troublemakers ; jiho
Invité
Invité
troublemakers ; jiho | Ven 21 Juin - 2:44 Citer EditerSupprimer
Young blood, stand and deliver, No need for a queen affair; Young blood, gotta pull the trigger When the whole world is running scared |
Lundi. Quelle belle journée de merde, hein. La doyenne a sorti l'artillerie lourde pour dénicher toute trace de Crimson, une drogue qui fait des ravages sur le campus depuis un sacré bail déjà. Le pire ? C'est qu'on en a trouvé dans mes affaires. J'en ai jamais consommé, j'ai même jamais vu un seul comprimé de cette merde, et elle était pourtant là, dans son sachet, coincée dans la doublure d'une de mes valises. Je sais pas qui l'a déposée ou l'a cachée volontairement pour me faire accuser quand le moment viendra, mais j'ai tout bouffé sur le coin du nez. Exclusion temporaire d'un mois, les clés du dortoir et la carte étudiante remise, et l'amende qui va avec. Je me souviens à quel point j'avais hurlé en laissant ma clé et ma carte ; comme quoi j'avais jamais touché à cette daube.
Le jour d'après... ça s'est répandu comme une traînée de poudre. Ouais, il y a pas de doute que Kang soit aussi bon en danse s'il se drogue ; Major de la promo, mais un sacré tricheur de merde. Tout ce travail effectué durant des années, mes heures de travail, mes douleurs musculaires et mes jours de repos successifs quand mon corps était à bout, parti en fumée à cause de la pire des merdes retrouvée dans mes affaires. Je ne suis pas le seul Gumiho touché par la catastrophe ; notre cher et bon président est une victime aussi. Tout aussi innocent que moi. C'est sans surprise qu'on s'est vite retrouvés à Séoul, qu'on a décidé de crécher à l'hôtel pendant un bout de temps.
Et le pire, la cerise sur le gâteau ; ce magazine de merde qui regroupe les pires potins et ignominies de la Digital City. Si avant, ce n'était que des rumeurs orales, jamais posées sur papier ou sur un quelconque réseau social, tout le monde est maintenant au courant que j'ai ramené Luna dans mon ancien studio parce qu'elle était bourrée. Tout le monde croit que je l'ai violée ou que j'ai abusé d'elle. Franchement, celle-là, elle est belle. J'essayais de dissiper les rumeurs au fur et à mesure comme elle me l'a demandé, mais là, c'est loupé, et bien comme il faut. Retour à la case départ.
Quatrième jour qu'on est dans ce guêpier. Avec Jiho, on s'est dit que la seule bonne, vraie chose à faire, c'était se torcher la gueule jusqu'à plus voir droit pour oublier les problèmes et ce qu'on vivait actuellement. J'ai juste envie de casser des gueules, chercher le coupable, lui faire bouffer les pissenlits par la racine ou encore imprimer les quatorze phalanges de ma main sur le coin de sa joue sans y aller de main morte. Je suis à moitié penché sur le comptoir, verre en main. Je le finis, cul sec, je reprends la bouteille achetée pour la soirée en main, je verse à nouveau un peu de vodka au fond de mon verre à shot. « Putain, sérieux, t'y crois toi ! J'te jure, mec, je tombe sur l'enculé qui a fait ça, je lui défonce sa race. Si mon père l'apprend, bordel, j'vais rester cloîtré dans un des bureaux de son entreprise et jamais refoutre un seul pied à la Yonsei ! » Je vide le verre, encore, sans seconde pensée. J'ai la bouche et l’œsophage en feu, mais j'ai cette sensation de chaleur grâce à l'alcool en même temps. C'est plutôt agréable, surtout quand on est énervé. « J'préfèrerais mille fois me faire pincer le cul par un pingouin que vivre ça, bordel de merde– t'as vu la rumeur sur moi en plus ? J'l'ai jamais touchée, c'te nana ! » Cette fameuse nana qui m'intéresse de plus en plus, soit dit en passant. Mais c'est pas le moment d'y penser. J'ai d'autres chats à fouetter, là, sans déconner.
Le jour d'après... ça s'est répandu comme une traînée de poudre. Ouais, il y a pas de doute que Kang soit aussi bon en danse s'il se drogue ; Major de la promo, mais un sacré tricheur de merde. Tout ce travail effectué durant des années, mes heures de travail, mes douleurs musculaires et mes jours de repos successifs quand mon corps était à bout, parti en fumée à cause de la pire des merdes retrouvée dans mes affaires. Je ne suis pas le seul Gumiho touché par la catastrophe ; notre cher et bon président est une victime aussi. Tout aussi innocent que moi. C'est sans surprise qu'on s'est vite retrouvés à Séoul, qu'on a décidé de crécher à l'hôtel pendant un bout de temps.
Et le pire, la cerise sur le gâteau ; ce magazine de merde qui regroupe les pires potins et ignominies de la Digital City. Si avant, ce n'était que des rumeurs orales, jamais posées sur papier ou sur un quelconque réseau social, tout le monde est maintenant au courant que j'ai ramené Luna dans mon ancien studio parce qu'elle était bourrée. Tout le monde croit que je l'ai violée ou que j'ai abusé d'elle. Franchement, celle-là, elle est belle. J'essayais de dissiper les rumeurs au fur et à mesure comme elle me l'a demandé, mais là, c'est loupé, et bien comme il faut. Retour à la case départ.
Quatrième jour qu'on est dans ce guêpier. Avec Jiho, on s'est dit que la seule bonne, vraie chose à faire, c'était se torcher la gueule jusqu'à plus voir droit pour oublier les problèmes et ce qu'on vivait actuellement. J'ai juste envie de casser des gueules, chercher le coupable, lui faire bouffer les pissenlits par la racine ou encore imprimer les quatorze phalanges de ma main sur le coin de sa joue sans y aller de main morte. Je suis à moitié penché sur le comptoir, verre en main. Je le finis, cul sec, je reprends la bouteille achetée pour la soirée en main, je verse à nouveau un peu de vodka au fond de mon verre à shot. « Putain, sérieux, t'y crois toi ! J'te jure, mec, je tombe sur l'enculé qui a fait ça, je lui défonce sa race. Si mon père l'apprend, bordel, j'vais rester cloîtré dans un des bureaux de son entreprise et jamais refoutre un seul pied à la Yonsei ! » Je vide le verre, encore, sans seconde pensée. J'ai la bouche et l’œsophage en feu, mais j'ai cette sensation de chaleur grâce à l'alcool en même temps. C'est plutôt agréable, surtout quand on est énervé. « J'préfèrerais mille fois me faire pincer le cul par un pingouin que vivre ça, bordel de merde– t'as vu la rumeur sur moi en plus ? J'l'ai jamais touchée, c'te nana ! » Cette fameuse nana qui m'intéresse de plus en plus, soit dit en passant. Mais c'est pas le moment d'y penser. J'ai d'autres chats à fouetter, là, sans déconner.
(c) ozzman
Invité
Invité
Re: troublemakers ; jiho | Sam 22 Juin - 23:50 Citer EditerSupprimer
Young blood, stand and deliver, No need for a queen affair; Young blood, gotta pull the trigger When the whole world is running scared |
« Bravo, M. le président. » Sur un ton sarcastique, la directrice, sous ses yeux, fait mine d’applaudir alors que sous les yeux impuissants du boxeur se trouve un petit sachet plastifié contenant des cachets de crimson. Chose qui ne lui appartient pas, bien évidemment, mais la directrice ne l’entend pas de cette oreille, et le chevelu a beau se défendre, ça ne sert à rien. Des nerfs, il sort les clés du dortoir de la poche de son jean et sa carte étudiant. « Bon vent. » lâche-t-il, froid, avant de quitter sa chambre, sous le regard ébahi de ses colocataires. Viré pendant un mois de la fraternité qu’il préside, et ce n’est que le début de la descente aux Enfers. Après s’être disputé avec la directrice à qui il a failli manquer de respect, s’en est suivi une mise au point avec ses parents qui a mal tourné. Personne ne le croit, autant fuir. Alors il a fui. Il a fui le domicile familial, mais il n’a nulle part où aller. Et c’est finalement dans un hôtel qu’il a trouvé refuse, aux côtés du dernier arrivé des gumiho, Yeong Cheol. Le pauvre mec qu’il a envoyé direct dans les griffes de Jaena lors de son premier jour. Comment l’oublier… Il regarde le ciel étoilé tristement, comment les choses ont pu aussi mal tourner en si peu de temps. Kwansun est parti de la présidence, un connard a caché de la crimson dans les affaires des gumiho et la fraternité se retrouve à moitié vide pendant un mois.
Ce soir, il a besoin de se changer les idées. Avant de rencontrer son coach demain qui a demandé à le voir en urgence pour parler de cette affaire. Si c’est pour se faire virer de la compétition, autant se bourrer la gueule ce soir et oublier toutes les merdes qui lui tombent dessus. Jiho n’est pas un garçon qui aime boire à ne plus se souvenir son nom, il aime faire la fête, mais modérément. Or, ce soir, il est bien décidé de relâcher toute la pression accumulée depuis 4 jours en compagnie de son nouveau colocataire d’hôtel, Yeongcheol.
Les coudes appuyés sur le comptoir et le visage enfoui dans ses mains, le chevelu écoute ce que dit son ami gumiho. S’il savait à quel point il a envie d’en découdre, lui aussi. Et de mettre la main sur celui qui a fait ça. Et puis, voilà que Yeongcheol dérive sur un autre sujet: la troublemaker. Aussitôt, Jiho découvre son visage pour le tourner vers son camarade. « Quoi? La troublemaker t’a souillé toi aussi? » Mauvais souvenir pour Jiho. Mais oui, cette pétasse l’a fait passer pour un don juan dans le dernier numéro. « C’est une salope celle-là, fais pas attention. Elle se fait chier, c’est tout. » explique Jiho en levant les yeux au ciel. « Ya beaucoup trop de têtes à abattre dans cette fac. » remarque le jeune homme alors qu’il fait tourner son verre sur lui-même, pensif. Il attrape finalement la bouteille de whisky qu’il s’était acheté pour la soirée et en verre un peu dans son verre, rajoutant un glaçon. « Faut qu’on fasse quelque chose. » Il repose la bouteille et porte le verre à ses lèvres. Il boit une gorgée et repose le verre avant de reporter son attention sur son camarade. « Je sais pas… J’ai l’impression que les gumiho seront en danger sans nous pendant un mois. » Nous: Jaesik, Yeongcheol et Jiho. Et il a cette affreuse impression que les mauvaises personnes, elles, ont été sauvées et ont monté tout ce plan pour se retrouver tranquilles pendant un mois, sans ceux qui auraient pu leur nuire, empêcher leurs plans de se réaliser. Tranquilles pour faire régner la terreur dans la fraternité pendant 30 jours.
Ce soir, il a besoin de se changer les idées. Avant de rencontrer son coach demain qui a demandé à le voir en urgence pour parler de cette affaire. Si c’est pour se faire virer de la compétition, autant se bourrer la gueule ce soir et oublier toutes les merdes qui lui tombent dessus. Jiho n’est pas un garçon qui aime boire à ne plus se souvenir son nom, il aime faire la fête, mais modérément. Or, ce soir, il est bien décidé de relâcher toute la pression accumulée depuis 4 jours en compagnie de son nouveau colocataire d’hôtel, Yeongcheol.
Les coudes appuyés sur le comptoir et le visage enfoui dans ses mains, le chevelu écoute ce que dit son ami gumiho. S’il savait à quel point il a envie d’en découdre, lui aussi. Et de mettre la main sur celui qui a fait ça. Et puis, voilà que Yeongcheol dérive sur un autre sujet: la troublemaker. Aussitôt, Jiho découvre son visage pour le tourner vers son camarade. « Quoi? La troublemaker t’a souillé toi aussi? » Mauvais souvenir pour Jiho. Mais oui, cette pétasse l’a fait passer pour un don juan dans le dernier numéro. « C’est une salope celle-là, fais pas attention. Elle se fait chier, c’est tout. » explique Jiho en levant les yeux au ciel. « Ya beaucoup trop de têtes à abattre dans cette fac. » remarque le jeune homme alors qu’il fait tourner son verre sur lui-même, pensif. Il attrape finalement la bouteille de whisky qu’il s’était acheté pour la soirée et en verre un peu dans son verre, rajoutant un glaçon. « Faut qu’on fasse quelque chose. » Il repose la bouteille et porte le verre à ses lèvres. Il boit une gorgée et repose le verre avant de reporter son attention sur son camarade. « Je sais pas… J’ai l’impression que les gumiho seront en danger sans nous pendant un mois. » Nous: Jaesik, Yeongcheol et Jiho. Et il a cette affreuse impression que les mauvaises personnes, elles, ont été sauvées et ont monté tout ce plan pour se retrouver tranquilles pendant un mois, sans ceux qui auraient pu leur nuire, empêcher leurs plans de se réaliser. Tranquilles pour faire régner la terreur dans la fraternité pendant 30 jours.
(c) ozzman
Invité
Invité
Re: troublemakers ; jiho | Jeu 27 Juin - 22:20 Citer EditerSupprimer
Young blood, stand and deliver, No need for a queen affair; Young blood, gotta pull the trigger When the whole world is running scared |
Rien qu'entendre le mot « troublemaker » me file un frisson. Je sais franchement pas qui est cette connasse qui n'a que ça à faire, qui est même l'engeance à l'origine de ce magazine, mais j'ai envie de lui faire goûter au traitement spécial Yeongcheol pour m'avoir autant fait chier. « Ouais. Tout l'monde doit m'prendre pour un type qui viole des nanas bourrées, maintenant. Sans déconner, tu crois que j'ai la tronche d'un violeur ? » De mon point de vue, c'est franchement pas le cas. Et parce que j'en ai foutrement marre de remettre ça dans un verre à shot à chaque fois, j'y vais carrément au goulot de la bouteille sans pour autant enchaîner lampée sur lampée ; il fallait rester raisonnable. Un peu. « J'te l'fais pas dire. C'est pas les envies de meurtre qui manquent. » Autant à l'intérieur de la fac qu'à l'extérieur, soit dit en passant. Pensée rapide à ce qui me sert de père.
Je m'avachis à moitié sur le comptoir, la bouteille de vodka récemment sortie du congélateur en main, je la fais tournoyer un peu. J'essaye de garder la tête claire, mais c'est pas gagné d'avance. Entre la colère d'avoir du sucre cassé dans le dos, le chagrin d'être prit pour un moins que rien et un tricheur sous prétexte qu'on a trouvé de la crimson dans mes affaires et vraiment la simple envie de me laisser aller ce soir, je crois que je passe un peu par tous les états d'esprits, souvent les pires. Jiho réussit à avoir de nouveau mon attention en parlant, alors je relève un peu la tête pour l'écouter. « Ils seront surtout en danger sans toi. T'es le président de la fratrie, Kwansun est parti il y a peu, il y a personne pour gérer, la plupart d'entre-nous ont été accusés à tord... et j'en passe. Je suis encore le rookie des gumis, j'vaux pas grand-chose comparé à toi. T'es vraiment celui qui aurait du être tout sauf accusé. » Et j'le pense.
J'ai la main anesthésiée par le froid de la bouteille. Je la porte de nouveau à mes lèvres, je bois de manière ultra négligée ; des gouttes de ce liquide transparent finissent par glisser le long de mon menton et de mon cou. « Je sais pas si quelqu'un va avoir l'initiative de les gérer, pendant que tu seras parti. » Je lâche un soupir. « En fait, je redoute même le pire. Il y a ce petit prétentieux de merde, là, un héritier de grosse entreprise, qui me fait peur. J'le sens pas. J'crois l'avoir surpris l'autre jour quand il fallait pas. J'sais plus son nom, merde, ça m'échappe. » Les effets de l'alcool en action. Au pire ; petit prétentieux de merde suffira, parce que Jiho doit bien connaître la fratrie. Mais ce type-là, je sens que j'aurais pas dû le déranger. Je me sens, de près ou de loin, écrasé par sa présence. C'est presque insupportable.
« Bordel, pourquoi les choses arrivent toujours au pire moment, hein ! » Le karma a vraiment pas l'air de m'aimer, ces temps-ci. Je crois qu'il aime personne, de toute manière.
Je m'avachis à moitié sur le comptoir, la bouteille de vodka récemment sortie du congélateur en main, je la fais tournoyer un peu. J'essaye de garder la tête claire, mais c'est pas gagné d'avance. Entre la colère d'avoir du sucre cassé dans le dos, le chagrin d'être prit pour un moins que rien et un tricheur sous prétexte qu'on a trouvé de la crimson dans mes affaires et vraiment la simple envie de me laisser aller ce soir, je crois que je passe un peu par tous les états d'esprits, souvent les pires. Jiho réussit à avoir de nouveau mon attention en parlant, alors je relève un peu la tête pour l'écouter. « Ils seront surtout en danger sans toi. T'es le président de la fratrie, Kwansun est parti il y a peu, il y a personne pour gérer, la plupart d'entre-nous ont été accusés à tord... et j'en passe. Je suis encore le rookie des gumis, j'vaux pas grand-chose comparé à toi. T'es vraiment celui qui aurait du être tout sauf accusé. » Et j'le pense.
J'ai la main anesthésiée par le froid de la bouteille. Je la porte de nouveau à mes lèvres, je bois de manière ultra négligée ; des gouttes de ce liquide transparent finissent par glisser le long de mon menton et de mon cou. « Je sais pas si quelqu'un va avoir l'initiative de les gérer, pendant que tu seras parti. » Je lâche un soupir. « En fait, je redoute même le pire. Il y a ce petit prétentieux de merde, là, un héritier de grosse entreprise, qui me fait peur. J'le sens pas. J'crois l'avoir surpris l'autre jour quand il fallait pas. J'sais plus son nom, merde, ça m'échappe. » Les effets de l'alcool en action. Au pire ; petit prétentieux de merde suffira, parce que Jiho doit bien connaître la fratrie. Mais ce type-là, je sens que j'aurais pas dû le déranger. Je me sens, de près ou de loin, écrasé par sa présence. C'est presque insupportable.
« Bordel, pourquoi les choses arrivent toujours au pire moment, hein ! » Le karma a vraiment pas l'air de m'aimer, ces temps-ci. Je crois qu'il aime personne, de toute manière.
(c) ozzman
Invité
Invité
Re: troublemakers ; jiho | Sam 13 Juil - 22:46 Citer EditerSupprimer
Young blood, stand and deliver, No need for a queen affair; Young blood, gotta pull the trigger When the whole world is running scared |
Troublemaker de mes deux pense le président des gumiho en fixant son verre bientôt vide. Ouais, qu'est-ce qu'elle venait foutre au milieu celle là? Et si c'était une copine de madame la doyenne pour foutre la merde en beauté dans la fac? Et si la doyenne avait ses têtes à abattre et qu'elle utilisait les pires stratagèmes pour les dégager? Si c'est le cas, Jiho allait lui donner des bonnes raisons de vouloir se débarrasser de lui dorénavant. A son retour, les choses ne seront pas les mêmes. Il va faire une véritable enquête pour trouver celui qui avait mis de la drogue dans son jean. Celui ou ceux, car vu le nombre de chambres, pas impossible qu'ils aient fait ça à plusieurs. Dans tous les cas, il y a des traitres chez les gumiho et le chevelu compte bien mettre la main sur eux et les dégager des gumiho. Et s'il peut aller au-delà... Présentement, son poing droit se serre si fort que ses phalanges deviennent blanches. Quand quelqu'un se trouve sous les poings de Jiho quand il est énervé, en général, la personne s'en souvient longtemps. Sa colère a toujours été un véritable problème pour lui, le kickboxing ne l'a pas forcément aidé à la canaliser quand celle-ci devenait trop importante. A la question du rookie gumiho, le président lève les yeux pour le regarder. Le pauvre, il n'avait vraiment pas la tête d'un violeur. Non t'inquiète t'as l'air d'être un gentil gars. Jiho détourne le regard pour fixer le mur face à lui. Un mec qui respecte les nanas. Comme lui quoi. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient là, sérieux? Ils devraient être avec les gumiho à l'heure qu'il est.
Yeongie n'a pas tort dans ses propos, mais bizarrement, Jiho est moins inquiet que lui. Sûrement parce qu'il connaît bien Jihan et qu'il sait de quoi elle est capable pour les gumiho. Elle peut être une vraie maman dans l'âme. Jihan est là pour gérer à ma place, ne t'inquiète pas pour ça. Il pose la bouteille de whisky alors qu'il vient de se servir un énième verre. Il porte le verre à la bouche et le descend cul sec, plissant les yeux. Concernant ce gamin là... Qui mesure 2m... Ouais et s'il les faisait pas, il était pas loin. Ya pas de mauvais bougre chez les gumiho tu vois... Même s'il a l'air d'un sacré connard... Il n'arrive même pas à finir ses phrases. Il sait plus ce qu'il voulait dire et il arque alors un sourcil. Écoute, peu importe, moi il ne me fait pas peur. Et s'il tente quelque chose, je saurai le remettre à sa place. Il s'amuse à tourner le verre sur lui-même, avant de passer ses mains sur son visage. Je vais monter une véritable vendetta contre celui ou ceux qui ont fait ça. T'es avec moi? Il donne un petit coup de coude dans le bras de Yeongcheol pour vérifier que son nouveau partenaire de crime le suivrait dans les plans les plus foireux. Qu'est-ce qu'ils ont à perdre maintenant, de toute façon?
Yeongie n'a pas tort dans ses propos, mais bizarrement, Jiho est moins inquiet que lui. Sûrement parce qu'il connaît bien Jihan et qu'il sait de quoi elle est capable pour les gumiho. Elle peut être une vraie maman dans l'âme. Jihan est là pour gérer à ma place, ne t'inquiète pas pour ça. Il pose la bouteille de whisky alors qu'il vient de se servir un énième verre. Il porte le verre à la bouche et le descend cul sec, plissant les yeux. Concernant ce gamin là... Qui mesure 2m... Ouais et s'il les faisait pas, il était pas loin. Ya pas de mauvais bougre chez les gumiho tu vois... Même s'il a l'air d'un sacré connard... Il n'arrive même pas à finir ses phrases. Il sait plus ce qu'il voulait dire et il arque alors un sourcil. Écoute, peu importe, moi il ne me fait pas peur. Et s'il tente quelque chose, je saurai le remettre à sa place. Il s'amuse à tourner le verre sur lui-même, avant de passer ses mains sur son visage. Je vais monter une véritable vendetta contre celui ou ceux qui ont fait ça. T'es avec moi? Il donne un petit coup de coude dans le bras de Yeongcheol pour vérifier que son nouveau partenaire de crime le suivrait dans les plans les plus foireux. Qu'est-ce qu'ils ont à perdre maintenant, de toute façon?
(c) ozzman
Invité
Invité
Re: troublemakers ; jiho | Ven 9 Aoû - 22:57 Citer EditerSupprimer
Young blood, stand and deliver, No need for a queen affair; Young blood, gotta pull the trigger When the whole world is running scared |
J’essaye de feindre un sourire quand il me dit que j’ai tout sauf la tronche d’un type qui abuse des nanas bourrées. J’ai même tout sauf abusé d’elle. J’ai empêché qu’on abuse d’elle, même, et pourtant, voilà que cette connasse de troublemaker dit le contraire. Et puis – merde, je devrais arrêter de m’en soucier, cette pute n’en vaut même pas la peine.
Jihan, hein… J’entends son prénom sortir assez souvent, en ce moment. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller vers elle, qu’on fasse un tant soit peu connaissance ou que sais-je encore. « Je veux dire… tu penses qu’elle sera assez forte pour ça ? Gérer la frat’ en pleine crise, ça va pas être de tout repos, pour elle. » C’est sûr qu’entre toutes les merdes qu’on se mange sur le coin du nez et nos vies personnelles, il y aura forcément plus de difficultés à trouver un tant soit peu de repères et de calme. Si elle est seule à gérer ça, ça risque d’être compliqué. J’aurais pu l’aider, si j’étais encore là-bas. Quand je lui explique mes inquiétudes à propos de l’autre gamin prétentieux, il prend le temps de s’enfiler un verre de whisky avant de parler de lui – et la manière dont il le décrit me fait rire. Le gamin de deux mètres. Il devait faire moins, j’en sais rien, mais il me dépassait et je devais lever la tête pour le regarder dans les yeux alors que je culminais à un mètre quatre vingt moi-même. Ça, c’est pas donné à tout le monde. « J’ai l’étrange sentiment que ce sera pas si facile que ça, de le remettre à sa place. Sa simple présence m’étouffe, et je suis pas du genre à me laisser abattre non plus. Je sais même pas ce que ça pourrait donner avec toi. »
Sur ces belles paroles, je fais sauter le bouchon de la bouteille de vodka et je la porte de nouveau à mes lèvres. Gros soupir quand j’ai fini d’avaler les deux gorgées, mais j’ai la bouche et l’œsophage en feu. « Ouais. OK. On va faire ça. » J’essaye d’articuler un minimum, après avoir bu autant d’alcool en si peu de temps. Je pose la bouteille brutalement sur le comptoir, en expirant lourdement tout l’air de mes poumons. « Je disais donc. On va faire ça. Moi, je vais devoir fouiller parmi toutes mes ex. Comme je l’ai dit dans la cellule de garde à vue, je suis sûr que c’est l’une d’elles. Il doit forcément y en avoir une plus folle que les autres parce qu’on m’a vu traîner avec… » Je déglutis. « Avec Luna. Tu sais, la nana que la TM m’accuse justement d’avoir abusé quand elle était torchée. En vrai, j’aurais dû avoir une sorte de study-date avec elle, le jour de la descente dans les dortoirs. Puis c’est arrivé. » Je me mord la lèvre, rien qu’en y repensant. Pourquoi est-ce que j’avais autant perdu mon sang froid face à un flic ? Bordel, ça aurait pu être un motif pour me coffrer et me foutre en taule ! Qu’est-ce que j’avais en tête, putain ? « Plus je prends du recul, plus je me dis que j’ai merdé. Mais bon, ce qui est fait est fait. Toi, t’as une idée de qui ça pourrait être, ou que dalle ? Je devrais pouvoir être en mesure de t’aider, de toute manière. » Et ça, au moins, j’en étais sûr.
Jihan, hein… J’entends son prénom sortir assez souvent, en ce moment. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller vers elle, qu’on fasse un tant soit peu connaissance ou que sais-je encore. « Je veux dire… tu penses qu’elle sera assez forte pour ça ? Gérer la frat’ en pleine crise, ça va pas être de tout repos, pour elle. » C’est sûr qu’entre toutes les merdes qu’on se mange sur le coin du nez et nos vies personnelles, il y aura forcément plus de difficultés à trouver un tant soit peu de repères et de calme. Si elle est seule à gérer ça, ça risque d’être compliqué. J’aurais pu l’aider, si j’étais encore là-bas. Quand je lui explique mes inquiétudes à propos de l’autre gamin prétentieux, il prend le temps de s’enfiler un verre de whisky avant de parler de lui – et la manière dont il le décrit me fait rire. Le gamin de deux mètres. Il devait faire moins, j’en sais rien, mais il me dépassait et je devais lever la tête pour le regarder dans les yeux alors que je culminais à un mètre quatre vingt moi-même. Ça, c’est pas donné à tout le monde. « J’ai l’étrange sentiment que ce sera pas si facile que ça, de le remettre à sa place. Sa simple présence m’étouffe, et je suis pas du genre à me laisser abattre non plus. Je sais même pas ce que ça pourrait donner avec toi. »
Sur ces belles paroles, je fais sauter le bouchon de la bouteille de vodka et je la porte de nouveau à mes lèvres. Gros soupir quand j’ai fini d’avaler les deux gorgées, mais j’ai la bouche et l’œsophage en feu. « Ouais. OK. On va faire ça. » J’essaye d’articuler un minimum, après avoir bu autant d’alcool en si peu de temps. Je pose la bouteille brutalement sur le comptoir, en expirant lourdement tout l’air de mes poumons. « Je disais donc. On va faire ça. Moi, je vais devoir fouiller parmi toutes mes ex. Comme je l’ai dit dans la cellule de garde à vue, je suis sûr que c’est l’une d’elles. Il doit forcément y en avoir une plus folle que les autres parce qu’on m’a vu traîner avec… » Je déglutis. « Avec Luna. Tu sais, la nana que la TM m’accuse justement d’avoir abusé quand elle était torchée. En vrai, j’aurais dû avoir une sorte de study-date avec elle, le jour de la descente dans les dortoirs. Puis c’est arrivé. » Je me mord la lèvre, rien qu’en y repensant. Pourquoi est-ce que j’avais autant perdu mon sang froid face à un flic ? Bordel, ça aurait pu être un motif pour me coffrer et me foutre en taule ! Qu’est-ce que j’avais en tête, putain ? « Plus je prends du recul, plus je me dis que j’ai merdé. Mais bon, ce qui est fait est fait. Toi, t’as une idée de qui ça pourrait être, ou que dalle ? Je devrais pouvoir être en mesure de t’aider, de toute manière. » Et ça, au moins, j’en étais sûr.
(c) ozzman
Contenu sponsorisé