Page 1 sur 2 • 1, 2
ra jin young ✗ INVICTUS
Invité
Invité
ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 0:32 Citer EditerSupprimer
Ra Jin Young
the venom of my ambition is sharpening my knife every day
IDENTITY CARD |
uncontrollable greed Anecdotes en général ;; _ Dyslexique depuis qu'il est tout petit, Jin Young cherche constamment à pallier à ce problème ; quand bien même il a passé des heures à recopier des poèmes et les réciter devant le miroir, il lui arrive de temps en temps de galérer. C'est pourquoi il cache un petit dictionnaire de coréen constamment dans son sac de cours. Il en a honte, d'ailleurs. _ Il est addict à la marijuana depuis ses 16 ans. Il a beau essayer d'arrêter, il y aura toujours forcément un moment où retombera et où sa consommation augmentera à nouveau. C'est l'un de ses plus grands secrets, d'ailleurs. Il sait pertinemment que si son grand-père l'apprend, sa carrière est foutue. _ Il est un peu réticent à faire son service militaire, dans quelques années. Loin des amis, loin de la routine, personne ne réagira à ses commentaires et son attitude parce qu'il ne sera rien d'autre qu'un effectif en plus dans les listes. Ça, c'est insupportable, mais peut-être pas autant que devoir faire le chien de garde toute la journée au niveau de la bordure entre Nord et Sud. _ Il entretient un petit carnet où tous ses secrets et des confessions sont notées. Au niveau des secrets, ils sont notés du plus important au moins important. Le premier, c'est son addiction à la marijuana. Au niveau des petites confessions... Il y en a sûrement beaucoup trop pour Miree qu'il n'osera jamais dire à voix haute. Il est caché en permanence derrière la couverture d'un roman ultra-connu et basique que tout le monde connaît, rangé dans sa bibliothèque. Il est sûr que personne ne mettra la main dessus. _ Jin Young est beaucoup trop grand. Il culmine à 1m93 pour soixante-dix-sept kilogrammes. Ça la ramène très peu quand on est à côté de lui ou qu'on le cherche. _ Niveau fringues, il se la joue picky et très riche – il met rarement autre chose que des marques de luxes, et ce n'est mais franchement pas rare de le voir avec une montre hors de prix autour du poignet. Sans oublier tous ces petits logos parsemés çà et là sur ses affaires qui nous rappellent la richesse du bonhomme. Rumeurs ;; Il aurait apparemment un tatouage sur l'omoplate gauche, un renard représentant sa fratrie. Il aurait été aperçu l'an dernier, lors d'une pool party de la fratrie... (c'est faux, c'était un tatouage henna qui est resté plus longtemps que prévu mais qui a fait son petit effet, en plus d'être resté dans les mémoires) Il paraît que c'est un grand amateur d'alcool, ayant un penchant particulier pour la vodka et les spiritueux en général. (encore faux, il tient vraiment pas bien l'alcool. Déjà que deux bières il est pas très bien, imaginez un shot de vodka fort. Vous le trouvez au sol dans les secondes qui suivent) Facts en vrac ;; Il parle plutôt bien coréen et japonais. Son anglais est assez mitigé, mais il est capable d'entretenir une conversation sans grande difficulté // Maniaque de la propreté et du rangement, une vraie fée du logis quand il s'y met // Le genre de coloc de chambre insupportable qu'on essaye d'aimer quand même. C'est compliqué, mais ça peut arriver quand même // Débrouillard en cuisine, il sait faire autant du compliqué que du simple, mais lui demandez pas la lune // Il doit porter des lunettes devant les écrans ou quand il travaille à cause d'une hypermétropie légère // Addict au banana milk, même en ayant passé l'âge | my knife will never become dull Il aime faire du mal, contrôler, s'imposer partout où il est ; sa présence écrase, tout le monde sait qu'il est là quand ils partagent une même pièce. Jinyoung n'est pas ce genre de personnes qui se laisse marcher sur les pieds, c'est même plutôt lui qui le fait. Les gens apprennent d'une manière ou d'une autre qu'il ne faut pas le chercher et encore moins se foutre de sa gueule, parce que les représailles finissent toujours par arriver et de la manière la moins agréable possible. Il sait causer, utiliser les mots à sa convenance, vous attraper dans ses filets avec des belles paroles ; c'est un beau parleur, il a le charisme et surtout aucune peur de parler en face des autres. Toujours arrogant, hautain, sur de lui. Les gens savent qu'ils sont prit pour des idiots à cause de son attitude et de sa manière de parler. Il ne porte généralement pas plus d'attention que ça a ceux qui n'en valent pas la peine, jamais plus de quelques mots qui vont s'avérer durs et francs. Jin Young, c'est un manipulateur. Il se sert des gens avec e facilité déconcertante et ça ne le gêne pas plus que ça. Antipathique, injuste, il y a tellement de mots pour définir cette partie de lui qu'il montre sans arrêt, et c'est ce que tout le monde déteste. Affreusement faux-cul, son côté manipulateur doit forcément être accompagné d'une autre face. Il y a souvent besoin d'un sourire ou de mots réconfortants, encourageants, mais ce n'est qu'une face pour plaire aux gens, jamais a lui-même. Derrière ce roc émotionnel qui en cache beaucoup se trouve un côté plus sensible, qui était toujours là pour ceux à qui il tenait ou tient encore. Il se souvient de cette douleur, de cette balle dans le coeur qui l'a marqué. Im n'a jamais vraiment digéré la mort de Miree, il s'en veut et se montre nostalgique. Nostalgique de ces moments avec elle et les Majors. Il garde des souvenirs et les a à jamais imprimé dans sa mémoire. Les plus belles années de sa vie. |
Ozzy (osbourne) shit, j'ai encore craqué (et pour un pv en plus)(oui c'est vide mais j'vais relire avant de lâcher la bombe voulez-vous) (bisous bisous)
|
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 0:32 Citer EditerSupprimer
twisted reality
come feel it in the air tonight
On dit toujours que naître avec une cuillère en argent dans la bouche est une chose à envier, dans le sens où on sait qu'on ne manquera jamais de rien, peu importe ce dont on a besoin. Vivre dans le luxe et en avoir plein les poches a toujours une part agréable en soi ; il y a aura toujours une manière ou une autre pour se distraire quand on se sent seul. La seule chose qu'on ne peut ni remplacer, ni acheter, c'est le besoin social. J'étais un peu comme ça, quand j'étais gosse, j'avais toujours un certain besoin d'aller vers les autres ; mais pas n'importe quels autres, des gens qui étaient dans le même cas que moi. La base est posée ; j'ai rencontré ce genre de personnes en maternelle.
À vrai dire, ça a commencé de manière bancale. Surtout avec une personne en particulier. On était encore tous des gosses en couche-culotte qui ne comprenaient pas grand-chose, qui se laissaient guider par leur âme d'enfant. On rêve tous, quand on est gosse, de trouver son prince charmant ou sa princesse de toutes les beautés ; et alors qu'il nous arrivait de traîner ensemble depuis un sacré moment, un jour, je t'ai fait un bisou sur la joue, et je t'ai affectueusement appelée « chérie ». Toi, forcément, t'as pas apprécié, et tu m'as poussé dans le bac à sable comme si ne rien n'était. Forcément, à cet âge-là, on est tous un peu secoués quand un truc du genre arrive. Sauf que je voulais pas me catégoriser dans ce genre de personnes qui baissaient les bras dès le premier échec, et j'ai continué, de près ou de loin, à courir derrière toi, passer du temps avec toi, toujours trouver un moyen pour t'approcher. T'étais pas n'importe qui, pour moi ; et j'ai essayé de te le faire comprendre d'une manière ou d'une autre, avec les années qui passent. J'ai jamais vraiment réussi.
À la maternelle, en fait, j'ai fait la rencontre de certaines personnes qui se sont immiscées dans ma vie et qui y sont restées d'une manière ou d'une autre. Plus on grandissait, plus nos liens devenaient forts. Je me souviens à quel point t'avais souvent envie de nous placarder au mur pour nous coller des gifles, à Changmin et à moi. On était le parfait duo, même le pire nous arrivait même pas à la cheville. Entre les sales coups et les saloperies qu'on pouvait faire, il n'y avait rien ni personne pour nous arrêter. Le pire, dans tout ça, c'est que lui était plus exécrable que moi dans sa manière de faire. Je l'ai vite remarqué, et à chaque fois qu'il dépassait les bornes, j'étais là, derrière lui, à essayer de le raisonner et le remettre dans le droit chemin le temps de quelques jours ou d'une bonne semaine ; jamais plus. Parce que ça repartait de plus belle quelques temps après. On a tous les deux sombré dans les limbes de la drogue, parce qu'on a toujours fait le pire ensemble, et ça continuera, d'une manière ou d'une autre, toujours comme ça.
Il y avait cette nana que je considérais comme une vraie garce, au début ; Minji. Elle adorait se moquer de moi alors que je bégayais. C'était pas très sympa, hein ? J'avais beau lui dire de temps en temps quand j'osais, elle s'en amusait. Ça avait continué des années durant, même si j'avais appris à parfois être indifférent face à ça. Il y avait tout de même de ses fois où le boulon de ma patience explosait. J'ai fini par passer outre de ça, avec le temps. Elle en est même devenue ma meilleure amie, et elle était bien du genre, avec toi, à me dire que j'allais parfois un peu trop loin. Surtout quand j'étais avec Changmin. Ça m'irritait totalement, mais je faisais avec. Quand j'ai eu ces moments où je voulais vous faire déguerpir, j'ai eu en tête tous ces souvenirs d'enfance qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. J'ai jamais réussi à vous dire les choses telles qu'elles étaient.
On peut pas dire que notre bande était recommandable. Les Majors. Des enfants qui grandissaient dans le luxe, l'opulence, le monde du business sans qu'on ne puisse réellement faire ou dire quoi que ce soit en raison de notre âge. J'étais le deuxième héritier de la Shinhan, la cinquième plus grande entreprise du pays ; et je me suis rendu compte à quel point ça me pesait. Si grand-père m'adorait, papa, lui, c'était autre chose. Tu le sais, Miree, j'ai eu et j'ai toujours des difficultés à cause de cette foutue dyslexie. Ça m'a souvent coûté cher, auprès de papa. La vie était jamais vraiment facile avec lui. Il me prenait pour une honte, incapable d'écrire sans faire de fautes, des difficultés en grand nombre. Le seul moyen que j'ai trouvé pour pallier à ça, c'était travailler plus que je ne le faisais déjà. Quand je n'étais pas la terreur et celui qui régissait tout au lycée, j'étais cet élève studieux qui essayait d'en faire un maximum. Quand j'étais petit, j'ai eu cette habitude de recopier tous les soirs des poèmes, et les réciter dans le miroir. Ces deux trucs-là, ils m'ont aidé à me débarrasser en majeure partie de ma dyslexie, mais aussi de mon bégaiement, celui dont Minji adorait se moquer. Ça, tu l'as jamais su, mais t'as dû le remarquer.
J'aurais aimé que les problèmes familiaux débordent pas plus que ça sur ma vie, mais je me suis trompé sur toute la ligne quand j'ai osé y croire. Papa s'est séparé de maman, quand j'avais neuf ans. Maman avait toujours été une femme très occupée alors je n'avais pas réellement le temps d'être avec elle, mais quand elle était là, c'était toujours quelque chose. Autre chose que les remarques et les piques de mon père qui ne cessait de dire qu'il avait honte de moi. Alors quelques semaines après qu'elle soit parti, une nouvelle grognasse est arrivée dans ma vie ; celle qui allait devenir ma belle-mère. J'ai jamais osé lui dire en face, mais je te l'ai souvent dit à toi ; c'était une vraie conne. Journaliste de renom peut-être, mais qu'est-ce que je la détestais. Pas autant que le marmot qu'elle a eu avec mon père, mais bordel, ces deux-là, c'était quelque chose. Il a pas fallu longtemps pour que je les déteste autant que je détestais mon père. Surtout ce qui me servait maintenant de petit demi-frère. Il avait toujours tout.
Au lycée, les Majors, ils faisaient la loi. Le lycée avait fait changer le règlement pour qu'on aie le dernier mot sur beaucoup trop de choses, et on était parfaitement du genre à être injustes, faire régner la terreur là où n'y en avait pas forcément besoin. J'étais ignoble, toujours du genre à donner la décision sur le renvoi d'un élève lors des conseils de discipline. J'en ai profité, autant que je pouvais, mais t'étais pas franchement du genre à apprécier ça. Loin de là, même. Même ceux qu'on martyrisait en dehors des conseils et autres trucs administratifs, t'étais du genre à aller vers eux, faire copain-copain avec. T'aimais pas la manière dont on agissait, et pourtant, t'étais toujours là, avec nous.
Il y a des choses dont je me souviens à propos de toi, aussi. Tu sais, quand on me dit « Miree », la première image que j'ai en tête, c'est toi et tes vestes en jean. Un jour, je t'ai laissé la mienne, parce que t'avais froid. Je t'ai pas demandé de me la rendre par la suite, j'ai même pas insisté, rien. Tu l'as même gardée, cette veste en jean, et t'en prenais soin, tu t'amusais à la customiser. Parce qu'en un sens, c'était toujours la mienne, il nous arrivait de nous bouffer le nez à ce propos, je te menaçais en disant que j'allais la reprendre. Tous les pins disparaissaient ce jour-là, mais le lendemain, c'était le même topo, à nouveau. J'ai fini par lâcher l'affaire et te laisser faire ce que tu voulais avec. C'était quand même dingue, de savoir à quel point t'y tenais, à cette veste.
En vrai, à un certain moment, j'aurais peut-être pu te dire des trucs, mais j'ai laissé tomber, là aussi, quand t'as commencé à sortir avec Sanghyun. Ce type-là, je le supportais pas, et je te l'ai fait comprendre. Genre, tu sais, c'est vraiment le genre à me hérisser le poil et faire ressortir ce qu'il y a de pire en moi. Si j'essayais pourtant de lui faire comprendre que j'étais pas n'importe qui et que j'allais le prendre en grippe et pas le lâcher à un moment ou à un autre, ça l'affectait jamais. C'était même plutôt l'inverse, c'est lui qui venait à moi, en me demandant c'était quoi, mon putain de problème. C'était lui, mon putain de problème. Je lui ai jamais dit, mais il l'avait sûrement compris. T'étais toujours là, à te poser entre nous deux, nous stopper avant qu'on en arrive aux mains et qu'on se laisse totalement aller pour faire comprendre à l'autre qui était le patron. Au final, c'est arrivé plusieurs fois, on a réglé nos comptes, sans se retenir sur nos coups. J'ai toujours cru que tu traînais avec lui parce que tu voulais plus être avec nous. Je l'ai pas supporté. J'ai souvent pété un boulon, à cause de ça. Alors je le détestais, c'était aussi simple que ça.
C'est peut-être pour ça que moi, à côté, j'essayais de voir ailleurs. Il y a eu Jihan. Douce, merveilleuse Jihan, que je regardais toujours de loin, sans jamais vraiment l'approcher. Gracieuse, élégante Jihan, une femme à te faire perdre la tête quand elle y mettait du sien. J'ai longtemps hésité avant de m'approcher, j'étais plutôt du genre à la suivre, me perdre là où elle donnait ses représentations. Toujours là, caché dans l'ombre, là où s'y attends le moins. J'étais admiratif, je restais bouche-bée devant ce qu'elle faisait, ce qu'elle était. Je savais pas si je l'aimais. J'ai jamais su si je l'aimais. J'étais sans arrêt incertain à propos de ça. Même quand on a commencé à se parler, tous les deux, à échanger sur les arts, la musique, le théâtre des heures durant, copiner et toujours remettre une discussion au lendemain tant le temps manquait, je ne savais pas. Ça s'est amélioré entre nous, elle a fini par capter que j'étais pas aussi horrible que je laissais croire de par mes actions, mes choix ou mes paroles. Puis il y a eu ce presque coup fatal. Tu veux simplement effrayer les gens pour garder ta crédibilité. Ouais, hein, on pourrait dire ça comme ça. Elle a fini par m'accorder sa confiance bien que ce fut difficile, et j'ai cherché à la protéger de tous les moyens de ce monde de pourris qui était là, tout autour de nous. Pourtant, j'ai jamais rien dit sur notre relation. Même toi, t'as rien su. Même les autres Majors, ils n'ont rien su. Je vous ai laissé dans l'ignorance la plus totale, mais peut-être que je regrette, maintenant. Je regrette surtout t'avoir rien dit à toi. T'es sensée être l'une de mes amies les plus proches, hein ?
Ouais, t'étais sensée.
Le jour où t'as quitté Sanghyun, j'étais là pour toi, avec toi, t'étais dans mes bras, tu pleurais toutes les larmes de ton corps. Je t'ai gardée contre moi, j'ai rien dit, je me suis contenté de t'écouter comme si rien d'autre ne pouvait interrompre ce moment entre toi et moi. On a fini par passer la soirée ensemble, rien que tous les deux, à se souvenir du bon vieux temps, de cette rencontre, de ce bisou stupide et de ma chute dans le bac à sable. On enchaînait joint sur joint, on se laissait aller. Se goinfrer de malbouffe et de sucre, regarder des films, des séries. T'étais redevenue la même. La même, avant que tu rencontres Sanghyun, cet enfoiré qui avait tout cassé entre nous. Pourtant, ce soir-là, tout était redevenu comme avant. Je suis comme redevenu cet enfant qui ne profitait pas du pouvoir, de l'argent, de sa position en tant que leader des Majors. J'étais de nouveau moi-même, t'étais de nouveau toi-même. On a lâché toute la pression et cette animosité qui était présente depuis des lustres. Tu t'es endormie dans mes bras après m'avoir susurré un bonne nuit et m'avoir fait un bisou, et j'ai pas tardé à rejoindre Morphée, à tes côtés.
Le lendemain, t'étais plus là.
T'étais déjà partie.
Plus aucune trace. Rien. Pas un mot, pas un message, rien sur le répondeur, comme s'il ne s'était jamais rien passé la soirée et la nuit d'avant. Personne n'a rien su, les Majors n'étaient au courant de rien. T'avais disparue comme si t'avais jamais existé. Après, c'était le choc. Ton père nous a dit que t'étais morte. Que tu t'étais suicidée. J'en revenais pas. T'étais pas vraiment partie, hein ? T'étais pas vraiment partie... je voulais pas vraiment y croire, que t'étais plus là, avec nous, que tu t'étais suicidée. Pourquoi tu te serais suicidée, alors que tous nos problèmes se sont allégés le temps d'une soirée ? J'aurais voulu qu'ils s'allègent pour toujours. Mais tout allait être différent, maintenant. Plus rien n'allait être comme avant, jamais.
Quelques jours après avoir apprit ça, j'ai tout fait capoter avec Jihan. Je l'ai trompée avec l'une de ses amies les plus proches, j'ai couché avec. C'est comme ça que j'ai perdu deux des nanas avec qui j'étais les plus proches, en quelques jours. Parce que je m'en rendais pas compte, je croyais que rien de tout ça n'était vrai, que c'était un mauvais rêve et qu'il fallait simplement attendre que je me réveille de ce cauchemar bien trop réel à mon goût. Putain, Miree, t'étais vraiment partie. Je te reverrais plus jamais.
À l'enterrement, j'ai pas laissé une larme couler. J'ai gardé la face, j'ai laissé aucune émotion me submerger à l'extérieur. À l'intérieur, je tremblais, j'étais au bout. Je voulais simplement exploser, me laisser aller. Mais j'ai rien fait. J'ai juste assisté à ton enterrement comme si ne rien n'était. Tu te souviens, de cette veste en jean, que je t'avais laissée. Ton père me l'a rendue. J'ai susurré un merci presque inaudible, je l'ai fixée des minutes durant, comme si je revivais tous mes souvenirs que j'avais eu avec toi, à tes côtés. C'était la seule chose que je pouvais faire, si je voulais continuer à te faire vivre en moi. T'es l'une des seules personnes qui a vu le vrai moi, celui qui ne se cache pas derrière ce qu'il montre aux autres. T'as vu certaines de mes faiblesses, tu sais des choses sur moi que je n'oserais jamais vraiment raconter à quelqu'un d'autre. Même pas à Minji. Même pas à Changmin. Même pas aux autres majors. Maintenant, t'étais plus là.
Pourquoi t'es partie, putain ? T'aurais pu me parler de tout.
Je t'aurais sûrement raisonnée, dire que le suicide était pas une solution.
J'aurais pu te sauver. J'ai pas réussi. J'ai pas réussi.
J'ai tout niqué. Sans exception.
Les Majors sont partis en fumée. Changmin a été le premier à s'éloigner, tous les autres ont suivi. Le pire, dans tout ça, c'est qu'on croyait que je t'avais tuée. T'y crois, toi ? J'aurais jamais pu te tuer. Ils disaient que j'avais réussi à cacher le corps et qu'on avait rien retrouvé. Pourquoi est-ce que j'aurais fait ça ? Ils se tous déchaînés, quand t'es partie. Entre ceux qui disaient que tu trompais Sanghyun avec moi, le fait que je t'avais tuée, c'était ingérable, et j'étais tout seul. J'avais plus aucun Major, à mes côtés. Plus rien, plus personne. Au lieu de m'effondrer et de me laisser aller, j'ai encore plus fait régner la terreur. J'ai dissipé toutes ces rumeurs à la con, j'ai été injuste, horrible, j'ai utilisé des méthodes qu'aucun autre lycée ne laisserait passer, j'ai usé de tout ce pouvoir à ma disposition pour contenir ces sous-merdes qui s'amusaient et profitaient de la situation.
Alors voilà, ce moi que t'avais retrouvée, la nuit avant que tu partes, il était déjà de nouveau enfermé au plus profond de moi. Je l'ai plus jamais laissé sortir.
J'ai fini le lycée, et j'ai rejoint la Yonsei, l'une des universités les plus prestigieuses du pays. J'ai pactisé avec mon grand-père peu de temps après ça. Mon père avait beau être celui qui devait prendre le relais de la Shinhan quand le moment sera venu, mon grand-père en a décidé autrement. Si je finis mes études et que j'obtiens mon diplôme avec les félicitations du jury, je prendrais sa place, et papa ne l'aura pas. Ce fut une motivation en plus, un but pour moi, surtout depuis que t'étais partie. J'ai pas cherché à regrouper tous les Majors comme c'était le cas avant, j'ai laissé les choses couler.
Quand je suis rentré à l'université, j'ai fait la rencontre de quelqu'un, une personne à laquelle je m'attendais pas du tout. Tu te souviens, de la grognasse qui me sert maintenant de belle-mère ? Il s'avère qu'elle a eu un gosse, avant d'avoir celui qu'elle a eu avec mon père. Il s'appelle Bae Ilyan, et c'est troublant à quel point on se ressemble sur certains points. On a les mêmes idéaux, la même façon de voir les choses, la même manière de manipuler les gens d'une certaine manière plutôt qu'une autre. J'ignore beaucoup de choses sur lui, parce qu'il faut encore que je m'approche de lui, que j'en fasse un allié plutôt qu'un ennemi. Lui aussi, il doit détester cette conne. Lui aussi, il a sûrement des choses à lui reprocher. J'ai pas envie de l'avoir sur le dos.
Tu sais quoi, Miree ? Parfois, j'aimerais bien que tu sois là, à mes côtés. Comme c'était le cas avant, quand on était plus jeunes. Revivre tous les jours ce qu'il s'est passé lors de cette soirée-là. Revivre à jamais les souvenirs qu'on a eu tous les deux. Mais je sais pas si ce sera vraiment possible.
T'es pas vraiment partie, hein ? Tu le seras jamais, de toute manière.
Mon cœur sera toujours là pour te faire vivre.
À vrai dire, ça a commencé de manière bancale. Surtout avec une personne en particulier. On était encore tous des gosses en couche-culotte qui ne comprenaient pas grand-chose, qui se laissaient guider par leur âme d'enfant. On rêve tous, quand on est gosse, de trouver son prince charmant ou sa princesse de toutes les beautés ; et alors qu'il nous arrivait de traîner ensemble depuis un sacré moment, un jour, je t'ai fait un bisou sur la joue, et je t'ai affectueusement appelée « chérie ». Toi, forcément, t'as pas apprécié, et tu m'as poussé dans le bac à sable comme si ne rien n'était. Forcément, à cet âge-là, on est tous un peu secoués quand un truc du genre arrive. Sauf que je voulais pas me catégoriser dans ce genre de personnes qui baissaient les bras dès le premier échec, et j'ai continué, de près ou de loin, à courir derrière toi, passer du temps avec toi, toujours trouver un moyen pour t'approcher. T'étais pas n'importe qui, pour moi ; et j'ai essayé de te le faire comprendre d'une manière ou d'une autre, avec les années qui passent. J'ai jamais vraiment réussi.
À la maternelle, en fait, j'ai fait la rencontre de certaines personnes qui se sont immiscées dans ma vie et qui y sont restées d'une manière ou d'une autre. Plus on grandissait, plus nos liens devenaient forts. Je me souviens à quel point t'avais souvent envie de nous placarder au mur pour nous coller des gifles, à Changmin et à moi. On était le parfait duo, même le pire nous arrivait même pas à la cheville. Entre les sales coups et les saloperies qu'on pouvait faire, il n'y avait rien ni personne pour nous arrêter. Le pire, dans tout ça, c'est que lui était plus exécrable que moi dans sa manière de faire. Je l'ai vite remarqué, et à chaque fois qu'il dépassait les bornes, j'étais là, derrière lui, à essayer de le raisonner et le remettre dans le droit chemin le temps de quelques jours ou d'une bonne semaine ; jamais plus. Parce que ça repartait de plus belle quelques temps après. On a tous les deux sombré dans les limbes de la drogue, parce qu'on a toujours fait le pire ensemble, et ça continuera, d'une manière ou d'une autre, toujours comme ça.
Il y avait cette nana que je considérais comme une vraie garce, au début ; Minji. Elle adorait se moquer de moi alors que je bégayais. C'était pas très sympa, hein ? J'avais beau lui dire de temps en temps quand j'osais, elle s'en amusait. Ça avait continué des années durant, même si j'avais appris à parfois être indifférent face à ça. Il y avait tout de même de ses fois où le boulon de ma patience explosait. J'ai fini par passer outre de ça, avec le temps. Elle en est même devenue ma meilleure amie, et elle était bien du genre, avec toi, à me dire que j'allais parfois un peu trop loin. Surtout quand j'étais avec Changmin. Ça m'irritait totalement, mais je faisais avec. Quand j'ai eu ces moments où je voulais vous faire déguerpir, j'ai eu en tête tous ces souvenirs d'enfance qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. J'ai jamais réussi à vous dire les choses telles qu'elles étaient.
On peut pas dire que notre bande était recommandable. Les Majors. Des enfants qui grandissaient dans le luxe, l'opulence, le monde du business sans qu'on ne puisse réellement faire ou dire quoi que ce soit en raison de notre âge. J'étais le deuxième héritier de la Shinhan, la cinquième plus grande entreprise du pays ; et je me suis rendu compte à quel point ça me pesait. Si grand-père m'adorait, papa, lui, c'était autre chose. Tu le sais, Miree, j'ai eu et j'ai toujours des difficultés à cause de cette foutue dyslexie. Ça m'a souvent coûté cher, auprès de papa. La vie était jamais vraiment facile avec lui. Il me prenait pour une honte, incapable d'écrire sans faire de fautes, des difficultés en grand nombre. Le seul moyen que j'ai trouvé pour pallier à ça, c'était travailler plus que je ne le faisais déjà. Quand je n'étais pas la terreur et celui qui régissait tout au lycée, j'étais cet élève studieux qui essayait d'en faire un maximum. Quand j'étais petit, j'ai eu cette habitude de recopier tous les soirs des poèmes, et les réciter dans le miroir. Ces deux trucs-là, ils m'ont aidé à me débarrasser en majeure partie de ma dyslexie, mais aussi de mon bégaiement, celui dont Minji adorait se moquer. Ça, tu l'as jamais su, mais t'as dû le remarquer.
J'aurais aimé que les problèmes familiaux débordent pas plus que ça sur ma vie, mais je me suis trompé sur toute la ligne quand j'ai osé y croire. Papa s'est séparé de maman, quand j'avais neuf ans. Maman avait toujours été une femme très occupée alors je n'avais pas réellement le temps d'être avec elle, mais quand elle était là, c'était toujours quelque chose. Autre chose que les remarques et les piques de mon père qui ne cessait de dire qu'il avait honte de moi. Alors quelques semaines après qu'elle soit parti, une nouvelle grognasse est arrivée dans ma vie ; celle qui allait devenir ma belle-mère. J'ai jamais osé lui dire en face, mais je te l'ai souvent dit à toi ; c'était une vraie conne. Journaliste de renom peut-être, mais qu'est-ce que je la détestais. Pas autant que le marmot qu'elle a eu avec mon père, mais bordel, ces deux-là, c'était quelque chose. Il a pas fallu longtemps pour que je les déteste autant que je détestais mon père. Surtout ce qui me servait maintenant de petit demi-frère. Il avait toujours tout.
Au lycée, les Majors, ils faisaient la loi. Le lycée avait fait changer le règlement pour qu'on aie le dernier mot sur beaucoup trop de choses, et on était parfaitement du genre à être injustes, faire régner la terreur là où n'y en avait pas forcément besoin. J'étais ignoble, toujours du genre à donner la décision sur le renvoi d'un élève lors des conseils de discipline. J'en ai profité, autant que je pouvais, mais t'étais pas franchement du genre à apprécier ça. Loin de là, même. Même ceux qu'on martyrisait en dehors des conseils et autres trucs administratifs, t'étais du genre à aller vers eux, faire copain-copain avec. T'aimais pas la manière dont on agissait, et pourtant, t'étais toujours là, avec nous.
Il y a des choses dont je me souviens à propos de toi, aussi. Tu sais, quand on me dit « Miree », la première image que j'ai en tête, c'est toi et tes vestes en jean. Un jour, je t'ai laissé la mienne, parce que t'avais froid. Je t'ai pas demandé de me la rendre par la suite, j'ai même pas insisté, rien. Tu l'as même gardée, cette veste en jean, et t'en prenais soin, tu t'amusais à la customiser. Parce qu'en un sens, c'était toujours la mienne, il nous arrivait de nous bouffer le nez à ce propos, je te menaçais en disant que j'allais la reprendre. Tous les pins disparaissaient ce jour-là, mais le lendemain, c'était le même topo, à nouveau. J'ai fini par lâcher l'affaire et te laisser faire ce que tu voulais avec. C'était quand même dingue, de savoir à quel point t'y tenais, à cette veste.
En vrai, à un certain moment, j'aurais peut-être pu te dire des trucs, mais j'ai laissé tomber, là aussi, quand t'as commencé à sortir avec Sanghyun. Ce type-là, je le supportais pas, et je te l'ai fait comprendre. Genre, tu sais, c'est vraiment le genre à me hérisser le poil et faire ressortir ce qu'il y a de pire en moi. Si j'essayais pourtant de lui faire comprendre que j'étais pas n'importe qui et que j'allais le prendre en grippe et pas le lâcher à un moment ou à un autre, ça l'affectait jamais. C'était même plutôt l'inverse, c'est lui qui venait à moi, en me demandant c'était quoi, mon putain de problème. C'était lui, mon putain de problème. Je lui ai jamais dit, mais il l'avait sûrement compris. T'étais toujours là, à te poser entre nous deux, nous stopper avant qu'on en arrive aux mains et qu'on se laisse totalement aller pour faire comprendre à l'autre qui était le patron. Au final, c'est arrivé plusieurs fois, on a réglé nos comptes, sans se retenir sur nos coups. J'ai toujours cru que tu traînais avec lui parce que tu voulais plus être avec nous. Je l'ai pas supporté. J'ai souvent pété un boulon, à cause de ça. Alors je le détestais, c'était aussi simple que ça.
C'est peut-être pour ça que moi, à côté, j'essayais de voir ailleurs. Il y a eu Jihan. Douce, merveilleuse Jihan, que je regardais toujours de loin, sans jamais vraiment l'approcher. Gracieuse, élégante Jihan, une femme à te faire perdre la tête quand elle y mettait du sien. J'ai longtemps hésité avant de m'approcher, j'étais plutôt du genre à la suivre, me perdre là où elle donnait ses représentations. Toujours là, caché dans l'ombre, là où s'y attends le moins. J'étais admiratif, je restais bouche-bée devant ce qu'elle faisait, ce qu'elle était. Je savais pas si je l'aimais. J'ai jamais su si je l'aimais. J'étais sans arrêt incertain à propos de ça. Même quand on a commencé à se parler, tous les deux, à échanger sur les arts, la musique, le théâtre des heures durant, copiner et toujours remettre une discussion au lendemain tant le temps manquait, je ne savais pas. Ça s'est amélioré entre nous, elle a fini par capter que j'étais pas aussi horrible que je laissais croire de par mes actions, mes choix ou mes paroles. Puis il y a eu ce presque coup fatal. Tu veux simplement effrayer les gens pour garder ta crédibilité. Ouais, hein, on pourrait dire ça comme ça. Elle a fini par m'accorder sa confiance bien que ce fut difficile, et j'ai cherché à la protéger de tous les moyens de ce monde de pourris qui était là, tout autour de nous. Pourtant, j'ai jamais rien dit sur notre relation. Même toi, t'as rien su. Même les autres Majors, ils n'ont rien su. Je vous ai laissé dans l'ignorance la plus totale, mais peut-être que je regrette, maintenant. Je regrette surtout t'avoir rien dit à toi. T'es sensée être l'une de mes amies les plus proches, hein ?
Ouais, t'étais sensée.
Le jour où t'as quitté Sanghyun, j'étais là pour toi, avec toi, t'étais dans mes bras, tu pleurais toutes les larmes de ton corps. Je t'ai gardée contre moi, j'ai rien dit, je me suis contenté de t'écouter comme si rien d'autre ne pouvait interrompre ce moment entre toi et moi. On a fini par passer la soirée ensemble, rien que tous les deux, à se souvenir du bon vieux temps, de cette rencontre, de ce bisou stupide et de ma chute dans le bac à sable. On enchaînait joint sur joint, on se laissait aller. Se goinfrer de malbouffe et de sucre, regarder des films, des séries. T'étais redevenue la même. La même, avant que tu rencontres Sanghyun, cet enfoiré qui avait tout cassé entre nous. Pourtant, ce soir-là, tout était redevenu comme avant. Je suis comme redevenu cet enfant qui ne profitait pas du pouvoir, de l'argent, de sa position en tant que leader des Majors. J'étais de nouveau moi-même, t'étais de nouveau toi-même. On a lâché toute la pression et cette animosité qui était présente depuis des lustres. Tu t'es endormie dans mes bras après m'avoir susurré un bonne nuit et m'avoir fait un bisou, et j'ai pas tardé à rejoindre Morphée, à tes côtés.
Le lendemain, t'étais plus là.
T'étais déjà partie.
Plus aucune trace. Rien. Pas un mot, pas un message, rien sur le répondeur, comme s'il ne s'était jamais rien passé la soirée et la nuit d'avant. Personne n'a rien su, les Majors n'étaient au courant de rien. T'avais disparue comme si t'avais jamais existé. Après, c'était le choc. Ton père nous a dit que t'étais morte. Que tu t'étais suicidée. J'en revenais pas. T'étais pas vraiment partie, hein ? T'étais pas vraiment partie... je voulais pas vraiment y croire, que t'étais plus là, avec nous, que tu t'étais suicidée. Pourquoi tu te serais suicidée, alors que tous nos problèmes se sont allégés le temps d'une soirée ? J'aurais voulu qu'ils s'allègent pour toujours. Mais tout allait être différent, maintenant. Plus rien n'allait être comme avant, jamais.
Quelques jours après avoir apprit ça, j'ai tout fait capoter avec Jihan. Je l'ai trompée avec l'une de ses amies les plus proches, j'ai couché avec. C'est comme ça que j'ai perdu deux des nanas avec qui j'étais les plus proches, en quelques jours. Parce que je m'en rendais pas compte, je croyais que rien de tout ça n'était vrai, que c'était un mauvais rêve et qu'il fallait simplement attendre que je me réveille de ce cauchemar bien trop réel à mon goût. Putain, Miree, t'étais vraiment partie. Je te reverrais plus jamais.
À l'enterrement, j'ai pas laissé une larme couler. J'ai gardé la face, j'ai laissé aucune émotion me submerger à l'extérieur. À l'intérieur, je tremblais, j'étais au bout. Je voulais simplement exploser, me laisser aller. Mais j'ai rien fait. J'ai juste assisté à ton enterrement comme si ne rien n'était. Tu te souviens, de cette veste en jean, que je t'avais laissée. Ton père me l'a rendue. J'ai susurré un merci presque inaudible, je l'ai fixée des minutes durant, comme si je revivais tous mes souvenirs que j'avais eu avec toi, à tes côtés. C'était la seule chose que je pouvais faire, si je voulais continuer à te faire vivre en moi. T'es l'une des seules personnes qui a vu le vrai moi, celui qui ne se cache pas derrière ce qu'il montre aux autres. T'as vu certaines de mes faiblesses, tu sais des choses sur moi que je n'oserais jamais vraiment raconter à quelqu'un d'autre. Même pas à Minji. Même pas à Changmin. Même pas aux autres majors. Maintenant, t'étais plus là.
Pourquoi t'es partie, putain ? T'aurais pu me parler de tout.
Je t'aurais sûrement raisonnée, dire que le suicide était pas une solution.
J'aurais pu te sauver. J'ai pas réussi. J'ai pas réussi.
J'ai tout niqué. Sans exception.
Les Majors sont partis en fumée. Changmin a été le premier à s'éloigner, tous les autres ont suivi. Le pire, dans tout ça, c'est qu'on croyait que je t'avais tuée. T'y crois, toi ? J'aurais jamais pu te tuer. Ils disaient que j'avais réussi à cacher le corps et qu'on avait rien retrouvé. Pourquoi est-ce que j'aurais fait ça ? Ils se tous déchaînés, quand t'es partie. Entre ceux qui disaient que tu trompais Sanghyun avec moi, le fait que je t'avais tuée, c'était ingérable, et j'étais tout seul. J'avais plus aucun Major, à mes côtés. Plus rien, plus personne. Au lieu de m'effondrer et de me laisser aller, j'ai encore plus fait régner la terreur. J'ai dissipé toutes ces rumeurs à la con, j'ai été injuste, horrible, j'ai utilisé des méthodes qu'aucun autre lycée ne laisserait passer, j'ai usé de tout ce pouvoir à ma disposition pour contenir ces sous-merdes qui s'amusaient et profitaient de la situation.
Alors voilà, ce moi que t'avais retrouvée, la nuit avant que tu partes, il était déjà de nouveau enfermé au plus profond de moi. Je l'ai plus jamais laissé sortir.
J'ai fini le lycée, et j'ai rejoint la Yonsei, l'une des universités les plus prestigieuses du pays. J'ai pactisé avec mon grand-père peu de temps après ça. Mon père avait beau être celui qui devait prendre le relais de la Shinhan quand le moment sera venu, mon grand-père en a décidé autrement. Si je finis mes études et que j'obtiens mon diplôme avec les félicitations du jury, je prendrais sa place, et papa ne l'aura pas. Ce fut une motivation en plus, un but pour moi, surtout depuis que t'étais partie. J'ai pas cherché à regrouper tous les Majors comme c'était le cas avant, j'ai laissé les choses couler.
Quand je suis rentré à l'université, j'ai fait la rencontre de quelqu'un, une personne à laquelle je m'attendais pas du tout. Tu te souviens, de la grognasse qui me sert maintenant de belle-mère ? Il s'avère qu'elle a eu un gosse, avant d'avoir celui qu'elle a eu avec mon père. Il s'appelle Bae Ilyan, et c'est troublant à quel point on se ressemble sur certains points. On a les mêmes idéaux, la même façon de voir les choses, la même manière de manipuler les gens d'une certaine manière plutôt qu'une autre. J'ignore beaucoup de choses sur lui, parce qu'il faut encore que je m'approche de lui, que j'en fasse un allié plutôt qu'un ennemi. Lui aussi, il doit détester cette conne. Lui aussi, il a sûrement des choses à lui reprocher. J'ai pas envie de l'avoir sur le dos.
Tu sais quoi, Miree ? Parfois, j'aimerais bien que tu sois là, à mes côtés. Comme c'était le cas avant, quand on était plus jeunes. Revivre tous les jours ce qu'il s'est passé lors de cette soirée-là. Revivre à jamais les souvenirs qu'on a eu tous les deux. Mais je sais pas si ce sera vraiment possible.
T'es pas vraiment partie, hein ? Tu le seras jamais, de toute manière.
Mon cœur sera toujours là pour te faire vivre.
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 0:33 Citer EditerSupprimer
méchant :c briseur de coeur :c
edit : ju', je te laisse la première place dans mon kokoro rpomis :c
edit : ju', je te laisse la première place dans mon kokoro rpomis :c
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 0:33 Citer EditerSupprimer
JPP 2ème, c'est pas mal, j'y était presque OUIIIIN
Voila, c'était juste pour le challenge bisous
Voila, c'était juste pour le challenge bisous
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 0:35 Citer EditerSupprimer
Still muted
Dans le fond je t'aime bien sale kimbertchoin
Dans le fond je t'aime bien sale kimbertchoin
Invité
Invité
Invité
Invité
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 6:13 Citer EditerSupprimer
Donc je n’ai pas la première place, soit, je me souviendrai du nom des traitres :hansa: je me permets même de DP tellement jss vener keskia
Bon sinon: salut toi, je t’aime, très fort, t’es pas prêt pour ce que je te réserve, j’espere que t’as bien profité de ta petite vie tranquille parce que ça prend fin maintenant
MERCI OZZY OZZAS OZZAM DE PRENDRE MON SCENARIO JSS TJS PAS REMISE JE VOULAIS TELLEMENT CE PERSOOOOO JTM REBIENVENUE
Bon sinon: salut toi, je t’aime, très fort, t’es pas prêt pour ce que je te réserve, j’espere que t’as bien profité de ta petite vie tranquille parce que ça prend fin maintenant
MERCI OZZY OZZAS OZZAM DE PRENDRE MON SCENARIO JSS TJS PAS REMISE JE VOULAIS TELLEMENT CE PERSOOOOO JTM REBIENVENUE
Invité
Invité
Invité
Invité
Re: ra jin young ✗ INVICTUS | Ven 28 Juin - 12:26 Citer EditerSupprimer
rebienvenue avec ce pv génial bon courage pour ta fiche
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2