps, soit dit en passant. J'ai rendu les clés de mon studio, j'y ai tout laissé, y compris les meubles quand bien même ils m'appartenaient, parce que je vais certainement pas en avoir l'utilité là-bas. Là, je n'ai plus qu'à entrer. Je suis juste devant le dortoir des Gumiho. La première étape, c'est trouver le bureau de la présidence. Leur demander une clé de chambre. Faire la rencontre de mes colocataires. Probablement passer le reste de la journée à me mettre à l'aise. Programme simple, en soi.
Quand je pousse la porte du dortoir, tout le monde a l'air trop préoccupé pour remarquer ma présence. Tant mieux, en un sens. J'essaye de me faire le plus discret possible pour trouver le bureau de la présidence, mais je dois avoir l'air tellement paumé qu'une nana finit par m'interpeller pour me demander où je vais. J'ai même pas le temps de répondre entièrement qu'elle me dit déjà que c'est au premier. Problème réglé.
J'arrive finalement devant ce fameux bureau. Je prends le soin de laisser mes valises à l'extérieur, et je ne tarde pas non plus à toquer pour prévenir de mon entrée pour le moins imminente. J'ouvre la porte, et la première vision que j'ai de ce qui est censé être les deux tête pensantes de la fratrie est tout sauf ce à quoi je m'attendais. « Oh je– je dois sûrement déranger. Je peux passer plus tard, si ça vous arrange. Je suis le petit nouveau de la fratrie, Kang Yeong Cheol. Min Jae ne vous a pas dit que– » Vu le peu d'entrain qu'ils ont, je pense qu'il n'a pas dû les prévenir. Ou que les deux loques que je vois affaissées sur leurs fauteuil ont simplement oublié ça. « C'est pour la chambre et les présentations. Je crois que les présentations peuvent cependant attendre. »
Et pas qu'un peu, qu'elles peuvent attendre.
J'ai presque l'air d'un parfait touriste, avec mes deux valises d'affaires et mon look plus que décontracté, parfait pour l'été. À l'exception qu'on était encore au printemps – plus pour très longtemps, soit dit en passant. J'ai rendu les clés de mon studio, j'y ai tout laissé, y compris les meubles quand bien même ils m'appartenaient, parce que je vais certainement pas en avoir l'utilité là-bas. Là, je n'ai plus qu'à entrer. Je suis juste devant le dortoir des Gumiho. La première étape, c'est trouver le bureau de la présidence. Leur demander une clé de chambre. Faire la rencontre de mes colocataires. Probablement passer le reste de la journée à me mettre à l'aise. Programme simple, en soi.
Quand je pousse la porte du dortoir, tout le monde a l'air trop préoccupé pour remarquer ma présence. Tant mieux, en un sens. J'essaye de me faire le plus discret possible pour trouver le bureau de la présidence, mais je dois avoir l'air tellement paumé qu'une nana finit par m'interpeller pour me demander où je vais. J'ai même pas le temps de répondre entièrement qu'elle me dit déjà que c'est au premier. Problème réglé.
J'arrive finalement devant ce fameux bureau. Je prends le soin de laisser mes valises à l'extérieur, et je ne tarde pas non plus à toquer pour prévenir de mon entrée pour le moins imminente. J'ouvre la porte, et la première vision que j'ai de ce qui est censé être les deux tête pensantes de la fratrie est tout sauf ce à quoi je m'attendais. « Oh je– je dois sûrement déranger. Je peux passer plus tard, si ça vous arrange. Je suis le petit nouveau de la fratrie, Kang Yeong Cheol. Min Jae ne vous a pas dit que– » Vu le peu d'entrain qu'ils ont, je pense qu'il n'a pas dû les prévenir. Ou que les deux loques que je vois affaissées sur leurs fauteuil ont simplement oublié ça. « C'est pour la chambre et les présentations. Je crois que les présentations peuvent cependant attendre. »
Et pas qu'un peu, qu'elles peuvent attendre.
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Re: it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Sam 1 Juin - 22:04 Citer EditerSupprimer
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outfit /// Jiho, mec aide moi j’vais me faire pincer le cul là ! C’était à peut à ça qu’on avait passé la matinée avec mon collègue président. Nous avions hurlé dans tous les sens dans l'enclos de nos petits protégés… mais surtout à esquiver les coups de becs. Est-ce qu’on s’était fait bully par des manchots ? Alors comment dire que c’était pas glorieux, mais c’était bien le cas. Bully par des animaux qui étaient haut comme trois pommes. Décidément on avait une énorme patience….. Et on, était aussi de sacré victimes pour le coup. Mais comment dire qu’on ne pouvait pas se permettre de shooter dans des espèces protégées ? Et ce même après s’être reçu un coup de bec au niveau du derrière ou ailleurs. Enfin bref nous avions fini avec les bestioles avant d’aller littéralement retourner mourir dans nos bureaux à la fraternité.
Mourir ? Oui il n’y avait pas d’autres mots. Non parce qu’à voir nos tronches, on avait vraiment l’air de deux gros cadavres qui ressortaient de la quatrième guerre mondiale. J’avais mes cheveux rouge étaient coiffés n’importe comment, c’était c’était sans compté la terre que j’avais sur la tronche parce que je m’étais cassé la figure plusieurs fois. Ou de serait-ce que mes fringues abîmés à force des traitements de faveurs des manchot. Je m’étais avachi sur un des fauteuils du bureau face à Jiho. Ces bêtes vont me tuer avant la fin de l’année scolaire c’est officiel. J’avais à peine la force de lever mon bras tellement j’avais mal de partout. Heuresement qu’on était tous les deux à minimum sportif avec mon camarade gumiho.
Mais quitte à avoir une journée bien remplie, un nouveau venait de rentrer dans le bureau. Je grimaçais en tournant la tête vers lui. Hein ? Kang Yeong Cheol ? Je me tournais vers Jiho l’air de dire du regard “On attendait quelqu’un ?” Parce que moi ça m’était complètement sorti de la tête. Je voulu faire tourner mon siège, mais impossible, trop mal partout. Désolé on fait peur à voir j’crois. Je lançai un regard à Jiho vide toute énergie. T’as l’énergie de faire visiter toi ? Ou on lui donne ses clés et on le fait demain ? Quoique vu mon état, j’avais même pas l’énergie pour prendre la clé et lui donner, pauvre petit gars quand même, il arrivait pile au mauvais moment.
Mourir ? Oui il n’y avait pas d’autres mots. Non parce qu’à voir nos tronches, on avait vraiment l’air de deux gros cadavres qui ressortaient de la quatrième guerre mondiale. J’avais mes cheveux rouge étaient coiffés n’importe comment, c’était c’était sans compté la terre que j’avais sur la tronche parce que je m’étais cassé la figure plusieurs fois. Ou de serait-ce que mes fringues abîmés à force des traitements de faveurs des manchot. Je m’étais avachi sur un des fauteuils du bureau face à Jiho. Ces bêtes vont me tuer avant la fin de l’année scolaire c’est officiel. J’avais à peine la force de lever mon bras tellement j’avais mal de partout. Heuresement qu’on était tous les deux à minimum sportif avec mon camarade gumiho.
Mais quitte à avoir une journée bien remplie, un nouveau venait de rentrer dans le bureau. Je grimaçais en tournant la tête vers lui. Hein ? Kang Yeong Cheol ? Je me tournais vers Jiho l’air de dire du regard “On attendait quelqu’un ?” Parce que moi ça m’était complètement sorti de la tête. Je voulu faire tourner mon siège, mais impossible, trop mal partout. Désolé on fait peur à voir j’crois. Je lançai un regard à Jiho vide toute énergie. T’as l’énergie de faire visiter toi ? Ou on lui donne ses clés et on le fait demain ? Quoique vu mon état, j’avais même pas l’énergie pour prendre la clé et lui donner, pauvre petit gars quand même, il arrivait pile au mauvais moment.
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Re: it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Dim 2 Juin - 10:21 Citer EditerSupprimer
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S'occuper des animaux de la ferme n'est-il pas un sport? Que celui qui pense le contraire vienne le dire droit dans les yeux de Jiho. Ce dernier est en train de courir après un pingouin depuis près de 10 minutes maintenant alors que Kwansun est en train, lui, de courir pour en fuir un autre. C'était l'idée de qui déjà de prendre des pingouins dans la ferme? Ouais, sûrement une idée foireuse des anciens présidents et un projet que Kwansun et Jiho ont voulu concrétiser parce que des manchots qui doivent se reproduire dans l'année, c'était un défi qu'ils voulaient relever. HEY! s'écrie Jiho en s'arrêtant de courir mais le pingouin continue de courir dans tous les sens. Le président finit par l'intercepter et se jette presque sur l'animal pour le saisir entre ses bras et le ramener dans l'enclos prévu pour eux. Un coup d'oeil à Kwansun et son ami manchot qui lui court après et Jiho ne peut s'empêcher de vanner son collègue. C'est presque ça, manchot. Sauf que c'est après une femelle que tu dois courir comme ça, pas Kwansun.
Retour au bureau: Shanghaï sur la figure des présidents. Crevés, c'est le mot, et ce n'est que le début de la journée. Ça va être ça pendant un an, en fait? Plutôt inquiet que les choses se passent ainsi, le chevelu invite Kwansun à venir dans son bureau pour boire un rafraîchissant, une petite cannette de bière qui trainait dans le mini-frigo de son bureau. Tiens. Il la tend au vice-président puis finit par s'affaler lui aussi sur un fauteuil de bureau. Son jogging est pourri et troué au niveau du genou, son t-shirt est passé du noir au blanc et ses cheveux sont tout décoiffés, il a même des traces de terre sur le visage. Un peu de paix avant le début des cours ne fait donc pas de mal. Et alors que les deux jeunes hommes savourent ce moment de relaxation, ils entendent quelqu'un toquer à la porte. Entrez. se contente de répondre Jiho, la tête basculée en arrière alors qu'il regarde le plafond, pensant qu'il s'agissait d'un gumiho matinal qui voulait demander aux présidents d'activer le chauffage dans les douches peut-être? Mais pas du tout. A l'entente de cette voix nouvelle, Jiho arbore des yeux plus gros que des boules de billard et relève la tête pour voir de qui il s'agit. Un visage jamais vu auparavant. Et là, réflexe, les deux présidents se regardent, éberlués. Je crois pas? répond (sans vraiment répondre) le chevelu décoiffé. Il a raison Kwan quand il dit qu'ils font peur à voir. Du coup, Jiho rejoint son ami sur la décision. Franchement non, en plus on doit encore se préparer pour aller en cours, j'y vais pas comme ça moi. Jiho indique d'un signe de tête le tableau où se trouvent toutes les clés du dortoir. Prends une clé sur la deuxième rangée du tableau, ça le fera. La deuxième rangée c'est bien les chambres des garçons hein? Gros doute. Bienvenue au fait!
Retour au bureau: Shanghaï sur la figure des présidents. Crevés, c'est le mot, et ce n'est que le début de la journée. Ça va être ça pendant un an, en fait? Plutôt inquiet que les choses se passent ainsi, le chevelu invite Kwansun à venir dans son bureau pour boire un rafraîchissant, une petite cannette de bière qui trainait dans le mini-frigo de son bureau. Tiens. Il la tend au vice-président puis finit par s'affaler lui aussi sur un fauteuil de bureau. Son jogging est pourri et troué au niveau du genou, son t-shirt est passé du noir au blanc et ses cheveux sont tout décoiffés, il a même des traces de terre sur le visage. Un peu de paix avant le début des cours ne fait donc pas de mal. Et alors que les deux jeunes hommes savourent ce moment de relaxation, ils entendent quelqu'un toquer à la porte. Entrez. se contente de répondre Jiho, la tête basculée en arrière alors qu'il regarde le plafond, pensant qu'il s'agissait d'un gumiho matinal qui voulait demander aux présidents d'activer le chauffage dans les douches peut-être? Mais pas du tout. A l'entente de cette voix nouvelle, Jiho arbore des yeux plus gros que des boules de billard et relève la tête pour voir de qui il s'agit. Un visage jamais vu auparavant. Et là, réflexe, les deux présidents se regardent, éberlués. Je crois pas? répond (sans vraiment répondre) le chevelu décoiffé. Il a raison Kwan quand il dit qu'ils font peur à voir. Du coup, Jiho rejoint son ami sur la décision. Franchement non, en plus on doit encore se préparer pour aller en cours, j'y vais pas comme ça moi. Jiho indique d'un signe de tête le tableau où se trouvent toutes les clés du dortoir. Prends une clé sur la deuxième rangée du tableau, ça le fera. La deuxième rangée c'est bien les chambres des garçons hein? Gros doute. Bienvenue au fait!
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Re: it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Dim 2 Juin - 12:55 Citer EditerSupprimer
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Un peu peur à voir seulement ? On pourrait croire que vous sortez d'un film d'horreur, les mecs. L'état de la présidence serait carrément à mourir de rire si je n'étais pas ce petit nouveau de la fratrie. Je dois me montrer un minimum... respectueux, on dira. Pour faire bonne impression. C'est la moindre des choses, je dirais presque. J'aurais presque envie de vraiment les laisser là pour éviter qu'une mauvaise décision ne soit prise, mais il semblerait qu'ils ne soient pas réellement de cet avis. « Sinon dans le pire des cas je peux repasser demain et squatter l'un des sofas des salles communes. Quand vous serez... un peu plus en état. » Ce serait pas la plus grosse des fatalités, de dormir dans un canapé. C'est pas comme si je le faisais de temps en temps, après avoir trop bu. Ramené chez un quelconque pote, dormant sur le canapé avec trois autre crétins qui ont fini dans le même cas que moi. Bravo, franchement, bel exemple.
Deuxième rangée du tableau, pour les chambres des mecs ? C'est ce qu'il me dit. Je décide de m'avancer un peu plus loin que le pas de la porte où je suis resté planté une bonne minute, puis d'examiner le tableau avec les clés des dortoirs pendant quelques secondes. La 4.2 semblerait être un bon choix – il reste plus qu'une clé. Avoir des colocataires de chambre rendrait le tout un peu plus joyeux, déjà. « OK, je pense que c'est bon. Merci pour cet accueil charmant, en tout cas, hein ! » Je dis presque ça sur le ton de l'humour, mais en vrai, ça me donne déjà une idée de comment ça va se passer ici. J'en souris déjà. « Au fait, si vous allez en cours après, oubliez pas de passer par la case douche avant. Je doute franchement qu'on aie envie de vous voir dans un état pareil. Sauf si vous tenez à ce que les autres fassent des cauchemars. » Je pourrais bien être de ce genre, en vrai. Avoir peur vu leur état.
Je dois forcément me douter que les chambres de quatre sont au deuxième étage – si le rez-de-chaussée correspond aux salles communes, le premier étage aux chambres à deux et le bureau de la présidence, le deuxième doit être pour les chambres à quatre. Logique simple, je dirais. Sur ces belles paroles, je rebrousse chemin, ayant pour intention de laisser mes affaires dans la chambre avant d'aller taper la discute avec certains autres que j'ai aperçu au rez-de-chaussée. « Passez une bonne journée du coup. On fera plus ample connaissance quand vous ferez moins peur ! » Je lâche un rire à la suite de ce que je viens de dire. Je referme la porte derrière moi quand c'est fait, et je me met directement en route vers le deuxième étage quand j'ai repris mes valises en main.
Deuxième étage ; chambre 4.2. Tout semble normal aux premiers abords. La porte n'est pas ouverte, alors je décide de l'ouvrir grâce à la clé que je viens d'obtenir. Je relève la tête en poussant la porte tout juste déverrouillée, et je hausse déjà un sourcil. Ça ressemble pas à une chambre de mec. Ça ressemble pas à une chambre de mec, ça–
Oh bordel. Ils se sont trompés.
Et j'entends déjà quelqu'un dans le couloir.
Panique à bord.
Deuxième rangée du tableau, pour les chambres des mecs ? C'est ce qu'il me dit. Je décide de m'avancer un peu plus loin que le pas de la porte où je suis resté planté une bonne minute, puis d'examiner le tableau avec les clés des dortoirs pendant quelques secondes. La 4.2 semblerait être un bon choix – il reste plus qu'une clé. Avoir des colocataires de chambre rendrait le tout un peu plus joyeux, déjà. « OK, je pense que c'est bon. Merci pour cet accueil charmant, en tout cas, hein ! » Je dis presque ça sur le ton de l'humour, mais en vrai, ça me donne déjà une idée de comment ça va se passer ici. J'en souris déjà. « Au fait, si vous allez en cours après, oubliez pas de passer par la case douche avant. Je doute franchement qu'on aie envie de vous voir dans un état pareil. Sauf si vous tenez à ce que les autres fassent des cauchemars. » Je pourrais bien être de ce genre, en vrai. Avoir peur vu leur état.
Je dois forcément me douter que les chambres de quatre sont au deuxième étage – si le rez-de-chaussée correspond aux salles communes, le premier étage aux chambres à deux et le bureau de la présidence, le deuxième doit être pour les chambres à quatre. Logique simple, je dirais. Sur ces belles paroles, je rebrousse chemin, ayant pour intention de laisser mes affaires dans la chambre avant d'aller taper la discute avec certains autres que j'ai aperçu au rez-de-chaussée. « Passez une bonne journée du coup. On fera plus ample connaissance quand vous ferez moins peur ! » Je lâche un rire à la suite de ce que je viens de dire. Je referme la porte derrière moi quand c'est fait, et je me met directement en route vers le deuxième étage quand j'ai repris mes valises en main.
Deuxième étage ; chambre 4.2. Tout semble normal aux premiers abords. La porte n'est pas ouverte, alors je décide de l'ouvrir grâce à la clé que je viens d'obtenir. Je relève la tête en poussant la porte tout juste déverrouillée, et je hausse déjà un sourcil. Ça ressemble pas à une chambre de mec. Ça ressemble pas à une chambre de mec, ça–
Oh bordel. Ils se sont trompés.
Et j'entends déjà quelqu'un dans le couloir.
Panique à bord.
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Re: it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Jeu 6 Juin - 22:50 Citer EditerSupprimer
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Que c'est triste, la vie normale. Elle s'ennuie tellement Jae Na. Là, coincée entre ces quatre murs, elle maudit de jour en jour son paternel de la forcer à devoir se mêler au commun de tous ces autres étudiants. Ah, si seulement elle pouvait faire comme tous les gosses riches: un petit loft, bien éloigné du tumulte de la faculté, et pouvoir inviter ses semblables. Merde hein. Ses regards lassés en disent long, et elle ne cherche pas à se faire des amis ici. Tant pis si les autres gumihos ne l'aiment pas, ce n'est pas avec eux qu'elle grandira, qu'elle mûrira, et surtout qu'elle fera sa vie. Alors son unique refuge reste sa chambre qu'elle est obligée de partager avec trois autres filles à la mentalité aussi insipide que le montant sur leurs comptes en banque. Elle fait en sorte de ne pas partager le même train de vie qu'elles. Ainsi, alors qu'elle n'a pas cours, elle profite de son cocon en l'absence de ses colocataires. Qu'elles soient assidues en amphi, Jae Na s'en moque éperdument et ne parie même pas sur leur avenir, vipère qu'elle est. Serviette nouée autour de la taille, elle se balade pieds nus et gambettes à l'air dans sa chambre. Ses cheveux, volontairement non lavés, glissent comme une cascade dans son dos. Elle aime cette solitude, cette légèreté que personne ne peut lorgner. La porte est close, les rideaux tirés, et la douche encore chaude. Son monde à elle, personne pour la perturber, elle apprécie son authenticité en aussi petite tenue. Alors qu'elle fait des allers-retours entre sa penderie et la salle de bains, prêtant trop attention à son apparence, elle n'entend même pas la porte s'ouvrir. Après avoir tapoté ses joues avec une lotion hydratante, elle quitte sa salle de bains pour s'affairer à trouver une jolie tenue. Mais elle se fige dès lors qu'elle voit ce... truc de sexe masculin en plein milieu de SA chambre. Pas pudique pour un sou, elle est surtout désagréablement surprise par cette irruption dans sa vie privée. « Hé. Tu te prends pour qui toi. » Elle fronce les sourcils, son regard s'assombrit en une fraction de seconde. Pas de réponse de la part du type, et ça l'énerve au plus haut point. Elle attrape un escarpin qui traînait à ses pieds et le lui jette en pleine figure. « TU TE PRENDS POUR QUI ESPECE DE PETIT CON ! » Ni une, ni deux, elle prend l'inconnu en grippe. Tant pis pour sa serviette si elle quitte son corps nu. Elle enjambe quelques vêtements par terre pour se jeter telle une lionne sur sa proie, lui offrant probablement la plus belle gifle de l'année. Un son si particulier, une couleur significative, la mâchoire de ce pauvre homme s'en souviendra. « DEGAGE DE LA LE QUEUTARD ! » C'est ça oui, va-t-en, et ne reviens jamais. Ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'il fallait troubler la vie si princière de Im Jae Na.
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Re: it was at this moment they knew they fucked up ; jiho, kwan & jaena | Ven 14 Juin - 10:24 Citer EditerSupprimer
ABORT MISSION, IT WAS A MISTAKE |
Au moment où je me retourne pour rebrousser chemin le plus vite possible, je tombe nez à nez avec une nana simplement vêtue d’une serviette de bain, sortant probablement de la douche. Génial, en plus, c’était salle de bains communes. Ça finira sûrement un jour en « passe-moi la savonnette » et « oups j’ai glissé » avant que ça parte en live. J’en fais déjà des cauchemars, encore plus que la présidence, tout à l’heure. Dans quelle merde est-ce que je me suis fourré. Dans quelle foutue merde est-ce que je suis tombé— dites-moi simplement que je suis la pauvre victime d’une émission douteuse qui a pour but de ridiculiser les gens ou de les mettre dans les pires situations.
Ou que c’est en effet un cauchemar et que le seul moyen d’en sortir, c’est de crier comme un dément. Je garde ça plus tard, si ça tourne au vinaigre. Elle me demande pour qui je me prends, et j’ai pas de réponses à lui donner. Je la connais pas, elle me connaît pas, ça part déjà en couilles. Elle attrape un escarpin qui se trouvait à ses pieds et me le balance à la tronche sans aucune retenue. Ça aurait pu m’éborgner, bordel. « Hé— calmos la furie, bordel, j’me suis juste trompé, j’viens d’arriver ! » Raté, ça passe pas. J’essaye de reculer par réflexe, mais ça change rien à la donne, le son vif d’une énorme claque retentit après avoir rencontré ma joue. J’essaye de la prendre par les épaules pour la faire reculer, mais une main finit forcément proche de l’un de ses seins, et l’autre au niveau de sa joue à elle. C’est chaotique.
« CALME TON CUL PUTAIN ! EH— LA PRÉSIDENCE ?! » J’ai pas eu de noms. Je sais pas à qui je dois m’adresser ou hurler si je veux sortir de cette situation très fortement déplaisante. J’ai pas envie de finir ma vie à un âge si jeune. J’ai encore des belles années devant moi. Et surtout une belle nana en face de moi, qui n’est pas commode. Quel gâchis. « OK, OK, écoute, calme-toi, j’peux tout t’expliquer, arrête d’essayer de m’arracher les yeux ou de rendre mes joues rouge carmin, j’ai franchement, mais alors franchement rien demandé ! » Faute à la présidence.
« C’est les deux présidents là, en bas, je sais pas leur nom, t’sais – ben ils m’ont dit de me servir sur la deuxième colonne et— » J’ai besoin de me sortir de là, je veux pas de griffures ni quoi que ce soit. L’une de mes pseudo copines pourrait s’en offenser et me filer l’étiquette du connard. J’avoue en être un niveau sentimental, OK. C’est vrai. Mais pas à ce point. « Putain, tu m’écoutes ? Je voulais pas atterrir ici, t’es dingue ou folle à huer ? Va t’faire interner ! »
Mais quelle folle. Dans quoi est-ce que je suis tombé ?
Ou que c’est en effet un cauchemar et que le seul moyen d’en sortir, c’est de crier comme un dément. Je garde ça plus tard, si ça tourne au vinaigre. Elle me demande pour qui je me prends, et j’ai pas de réponses à lui donner. Je la connais pas, elle me connaît pas, ça part déjà en couilles. Elle attrape un escarpin qui se trouvait à ses pieds et me le balance à la tronche sans aucune retenue. Ça aurait pu m’éborgner, bordel. « Hé— calmos la furie, bordel, j’me suis juste trompé, j’viens d’arriver ! » Raté, ça passe pas. J’essaye de reculer par réflexe, mais ça change rien à la donne, le son vif d’une énorme claque retentit après avoir rencontré ma joue. J’essaye de la prendre par les épaules pour la faire reculer, mais une main finit forcément proche de l’un de ses seins, et l’autre au niveau de sa joue à elle. C’est chaotique.
« CALME TON CUL PUTAIN ! EH— LA PRÉSIDENCE ?! » J’ai pas eu de noms. Je sais pas à qui je dois m’adresser ou hurler si je veux sortir de cette situation très fortement déplaisante. J’ai pas envie de finir ma vie à un âge si jeune. J’ai encore des belles années devant moi. Et surtout une belle nana en face de moi, qui n’est pas commode. Quel gâchis. « OK, OK, écoute, calme-toi, j’peux tout t’expliquer, arrête d’essayer de m’arracher les yeux ou de rendre mes joues rouge carmin, j’ai franchement, mais alors franchement rien demandé ! » Faute à la présidence.
« C’est les deux présidents là, en bas, je sais pas leur nom, t’sais – ben ils m’ont dit de me servir sur la deuxième colonne et— » J’ai besoin de me sortir de là, je veux pas de griffures ni quoi que ce soit. L’une de mes pseudo copines pourrait s’en offenser et me filer l’étiquette du connard. J’avoue en être un niveau sentimental, OK. C’est vrai. Mais pas à ce point. « Putain, tu m’écoutes ? Je voulais pas atterrir ici, t’es dingue ou folle à huer ? Va t’faire interner ! »
Mais quelle folle. Dans quoi est-ce que je suis tombé ?
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