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UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO

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UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 24 Juin - 0:52
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Une descente aux enfers !
tous aux abris...
L’ordre avait été donné. Les documents signés. Plus rien ne pouvait arrêter ces hommes en uniforme qui se garent devant la porte de la fraternité. En reprenant l’université Han Ye Jin avait pour objectif de redresser la réputation de l’école que Shim Sang Hoon avait mis à mal.  Il est hors de questions de laisser quelques malaises et l’état de santé de ses étudiants en déclin ternir le travail qu’elle a effectué jusqu’ici. Si elle peut présenter cette opération aux investisseurs comme une bonne action, et mener son projet de fouilles comme un moyen de s’assurer du bien-être de ses étudiants ainsi que leur sécurité, il n’est en réalité qu’une façon pour elle de faire un tri dans cette élite qui représentera le pays de demain. 

Bien décidé à faire cesser la propagation de cette drogue sur son campus la jeune femme s’assure de maitriser ce fléau d’une main de fer. Elle ne laisse rien au hasard. Elle possède toutes les autorisations administratives – si l’envie prenait à un petit malin de retourner la situation à leur avantage – ainsi que les dérogations nécessaires à la fouille de chaque fraternité et chaque casier. S’ils voulaient jouer, Ye Jin allait jouer avec eux mais jamais au risque d’abîmer l’image de son école. 

Déterminé et remplie d’une assurance carnassière la jeune femme avait déployé ses équipes aux quatre coins de la digital city et de son école. Pour permettre une action rapide et afin d’éviter toute fuite, chaque fouille se fera de façon simultanée. Dimanche matin à 10h. ils avaient le droit de retourner chaque pièce, chaque recoin. Et toutes les personnes qui auront en leur possession autres pilules et drogues se verront exclu de leur fraternité pendant un temps.

 
Un groupe d’homme en uniforme se positionne devant la porte avant de donner le signal. Les portes d’entrées sont désactivées et défoncé pour que les équipes puissent entrer les unes après les autres dans les différents dortoirs.
 
Un brouhaha se faire rapidement entendre alors qu’un homme ne cesse de répéter dans un mégaphone « CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… » encore et encore poussant même les étudiants qu’il croisait sur son passage vers le salon.
 

Intransigeance et pression. Voilà ce qu’il avait reçu comme ordre. Les premières chambres sont donc fouillées et les premiers éclats de voix se font entendre.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 24 Juin - 16:26
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Il était à peine dix heures de la matinée lorsque Yeosang le nez dans ses plantes et ses bouquins se fit soudainement interpeller par un énorme vacarme. Surpris, le jeune homme remonta ses lunettes sur son nez, observant sa chambre un instant avant de soupirer bruyamment, surement les gumi qui avaient une fois de plus foutue la merde dans la salle commune. Rien de quoi s’inquiéter. Du moins c’est bêtement ce que à quoi pensa Yeosang avant de se rendre compte que le vacarme était bien trop bruyant, et oui … Même pour les gumihos. Se faisaient-ils attaquer par une autre fraternité ? Se questionna-t-il en abandonnant sa chaise et son bureau, et alors qu’il s’avança vers la porte dans le but d’aller vérifier ce qu’il se tramait dehors celle-ci s’ouvrit rapidement faisant sursauter le botaniste qui peina à comprendre ce qui était entrain de se dérouler sous ses yeux ; alors que des hommes en uniformes pénétrèrent dans les chambres unes à unes en extirpant leurs propriétaires. « Qu’est-ce qui se passe ? » questionna Yeosang l’air inquiet, alors qu’un homme bien loin d’être sympathique à son goût s’approcha de lui pour agripper son bras et l’éjecter de sa chambre sans plus de cérémonie malgré les protestations du jeune renard. « Lâchez-moi ! Vous me faîtes mal lâchez moi ! » cria-t-il avant d’être jeté dehors, Yeosang manquant d’ailleurs de se ramasser la gueule au sol tant la puissance était de trop pour son petit corps.

« CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… » fut la première chose qu’entendit le garçon une fois dans le couloir, et très vite il put apercevoir les autres gumihos envahir les couloirs et descendre les escaliers l’air ahuris et surpris.

Se sentant soudainement très mal à l’aise Yeosang porta sa main à son cœur avant de se reculer jusqu’à un mur et s’y soutenir, l’air déconnecté de la réalité tandis que rapidement les larmes inondent son visage. Trop de bruit…Beaucoup trop pour lui. Il ferme alors les yeux un long moment, essayant de faire abstraction de toute la pagaille, et se concentrant sur sa respiration. Il ne pouvait pas se laisser aller comme ça, pas maintenant. Alors il patiente le temps qu’il faut, laissant à son cœur l’occasion de ralentir avant de lentement et péniblement descendre les marches jusqu’au salon, les yeux embués par ses pleures. Ainsi, une fois dans le salon, Yeosang n'attend pas une seconde pour se mettre à chercher du regard leur président ou une figure rassurante à qui il pourrait s'accrocher à défaut de n'avoir son ours en peluche.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 24 Juin - 16:54
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Je me demandais qui était le plus gros crétin de cette fratrie pour réveiller les gens à dix heures un dimanche matin. Je suis rentré tard, peut-être quatre, cinq heures du matin, faute d'avoir passé la soirée à boire sans compter les verres ou même regarder l'heure. Et pourtant, voilà qu'il y a du vacarme remplissant les couloirs des dortoirs. Je me fourre bien sous ma couette, et je ne réagis même pas quand la porte de la chambre est forcée. Jusqu'à ce que j'entende Yeo Sang contester pour par qu'on l'emmène. C'est bientôt mon tour. J'ai tout juste le temps d'attraper mon téléphone avant qu'on ne me jette en dehors de la chambre. « Hé, cassez-vous bordel, c'est privé ici ! » Je n'ai même pas le temps de capter quoi que ce soit qu'on me pousse et que je me retrouve à heurter un autre gumiho.

Le bruit m'emplit les oreilles alors que je prends le pas jusqu'à la salle commune, comme ont l'air de le faire tous les autres. Je fais glisser mon téléphone dans la poche de mon jogging, et les autres ont l'air tout aussi paniqués que moi. Je cherche l'un de mes colocataires de chambre de l'œil, mais je n'en vois encore aucun. Toujours aucun signe de notre président non plus. Personne n'a vraiment l'air de capter quoi que ce soit, bien qu'un type hurle dans son mégaphone depuis tout à l'heure.

Il y a encore du monde qui descend les escaliers. Je finis par apercevoir Yeo Sang totalement en pleurs. Je ne gaspille pas une seconde de plus avant de me diriger vers lui pour le prendre dans mes bras. « C'est bon, Yeo, pas la peine de paniquer, je suis là. Tout ira bien, OK ? On doit juste attendre que Jiho arrive pour savoir ce qu'il se passe. » À vrai dire, je crois que la question ne se pose même pas. L'une de mes premières pensées en entendant le grabuge a été une attaque de fratrie. Là, maintenant, je pense tout simplement qu'ils sont à la recherche de quelque chose. Quoi ; j'en sais rien.

Mais ça sent pas bon.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Lun 24 Juin - 16:59
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nez plongé dans son téléphone, elle esquissait un sourire tout en rédigeant un énième sms à l'intention de senji, seul membre des yu à ne malheureusement pas faire partis de sa fratrie. elle était de plus en plus inspiré shasha, des étoiles dans les yeux et le coeur au bout des lèvres. elle aimait ce que le jeune yu faisait ressortir chez elle, une nature un peu plus posée, calme et réfléchie qui contrastait avec cette fâcheuse manie qu'elle avait d'être une vraie pile électrique. crayon de papier entre ses fines lèvres, elle observait son croquis une fois son message envoyé. pour une fois il ne s'agissait pas du jeune homme, ni même d'un être humain mais les animaux de la ferme, dont elle avait décidé de s'inspirer dans le cadre d'un de ses projets universitaire. au travers de ses oeuvres elle voulait dénoncer la surconsommation et le manque de reconnaissance des êtres humains envers ses créatures dont l'on estimait l'existence du à l'homme. traçant un trait, elle dérapait vulgairement sur son croquis surprise par le soudain brouhaha qui s'élevait dans le couloir de la fratrie, ses yeux paniqués cherchant dans leur salle commune à percevoir dans le regard de ses camarades une once de compréhension.

« CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… »

une fouille? shasha encore assise sur le canapé de la salle commune, se redressait soudainement, déglutissant alors que ses doigts s'emparaient de son portable rédigeant rapidement plusieurs messages " il y a une fouille dans nos dortoirs " envoyait-elle simultanément à senji, sa soeur elizaveta mais surtout à son président jiho. la jeune russe habituellement si joyeuse et positive avait soudainement un mauvais pressentiment sur la nature de cette fouille et ce quand bien même elle tentait de se convaincre qu'il ne s'agissait surement que d'un banal exercice de sécurité. Resserrant ses doigts sur son crayon de papier, elle ne pouvait cependant guère s'empêcher de penser aux petites pilules délicatement ranger dans sa table de chevet.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Mar 25 Juin - 0:13
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Ça devait être une matinée plutôt tranquille. les dimanche matin, chez les gumiho, sont toujours assez calmes et propices aux révisions ou à la détente. Les filles se font des séances beauté dans leur chambre, les garçons vont dans la salle de jeux pour fouetter la play ou faire un tournoi de baby-foot. Et les plus studieux s'enferment dans la bibliothèque pour réviser. Jiho, lui, faisait partie de ceux qui se la coulaient douce parce que le dimanche était le seul jour de la semaine où il pouvait se reposer. Il n'est donc pas étonnant de le retrouver dans son lit jusqu'à 10h, souvent sur son téléphone à regarder la rediffusion d'un match de boxe. Il entend déjà les gumiho lève-tôt aller et venir dans les couloirs. Ses colocataires ne sont plus là non plus, ils sont descendus déjeuner. L'idée d'aller se faire un café lui traverse l'esprit. Il verrouille son téléphone, quitte son lit et enfile un jogging ainsi qu'un t-shirt, passant sa main dans ses cheveux pour se recoiffer. Il descend se faire un café dans la cuisine et remonte avec la tasse dans son bureau où il décide d'accorder une heure à organiser des nouvelles élections pour trouver son prochain vice-président. Ça demande de la préparation, et il préfère y passer une heure maintenant plutôt que de procrastiner. Et alors qu'il tourne la cuillère dans son café, ses yeux parcourent une déclaration écrite d'un étudiant se présentant pour l'élection, il est sorti de ses pensées par un vacarme important et un bruit sourd qui vient du rez-de-chaussée. Il fronce les sourcils et se lève, marche lentement jusqu'à la baie vitrée devant lui, qui donne sur le jardin de la fraternité et, donc, l'entrée principale du bâtiment. Et là, il comprend. Et son coeur rate un battement. « CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… » entend-il raisonner en bas. Ils sont foutus. La doyenne a encore frappé. Ceux qui se droguent peuvent dire au revoir à leurs études. Quelle belle surprise de la part de Madame Han.

Il n'a plus envie de boire son café. Il n'a plus envie de rien, présentement. Il pense à ce qui va se passer par la suite. Il entend déjà les gumiho qui étaient dans leurs chambres suivre le mouvement et rejoindre, progressivement, le salon, tandis que lui reste enfermé dans son bureau, regardant la horde de flics pénétrer dans la résidence. Même pas deux minutes après, un flic ouvre la porte de son bureau brutalement. Sans se précipiter, Jiho se tourne vers eux et les regarde débarquer dans son bureau à trois. Deux fouillent déjà le bureau entièrement tandis que le troisième se dirige vers le chevelu, lui présentant un papier. Nous avons un mandat de perquisition. Et il présente la feuille à l'étudiant qui la lit brièvement, avant de porter son regard sur le flic. De la part de la doyenne, Madame Han Ye Jin. Il ne laisse pas de silence ni de seconde s'écouler. Oui, j'avais deviné. Le flic pose le papier à plat sur le bureau. Nous allons procéder à la fouille de toutes les chambres, merci de bien vouloir les ouvrir s'il vous plaît. Jiho pousse un soupir se dirige vers le tableau où sont accrochées toutes les clés des chambres. Vous cherchez quoi au juste? Ce à quoi le flic lui répond: De la crimson et autre substance illicite. Le président gumiho part devant, pensant à récupérer le papier, incitant la brigade à le suivre. Vous perdez votre temps. Yen a pas, ici. C'est ce qu'on verra. Où est votre chambre? Le guitariste conduit la brigade à sa chambre, quoi de plus normal de commencer par celle du président? Il leur donne l'accès sans craintes, sans penser, sans savoir ce qui allait se passer là-dedans. Ils lui demandent où sont ses affaires, il les montre d'un signe de tête. Ils commencent à fouiller. Ils n'oublient rien, aucun recoin. Ils passent tout au peigne fin et Jiho les regarde, bras croisés. Et puis... La descente aux Enfers. L'un d'eux envoie la main dans la poche d'un de ses jeans plié dans l'armoire et en sort un petit sachet plastique contenant les comprimés rouges. La Crimson. Ses yeux se font ronds comme des billes. C'est tout bonnement impossible. Im-po-ssible. Bravo M. le président. Merde, c'est le moment de se défendre. N... Attendez. C'est pas à moi cette merde. Il recule d'un pas alors qu'un membre de la brigade tente de le saisir. C'est pas à moi, j'vous jure! J'ai jamais touché à cette merde! Le meneur esquisse un sourire désolé. Désolé mon grand, va falloir nous donner ta carte d'étudiant et tes accès à la fraternité. Et quand Jiho perd patience, ça donne ça: Non non non, je vous donne rien. Rien. Il appuie sur son dernier mot mais il se fait encercler par la brigade. Je crois que t'as pas le choix. Il les fixe longuement, un par un. Et il comprend vite qu'il n'a, de toute façon, pas le choix. Il pousse un soupir et donne, à la dégoûtée, toutes ses clés et sa carte étudiant. Tu peux descendre rejoindre tes camarades dans le salon et leur annoncer la nouvelle. Et ça l'énerve, Jiho, parce qu'il a presque l'impression que c'est les flics eux-mêmes qui ont planqué la drogue ici, dans ses affaires. Et ce n'est que le début... Ce n'est que la première chambre de fouillée. Il quitte sa chambre, énervé, hors de lui. Sur son passage, il fait passer sa frustration en frappant un grand coup dans le mur, descendant deux par deux les escaliers pou vite retrouver les gumiho qui l'attendaient dans le salon. Ils sont tous là. Il se drigie naturellement vers Yeongcheol et Yeosang et adresse tout juste un regard à l'autre moitié de la brigade qui est de corvée surveillance des étudiants. Pour éviter qu'il y en ait qui tente la fuite. Jiho se place face à ses camarades et colocataires et lève un peu la voix pour qu'ils l'entendent tous. La doyenne, Madame Han, a délivré un mandat de perquisition dans toutes les fraternités du campus afin de mettre la main sur toutes sortes de substance illicite consommées par les élèves. Il y en a pour tout au plus deux heures de fouille, ils vont faire chaque chambre une par une. Prenez votre mal en patience... Jiho baisse les yeux vers son poing, rouge sang, et se place à côté de Yeongcheol avant de fermer les yeux, déglutissant la colère qui gronde en lui. On s'est fait piéger. confie-t-il à voix basse au dernier arrivé gumiho. Il doit s'expliquer sans que les gumiho ne l'entendent pour ne pas créer un mouvement de panique. Quelqu'un a caché de la crimson dans nos affaires. Il laisse un silence s'installer alors qu'il revoit la scène se jouer sous les yeux. Quelle humiliation pour le président des gumiho. Ils en ont trouvé dans la poche d'un de mes jeans, alors que j'ai jamais consommé cette merde. Il reporte le regard vers Yeongcheol. J'ai dû donner ma carte étudiant et mes clés. J'suis viré. Pas définitivement mais jusqu'à nouvel ordre j'ai plus accès à la fraternité ni à la fac. Il lève la tête au ciel et pousse un long soupir. Il tourne la tête vers Yeosang, inconsolable, et Jiho tend la main pour la poser sur son épaule. Hey... lui lance-t-il, la voix basse. Ça va aller. On est là. Unis, oui. Unis dans les bons comme les mauvais moments.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Mar 25 Juin - 17:13
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Inspection contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes. Ilyan était conscient que la police intervenait de plus en plus dans les écoles dans le cadre d’opérations « anti-drogues ». Il estimait d’ailleurs cela relativement surprenant qu’aucune intervention n’est eu lieu plus tôt, leur laissant une liberté inespérée de répandre leur petites pilules au sein des étudiants de l’université. une aubaine pour ce jeune étudiant en médecine doublé d'un pseudo trafiquant de Crimson. il était tombé dans ce trafic par hasard et n'était théoriquement jamais en première ligne de mire. trafiquer et revendre la drogue c'était pas son dada, lui il préférait lorsque cela était plus méthodique, plus subtile, plus complexe. mais il lui arrivait tout de même parfois d'en avoir quelques pilules sur lui, pour ses contacts, ceux en qui il avait confiance ou encore les étudiants curieux d'essayer mais bien trop peureux pour oser se tourner vers des trafiquants. il glissait ça en soirée, ni vu ni connu ou dans les casiers de ses contacts. aucune livraison direct. les coudes posés contre le rebord de la fenêtre de leur chambre, il observait l'extérieur, cure dents entre ses fines canines. Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent qu'un signe du destin. faisant craquer le cure dents sous ses molaires, il clignait des yeux à plusieurs reprises, observant silencieusement et à l'abris des rideaux, le groupe d'hommes effectuant une ronde autour du dortoir de la fraternité, au loin: un berger allemand, patiemment assis aux côtés de son maître. probablement dans l'attente d'un ordre que l'on ne saurait tardé de lui asséner.

et il ne lui en fallait pas plus pour réagir. La trahison c'est « manquer à la foi donnée à quelqu'un », c'est une forme d'abandon doublée parfois d'une volonté de nuisance ou d'une participation active ou passive à une opération de malfaisance.   sortant les divers sachets de pilules qu'il possédait dans la poche de sa veste en jean, il s'affairait rapidement à les disperser dans la chambre: dans le jean de jiho, dans la commode, sous l'un des lits et encore moins subtile sous l'oreiller d'un de ses colocataires. il n'y avait rien de plus crédible que de n'avoir été piégé en groupe plutôt que de feindre ne pas être le propriétaire d'une drogue dur que seul soi-même possédait. ilyan n'éprouvait pas de remords à faire ce qu'il faisait. les garçons s'en sortiraient sans problème majeur, tout comme lui. et c'est donc tranquillement qu'il avait repris une attitude des plus naturelles, assis sur la chaise de son bureau, feignant de mater des vidéos de meufs sur youtube et peu surpris par l'entrée de ses colocataires puis rapidement du jeune président dans la pièce, ce dernier suivis de son escorte. " qu'est-ce qu'il se passe ? " lâchait-il tout en se rapprochant de jiho à la demande des forces de l'ordre, si l'on pouvait les appeler ainsi.Bravo M. le président il écarquillait les yeux comme étant choqué que l'on puisse trouver quoique ce soit appartenant à son très cher président. puis il haussait les sourcils, agissant de manière dubitatif comme si il ne s'attendait guère à ce que l'on trouve quoique ce soit lui appartenant, observant au fil des minutes les agents trouvaient chacun des petits sachets qu'il avait planqué. il en aurait presque ris si cela n'aurait guère mis en danger les Stags et c'est donc avec mécontentement qu'il réagissait après que l'on ai fouillé ses affaire l'accusant ainsi de détenir lui aussi de la drogue. " vous pouvez me faire une prise de sang, je touche pas à ces merdes moi. " dieu ce qu'il pouvait être convainquant et ce, même lorsqu'il en venait à quitter la pièce derrière jiho sous les ordres des agents. son plan b marchait à ravir et le jeune homme se moquait bien de s'être vu confisqué la clé de sa chambre, tant qu'il réussissait à faire passer cela pour une erreur, un piège mis en place dans le cadre d'une guerre des fratries ou d'une vengeance personnelle. qu'importe, son sang était clean et il doutait fortement qu'ils aillent jusqu'à relever les empreintes présentes sur chacun des sachets de Crimson. se laissant tomber aux côtés de shasha c'est donc tout en fermant les yeux, qu'il attendait la suite des événements. combien de gumihos seraient pris sur le fait ?  
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Mar 2 Juil - 18:44
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Dix heures du matin, à cette heure là, en week-end, Jae Sik il faisait du sport dans sa chambre : abdos, geinages... toute ses petites choses qui lui permettaient de rester en forme quand il ne courrait pas. Où qui lui permettaient de s'occuper quand il n'avait rien à faire, fou du sport qu'il était. Mais quand il allait entamer une nouvelle série, on ouvrit la porte de sa chambre, qu'il ne partageait avec plus personne à présent, le faisant sursauter. Fallait dire que le garçon écoutait la musique à fond dans un casque bluetooth et le temps de l'éteindre suffit à ce qu'il se rende compte qu'un slogan tourne en boucle.  « CECI N'EST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS LA SALLE COMMUNE IMMÉDIATEMENT. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI NEST PAS UN EXERCICE. UNE FOUILLE EST ORGANISÉE DANS VOTRE FRATERNITÉ. VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMÉDIATEMENT DANS LA SALLE COMMUNE. INTERDICTION DE RÉCUPÉRER VOS AFFAIRES PERSONNELLES. CECI N'EST PAS UN EXERCICE… »

Un sourcil se haussa alors qu'il dévisageait les flics devant lui. Il ne comptait pas bouger, pas très familier à l'autorité, encore moins quand on lui parlait comme un chien comme le faisait l'homme un uniforme face à lui.

« J'ai le droit de mettre un T-Shirt au moins ? »

A priori, non, vu comment il est attrapé par l'épaule et jeté hors de sa piaule. Pff, il ne serait pas un représentant de la loi, Jae Sik lui aurait déjà collé son poing dans la figure. Maugréant, il rejoignit les gumis dans la salle commune, lançant un regard noir au premier qui tenterait de critiquer sa tenue topless. Il n'y était pour rien si on ne lui avait pas laissé le temps de s'habiller. Trainant les pieds, il s'assit à côté d'un petit groupe, à même le sol, le dos contre le dossier d'un des canapés.

« J'espère que ça va aller pour tout le monde... »

Il ne s'inquiétait pas pour lui, il ne touchait et ne toucherait jamais aux drogues, c'était juste contraire à son mode de vie. Mais il restait pensif sur la situation. Ses yeux firent un tour de la salle, l'air lourd étouffant tout le monde, le silence pesant. Dire qu'ils allaient attendre presque deux heures ainsi. Un enfer.
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 4:50
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JJe continue de garder Yeosang dans mes bras, essayant de le rassurer par tous les moyens, pendant que tous les autres membres de la fratrie se regroupent dans la salle commune. Il y a un bourdonnement dans l'air, résultant des murmures et autres paroles échangées entre les étudiants, pendant que je me contente simplement de rester là avec Yeosang, les yeux fermés, l'enfermant dans une étreinte réconfortante. On reste comme ça pendant quelques minutes encore, jusqu'à ce que la silhouette de Jiho apparaisse au pied des escaliers. Il se dirige vers nous. Vu sa tête, c'est pas vraiment annonciateur de bonnes nouvelles, et j'ai carrément la flippe. Ça sent vraiment, vraiment pas bon. Je déglutis quand il commence son discours, je resserre un peu ma prise sur Yeosang pour qu'il n'aie pas peur et qu'il comprenne qu'il est en sécurité, là, avec nous.

Jusqu'à ce que j'entende le pourquoi ils sont là. Ils sont à la recherche de la crimson. J'ai un soupir de soulagement ; j'en ai jamais consommé, j'en cache certainement pas et ça me viendrait même pas à l'idée. « Quoi, on ? T'entends quoi par là, il y a d'autres personnes qui se sont– » J'ai soudainement le cœur qui bat à mille à l'heure. S'il voulait parler de lui, il l'aurait fait comprendre. Mais on ? Ça veut dire qu'il va forcément y en avoir d'autres qui vont l'avoir dans le cul. Le nos affaires qu'il utilise après fait monter la panique en moi. Et si on m'avait piégé, moi aussi ? Et si j'allais–

Je sais pas s'il aurait dû mieux choisir ses mots ou quoi que ce soit, mais je panique comme c'est pas permis. Jiho a déjà rendu sa carte d'étudiants et ses clés de dortoir. Je lâche mon colocataire de chambre quelques secondes, je regarde l'escalier. J'ai besoin d'en avoir le cœur net. J'ai pas envie de rester là comme un con pendant deux heures à me ronger les ongles jusqu'au sang, essayer de me dire que tout ira bien. Rien n'ira bien. Mon cœur rate un battement au moment où je décide de prendre le chemin de ma chambre. J'ai pas envie d'être viré, moi aussi. Je passe comme une flèche à côté du flic qui réussit même pas à m'empêcher de monter, je monte les marches deux à deux avec une grande agilité, et je vois déjà la porte des chambres ouvertes quand j'arrive au deuxième étage.

Je ne prends même pas une seconde de plus pour réfléchir et me diriger vers la mienne. J'ai outrepassé leurs ordres, j'en ai strictement rien eu à péter, et je suis posé là comme un con, au niveau du porche séparant la chambre du couloir. Yohan et Sooyeong sont partis quelques jours après mon arrivée dans la fraternité, alors c'est ça en moins à fouiller, mais il semblerait que mes valises y passent aussi. Je n'ai toujours pas fini de ranger mes affaires, alors elles traînent toujours là. Un flic me regarde de travers, l'autre tâte la doublure de ma valise. Il s'arrête un instant. Il sort un canif de sa poche et fait un trou dans cette même doublure.

Et le voilà, le sachet avec les comprimés rouge.

Il lâche un rire et la balance devant mes pieds. Son regard se pose sur l'étiquette avec mes informations. « C'est parfaitement le genre d'insectes dont veut se débarrasser la doyenne. Félicitations, monsieur Kang. Je vais vous demander votre carte d'étudiant et votre clé de dortoir. » Je voulais pas y croire. C'était pas possible. Mais Jiho l'avait dit. On s'est fait piéger. On sera pas les seuls innocents qui vont en prendre plein la gueule.

L'expression que j'arbore sur mon visage a dû changer du tout au tout. Je m'avance dans la chambre, je donne un coup dans le sachet pour le remettre devant le flic qui l'a sorti de je ne sais où. Quelques pas jusqu'à ma table de chevet, j'ai ma carte étudiante en main. Je lui balance à la tronche. « Et la voilà, ta putain de carte ! » J'ai le sang qui bout. Je tire le tiroir de la console, j'attrape la clé. Même traitement que pour la carte. « –ta clé de merde aussi ! » Je perds rarement mon self-control en dehors de mes entraînements. Mais la situation s'y prêtait. « Alors maintenant rejoins tes petits camarades et laisse-nous faire notre boulot. Et qu'on te revoie plus, le drogué. »

J'ai envie d'exploser. J'ai la respiration saccadée par la colère qui monte, j'essaye pourtant de la renvoyer loin. Je serre mon poing avec une telle force que les jointures deviennent blanches. Quand je reviens en bas, j'envoie un regard noir au premier flic que je vois, et je me repositionne à côté de Jiho. « On l'a profondément dans le cul, Jiho. Ils en ont trouvé dans mes affaires aussi. Je sens qu'on va pas être les seuls innocents à se faire virer, alors que les vrais coupables vont se la couler douce. »

C'était dur, de retenir toute la colère. Mais je devais garder un minimum de tenue, pour effrayer personne, pour faire stresser personne. Il fallait rien dire, et laisser passer ça. Un mois, c'était pas si long, hein ?
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 11:23
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A quoi pensaient ces étudiants? Que la brigade ferait dans la dentelle? Ils sont trop jeunes pour comprendre les problèmes que la drogue peut entraîner, autant pour eux que pour l'école et sa renommée. La doyenne a fait les choses dans les règles, elle est en droit de demander à ce que des fouilles soient faites dans les fraternités. Sur les papiers, c'est elle la référante, c'est donc à elle de décider et elle l'a fait.

Alors que deux autres brigades s'occupent de fouiller chez les Sango et les Pyobeom, ma brigade s'occupe de fouiller les Gumiho. La porte se fracasse sous notre force, et sans pitié, je donne ordre à mon équipe de monter aux étages sans perdre de temps tandis qu'un collègue brandit le mégaphone pour faire passer ce message glaçant. S'ils comptaient être tranquilles et faire la grâce-mat, ces morveux se trompent. Je compte bien faire de cette journée un véritable enfer pour eux.

Je suis mon équipe à l'étage, à la recherche du président de la fraternité. Je ne peux pas procéder à la fouille des chambres sans qu'il ait pris connaissance du mandat, il aurait le droit de se retourner contre nous et Dieu sait que le PDG de Samsung a ces gamins en affection et qu'il pourrait aller loin dans la procédure si Kang Jiho ne lit pas le papier. Nous le trouvons dans son bureau, je lui dépose le papier sur son bureau: les choses sérieuses peuvent commencer. Nous fouillons d'abord sa chambre, la 4.5. C'est quand on en arrive aux affaire dudit président que les choses deviennent intéressantes. Je retrouve un sachet de crimson caché dans la poche d'un de ses jeans. Un de moins, et pas des moindres. J'ai pêché le plus beau poisson de la marre. Le président. Que dira M. Samsung de tout ça? Pas sûr qu'il apprécie. Je lui demande alors de me donner sa carte étudiant et les clés de la fraternité. Il recule, me résiste, j'ai l'habitude de faire face à ce genre de situation mais il semble ne pas comprendre ce qui se passe, comme si la drogue n'était pas à lui. Qu'importe, les faits sont là. Je réitère ma demande, avec un peu plus de poigne, et il finit par me donner ce que je veux avant de disparaître dans le salon, non sans faire un trou dans le mur du couloir sur son passage. Je saurai me souvenir de son affront.

Les filles de la brigade s'occupent de fouiller les chambres des filles pendant que nous poursuivons les recherches dans la chambre du président. Encore de la crimson, cachée dans la doublure d'un blouson. (@Bae Ilyan). Nous prenons chaque pièce à conviction et chaque vêtement dans lesquels nous trouvons de la drogue pour les présenter ensuite et retrouver leurs propriétaires plus tard. Nous poursuivons et passons à la chambre 4.6, au moment où un gringalet (@Kang Yeong Cheol) s'approche de nous, visiblement inquiet. Je me tourne vers lui tandis que mon équipe commence à fouiller la chambre. Ils prennent une valise et à l'aide d'un couteau, ouvre pour avoir accès à la doublure. Gagné. Il semblerait que ça appartienne à l'étudiant qui me fait face. Je m'amuse à remuer le couteau dans la plaie et lui demande sa carte et sa clé, qu'il me balance à la figure. Ça m'amuse, mais je saurai aussi me souvenir de ce qu'il vient de faire. Les règlements de compte se feront plus tard.

Nous trouvons également de la crimson cachée dans l'étui d'un violon (@Chae Yeo Sang) et nous prenons alors le violon avec nous pour déterminer à qui il appartient. Direction la prochaine chambre: 4.7 où nous fouillons à nouveau tout ce que nous trouvons. Cette fois, c'est dans un sac de sport (@Kwon Jae Sik) que nous trouvons de la crimson. Pareil, on prend le sac avec nous pour faire le point plus tard avec les jeunes, dans le salon.

Nous retrouvons le groupe qui s'est occupé de la fouille des filles. Elles n'en ont trouvé que dans une chambre (4.5) où elle est on trouvé un sachet de crimson caché dans un cahier de dessins qu'elles ont pris avec elles (@Pavlov Dunyasha). Direction le salon après deux bonnes heures de fouilles. Je retrouve les visages familiers de Jiho et Yeongcheol dont j'ai déjà les accès. Place à la suite. Je me place face au groupe d'étudiants et commence à déposer les affaires au sol, dans lesquelles nous avons trouvé la drogue.

- Comme vous devez vous en douter, nous avons trouvé de la drogue dans les affaires que je suis en train de vous exposer. Je vais vous demander de vous présenter un par un face à ce qui vous appartient et de me remettre votre carte d'étudiant et votre clé d'accès à la fraternité. D'accord?  je leur lance un regard et recule d'un pas après avoir fini de déposer les affaires au sol. Un par un, ils se présentent, face à leurs affaires, et me remettent leurs cartes et clés. Une fois le tour effectué, un collègue récupère les affaires et les range dans des sachets plastiques, en partance pour les relevés d'empreinte.  Vous êtes donc expulsés pour une durée d'un mois. Tout accès à l'école ou à la fraternité vous sera formellement interdit sous peine d'exclusion définitive. Vous avez 5 minutes pour récupérer vos affaires personnelles et dire au revoir à vos amis. Je me tourne finalement vers les deux gumiho qui m'ont posé problème, Jiho et Yeongcheol. Je vais pas tenir compte de votre comportement, vous êtes à bout de nerf, mais sachez que ce que vous avez fait est passible d'une amende. C'est considéré comme manque de respect envers un agent des forces de l'ordre. Ils commencent à essayer de rétorquer, je leur coupe la parole en pointant mon index entre eux et moi. Je m'en fous, je veux rien savoir. On en reste là. Vous prenez vos affaires, et vous partez. Et je les fixe droit dans les yeux, attendant qu'ils s'exécutent. 
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | Sam 6 Juil - 11:54
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Et voilà. Ils sont 6 à devoir dégager en 5 minutes. 5 minutes c'est clairement pas assez pour dire au revoir aux gumiho et récupérer ses affaires. Jiho se laisse tomber mollement sur le canapé et pousse un long soupir alors qu'il commence à jouer avec les ficelles de son short. Et là, il voit le flic s'approcher de lui et Yeongcheol. Ils doivent se prendre des menaces de la part du flic qui juge inacceptable le comportement qu'ils ont eu. Jiho lève les yeux, ébahi, vers le flic. Il a déjà du mal à réaliser ce qui est en train de se passer mais alors en plus, entendre qu'il a failli prendre une amende pour manque de respect, ça l'achève. Il est à un fil du pétage de plomb mais il ne va pas gaspiller les 5 minutes qu'il lui reste à passer ici à envenimer la situation. Il se relève et pose une main sur l'épaule de Yeong, lui signifiant de ne pas répondre. Laisse tomber. Viens. On va faire nos sacs. Il ignore le flic et lui passe à côté, regardant le reste de la brigade emporter les pièces à conviction. Il se tourne finalement vers le reste du groupe des gumiho, un peu sonnés par ce qui vient de se passer. Jiho tend les bras vers eux. Approchez. ils forment une sorte de cercle tous ensemble, comme une équipe de foot qui se prépare à entrer sur le terrain. Ça va le faire. Un mois c'est pas si long. J'ai confiance en vous. Il s'adresse surtout aux filles parce que c'est en partie les garçons qui ont été piégé aujourd'hui. S'il y a quoique ce soit, vous avez nos numéros, vous nous appelez. Pour ce qui est du PDG de Samsung je m'en chargerai personnellement. Ne répondez pas aux questions qu'on vous posera à la fac demain, vous n'êtes pas tenus de répondre. Les curieux... Vous les ignorez. C'est de la sale race. il hausse les sourcils en regardant vers le sol et hausse les sourcils. Quoi d'autre? Occupez vous bien des animaux. Au moins 4 visites par jour, nettoyage des enclos un jour sur deux. Il secoue la tête. C'est une mauvaise période à passer. On se retrouve tous dans un mois encore plus forts, ok? Et il se redresse en leur adressant un clin d'oeil. Il a confiance en eux. Leur esprit de groupe a toujours fait leur force jusque là...
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Re: UNE DESCENTE AUX ENFERS GUMIHO | 
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