time flees, but never forever ft. seong joon hwan
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time flees, but never forever ft. seong joon hwan | Dim 23 Juin - 2:14 Citer EditerSupprimer
time flees, but never forever
Il y a en nous une mémoire latente, composée de tout ce que nous croyons avoir oublié. — Henri Boucher ; Les pensées, maximes et réflexions
Les yeux rivés sur le plafond de sa chambre, Ji Han poussa un énième soupir. Ça faisait deux heures, deux longues heures qu'elle regardait ce plafond dans la pénombre ambiante de la pièce. Le seul bruit qui dérangeait le silence, c'était les respirations de ses colocataires. Elles avaient eu la chance de trouver le sommeil, elles. Pas comme la chanteuse qui pour la énième fois, n'avait dormit que trois heures. Elle savait qu'elle ne se rendormirait plus pour ce soir, ou du moins pas avant de longues heures.
Habituée depuis le temps, la coréenne finit par quitter en silence son lit, bénissant le fait qu'elle soit discrète de nature. Décidant de garde son pyjama – short noir et T-Shirt trop grand blanc – Ji Han attrapa juste sa veste qui traînait sur sa chaise de bureau avant de descendre dans les salles communes de la fraternité. Ce soir-là, elle n'avait pas envie de sortir dehors, pas envie de composer. Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire, jusqu'à ce qu'elle entre dans la salle de jeux, ou trônait fièrement un piano.
C'était ici qu'elle avait joué avec Jiho pour la première fois, quand elle avait fait officiellement sa connaissance. Un doux sourire sur les lèvres, la chanteuse s'assit devant l'instrument blanc et, presque avec révérence, elle toucha les touches blanches et noires. Ji Han aimait la musique, c'était son moyen de s'échapper, son moyen de vivre et de s'exprimer. Une inspiration et elle se lança, comme en transe.
C'est une musique douce qui résonna dans la pièce, une berceuse qu'elle affectionnait particulièrement, qu'elle savait jouer les yeux fermés. C'était avec cette musique, ces notes précises qu'elle était tombée amoureuse de la musique, toute petite.
Ce à quoi Ji Han ne s'attendait pas, c'était le bruit de chute derrière elle qui la tira de son bonheur musical avec violence. Inquiète, la jeune femme se retourna pour voir un garçon sur le sol, semblant mal. Même si elle ne se l'avouerait pas, le chanteuse se sentit aussitôt concernée par son sort, pensant sûrement à tort que c'était de sa faute. La coréenne se posa avec douceur à côté du garçon, attrapant une de ses mains dans la sienne plus fine.
« Hey... Tu vas bien ? Tu as besoin d'aide ? »
La chanteuse parlait doucement, pour ne pas effrayer le garçon qui semblait en prise à une sorte de crise. Elle ne voulait pas le brusquer, ni lui faire peur, juste l'aider. Toujours avec sa main dans la sienne, la gumiho prit le temps de murmurer des mots sans queue, ni tête, pour le garçon passant parfois sa main libre dans son dos jusqu'à ce qu'il se calme.
« Je suis désolé... Je n'aurais pas dut jouer à cette heure, j'ai dut te faire peur... »
Maintenant qu'elle voyait le jeune homme si mal et peinant à se remettre, elle s'en voulait beaucoup.
feat. @seong joon hwanHabituée depuis le temps, la coréenne finit par quitter en silence son lit, bénissant le fait qu'elle soit discrète de nature. Décidant de garde son pyjama – short noir et T-Shirt trop grand blanc – Ji Han attrapa juste sa veste qui traînait sur sa chaise de bureau avant de descendre dans les salles communes de la fraternité. Ce soir-là, elle n'avait pas envie de sortir dehors, pas envie de composer. Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire, jusqu'à ce qu'elle entre dans la salle de jeux, ou trônait fièrement un piano.
C'était ici qu'elle avait joué avec Jiho pour la première fois, quand elle avait fait officiellement sa connaissance. Un doux sourire sur les lèvres, la chanteuse s'assit devant l'instrument blanc et, presque avec révérence, elle toucha les touches blanches et noires. Ji Han aimait la musique, c'était son moyen de s'échapper, son moyen de vivre et de s'exprimer. Une inspiration et elle se lança, comme en transe.
C'est une musique douce qui résonna dans la pièce, une berceuse qu'elle affectionnait particulièrement, qu'elle savait jouer les yeux fermés. C'était avec cette musique, ces notes précises qu'elle était tombée amoureuse de la musique, toute petite.
Ce à quoi Ji Han ne s'attendait pas, c'était le bruit de chute derrière elle qui la tira de son bonheur musical avec violence. Inquiète, la jeune femme se retourna pour voir un garçon sur le sol, semblant mal. Même si elle ne se l'avouerait pas, le chanteuse se sentit aussitôt concernée par son sort, pensant sûrement à tort que c'était de sa faute. La coréenne se posa avec douceur à côté du garçon, attrapant une de ses mains dans la sienne plus fine.
« Hey... Tu vas bien ? Tu as besoin d'aide ? »
La chanteuse parlait doucement, pour ne pas effrayer le garçon qui semblait en prise à une sorte de crise. Elle ne voulait pas le brusquer, ni lui faire peur, juste l'aider. Toujours avec sa main dans la sienne, la gumiho prit le temps de murmurer des mots sans queue, ni tête, pour le garçon passant parfois sa main libre dans son dos jusqu'à ce qu'il se calme.
« Je suis désolé... Je n'aurais pas dut jouer à cette heure, j'ai dut te faire peur... »
Maintenant qu'elle voyait le jeune homme si mal et peinant à se remettre, elle s'en voulait beaucoup.
code ♡ air de spleen.
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Re: time flees, but never forever ft. seong joon hwan | Ven 12 Juil - 17:54 Citer EditerSupprimer
time flees, but never forever
Il y a en nous une mémoire latente, composée de tout ce que nous croyons avoir oublié. — Henri Boucher ; Les pensées, maximes et réflexions
Aucun moyen de dormir ce soir là, une insomnie … c’était pas forcément nouveau- Mes colocataires dormaient déjà, Siyeon n’était plus là … et je n’osais pas encore me glisser dans le lit de Wu … de peur de le déranger. Alors après avoir tourné trop longtemps sous mes draps, j’avais fini par me lever. En pyjama, j’avais déhenbulé dans les couloirs, me dirigeant vers les pièces communes. Je ne pensais voir personne à cette heure, pourtant j’entendais cette petite mélodie au loin. J’ai toujours aimé le piano, je suis même très doué … je devais en faire avant mon accident. Mais, je n’en jouais qu’à la maison, jamais j’avais posé les mains sur le piano qui trônait au milieu de la salle de jeux … j’étais pas du genre à me produire en public. Enfin qui sait, peut-être que dans mon passé c’était le cas.
Petit à petit je m’approchais du son, qui devenait une mélodie, une suite de note que j’avais l’impression de connaître. Puis quand j’avais atteint la pièce, mon cerveau sembla reconnaitre plus distinctement la musique, me renvoyant dans mon passé, un flash violent, assez pour que je me retrouve sur le sol … et que les notes se stoppent. Encore une crise de panique, rien d’inhabituel, tout et n’importe quoi pouvaient les déclenché … mais cette musique avait semblé réanimer quelque chose de plus violent, sauf que, comme à chaque fois c’était incapable de dire de quoi il s’agissait. J’avais complètement ignoré le fait qu’il fallait bien que quelqu’un soit là et joue, jusqu’à ce que je sente une main dans la mienne, me faisant sursauter. J’avais relevé les yeux, en tentant encore de me calmer, même si je savais bien que je pouvais seulement attendre que ça passe.
« Je …. Je …. Ça va passer »
Elle me parlais, avec une voix douce, j’écoutais pas vraiment … mais ça faisait comme une mélodie ça aussi … au moins celle là semblait me calmer. Enfin j’avais envie d’y croire … mais au final c’était la crise qui passait seule sûrement.
« Non non, je … c’est pas .. je fais souvent … des … crises »
Et c’était simplement ce qu’elle jouait qui l’avait déclenché. Je respirais encore difficilement, tremblait un peu, même si c’était moins violent qu’au moment de ma chute.
« La mélodie … elle … elle a dû ….. me rappeler un truc »
La question maintenant, c’était de savoir quoi.
feat. @seong joon hwanPetit à petit je m’approchais du son, qui devenait une mélodie, une suite de note que j’avais l’impression de connaître. Puis quand j’avais atteint la pièce, mon cerveau sembla reconnaitre plus distinctement la musique, me renvoyant dans mon passé, un flash violent, assez pour que je me retrouve sur le sol … et que les notes se stoppent. Encore une crise de panique, rien d’inhabituel, tout et n’importe quoi pouvaient les déclenché … mais cette musique avait semblé réanimer quelque chose de plus violent, sauf que, comme à chaque fois c’était incapable de dire de quoi il s’agissait. J’avais complètement ignoré le fait qu’il fallait bien que quelqu’un soit là et joue, jusqu’à ce que je sente une main dans la mienne, me faisant sursauter. J’avais relevé les yeux, en tentant encore de me calmer, même si je savais bien que je pouvais seulement attendre que ça passe.
« Je …. Je …. Ça va passer »
Elle me parlais, avec une voix douce, j’écoutais pas vraiment … mais ça faisait comme une mélodie ça aussi … au moins celle là semblait me calmer. Enfin j’avais envie d’y croire … mais au final c’était la crise qui passait seule sûrement.
« Non non, je … c’est pas .. je fais souvent … des … crises »
Et c’était simplement ce qu’elle jouait qui l’avait déclenché. Je respirais encore difficilement, tremblait un peu, même si c’était moins violent qu’au moment de ma chute.
« La mélodie … elle … elle a dû ….. me rappeler un truc »
La question maintenant, c’était de savoir quoi.
code ♡ air de spleen.