memories of australia (pv)
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memories of australia (pv) | Sam 22 Juin - 14:34 Citer EditerSupprimer
Memories Of Australia
Ananke & Hanyul
Le soleil approche, les étudiants désertent. J'observe ce spectacle depuis la fenêtre ouverte de l'amphithéâtre, oubliant évidemment le cours donné par notre cher maître de conférence. Je ne pars peut-être pas me rafraîchir dans un café situant en bas du campus, mais avec la concentration dont je fais actuellement preuve, je ne peux rien leur reprocher. Je ne suis pas une personne autoritaire, je ne fais pas partie du corps professoral. En réalité, je m'en fichais pas mal de leur vie mais c'était une opportunité comme une autre pour m'occuper l'esprit. Je divague, je regarde parfois les jolies jambes des demoiselles qui ont laissé leur pantalon dans le placard, puis, j'entends de loin les rires des groupes d'amis. C'est le dernier cours de la journée, et j'ai l'impression qu'il ne veut jamais se terminer. Je retiens un bâillement avant de zieuter l'écran de mon ordinateur. Cessons de rêvasser et commençons à travailler, le temps passera plus vite si j'évite de me tourner les pouces. Je prends alors quelques notes, activité dont j'avais oublié l'utilité depuis longtemps. D'ailleurs, même mon ordinateur avait du mal à comprendre ce qu'il se passait. Il était à deux doigts de tourner en plein régime pour que mon logiciel de traitement de texte puisse enregistrer mes trois bouts de phrase. Lui aussi, il ne doit pas supporter la chaleur.
Au bout de vingt minutes supplémentaires, nous sommes libérés. Je range mes affaires et envisage de me caler dans un coin de la cafétéria pour boire un café glacé et manger ces fameuses brioches remplies de miel. Je sens déjà mes papilles se réveiller et j'accélère le pas dans un couloir qui commence à se remplir. Certains font peut-être l'école buissonnière mais Yonsei reste une grande université : elle ne connaît pas la tranquillité. Alors quand je tente de vérifier si j'ai bien mon portefeuille dans la poche arrière de mon jean, je donne un coup de coude involontaire à un gus qui passait à côté de moi. J'en fais tomber le portefeuille. « Merde. » Je récupère rapidement celui-ci, n'ayant pas forcément une tonne d'argent à récupérer d'un distributeur avant de constater les dégâts de l'autre côté. « Ah vraiment désolé. Je n'ai pas fait exprès. » dis-je en ramassant un des bouquins qui gît au sol.
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Re: memories of australia (pv) | Mar 2 Juil - 0:31 Citer EditerSupprimer
ft. Han Yul
memories of australia
Les cours c’est épuisant, surtout lorsqu’il fait chaud et moite. Lorsque le soleil brille haut dans le ciel, tu penses à tout autre chose qu’à tes études, à ton avenir et à la belle vie que tu auras lorsque tu auras de l’argent et que tu seras autonome – car tu ne vivras pas éternellement sur le dos de tes parents. Tu penses à sortir, rencontrer des gens et boire des verres. Tu penses à t’amuser, à élargir ton cercle de connaissances, à trouver l’amour. C’est ton objectif cette année : trouver quelqu’un pour partager ta vie au moins un temps. Passer de bons moments ensemble, être simplement complices. Ce n’est pas très bien parti, tu essuies échec sur échec, mais comme toujours, tu persévères. Ta bonne humeur et ton sourire finiront bien par attirer quelqu’un dans le même état d’esprit que toi, n’est-ce pas ?
Le professeur vous lâche enfin et tu pousses presque un petit cri satisfait en étirant tes muscles endoloris. Ton ordinateur est rangé proprement dans sa housse et tu prends tes trois livres dans tes bras. Ce n’est pas ta faute si ta posture manque de praticité ! Parfois, la vie nous met des bâtons dans les roues. Là, elle a décidé de déchirer le sac que tu utilisais pour porter tes affaires. Dommage ! En attendant demain, tu dois te débrouiller comme tu peux.
Et ça te porte préjudice. Car lorsque tu te dépêches vers la cafétéria pour rapidement y prendre une boisson fraîche, un coup mal placé envoie tes malheureux bouquins sur le sol. Tu les contemple la bouche ouverte et le regard hagard pendant un petit instant avant de t’activer à les ramasser. Le coupable, visiblement, a eu la même idée que toi car vos mains se posent sur le même ouvrage, comme si vous alliez vous disputer. Gêné, tu le lui laisses et tu te charges du reste. Bientôt, tu es redressé et tends le bras pour récupérer le livre fugitif.
« Merci, ce n’est pas un problème, ce genre de choses arrive à tout le monde, et je... »
Tes sourcils se froncent bien davantage lorsque tu te retrouves face au coupable. Il t’est étrangement familier. Maintenant, c’est lui que tu fixes avec un air perdu et un peu con, avant qu’une foule de souvenirs ne te reviennent en mémoire.
Mais tu n’es pas plus prolixe pour autant, et tu lâches un simple :
« Oh ! ».
Le professeur vous lâche enfin et tu pousses presque un petit cri satisfait en étirant tes muscles endoloris. Ton ordinateur est rangé proprement dans sa housse et tu prends tes trois livres dans tes bras. Ce n’est pas ta faute si ta posture manque de praticité ! Parfois, la vie nous met des bâtons dans les roues. Là, elle a décidé de déchirer le sac que tu utilisais pour porter tes affaires. Dommage ! En attendant demain, tu dois te débrouiller comme tu peux.
Et ça te porte préjudice. Car lorsque tu te dépêches vers la cafétéria pour rapidement y prendre une boisson fraîche, un coup mal placé envoie tes malheureux bouquins sur le sol. Tu les contemple la bouche ouverte et le regard hagard pendant un petit instant avant de t’activer à les ramasser. Le coupable, visiblement, a eu la même idée que toi car vos mains se posent sur le même ouvrage, comme si vous alliez vous disputer. Gêné, tu le lui laisses et tu te charges du reste. Bientôt, tu es redressé et tends le bras pour récupérer le livre fugitif.
« Merci, ce n’est pas un problème, ce genre de choses arrive à tout le monde, et je... »
Tes sourcils se froncent bien davantage lorsque tu te retrouves face au coupable. Il t’est étrangement familier. Maintenant, c’est lui que tu fixes avec un air perdu et un peu con, avant qu’une foule de souvenirs ne te reviennent en mémoire.
Mais tu n’es pas plus prolixe pour autant, et tu lâches un simple :
« Oh ! ».