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Soirée d'ouverture du N°7 [OUVERT]
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Soirée d'ouverture du N°7 [OUVERT] | Lun 24 Juin - 18:04 Citer EditerSupprimer Party like Gatsby Drink Smoke Drink Smoke Drink Smoke
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Jeong Caïn époussette d'une main son costume rouge, vérifie l'alignement impeccable de ses cheveux. Il passe en revue la liste des tâches qui déroule sur la tablette qu'il tient nonchalamment. Il est stressé. Aujourd'hui se concrétise des mois de dur labeur. Des heures pour remonter, pour à nouveau briller. Organiser une fête aussi grande et splendide que celles du fameux roman "Gatsby le Magnifique", son N°7 mérite au moins cela après avoir vu sa réputation sali par les récents scandales de son propriétaire. Son perfectionnisme se manifestera encore ce soir. Si le moindre petit détail foire, tous les employés apprendront à le craindre sérieusement si ce n'est pas déjà le cas. En soit, le club est réouvert depuis un bon mois après les travaux vitesse-éclair qui a transformé cette discothèque de bonne réputation en lieu le plus réputé de toute la Corée du Sud. Son affluence ne pouvait pas baisser pendant les transformations, et cependant un événement officiel devait clôturer symboliquement l'histoire de son ancien propriétaire et faire renaître de ses cendres le business principal de Jeong Caïn, ainsi que par la même occasion faire enfin taire les récentes rumeurs et rebattir sa réputation. Il repasse l'objet technologique à son assistant. Le brouhaha commence à se faire entendre des premières conversations dans la salle principale.
Confiant, il s'avance à travers la foule, des gardes du corps dégageant le passage pour lui. Le jeune businessman salue ses invités V.I.P et discute tranquillement en leur tendant des coupes de champagne le temps que le club se remplisse. Soudainement, une bouche se faufile jusqu'à son oreille. Il est l'heure. Il monte sur la scène, interrompt la musique pour un temps. Il a laissé un animateur faire tout un beau, court mais efficace, speech sur ce que représente le N°7, sa grandeur, son prestige. Il saisit le micro.
"Chers invités, je suis vous souhaite la bienvenue au N°7. J'ai l'honneur de vous annoncer que cette fête qui durera le temps d'une éternité peut enfin débuter... Amusez-vous !" déclare-t-il solennellement.
A ses mots, la musique retentit, des bouchons de champagne sautent, des confettis explosent et tombent d'à peu près partout, la foule hurle, surexcitée. Un sourire se dessine sur les lèvres du propriétaire. Sur sa bouche se forment des mots muets allemands : "Et c'est reparti..."
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Pour qui les ah? Pour qui les hélas? Pour qui les disputes? Pour qui les plaintes? Pour qui les blessures sans raison? Pour qui les yeux rouges? Pour ceux qui s'attardent auprès du vin, Pour ceux qui vont déguster du vin mêlé. Ne regarde pas le vin qui paraît d'un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément. Il finit par mordre comme un serpent, Et par piquer comme un basilic. Tes yeux se porteront sur des étrangères, Et ton cœur parlera d'une manière perverse. Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, Comme un homme couché sur le sommet d'un mât: On m'a frappé,... je n'ai point de mal!... On m'a battu,... je ne sens rien!... Quand me réveillerai-je?... J'en veux encore!Proverbes 23 versets 29-35
Jeong Caïn époussette d'une main son costume rouge, vérifie l'alignement impeccable de ses cheveux. Il passe en revue la liste des tâches qui déroule sur la tablette qu'il tient nonchalamment. Il est stressé. Aujourd'hui se concrétise des mois de dur labeur. Des heures pour remonter, pour à nouveau briller. Organiser une fête aussi grande et splendide que celles du fameux roman "Gatsby le Magnifique", son N°7 mérite au moins cela après avoir vu sa réputation sali par les récents scandales de son propriétaire. Son perfectionnisme se manifestera encore ce soir. Si le moindre petit détail foire, tous les employés apprendront à le craindre sérieusement si ce n'est pas déjà le cas. En soit, le club est réouvert depuis un bon mois après les travaux vitesse-éclair qui a transformé cette discothèque de bonne réputation en lieu le plus réputé de toute la Corée du Sud. Son affluence ne pouvait pas baisser pendant les transformations, et cependant un événement officiel devait clôturer symboliquement l'histoire de son ancien propriétaire et faire renaître de ses cendres le business principal de Jeong Caïn, ainsi que par la même occasion faire enfin taire les récentes rumeurs et rebattir sa réputation. Il repasse l'objet technologique à son assistant. Le brouhaha commence à se faire entendre des premières conversations dans la salle principale.
Confiant, il s'avance à travers la foule, des gardes du corps dégageant le passage pour lui. Le jeune businessman salue ses invités V.I.P et discute tranquillement en leur tendant des coupes de champagne le temps que le club se remplisse. Soudainement, une bouche se faufile jusqu'à son oreille. Il est l'heure. Il monte sur la scène, interrompt la musique pour un temps. Il a laissé un animateur faire tout un beau, court mais efficace, speech sur ce que représente le N°7, sa grandeur, son prestige. Il saisit le micro.
"Chers invités, je suis vous souhaite la bienvenue au N°7. J'ai l'honneur de vous annoncer que cette fête qui durera le temps d'une éternité peut enfin débuter... Amusez-vous !" déclare-t-il solennellement.
A ses mots, la musique retentit, des bouchons de champagne sautent, des confettis explosent et tombent d'à peu près partout, la foule hurle, surexcitée. Un sourire se dessine sur les lèvres du propriétaire. Sur sa bouche se forment des mots muets allemands : "Et c'est reparti..."
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Re: Soirée d'ouverture du N°7 [OUVERT] | Mar 25 Juin - 16:16 Citer EditerSupprimer Party like Gatsby Drink Smoke Drink Smoke Drink Smoke
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Le pouvoir des mots est énorme. Même si de nombreuses personnes disent qu’une image vaut plus que les mots, et même si dans certains cas, elles ont raison, il ne faut pas oublier que lorsque les mots sortent de notre bouche, ils ont de la valeur. C’est pourquoi le plus petit, le plus insignifiant des mots peut faire de gros dégâts en fonction des circonstances dans lesquelles se déroule la communication. On entend souvent que «une image vaut mille mots ». Mais, un mot renferme en lui-même un énorme pouvoir, et lorsqu’il s’accompagne d’autres mots, l’effet est alors décuplé.
La force des mots est telle que peu de mots suffisent pour provoquer une grande joie ou causer une grande tristesse. Souvent, il suffit d’une phrase pour valider une émotion, ou d’un court paragraphe pour toucher notre corde sensible. Qui n’a jamais eu un ami toxique ou manipulateur qui parvient, rien qu’avec les mots, à faire de nous ce qu’il veut, avec ou sans notre consentement ? Qui n’a jamais été le destinataire de mots emplis de colère, de ressentiment, de souffrance, de rejet ou de tristesse ? Qu’on le veuille ou non, les mots sont la forme de communication la plus utilisée. C’est un échange qui laisse des traces : on se rappelle tous d’une de ces phrases qu’on nous a un jour adressée et qui nous a causé une grande souffrance, ou qui, au contraire, a égayé notre journée.
Le pouvoir des mots n’est pas grand uniquement lorsqu’il s’agit de blesser ceux à qui ils sont adressés : avec les mots, on peut également décrire des sentiments tels que le plaisir, la bonté, l’amour et la gratitude. En effet, on a créé certains des plus beaux mots du monde pour parler des choses qui nous plaisent : la beauté, l’amitié, la solidarité ou le charme qui nous entoure. Que serait l’amour sans les mots ? Y a-t-il quelque chose de plus beau que le fait de dire à la personne que vous aimez ce que vous ressentez pour elle, et qu’elle sache tout ce qu’elle représente pour vous ? Evidemment, le pouvoir des mots est si grand qu’il nous permet de dire aux autres à quel point notre vie est belle, il s’agit probablement de l’un des meilleurs usages de ce pouvoir.
Cependant, il est bien dommage que la richesse linguistique dont nous avons la chance de disposer serve, parfois, à insulter, mentir, discriminer ou déformer la réalité, car aucun mot sur cette Terre ne mérite un tel usage. Les mots ont un énorme pouvoir. Ils peuvent être source de beauté, de poésie, de création, d’amour, de vie, de nourriture pour l’âme, de positivisme. Malheureusement, il semble y avoir toujours plus de personnes tentant de faire en sorte que leur message surplombe celui des autres, elles haussent le ton ou intensifient la gravité de leurs actes. Elles attaquent les autres et pensent que la validité de leur message leur confère l’abri moral nécessaire pour rompre la vie de ceux qui s’opposent à elles ou qui demeurent indifférents. La responsabilité, au travers de laquelle on exerce le pouvoir des mots, nous appartient. Utiliser ce pouvoir pour créer, construire, partager, caresser ou prendre les autres dans ses bras au lieu de le faire pour remercier, attaquer ou détruire, au fond, c’est une décision qui nous appartient : soit on pratique, soit on censure.
Je possède cette responsabilité, ce pouvoir des mots, de par mon futur métier. Et il est de mon devoir d'en prendre soin. Je dois prouver et dénoncer la véritable identité de cet homme. Afin de sauver mes amies et toutes les femmes accrochées à lui qui ne se doutent pas de la noirceur qu'il renferme. J'en suis convaincue. Il nous cache des choses. Et je passerais ma vie entière, s'il le faut, à le traquer et à découvrir la vérité. Rien que par son discours, sa façon de se tenir, là, devant nous, je ressens le faux qui s'émane de lui. Je dois enquêter, mais discrètement. Il ne doit pas savoir que je suis là. Je lui avais promis qu'il ne me reverrait plus jamais et je tiens à cette promesse. Je profite du lancement de la soirée pour me faufiler et commencer mon enquête.
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Le pouvoir du journaliste ne se fonde pas sur le droit de poser une question, mais sur celui d'exiger une réponse. Il ne peut espérer faire du bien sans s'attirer une bonne dose de haine.
Le pouvoir des mots est énorme. Même si de nombreuses personnes disent qu’une image vaut plus que les mots, et même si dans certains cas, elles ont raison, il ne faut pas oublier que lorsque les mots sortent de notre bouche, ils ont de la valeur. C’est pourquoi le plus petit, le plus insignifiant des mots peut faire de gros dégâts en fonction des circonstances dans lesquelles se déroule la communication. On entend souvent que «
La force des mots est telle que peu de mots suffisent pour provoquer une grande joie ou causer une grande tristesse. Souvent, il suffit d’une phrase pour valider une émotion, ou d’un court paragraphe pour toucher notre corde sensible. Qui n’a jamais eu un ami toxique ou manipulateur qui parvient, rien qu’avec les mots, à faire de nous ce qu’il veut, avec ou sans notre consentement ? Qui n’a jamais été le destinataire de mots emplis de colère, de ressentiment, de souffrance, de rejet ou de tristesse ? Qu’on le veuille ou non, les mots sont la forme de communication la plus utilisée. C’est un échange qui laisse des traces : on se rappelle tous d’une de ces phrases qu’on nous a un jour adressée et qui nous a causé une grande souffrance, ou qui, au contraire, a égayé notre journée.
Le pouvoir des mots n’est pas grand uniquement lorsqu’il s’agit de blesser ceux à qui ils sont adressés : avec les mots, on peut également décrire des sentiments tels que le plaisir, la bonté, l’amour et la gratitude. En effet, on a créé certains des plus beaux mots du monde pour parler des choses qui nous plaisent : la beauté, l’amitié, la solidarité ou le charme qui nous entoure. Que serait l’amour sans les mots ? Y a-t-il quelque chose de plus beau que le fait de dire à la personne que vous aimez ce que vous ressentez pour elle, et qu’elle sache tout ce qu’elle représente pour vous ? Evidemment, le pouvoir des mots est si grand qu’il nous permet de dire aux autres à quel point notre vie est belle, il s’agit probablement de l’un des meilleurs usages de ce pouvoir.
Cependant, il est bien dommage que la richesse linguistique dont nous avons la chance de disposer serve, parfois, à insulter, mentir, discriminer ou déformer la réalité, car aucun mot sur cette Terre ne mérite un tel usage. Les mots ont un énorme pouvoir. Ils peuvent être source de beauté, de poésie, de création, d’amour, de vie, de nourriture pour l’âme, de positivisme. Malheureusement, il semble y avoir toujours plus de personnes tentant de faire en sorte que leur message surplombe celui des autres, elles haussent le ton ou intensifient la gravité de leurs actes. Elles attaquent les autres et pensent que la validité de leur message leur confère l’abri moral nécessaire pour rompre la vie de ceux qui s’opposent à elles ou qui demeurent indifférents. La responsabilité, au travers de laquelle on exerce le pouvoir des mots, nous appartient. Utiliser ce pouvoir pour créer, construire, partager, caresser ou prendre les autres dans ses bras au lieu de le faire pour remercier, attaquer ou détruire, au fond, c’est une décision qui nous appartient : soit on pratique, soit on censure.
Je possède cette responsabilité, ce pouvoir des mots, de par mon futur métier. Et il est de mon devoir d'en prendre soin. Je dois prouver et dénoncer la véritable identité de cet homme. Afin de sauver mes amies et toutes les femmes accrochées à lui qui ne se doutent pas de la noirceur qu'il renferme. J'en suis convaincue. Il nous cache des choses. Et je passerais ma vie entière, s'il le faut, à le traquer et à découvrir la vérité. Rien que par son discours, sa façon de se tenir, là, devant nous, je ressens le faux qui s'émane de lui. Je dois enquêter, mais discrètement. Il ne doit pas savoir que je suis là. Je lui avais promis qu'il ne me reverrait plus jamais et je tiens à cette promesse. Je profite du lancement de la soirée pour me faufiler et commencer mon enquête.