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My heart is ghost town ft baek ♥
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My heart is ghost town ft baek ♥ | Dim 2 Juin 2019 - 18:00
My heart is a ghost town ★ #BAEEK
tenue :: Bo Bae fixait cette lettre sans vraiment savoir quoi en penser. Elle reconnaissait l’écriture fine et un peu tremblante. Une écriture nerveuse qui trahissait toujours l’état d’esprit de Kan. Kan un prénom qu’elle n’avait plus prononcé depuis son départ. Un prénom qu’elle n’avait plus voulu entendre depuis son départ. Un prénom qui avait laissé un vide dans sa vie, dans son cœur. Il avait été bien plus qu’un simple ami, qu’un simple amant. Il lui avait donné un toit, un job, un foyer. Aujourd’hui c’était à elle d’entretenir tout ça et de veiller à ce que sa vie reste sur les rails. Finis les conneries, finis la rue, finis le danger. Bo Bae avait désormais des gens qui comptaient sur elle. Des jeunes, qu’elle sortait de la merde en les aidant à travailler, en leur offrant un toit, de quoi se nourrir en échange de promesses et d’avenir à construire. Elle avait désormais un but et si elle en avait oublié ses propres envies et ses propres rêves, elle s’en était construit de nouveau. Même si elle n’oubliait pas l’envie d’être diplômé … même si dans le fond ça ne lui servirait plus à grand-chose … Elle avait déjà tout pour être tranquille dans sa vie. Un bar, une famille qu’elle formait avec In Ho, et des clients fidèles. Elle avait même … Elle releva les yeux et aperçu la silhouette du garçon derrière le bar. Elle mordille sa lèvre et secoue la tête faiblement. Non ce n’était rien. Il n’était jamais bon de mélanger business et vie privée. Ça finissait toujours mal. Soit pour l’un soit pour l’autre … et même pour les deux. Elle ouvre l’enveloppe et coince son joint dans le coin de ses lèvres. Elle inspire doucement, pourquoi se sentait-elle aussi nerveuse ? Elle tire une latte et ferme les yeux pour laisser l’herbe faire effet et la détendre. Elle s’enfonce un peu plus dans le canapé et masse sa nuque avant de commencer à lire. L’émotion la gagne un peu mais elle n’en montre rien. Elle respire doucement et repose son joint sur un coin du cendrier avant de terminer la lettre. Quel idiot. Elle replie doucement la feuille et la pose sur sa poitrine, comme pour l’étreindre même s’il n’était qu’un joli fantôme du passé. Elle s’allonge un peu plus dans le canapé et attrape son cône pour en inspirer à nouveau la fumée et frémit. Elle laisse un sourire étirer ses lèvres quand elle sent le regard de Saek sur elle et tourne son visage vers lui. Elle tend la main vers lui et lance « tu viens avec moi ? » Il ne restait plus qu’eux de toute façon. C’était de plus en plus fréquent que Saek reste un peu plus longtemps après la fermeture pour l’aider, ou parfois simplement rester avec elle. Elle s’était habitué à sa présence, parfois trop. Elle le cherchait quand il n’était pas là et quand il se noyait dans la foule. Elle le cherchait quand il était au bar et descendait toujours faire l’inventaire des stocks quand il était à la cave. Tout ça sans vraiment le réaliser. Elle soulève ses jambes pour qu’il puisse venir s’asseoir près d’elle et lui tend son bédo « T’en veux ? » Saek était toujours aussi caractériel bien qu’il se soit légèrement assagit avec les clients du bar… il faisait des efforts et ça Bae ne pouvait pas le nier. Elle repose ses jambes nues sur ses cuisses avec un petit sourire amusé et lui lance un regard taquin.
My heart is a ghost town ★ #BAEEK
tenue :: Bo Bae fixait cette lettre sans vraiment savoir quoi en penser. Elle reconnaissait l’écriture fine et un peu tremblante. Une écriture nerveuse qui trahissait toujours l’état d’esprit de Kan. Kan un prénom qu’elle n’avait plus prononcé depuis son départ. Un prénom qu’elle n’avait plus voulu entendre depuis son départ. Un prénom qui avait laissé un vide dans sa vie, dans son cœur. Il avait été bien plus qu’un simple ami, qu’un simple amant. Il lui avait donné un toit, un job, un foyer. Aujourd’hui c’était à elle d’entretenir tout ça et de veiller à ce que sa vie reste sur les rails. Finis les conneries, finis la rue, finis le danger. Bo Bae avait désormais des gens qui comptaient sur elle. Des jeunes, qu’elle sortait de la merde en les aidant à travailler, en leur offrant un toit, de quoi se nourrir en échange de promesses et d’avenir à construire. Elle avait désormais un but et si elle en avait oublié ses propres envies et ses propres rêves, elle s’en était construit de nouveau. Même si elle n’oubliait pas l’envie d’être diplômé … même si dans le fond ça ne lui servirait plus à grand-chose … Elle avait déjà tout pour être tranquille dans sa vie. Un bar, une famille qu’elle formait avec In Ho, et des clients fidèles. Elle avait même … Elle releva les yeux et aperçu la silhouette du garçon derrière le bar. Elle mordille sa lèvre et secoue la tête faiblement. Non ce n’était rien. Il n’était jamais bon de mélanger business et vie privée. Ça finissait toujours mal. Soit pour l’un soit pour l’autre … et même pour les deux. Elle ouvre l’enveloppe et coince son joint dans le coin de ses lèvres. Elle inspire doucement, pourquoi se sentait-elle aussi nerveuse ? Elle tire une latte et ferme les yeux pour laisser l’herbe faire effet et la détendre. Elle s’enfonce un peu plus dans le canapé et masse sa nuque avant de commencer à lire. L’émotion la gagne un peu mais elle n’en montre rien. Elle respire doucement et repose son joint sur un coin du cendrier avant de terminer la lettre. Quel idiot. Elle replie doucement la feuille et la pose sur sa poitrine, comme pour l’étreindre même s’il n’était qu’un joli fantôme du passé. Elle s’allonge un peu plus dans le canapé et attrape son cône pour en inspirer à nouveau la fumée et frémit. Elle laisse un sourire étirer ses lèvres quand elle sent le regard de Saek sur elle et tourne son visage vers lui. Elle tend la main vers lui et lance « tu viens avec moi ? » Il ne restait plus qu’eux de toute façon. C’était de plus en plus fréquent que Saek reste un peu plus longtemps après la fermeture pour l’aider, ou parfois simplement rester avec elle. Elle s’était habitué à sa présence, parfois trop. Elle le cherchait quand il n’était pas là et quand il se noyait dans la foule. Elle le cherchait quand il était au bar et descendait toujours faire l’inventaire des stocks quand il était à la cave. Tout ça sans vraiment le réaliser. Elle soulève ses jambes pour qu’il puisse venir s’asseoir près d’elle et lui tend son bédo « T’en veux ? » Saek était toujours aussi caractériel bien qu’il se soit légèrement assagit avec les clients du bar… il faisait des efforts et ça Bae ne pouvait pas le nier. Elle repose ses jambes nues sur ses cuisses avec un petit sourire amusé et lui lance un regard taquin. Invité
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Lun 17 Juin 2019 - 17:49
My heart is a ghost town ★ #BAEEK
saek essuyait les verres fraîchement nettoyés, les essuyant avec une précision déconcertante, s’assurant minutieusement de ne laisser aucune trace sur ceux-ci. sa vie n’était plus ce qu’elle avait été il fut un temps, la société avait évolué le laissant en plan dans son monde de jouvenceau. il avait du se réadapter non seulement à l’environnement dans lequel il se devait à présent d’évoluer en tant qu’adulte et non adolescent mais aussi à une famille dissolue, qui autrefois aisée avait à présent fait faillite. le jeune homme se faisait violence au quotidien pour ne pas succomber à ses émotions instables et bien trop souvent excessives qui aux yeux d’autrui ne connaissant guère sa situation, n’étaient guère justifiables. Il était ce gamin qui en voulait au monde entier mais qui refusait de lire dans le regard que l’on posait sur lui cette pitié et cette tristesse que lui même n’aurait sur ressentir. il n’y avait rien qu’il n‘eût pu faire pour changer le passé, rien qu’il n’eût pu contrôler. il n’avait aucunement la possibilité de récupérer ces neuf années qui s’étaient écoulées en l’espace d’une poignée d’heures, le temps d’une nuit, d’une sieste. son apparence ne collait pas avec son âme, piégé dans le corps d’un homme qu’il n’avait pas eu le temps de voir grandir. observant sa patronne, saek fronçait les sourcils soucieux. il n’y avait que la jeune femme pour le discipliner sans réel risque de rébellion de la part du jeune barman. il avait appris à la respecter et ce quand bien même il la trouvait bien trop tolérante et que leur différence d’âge créée fréquemment des malentendus et des conflits de courte durée. mais il la respectait, pour cette détermination dont elle faisait preuve et cette manie de sourire même lorsqu’elle crevait d’envie de chialer. saek était jeune pas idiot. il n’avait pas beaucoup d’expériences en la matière mais suffisamment pour savoir quand une femme était triste. Cela ne le regardait toutefois guère, et il n’était pas du genre à se mêler de ce qui ne relevait pas de ses affaires. Déposant, les verres sur le comptoir, il se mordillait l’intérieur de la joue par automatisme, songeant à ce que pouvait bien être les raisons derrière ce désarroi, tant bien que mal déguisé derrière un sourire. « mmh j’en ai finis pour aujourd’hui. » lâchait-il de sa voix grave, une voix dont il n’était encore que trop peu accoutumé. les semaines avaient défilés entrainant avec elles des mois. saek n’était plus le petit employé constamment à enchainer les maladresses, il avait appris, appris à bosser et à se faire respecter sans réellement en avoir à venir aux mains. il avait aussi appris à apprécier bobae autrement qu’en tant que patronne, qu’en tant qu’aînée. elle méritait la peine que l’on s’intéresse à elle et contrairement aux gamines qu’il fréquentait à l’époque, elle, avait toujours quelque chose à lui apprendre qu’il ne savait guère. il s’asseyait sur le canapé, confortablement. l’avantage d’être mentalement adolescent c’est qu’il ne s’emmerdait guère à chercher à agir différemment avec elle simplement parcequ’elle était son supérieur, non. Saek était ce qu’il y avait de plus naturel et parfois même de plus familier. « c’est devenus légal ? » prononçait-il les sourcils froncés, faussement accusateur alors qu’il observait la jeune femme allongeant ses fines jambes sur ses cuisses. il n’y avait pas à dire, bobae était ce qu’il y avait de plus simple, elle lui donnait souvent l’impression de ne pas être une fille de par son attitude mais bien plus un mec, peut-être auraient-ils su s’entendre si ils avaient fréquentés le même lycée, être potes et fumer des joints ensemble. Après tout c’était probablement ce que Saek aurait fait à l’époque si l’occasion s’était présentée, fumer et grapher, une bonne combinaison. « t’es sur que ça va pas me foutre en l’air ? » il n’était pas inquiet pour lui mais bien plus pour elle si elle venait à subir les conséquences d’avoir laissé un ado se défoncer sous sa responsabilité. fallait-il encore qu’elle sache que saek n’avait rien d’un adulte si ce n’est son physique.
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saek essuyait les verres fraîchement nettoyés, les essuyant avec une précision déconcertante, s’assurant minutieusement de ne laisser aucune trace sur ceux-ci. sa vie n’était plus ce qu’elle avait été il fut un temps, la société avait évolué le laissant en plan dans son monde de jouvenceau. il avait du se réadapter non seulement à l’environnement dans lequel il se devait à présent d’évoluer en tant qu’adulte et non adolescent mais aussi à une famille dissolue, qui autrefois aisée avait à présent fait faillite. le jeune homme se faisait violence au quotidien pour ne pas succomber à ses émotions instables et bien trop souvent excessives qui aux yeux d’autrui ne connaissant guère sa situation, n’étaient guère justifiables. Il était ce gamin qui en voulait au monde entier mais qui refusait de lire dans le regard que l’on posait sur lui cette pitié et cette tristesse que lui même n’aurait sur ressentir. il n’y avait rien qu’il n‘eût pu faire pour changer le passé, rien qu’il n’eût pu contrôler. il n’avait aucunement la possibilité de récupérer ces neuf années qui s’étaient écoulées en l’espace d’une poignée d’heures, le temps d’une nuit, d’une sieste. son apparence ne collait pas avec son âme, piégé dans le corps d’un homme qu’il n’avait pas eu le temps de voir grandir. observant sa patronne, saek fronçait les sourcils soucieux. il n’y avait que la jeune femme pour le discipliner sans réel risque de rébellion de la part du jeune barman. il avait appris à la respecter et ce quand bien même il la trouvait bien trop tolérante et que leur différence d’âge créée fréquemment des malentendus et des conflits de courte durée. mais il la respectait, pour cette détermination dont elle faisait preuve et cette manie de sourire même lorsqu’elle crevait d’envie de chialer. saek était jeune pas idiot. il n’avait pas beaucoup d’expériences en la matière mais suffisamment pour savoir quand une femme était triste. Cela ne le regardait toutefois guère, et il n’était pas du genre à se mêler de ce qui ne relevait pas de ses affaires. Déposant, les verres sur le comptoir, il se mordillait l’intérieur de la joue par automatisme, songeant à ce que pouvait bien être les raisons derrière ce désarroi, tant bien que mal déguisé derrière un sourire. « mmh j’en ai finis pour aujourd’hui. » lâchait-il de sa voix grave, une voix dont il n’était encore que trop peu accoutumé. les semaines avaient défilés entrainant avec elles des mois. saek n’était plus le petit employé constamment à enchainer les maladresses, il avait appris, appris à bosser et à se faire respecter sans réellement en avoir à venir aux mains. il avait aussi appris à apprécier bobae autrement qu’en tant que patronne, qu’en tant qu’aînée. elle méritait la peine que l’on s’intéresse à elle et contrairement aux gamines qu’il fréquentait à l’époque, elle, avait toujours quelque chose à lui apprendre qu’il ne savait guère. il s’asseyait sur le canapé, confortablement. l’avantage d’être mentalement adolescent c’est qu’il ne s’emmerdait guère à chercher à agir différemment avec elle simplement parcequ’elle était son supérieur, non. Saek était ce qu’il y avait de plus naturel et parfois même de plus familier. « c’est devenus légal ? » prononçait-il les sourcils froncés, faussement accusateur alors qu’il observait la jeune femme allongeant ses fines jambes sur ses cuisses. il n’y avait pas à dire, bobae était ce qu’il y avait de plus simple, elle lui donnait souvent l’impression de ne pas être une fille de par son attitude mais bien plus un mec, peut-être auraient-ils su s’entendre si ils avaient fréquentés le même lycée, être potes et fumer des joints ensemble. Après tout c’était probablement ce que Saek aurait fait à l’époque si l’occasion s’était présentée, fumer et grapher, une bonne combinaison. « t’es sur que ça va pas me foutre en l’air ? » il n’était pas inquiet pour lui mais bien plus pour elle si elle venait à subir les conséquences d’avoir laissé un ado se défoncer sous sa responsabilité. fallait-il encore qu’elle sache que saek n’avait rien d’un adulte si ce n’est son physique. Invité
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Dim 7 Juil 2019 - 21:34
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tenue :: Si Bo Bae avait su tout ce qu’il traversait son attitude aurait peut-être été différente, ou peut-être que non finalement. Elle aurait certainement veillé à se montrer plus expressive avec lui, elle lui aurait expliqué les choses différemment. Il n’était qu’un adolescent qui avait vécu un événement traumatisant. Elle aurait choisi ses mots avec plus d’attention mais dans le fond sa douceur serait resté la même, ainsi que sa patience et sa dévotion pour l’aider à s’insérer. Si Bo Bae avait su que ce n’était qu’un ado de 16 dans ce corps d’homme elle aurait compris que ce caractère qu’il montrait n’était qu’une carapace pour se protéger. Elle aurait compris pourquoi il semblait si … étrange avec les femmes. A la fois gêné mais enjôleur. C’était comme si c’était naturel pour lui autant que ça pouvait être une épreuve redoutable. Il ne semblait pas toujours percevoir les attentions des femmes, ni comprendre quand elle flirtait avec lui avec finesse. Ça faisait toujours sourire Bo Bae de le voir répondre aux femmes avec un franc parlé sans jamais vraiment entrer dans leur jeu. Peut-être n’était-il au final pas intéressé, ou bien qu’il préférait les hommes. Chaque fois que Bae se posait la question au fond de son lit elle espérait ne pas avoir raison sur ce dernier point. Une petite moue s’affichait toujours sur son visage alors qu’elle soupirait sans trop comprendre pourquoi ça pouvait la contrarier. De toute évidence le garçon ne la voyait que comme une patronne cool et tolérante. Il n’avait jamais échangé de regard appuyé, ni de sourire complice. Il était tellement … loin ? Bo Bae ne cherchait jamais vraiment à comprendre ce qu’il y avait dans sa tête (elle n’aurait jamais pu se mettre à sa place de toute façon) et se contentait des moments qu’ils partageaient. Il avait toujours ce franc parlé comme s’il était incapable d’avoir de filtres. N’était-ce pas ce qu’on attendait des adultes ? D’avoir ce politiquement correct ? De toujours faire en sorte de ne pas froisser les autres, bien se tenir, être polie, courtois, bienveillant … tout autant d’attitude qui épuisait. Finalement Bae préférait la franchise et l’attitude libre du garçon. Il restait toujours respectueux. Elle déposa la lettre sur la table avant d’hausser les épaules. « A toi de savoir. Je ne pourrais pas prédire, mais il n’est pas beaucoup chargé. Et tu peux toujours dirie non. » assure-t-elle avec son éternelle sourire doux. Elle le regarde et garde la main tendue avec un petit rire. Dans le pire des cas elle prendra soin de lui s’il faisait un bad trip. Elle l’observe, lui, son profil, son air insolent et saoulé de tout. Etait-il vraiment aussi détaché de tout ce qui l’entourait qu’il ne le laissait paraitre ? Parfois elle essayait de savoir si elle lui plaisait, mais jamais il ne faisait de geste déplacé, jamais il ne semblait vouloir flirter avec elle. Elle gardait toujours ses distances et la jeune femme préférait rester dans son déni confortable que de se dire que sa nouvelle recrue lui plaisait. De toute façon elle ne devait pas être son genre. Bae était douce et avenante, mais elle n’avait rien des femmes aux tenues parfaites et aux courbes enivrantes. Sans trop savoir pourquoi c’était plutôt ce genre de filles qu’elle imaginait aux bras du garçon. Sulfureuse, belle à damner un saint et avec un air faussement innocent. Elle ferme les yeux en lui donnant le joint et s’enfonce un peu mieux dans le canapé, ses jambes sur Saek. Elle soupire d’aise laissant l’herbe faire son petit effet. « Ça fait du bien … »
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tenue :: Si Bo Bae avait su tout ce qu’il traversait son attitude aurait peut-être été différente, ou peut-être que non finalement. Elle aurait certainement veillé à se montrer plus expressive avec lui, elle lui aurait expliqué les choses différemment. Il n’était qu’un adolescent qui avait vécu un événement traumatisant. Elle aurait choisi ses mots avec plus d’attention mais dans le fond sa douceur serait resté la même, ainsi que sa patience et sa dévotion pour l’aider à s’insérer. Si Bo Bae avait su que ce n’était qu’un ado de 16 dans ce corps d’homme elle aurait compris que ce caractère qu’il montrait n’était qu’une carapace pour se protéger. Elle aurait compris pourquoi il semblait si … étrange avec les femmes. A la fois gêné mais enjôleur. C’était comme si c’était naturel pour lui autant que ça pouvait être une épreuve redoutable. Il ne semblait pas toujours percevoir les attentions des femmes, ni comprendre quand elle flirtait avec lui avec finesse. Ça faisait toujours sourire Bo Bae de le voir répondre aux femmes avec un franc parlé sans jamais vraiment entrer dans leur jeu. Peut-être n’était-il au final pas intéressé, ou bien qu’il préférait les hommes. Chaque fois que Bae se posait la question au fond de son lit elle espérait ne pas avoir raison sur ce dernier point. Une petite moue s’affichait toujours sur son visage alors qu’elle soupirait sans trop comprendre pourquoi ça pouvait la contrarier. De toute évidence le garçon ne la voyait que comme une patronne cool et tolérante. Il n’avait jamais échangé de regard appuyé, ni de sourire complice. Il était tellement … loin ? Bo Bae ne cherchait jamais vraiment à comprendre ce qu’il y avait dans sa tête (elle n’aurait jamais pu se mettre à sa place de toute façon) et se contentait des moments qu’ils partageaient. Il avait toujours ce franc parlé comme s’il était incapable d’avoir de filtres. N’était-ce pas ce qu’on attendait des adultes ? D’avoir ce politiquement correct ? De toujours faire en sorte de ne pas froisser les autres, bien se tenir, être polie, courtois, bienveillant … tout autant d’attitude qui épuisait. Finalement Bae préférait la franchise et l’attitude libre du garçon. Il restait toujours respectueux. Elle déposa la lettre sur la table avant d’hausser les épaules. « A toi de savoir. Je ne pourrais pas prédire, mais il n’est pas beaucoup chargé. Et tu peux toujours dirie non. » assure-t-elle avec son éternelle sourire doux. Elle le regarde et garde la main tendue avec un petit rire. Dans le pire des cas elle prendra soin de lui s’il faisait un bad trip. Elle l’observe, lui, son profil, son air insolent et saoulé de tout. Etait-il vraiment aussi détaché de tout ce qui l’entourait qu’il ne le laissait paraitre ? Parfois elle essayait de savoir si elle lui plaisait, mais jamais il ne faisait de geste déplacé, jamais il ne semblait vouloir flirter avec elle. Elle gardait toujours ses distances et la jeune femme préférait rester dans son déni confortable que de se dire que sa nouvelle recrue lui plaisait. De toute façon elle ne devait pas être son genre. Bae était douce et avenante, mais elle n’avait rien des femmes aux tenues parfaites et aux courbes enivrantes. Sans trop savoir pourquoi c’était plutôt ce genre de filles qu’elle imaginait aux bras du garçon. Sulfureuse, belle à damner un saint et avec un air faussement innocent. Elle ferme les yeux en lui donnant le joint et s’enfonce un peu mieux dans le canapé, ses jambes sur Saek. Elle soupire d’aise laissant l’herbe faire son petit effet. « Ça fait du bien … » Invité
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Mar 9 Juil 2019 - 6:22
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Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même.Il n’était plus aussi perdu qu’il l’avait été plusieurs mois auparavant. Cela allait bientôt faire un an qu’il était sortis du coma, un an à redécouvrir la capitale et cette société qui avait évoluée sans lui. il avait réussis à s’adapter comme il le pouvait, accepter que ses parents se soient séparés, que ses potes aient disparus, envolés sur d’autres continents et qu’il était à présent perçu tel un adulte responsable et non un adolescent dont les conflits et conneries seraient résolues par ses parents. il se redécouvrait au travers des yeux d’autrui, grâce à ce boulot de barman et majoritairement aux côtés de bobae et de la team. il y avait aussi namkyung avec qui il passait pas mal de temps, la seule personne en dehors de sa famille à comprendre et connaître les difficultés de l’adolescent. mais il ne désirait plus lire la pitié dans le regard d’autrui et c’est bien pour cela qu’il se sentait si bien aux côtés de bobae. elle ne savait pas et il n’y avait aucune raison qu’elle ne l’apprenne. « tu devrais manger plus. t’as des cuisses de grenouilles, ya rien à bouffer la dessus. » il tapotait les cuisses de sa supérieure comme il aurait pu le faire avec ses potes, sans arrières pensées et sans chercher à lui manquer de respect, tout naturellement et sur le ton de la déconnade, ce avant de ne s’emparer du joint. il n’avait jamais fumé, enfin fumé autre chose que du tabac et ce, pour deux raisons bien précises. la première étant qu’il n’avait à l’époque pas de quoi se payer un joint et la seconde étant qu’il avait souvent crains de ne se faire défoncer par son père. Saek n’était à présent plus un adolescent aux yeux du commun des mortels, il était donc bel et bien libre de ses choix, de ses envies et moindres désirs. observant le joint dont s’échappait une légère fumée opaque, il repensait à cette lettre que la jeune femme observait précédemment. Se serait mentir que de dire que cela n’avait pas éveillé sa curiosité, mentir aussi que de prétendre ne pas savoir cela déplacé que de se mêler des affaires qui ne le regardait guère. mais si il y avait une chose que bobae avait surement comprise, c’est que Saek ne faisait jamais dans la dentelle. « une amende ? des menaces ? une lettre enflammée ? » finissait-il par lâcher, quittant du regard le baton d’herbe pour poser celui-ci sur bobae. Difficile pour le jeune employé d’agir de manière professionnel avec celle qu’il considérait comme son aînée lorsqu’elle se montrait si familière et attachante avec lui. Il n’était pour tout dire pas habitué à tout cela.. aux femmes pour faire simple. adolescent, il s’en amusait avec ses copains, jouant à l’homme inaccessible autour duquel tournaient les gamines. c’était divertissant et cela enflait son égo, mais à l’époque les adolescentes ne désiraient que son attention et éventuellement pouvoir glisser leur main dans la sienne. Les femmes qu’ils rencontraient au sein du bar désiraient bien plus que ses doigts enlacés entre les leurs, leur souffle chaud contre sa nuque et leurs paroles obscènes avaient eu raison de ce sourire arrogant qu’il affichait habituellement. depuis quand les femmes étaient-elles devenues aussi entreprenantes ? « si les clients sont comme les clientes du bar, je te plains. j’ai jamais vu des femmes aussi audacieuses et provocantes. » après tout cette lettre était peut-être celle d’un prétendant qui, comme les femmes qui susurraient des paroles luxurieuses à son oreille, dévoilait à la jeune patronne son intention de la courtiser. riant légèrement, dévoilant ses crocs, il venait glisser le joint entre ses lèvres pleines, tirant dessus, la chaleur s’infiltrant en lui alors qu’il découvrait les saveurs épicés de l’herbe, brûlant sa gorge alors qu’il recrachait la fumée dans une toux douloureuse et incontrôlé. “Ah ! Les premières fois, c'est tout ce qui compte dans la vie. Le reste, c'est de l'ennui.”
My heart is a ghost town ★ #BAEEK
Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même.Il n’était plus aussi perdu qu’il l’avait été plusieurs mois auparavant. Cela allait bientôt faire un an qu’il était sortis du coma, un an à redécouvrir la capitale et cette société qui avait évoluée sans lui. il avait réussis à s’adapter comme il le pouvait, accepter que ses parents se soient séparés, que ses potes aient disparus, envolés sur d’autres continents et qu’il était à présent perçu tel un adulte responsable et non un adolescent dont les conflits et conneries seraient résolues par ses parents. il se redécouvrait au travers des yeux d’autrui, grâce à ce boulot de barman et majoritairement aux côtés de bobae et de la team. il y avait aussi namkyung avec qui il passait pas mal de temps, la seule personne en dehors de sa famille à comprendre et connaître les difficultés de l’adolescent. mais il ne désirait plus lire la pitié dans le regard d’autrui et c’est bien pour cela qu’il se sentait si bien aux côtés de bobae. elle ne savait pas et il n’y avait aucune raison qu’elle ne l’apprenne. « tu devrais manger plus. t’as des cuisses de grenouilles, ya rien à bouffer la dessus. » il tapotait les cuisses de sa supérieure comme il aurait pu le faire avec ses potes, sans arrières pensées et sans chercher à lui manquer de respect, tout naturellement et sur le ton de la déconnade, ce avant de ne s’emparer du joint. il n’avait jamais fumé, enfin fumé autre chose que du tabac et ce, pour deux raisons bien précises. la première étant qu’il n’avait à l’époque pas de quoi se payer un joint et la seconde étant qu’il avait souvent crains de ne se faire défoncer par son père. Saek n’était à présent plus un adolescent aux yeux du commun des mortels, il était donc bel et bien libre de ses choix, de ses envies et moindres désirs. observant le joint dont s’échappait une légère fumée opaque, il repensait à cette lettre que la jeune femme observait précédemment. Se serait mentir que de dire que cela n’avait pas éveillé sa curiosité, mentir aussi que de prétendre ne pas savoir cela déplacé que de se mêler des affaires qui ne le regardait guère. mais si il y avait une chose que bobae avait surement comprise, c’est que Saek ne faisait jamais dans la dentelle. « une amende ? des menaces ? une lettre enflammée ? » finissait-il par lâcher, quittant du regard le baton d’herbe pour poser celui-ci sur bobae. Difficile pour le jeune employé d’agir de manière professionnel avec celle qu’il considérait comme son aînée lorsqu’elle se montrait si familière et attachante avec lui. Il n’était pour tout dire pas habitué à tout cela.. aux femmes pour faire simple. adolescent, il s’en amusait avec ses copains, jouant à l’homme inaccessible autour duquel tournaient les gamines. c’était divertissant et cela enflait son égo, mais à l’époque les adolescentes ne désiraient que son attention et éventuellement pouvoir glisser leur main dans la sienne. Les femmes qu’ils rencontraient au sein du bar désiraient bien plus que ses doigts enlacés entre les leurs, leur souffle chaud contre sa nuque et leurs paroles obscènes avaient eu raison de ce sourire arrogant qu’il affichait habituellement. depuis quand les femmes étaient-elles devenues aussi entreprenantes ? « si les clients sont comme les clientes du bar, je te plains. j’ai jamais vu des femmes aussi audacieuses et provocantes. » après tout cette lettre était peut-être celle d’un prétendant qui, comme les femmes qui susurraient des paroles luxurieuses à son oreille, dévoilait à la jeune patronne son intention de la courtiser. riant légèrement, dévoilant ses crocs, il venait glisser le joint entre ses lèvres pleines, tirant dessus, la chaleur s’infiltrant en lui alors qu’il découvrait les saveurs épicés de l’herbe, brûlant sa gorge alors qu’il recrachait la fumée dans une toux douloureuse et incontrôlé. “Ah ! Les premières fois, c'est tout ce qui compte dans la vie. Le reste, c'est de l'ennui.”Invité
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Dim 20 Oct 2019 - 19:06
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tenue ::
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tenue :: Bo Bae savait qu’elle n’était pas le genre de Boss qui aurait pu faire tourner une grosse entreprise. Elle laissait ses employés être familier avec elle, tant qu’ils bossaient et la respectait alors c’était le principal. Mais sa tolérance était bien plus élevée qu’elle ne devrait dû à son statut. Bae était d’une douceur sans faille et tendait toujours la main, même lorsqu’elle se faisait battre. Elle lorgne sur ses cuisses et affiche une petite moue contrariée. Elles sont très bien mes cuisses, pensa-t-elle. Elle sourit toutefois en coin et hausse les épaules « J’y penserais » Elle ne cherchait pas spécialement à surveiller son poids, mais elle était d’un naturel fin. Tant mieux. Elle replonge son nez dans la lettre et relis l’écriture fine et beaucoup moins tremblante de Kan. Si on lui avait dit un jour qu’elle serait capable de tourner la page sereinement sur Kan elle ne l’aurait pas cru. Mais il lui aura fallu 2 ans. 2 ans, une lettre et une nouvelle rencontre … Bae ne pourrait dire que ce n’était que grâce à Saek qu’elle avait su tourner la page, mais elle savait que son amitié avec le garçon, aussi bancale soit-elle, lui avait permis de voir qu’elle pouvait découvrir d’autres mondes. Qu’elle était capable d’éprouver des sentiments pour d’autres personnes et qu’elle pouvait se débarrasser de ses démons sans avoir à tirer un trait sur son passé. Bae apprenait à avancer, seule, mieux accompagnée, et comprenait que sa relation avec Kan n’était qu’un amour toxique et intense … ils étaient mieux séparés, quand bien même ils s’étaient aimés avec passion. Aujourd’hui elle en ressortait grandit. Suffisamment pour savoir qu’elle pouvait avancer … elle fixe le papier et hausse les épaules « Une lettre d’un vieil ami … » et dire qu’elle ne souffrait même plus en disant ça. Elle lorgne sur le bâton d’herbe et s’en saisie pour en fumer une latte. Ça lui faisait du bien, peut-être qu’elle ne pensait tout ça que grâce à la détente que lui offrait cette cigarette. Elle passe une main dans ses cheveux et rit à sa remarque « C’est vrai que tu fais particulièrement d’effets aux femmes de ce bar … » dit-elle sans réellement cacher le fait qu’elle s’incluait dedans. « Elles sont toujours aussi … envahissantes ? » elle savait qu’il détestait ces avances ouvertes et parfois obscène et que ça avait plus le don de le faire fuir qu’autres choses. Etrangement Bo Bae s’était dit qu’il serait ce genre de mec, à cueillir toutes ces femmes, s’amuser avec et les jeter. Peut-être qu’elle pouvait encore avoir foi dans l’humanité. Il ne s’était jamais éclipsé avec une femme, ni n’avait pris la peine de prendre leur numéro … « Et bien disons … Qu’ils ont vite compris que ce n’était pas la bonne attitude avec moi … » puis elle reprend en lui tendant le cône qu’elle avait rallumé « et je n’ai pas le temps pour sortir avec quelqu’un. Je préfère me concentrer sur moi, le bar, mes employés … certains sont du genre capricieux à se bagarrer. » souligne-t-elle avec un sourire tendre en venant lui poker la joue de son index. Elle se redresse et inverse la position pour venir placer sa tête sur les cuisses du garçon sans penser que cela pourrait le gêner. Elle range la lettre qu’elle jette négligemment sur la table basse. « Tu n’as pas parfois l’impression que … le temps défile beaucoup trop vite et qu’en un clignement de paupières 10 ans ont passé ? » dieu qu’elle était loin de se douter que la véracité de ses propos pour le garçon … parole assassine, maladroite, mais si sincère.
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Lun 2 Déc 2019 - 17:47
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Vivre prudemment, sans prendre de risques, c'est risquer de ne pas vivre. il était cet adolescent téméraire dont l’adrénaline possédant le corps avait causé la perte. il n’avait jamais éprouvé la moindre crainte, bien trop obsédé par l’art rural, les graffitis et les vieux bâtiments lugubres. son délire n’avait jamais été dans les soirées alcoolisées ni même dans ces rouleaux de tabac auxquels l’on mélangeait de l’herbe et sur lesquels on tirait pour se donner un style. saek était un gosse qui vivait pour ses passions et qui se contrefichait bien d’être cool aux yeux d’autrui. il n’agissait pas pour plaire à autrui mais bien pour se plaire. Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir. Mais cette insouciance s’était évaporée tout comme ces heures où tout semblait si facile et l’air si léger. saek avait plongé dans un monde de responsabilités pour lequel il ne s’était guère préparé et où tout lui semblait disproportionné. Enfoncé dans le canapé, il observait son aînée et la manière qu’elle avait de parler de ce vieil ami. Il aurait pu essayer d’en savoir plus, de chercher à comprendre la mélancolie qu’il percevait dans son regard. mais il n’en ferait rien. tout simplement parcequ’il estimait que si elle en éprouvait le besoin, elle se confierait d’elle même et non pas sous cette pression sociale de justifier ses émotions parceque cela le lui était demandé. qui était-il pour s’immiscer ainsi dans sa vie? il la laissait reprendre le joint, se raclant la gorge face à cette sensation d'inconfort et convaincu qu'il n'avait fait que de crapauter. il n'avait de toute manière jamais fumé auparavant.
à sa question le jeune homme ne peut s’empêcher de lever les yeux aux cieux et de s’enfoncer un peu plus dans le canapé. saek n’avait eu qu’une petite amie, une histoire d’une poignée de mois, au lycée et avant son accident. une fille discrète, modeste et réfléchie dont le naturelle et les yeux en amandes avaient réussis à percer ce côté insaisissable de l’adolescent. et si cette relation n’était plus, les goûts du jeune homme eux étaient bel et bien toujours les mêmes. les femmes entreprenantes, quand bien même leur courage et dextérité étaient remarquables, le repoussaient bien plus qu’il ne le voulait. dire qu’elles n’étaient pas attirantes serait mentir, mais leurs intentions toutes plus claires les unes que les autres avaient l’effet inverse sur ce garçon qui en plus d’être expérimenté ne savait clairement pas comment gérer les avances de ces femmes, à l’apparence bien plus charmeuse que les lycéennes qu’il avait connus jusque là. « elles sont oppressantes. » soufflait-il conscient que nombreux de ses camarades auraient enviés sa position. « elles en montrent bien trop en trop peu de temps. ça pourrait être flatteur si elles étaient dans leur élément naturel et non pas enivrée, et encore même en dehors du bar j'suis pas sur de kiffer ce genre d'approche » il grimaçait légèrement, la fumée du joint venant danser autour de lui, découvrant pour la seconde fois de la soirée l’odeur de cette herbe si convoitée. « je crois que j’aime les filles plus discrète. » finissait-il par lâcher s’emparant du joint qu’il observait se consumer. « certains de tes employés ont le sang chaud que veux-tu ? » lâchait-il en riant amusée par ce doigt qu’elle venait écrasé sur sa joue, moins par cette tête qu’elle venait poser sur ses cuisses. cette proximité et cette familiarité qu’elle arborait ce soir avait quelque chose de différent et d'inhabituel. portant le joint à ses lèvres, le jeune homme se concentrait pour inspirer correctement une bouffée de celui-ci, la chaleur se faisant omniprésente et une sensation d'épice titillant le bout de sa langue. ce ne fut qu'après avoir inspiré profondément et entendu les paroles de la jeune femme, que le visage du jeune barman se tordait de douleur, éloignant le joint de ses lèvres alors qu'il était pris d'une quinte de toux. sa tête tourné sur le côté de sorte à ne pas postillonner sur sa patronne, le jeune homme tremblait nerveusement, cherchant à se remettre de cette première réelle bouffée, son visage brulant et ses yeux dilatés témoignant de son succès. " je crois que je suis pas fait pour ce truc. " lachait-il entre deux toux, replaçant le joint entre les lèvres de la jeune femme alors qu'il se ressaisissait, s'enfonçant à nouveau dans le canapé. " dix ans, t'imagines même pas à quel point ça passe vite. " en un sommeil, en une nuit, en un rêve, un cauchemar. il expirait, la tête lui tournait et le monde semblait tourner au ralentis. baissant la tête il observait bobae, clignait des yeux. " t'appelles ça pas chargé ? j'suis censé rentrer comment chez moi après. " parceque vu comment ça l'assommait après une seule taf, il donnait peu de sa personne d'ici une à deux heures. et pourtant il n'avait, pour l'instant aucunement l'intention de quitter les lieux.
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Vivre prudemment, sans prendre de risques, c'est risquer de ne pas vivre. il était cet adolescent téméraire dont l’adrénaline possédant le corps avait causé la perte. il n’avait jamais éprouvé la moindre crainte, bien trop obsédé par l’art rural, les graffitis et les vieux bâtiments lugubres. son délire n’avait jamais été dans les soirées alcoolisées ni même dans ces rouleaux de tabac auxquels l’on mélangeait de l’herbe et sur lesquels on tirait pour se donner un style. saek était un gosse qui vivait pour ses passions et qui se contrefichait bien d’être cool aux yeux d’autrui. il n’agissait pas pour plaire à autrui mais bien pour se plaire. Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir. Mais cette insouciance s’était évaporée tout comme ces heures où tout semblait si facile et l’air si léger. saek avait plongé dans un monde de responsabilités pour lequel il ne s’était guère préparé et où tout lui semblait disproportionné. Enfoncé dans le canapé, il observait son aînée et la manière qu’elle avait de parler de ce vieil ami. Il aurait pu essayer d’en savoir plus, de chercher à comprendre la mélancolie qu’il percevait dans son regard. mais il n’en ferait rien. tout simplement parcequ’il estimait que si elle en éprouvait le besoin, elle se confierait d’elle même et non pas sous cette pression sociale de justifier ses émotions parceque cela le lui était demandé. qui était-il pour s’immiscer ainsi dans sa vie? il la laissait reprendre le joint, se raclant la gorge face à cette sensation d'inconfort et convaincu qu'il n'avait fait que de crapauter. il n'avait de toute manière jamais fumé auparavant. à sa question le jeune homme ne peut s’empêcher de lever les yeux aux cieux et de s’enfoncer un peu plus dans le canapé. saek n’avait eu qu’une petite amie, une histoire d’une poignée de mois, au lycée et avant son accident. une fille discrète, modeste et réfléchie dont le naturelle et les yeux en amandes avaient réussis à percer ce côté insaisissable de l’adolescent. et si cette relation n’était plus, les goûts du jeune homme eux étaient bel et bien toujours les mêmes. les femmes entreprenantes, quand bien même leur courage et dextérité étaient remarquables, le repoussaient bien plus qu’il ne le voulait. dire qu’elles n’étaient pas attirantes serait mentir, mais leurs intentions toutes plus claires les unes que les autres avaient l’effet inverse sur ce garçon qui en plus d’être expérimenté ne savait clairement pas comment gérer les avances de ces femmes, à l’apparence bien plus charmeuse que les lycéennes qu’il avait connus jusque là. « elles sont oppressantes. » soufflait-il conscient que nombreux de ses camarades auraient enviés sa position. « elles en montrent bien trop en trop peu de temps. ça pourrait être flatteur si elles étaient dans leur élément naturel et non pas enivrée, et encore même en dehors du bar j'suis pas sur de kiffer ce genre d'approche » il grimaçait légèrement, la fumée du joint venant danser autour de lui, découvrant pour la seconde fois de la soirée l’odeur de cette herbe si convoitée. « je crois que j’aime les filles plus discrète. » finissait-il par lâcher s’emparant du joint qu’il observait se consumer. « certains de tes employés ont le sang chaud que veux-tu ? » lâchait-il en riant amusée par ce doigt qu’elle venait écrasé sur sa joue, moins par cette tête qu’elle venait poser sur ses cuisses. cette proximité et cette familiarité qu’elle arborait ce soir avait quelque chose de différent et d'inhabituel. portant le joint à ses lèvres, le jeune homme se concentrait pour inspirer correctement une bouffée de celui-ci, la chaleur se faisant omniprésente et une sensation d'épice titillant le bout de sa langue. ce ne fut qu'après avoir inspiré profondément et entendu les paroles de la jeune femme, que le visage du jeune barman se tordait de douleur, éloignant le joint de ses lèvres alors qu'il était pris d'une quinte de toux. sa tête tourné sur le côté de sorte à ne pas postillonner sur sa patronne, le jeune homme tremblait nerveusement, cherchant à se remettre de cette première réelle bouffée, son visage brulant et ses yeux dilatés témoignant de son succès. " je crois que je suis pas fait pour ce truc. " lachait-il entre deux toux, replaçant le joint entre les lèvres de la jeune femme alors qu'il se ressaisissait, s'enfonçant à nouveau dans le canapé. " dix ans, t'imagines même pas à quel point ça passe vite. " en un sommeil, en une nuit, en un rêve, un cauchemar. il expirait, la tête lui tournait et le monde semblait tourner au ralentis. baissant la tête il observait bobae, clignait des yeux. " t'appelles ça pas chargé ? j'suis censé rentrer comment chez moi après. " parceque vu comment ça l'assommait après une seule taf, il donnait peu de sa personne d'ici une à deux heures. et pourtant il n'avait, pour l'instant aucunement l'intention de quitter les lieux.
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Sam 14 Déc 2019 - 19:55
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tenue ::
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tenue :: Bo Bae afficha un sourire amusé à sa remarque mais laissa échapper un soupire plus déçu. Il est que les générations de maintenant, n’avait plus aucune limite. Ils ne vivaient que pour faire la fête, se retrouver totalement bourré au petit matin, n’appréciant une soirée que s’il y avait de l’alcool. Bae le voyait à son bar, elle offrait aux gens l’opportunité de passer des bonnes soirées bien qu’elle appréciait surtout les groupes qui venaient entre amis. Ceux qui riaient et profitait des différentes tables de jeux proposés. On était loin des groupes de jeunes qui préféré les clubs, les boites de nuits, qui se prenaient en photos pour les exposer sur leurs réseaux et qui passait la journée du lendemain à décuver comme si ça c’était … c’était la vie. Bo Bae ne jugeait pas mais elle ne comprenait pas. Etrange pour une gérante de bar, mais il faut dire que la jeune femme avait atterrit ici un peu forcé par le destin et le hasard. Rien ne la destinait à devenir la gérante du bar. Bae avait traversé beaucoup trop de choses pour réfléchir à ce qui l’avait fait venir ici. Un semblant d’épreuve et d’événements qu’elle avait su surmonter. Et la voilà. Elle ne regrettait presque rien de son passé, préférant vivre tournée vers l’avenir que bloquée sur un passé qu’elle ne pouvait de toute façon pas changer. Son présent était tout aussi charger d’épreuve qu’elle devait surmonter. Bien moins dur que celles du passé, mais c’était un travail de tous les jours. Elle se reconstruisait Bae et apprenait à vivre pleinement. Elle leva un regard vers le jeune homme et se demanda ce que pouvait être son passé. Qu’avait-il dû vivre pour en arriver là ? A quoi on ressembler les 25 premières années de sa vie ? Qu’est-ce qui lui a fait pousser la porte du bar, sa capuche sur la tête, l’air d’un chien enragé et dépassé par tout ce qui l’entourait.
Elle le revoit lui demander un boulot, tendre ce papier un peu froissé, l’air agressif, agacé, comme s’il connaissait déjà la réponse et qu’elle serait négative. Il s’était fait jeter partout, quand ces gens ne cherchaient que les résultats sur papier, elle ne cherchait que l’homme. L’homme qu’il était au fond de lui. Il ne lui avait fallu qu’un regard pour se décider. Elle devait parfois faire face à ce côté … macho qu’il peinait parfois à contrôler, ce côté bourru et violent. Mais Saek était remplie d’une colère que la jeune femme avait encore du mal à identifier. Elle aimerait parfois le soulager, lui ôter cette force qui l’attirait vers le bas mais elle ne se donnait pas encore le droit de lui demander, de lui parler. Il semblait dealer avec ses démons comme on le faisait tout. A la fois maladroitement et avec force. Elle acquiesce à sa remarque, c’était si juste et si vrai. Elles en montraient trop, en peu de temps. C’était exactement ça. Pourtant elle ne doutait pas qu’il devait toutes les attirer. Elle-même le trouvait beau … Mais pas seulement de ce physique avantageux et troublant qu’il avait. Mais il dégageait quelque chose de plus que les autres, bien qu’elle soit incapable de comprendre ce qu’elle voyait, ni pourquoi elle pensait ainsi.
Elle rit de le voir tousser et attrape le cône qu’il glisse entre ses lèvres. Bae ne fumait, ni ne consommait aucune drogue. Mais elle avait pris l’habitude de fumer un petit joint de temps en temps pour chasser ses cauchemars. Elle en avait pris l’habitude après son … après qu’elle ait été … Oui ça éloignait les souvenirs aussi. Son corps avait guéri amis son esprit … bien loin d’être à nouveau serein. Elle sourit attendrie, comme le ferait une mère ou une sœur. « Ne t’en fais pas, il y a plein de chambre ici que tu pourras utiliser, et mon petit appartement est cosy, avec un canapé de tonnerre ! » assure-t-elle avec un petit rire. Elle repose alors le joint sur la table qui s’était éteint et recrache la fumée doucement là où ça ne gênerait pas le garçon. Elle se redresse et vient serrer ses genoux contre elle. « Tu ne parles jamais de toi Saek … tu as des choses que tu veux garder secrète ou tu préfères ne plus penser à avant ? » sa voix était douce, bien loin d’être inquisitrice. Elle lui avait bien vite fait comprendre que chacun avait son passé et ses démons et qu’elle les acceptait. Tout entier. S’il était capable de les gérer rien qu’un peu. Auquel cas … elle serait là pour l’aider. Elle pose son menton sur ses genoux et pose sur lui un regard remplie d’un intérêt sincère et d’une affection certaine.
Elle le revoit lui demander un boulot, tendre ce papier un peu froissé, l’air agressif, agacé, comme s’il connaissait déjà la réponse et qu’elle serait négative. Il s’était fait jeter partout, quand ces gens ne cherchaient que les résultats sur papier, elle ne cherchait que l’homme. L’homme qu’il était au fond de lui. Il ne lui avait fallu qu’un regard pour se décider. Elle devait parfois faire face à ce côté … macho qu’il peinait parfois à contrôler, ce côté bourru et violent. Mais Saek était remplie d’une colère que la jeune femme avait encore du mal à identifier. Elle aimerait parfois le soulager, lui ôter cette force qui l’attirait vers le bas mais elle ne se donnait pas encore le droit de lui demander, de lui parler. Il semblait dealer avec ses démons comme on le faisait tout. A la fois maladroitement et avec force. Elle acquiesce à sa remarque, c’était si juste et si vrai. Elles en montraient trop, en peu de temps. C’était exactement ça. Pourtant elle ne doutait pas qu’il devait toutes les attirer. Elle-même le trouvait beau … Mais pas seulement de ce physique avantageux et troublant qu’il avait. Mais il dégageait quelque chose de plus que les autres, bien qu’elle soit incapable de comprendre ce qu’elle voyait, ni pourquoi elle pensait ainsi.
Elle rit de le voir tousser et attrape le cône qu’il glisse entre ses lèvres. Bae ne fumait, ni ne consommait aucune drogue. Mais elle avait pris l’habitude de fumer un petit joint de temps en temps pour chasser ses cauchemars. Elle en avait pris l’habitude après son … après qu’elle ait été … Oui ça éloignait les souvenirs aussi. Son corps avait guéri amis son esprit … bien loin d’être à nouveau serein. Elle sourit attendrie, comme le ferait une mère ou une sœur. « Ne t’en fais pas, il y a plein de chambre ici que tu pourras utiliser, et mon petit appartement est cosy, avec un canapé de tonnerre ! » assure-t-elle avec un petit rire. Elle repose alors le joint sur la table qui s’était éteint et recrache la fumée doucement là où ça ne gênerait pas le garçon. Elle se redresse et vient serrer ses genoux contre elle. « Tu ne parles jamais de toi Saek … tu as des choses que tu veux garder secrète ou tu préfères ne plus penser à avant ? » sa voix était douce, bien loin d’être inquisitrice. Elle lui avait bien vite fait comprendre que chacun avait son passé et ses démons et qu’elle les acceptait. Tout entier. S’il était capable de les gérer rien qu’un peu. Auquel cas … elle serait là pour l’aider. Elle pose son menton sur ses genoux et pose sur lui un regard remplie d’un intérêt sincère et d’une affection certaine.
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Lun 30 Mar 2020 - 10:56
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il était passé à côté de nombreuses choses, des étapes nécessaires dans son développement d’adolescent à jeune adulte mais plus encore des étapes nécessaires dans son intégration sociale. il avait raté tout ce qu’un jeune adulte se devait d’expérimenter, du moins d’un point de vue social. il n’avait pas été diplômé de son lycée, n’avait pas eu l’occasion de porter cette tenue ridicule et ce chapeau d’intello dans la seule optique de voir un sourire se dessiner sur le visage de ses parents le temps d’une photo: fierté momentanée. il n’avait pas fréquenté de femmes, appris ce qu’une relation amoureuse signifiait, ce que cela était de faire la cour à une camarade, partager des moments complices et intimes avec ce qu’il aurait finis par appeler son premier amour. il n’avait pas eu l’occasion de s’inscrire au conservation, postuler pour un emploi à temps partiels, et divaguer dans les rues de berlin, étudiant étranger aux doigts de fées. il n’avait pas eu l’opportunité de se faire des amis, ce genre d’amis avec qui l’ont partagés les meilleurs comme les pires moments, ceux avec qui l’on parcourait la vie un certain temps, une dizaine d’année ou bien moins ou bien plus. il n’avait pas suivis la mode vestimentaire, technologique, musicale, ni suivis l’actualité. il avait sauté d’un bond de dix ans, sans aucune chance de pouvoir vivre ces moments que les années lui avaient retirées. il n’en était pas pour autant dépressif, il n’y avait pour tout dire rien qu’il n’eut su changer de ces années perdues, le temps s’était écoulé et il se devait bien de faire avec au risque de ne voir d’autres années non productives s’écouler.
Enfouis dans le canapé, il observait le plafond avec cette nette impression d’y voir des courbes y danser. sa tête se faisait légère sans pour autant qu’il ne perde conscience du moment, il se sentait bien suffisamment bien pour pouvoir ignorer sa gorge encore douloureuse. « ça ne me fera pas de mal de ne pas rentrer chez mon père tiens. ça m’évitera de le voir pété au soju ou mielleux au téléphone à lécher les pieds de son boss. » soufflait-il de sa voix grave, la tête en arrière. il détestait l’homme qu’était devenus son père, un homme détruit par la perte de son fils, son divorce et son échec professionnel, un homme qui ne cherchait plus à se relever, se contentant de survivre. il rit légèrement face à la question de sa patronne. « il n’y a tout simplement rien à dire c’est pour ça que je n’en parle pas. » et aussi éventuellement parcequ’il ne supportait pas de voir ces regards d’abord surpris se transformer en des regards emplis de compassion et de pitié. « tu ne parles pas non plus de ton passé, ni de toi même bobae. ou alors c’est parceque je suis ton employé ? » saek ne cherchait pas à enfouir ses démons, il n’en possédait guère. il ne voulait tout simplement pas offrir à autrui l’opportunité de le sous estimer, de l’infantiliser. Tous possédait un point faible, un aspect de sa personnalité, de sa vie, de son être qui faisait défaut. se redressant, il clignait des yeux, faisant craquer sa nuque avant de ne s’emparer du joint qu’il glissait à nouveau entre ses lèvres, le rallumant tout en expirant une grosse bouffée. « je ne me suis jamais sentis aussi bien que ce soir, ça a un effet apaisant ce truc c’est ouf. » il n’avait pas été préparé à autant des responsabilités et aurait surement finis à la rue sans bobae mais il n’était pas encore prêt à se confier, ou du moins pas encore suffisamment défoncer pour le faire. « dis bobae, comment t’en es arrivé à devenir ta propre patronne ? »
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il était passé à côté de nombreuses choses, des étapes nécessaires dans son développement d’adolescent à jeune adulte mais plus encore des étapes nécessaires dans son intégration sociale. il avait raté tout ce qu’un jeune adulte se devait d’expérimenter, du moins d’un point de vue social. il n’avait pas été diplômé de son lycée, n’avait pas eu l’occasion de porter cette tenue ridicule et ce chapeau d’intello dans la seule optique de voir un sourire se dessiner sur le visage de ses parents le temps d’une photo: fierté momentanée. il n’avait pas fréquenté de femmes, appris ce qu’une relation amoureuse signifiait, ce que cela était de faire la cour à une camarade, partager des moments complices et intimes avec ce qu’il aurait finis par appeler son premier amour. il n’avait pas eu l’occasion de s’inscrire au conservation, postuler pour un emploi à temps partiels, et divaguer dans les rues de berlin, étudiant étranger aux doigts de fées. il n’avait pas eu l’opportunité de se faire des amis, ce genre d’amis avec qui l’ont partagés les meilleurs comme les pires moments, ceux avec qui l’on parcourait la vie un certain temps, une dizaine d’année ou bien moins ou bien plus. il n’avait pas suivis la mode vestimentaire, technologique, musicale, ni suivis l’actualité. il avait sauté d’un bond de dix ans, sans aucune chance de pouvoir vivre ces moments que les années lui avaient retirées. il n’en était pas pour autant dépressif, il n’y avait pour tout dire rien qu’il n’eut su changer de ces années perdues, le temps s’était écoulé et il se devait bien de faire avec au risque de ne voir d’autres années non productives s’écouler. Enfouis dans le canapé, il observait le plafond avec cette nette impression d’y voir des courbes y danser. sa tête se faisait légère sans pour autant qu’il ne perde conscience du moment, il se sentait bien suffisamment bien pour pouvoir ignorer sa gorge encore douloureuse. « ça ne me fera pas de mal de ne pas rentrer chez mon père tiens. ça m’évitera de le voir pété au soju ou mielleux au téléphone à lécher les pieds de son boss. » soufflait-il de sa voix grave, la tête en arrière. il détestait l’homme qu’était devenus son père, un homme détruit par la perte de son fils, son divorce et son échec professionnel, un homme qui ne cherchait plus à se relever, se contentant de survivre. il rit légèrement face à la question de sa patronne. « il n’y a tout simplement rien à dire c’est pour ça que je n’en parle pas. » et aussi éventuellement parcequ’il ne supportait pas de voir ces regards d’abord surpris se transformer en des regards emplis de compassion et de pitié. « tu ne parles pas non plus de ton passé, ni de toi même bobae. ou alors c’est parceque je suis ton employé ? » saek ne cherchait pas à enfouir ses démons, il n’en possédait guère. il ne voulait tout simplement pas offrir à autrui l’opportunité de le sous estimer, de l’infantiliser. Tous possédait un point faible, un aspect de sa personnalité, de sa vie, de son être qui faisait défaut. se redressant, il clignait des yeux, faisant craquer sa nuque avant de ne s’emparer du joint qu’il glissait à nouveau entre ses lèvres, le rallumant tout en expirant une grosse bouffée. « je ne me suis jamais sentis aussi bien que ce soir, ça a un effet apaisant ce truc c’est ouf. » il n’avait pas été préparé à autant des responsabilités et aurait surement finis à la rue sans bobae mais il n’était pas encore prêt à se confier, ou du moins pas encore suffisamment défoncer pour le faire. « dis bobae, comment t’en es arrivé à devenir ta propre patronne ? »
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Re: My heart is ghost town ft baek ♥ | Jeu 2 Avr 2020 - 18:41
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My heart is a ghost town ★ #BAEEK
tenue :: Elle leva les yeux vers lui à sa confidence. Ils ne parlaient jamais vraiment d’eux, un peu trop pudique, un peu inconnue encore … doucement ils s’apprivoisaient pour se découvrir. Elle observe son profil, l’expression sur son visage. Tente de pouvoir imaginer ce quotidien qui est le sien. Un père qui boit n’a rien d’exaltant, elle se demande s’il a l’alcool mauvais, si lui aussi peut se montrer violent. S’engueulent-ils souvent ? Se détestent-ils ? S’aiment-ils sans savoir comment se retrouver ? Bae n’a pas la moindre idée de ce que ça fait d’avoir une famille avec ce modèle-là. Sa seule famille c’est In Ho, tutrice légale de ce gosse que personne n’a jamais voulu adopter. Ils n’avaient pas eu besoin des autres, ils s’avaient l’un l’autre, ça leur suffisait aujourd’hui. Ils n’ont jamais pu compter sur les autres et d’aussi que Bae puisse s’en souvenir, elle avait toujours pris soin d’In Ho. L’avait protégé contre son gré, l’avait perdu de vue avant de le retrouver. Aujourd’hui ils avaient une relation de mère et fils, de frère et sœur, de meilleur ami. Un mélange de tout qui faisait qu’ils avaient fini par trouver leur équilibre. Elle détourne le regard pour ne pas être trop intrusif à ses pensées et l’écoute parler. Elle comprenait qu’il n’ait pas envie de parler. Elle n’était pas dupe Bae, rien n’a dire, n’était pas ce qu’elle aurait pu croire venant de lui. Mais il n’était pas prêt à s’expliquer, alors elle attendrait. Nos histoires nous façonnent, elle nous blesse et nous construise. Les dévoiler c’était dévoiler une part de nous. C’était dévoiler certaines faiblesses. Bae la première avait vécu tant de malheureux qu’elle ne saurait par quoi commencer pour décrire sa vie, mais elle avait connu aussi beaucoup de bonheur, des jours baignés de lumières qui suffisaient à l’équilibre de sa vie. Elle n’était pas malheureuse Bae, elle s’enfermait dans une routine lassante, mais elle était sereine, enfin libéré dans sa tête. Elle avait appris à vivre pour elle, et c’était encore peut être un peu chancelant, mais elle y arrivait.
Elle sourit à sa remarque, c’est vrai, elle ne parlait pas vraiment d’elle. Parce qu’il était son employé ? Elle rit doucement « Mes employés sont comme une partie de ma famille Saek. » souffle-t-elle avec sincérité. Ici c’était sa maison, alors les employés, les plus anciens, étaient des membres à part entière de ce qu’elle vivait. « J’ai juste trop de trucs à dire, faudrait des semaines pour que tu connaisses ma vie. » sourit-elle taquine. Un peu d’humour pour éluder le sujet avec agilité. Mais elle était prête à répondre à ses questions s’il en avait, elle n’avait pas honte de sa vie, elle n’avait pas grand-chose mais le peu qu’elle possédait elle le chérissait. Ses souvenirs comme ses biens ou ses relations. Elle prend le cône entre ses lèvres et aspire doucement la fumée avec un soupire d’aise. « C’est la meilleure du marché » assure-t-elle. A sa question elle pousse un petit râle qui montrait à quel point l’histoire serait longue mais elle lui ferait la version courte. « Disons que le jour où j’ai eu besoin d’aide, l’ancien propriétaire m’a tendu la main. Il m’a offert un toit et de quoi manger à ma faim. En contrepartie je devais bosser ici. J’étais simple serveuse, puis au fur et à mesure du temps, il m’a confié de plus en plus de responsabilité. On a eu une histoire. Courte mais intense. » sourit-elle à cette pensée « J’avais compris l’essence même du Kurss. Ici ce n’est pas juste un bar Saek, c’est un refuge. » elle esquisse un petit sourire contrit et ajoute « Y aura toujours quelque chose pour les gens perdus à qui on ferme les portes. Le Kurss m’a sauvé, il est fait pour ça. » elle repense une seconde à toutes ces années, le temps file, les années défilent et elle … vieillit. « Puis il a dû partir, il est parti, et il n’a vu que moi pour gérer le Kurss. Je l’ai repris en main, je l’ai amélioré, ajusté … et j’en ai fait ce qu’il est aujourd’hui … » Le kurss c’est ma maison. Il est vrai que Bae ne sortait que rarement … elle faisait les courses, allaient prendre l’air, mais tout ici était ce dont elle avait besoin. Sa maison et son boulot, son bébé et son refuge. Elle était à sa place.
Elle sourit à sa remarque, c’est vrai, elle ne parlait pas vraiment d’elle. Parce qu’il était son employé ? Elle rit doucement « Mes employés sont comme une partie de ma famille Saek. » souffle-t-elle avec sincérité. Ici c’était sa maison, alors les employés, les plus anciens, étaient des membres à part entière de ce qu’elle vivait. « J’ai juste trop de trucs à dire, faudrait des semaines pour que tu connaisses ma vie. » sourit-elle taquine. Un peu d’humour pour éluder le sujet avec agilité. Mais elle était prête à répondre à ses questions s’il en avait, elle n’avait pas honte de sa vie, elle n’avait pas grand-chose mais le peu qu’elle possédait elle le chérissait. Ses souvenirs comme ses biens ou ses relations. Elle prend le cône entre ses lèvres et aspire doucement la fumée avec un soupire d’aise. « C’est la meilleure du marché » assure-t-elle. A sa question elle pousse un petit râle qui montrait à quel point l’histoire serait longue mais elle lui ferait la version courte. « Disons que le jour où j’ai eu besoin d’aide, l’ancien propriétaire m’a tendu la main. Il m’a offert un toit et de quoi manger à ma faim. En contrepartie je devais bosser ici. J’étais simple serveuse, puis au fur et à mesure du temps, il m’a confié de plus en plus de responsabilité. On a eu une histoire. Courte mais intense. » sourit-elle à cette pensée « J’avais compris l’essence même du Kurss. Ici ce n’est pas juste un bar Saek, c’est un refuge. » elle esquisse un petit sourire contrit et ajoute « Y aura toujours quelque chose pour les gens perdus à qui on ferme les portes. Le Kurss m’a sauvé, il est fait pour ça. » elle repense une seconde à toutes ces années, le temps file, les années défilent et elle … vieillit. « Puis il a dû partir, il est parti, et il n’a vu que moi pour gérer le Kurss. Je l’ai repris en main, je l’ai amélioré, ajusté … et j’en ai fait ce qu’il est aujourd’hui … » Le kurss c’est ma maison. Il est vrai que Bae ne sortait que rarement … elle faisait les courses, allaient prendre l’air, mais tout ici était ce dont elle avait besoin. Sa maison et son boulot, son bébé et son refuge. Elle était à sa place.
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