Tenue (sans la veste) ♡ Mai 2019. "Kang Jiho, une vie de dépravé" "Kang Jiho le chaud lapin" et bien d'autres. C'était devenu ses nouveaux surnoms ces derniers jours, un motif pour venir lui casser les pieds. Il n'aurait jamais pensé apparaître un jour dans cette débilité de gazette, à croire que devenir président de fraternité, c'est aussi s'exposer à toutes sortes de rumeurs infondées. Encore que, celle-ci n'est pas déplaisante, mais elle ne correspond en rien à ce qu'il est et à l'image qu'il véhicule. Quand on voit Jiho dans la rue, on pense à tout, sauf à un chaud lapin. Ya qu'à voir ses joues rougir quand une fille vient lui parler et se montre bien trop entreprenante avec lui.
Alors non, il n'est pas abonné à la Gazette Agitée, mais il n'a pas été difficile de comprendre qu'il y apparaissait ce mois-ci, quand, à peine a-t-il mis un pied à la fraternité, il s'est fait aborder par ses amis renards qui l'ont taquiné avec ça. Tu me donneras ton secret? ou Tu caches bien ton jeu toi... et devant le regard interrogateur du chef des lieux, ils n'ont pas tardé à lui montrer le fameux article. Tu n'étais pas au courant?! Plongé dans la lecture du magazine, tenu par un camarade gumiho, il secoue silencieusement la tête pour répondre à la question, finissant sa lecture. Non, il n'était pas au courant. Et maintenant, il va devoir se trainer cette image pendant au moins un mois, jusqu'à la sortie du prochain numéro. Ya plus qu'à attendre que ça se tasse. Mais en une semaine, il a eu pas mal d'approches, de taquineries même de la part d'élèves qu'il ne connaissait même pas. Et des filles pas farouches qui ont pensé que les rumeurs étaient vraies et qui ont voulu tenter leurs chances, en veux-tu, en voilà... Ce qui l'a fait fuir pendant bien 48h de la fac et de la circulation tout court, en fait. Mais après 48 heures de silence radio, il repointe le bout de son nez au Gokangoo à 11h, pour se préparer pour le service de midi. Aujourd'hui, il fera uniquement le service, ses parents gèrent en cuisine, son père lui a d’ailleurs demandé de venir habillé correctement, comme le demande le métier de serveur, il a donc opté pour une chemise et un pantalon bleu marine. Aujourd'hui, il va servir avec Miran. Celle qu'il craignait de revoir après la sortie de cette fichue gazette. Le mieux, c'est de ne pas en parler, avec un peu de chance, elle n'en a même pas vu la couleur. Y a plus qu'à prier pour que son père ne se mette pas à crier à tout bout de champ dans le restaurant que son fils est un tombeur devant une trentaine de clients. Quand il pousse la porte du restaurant sous le bruit des carillons signifiant son arrivée, il marque un arrêt quand il voit que Miran est déjà là, occupée à prendre connaissance des réservations de ce midi sur le cahier. Il déglutit, nerveux, et referme la porte derrière lui pour venir passer derrière le comptoir. Salut... lance-t-il à la demoiselle, timidement. T'ES EN RETARD! la douce voix de son père résonne depuis les cuisines, et le garçon lève les yeux au ciel avant de soupirer.
rain down on me. (+) MIHO ♥
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rain down on me. (+) MIHO ♥ | Mar 2 Juil - 23:33 Citer EditerSupprimer
And no matter where I go girl, I know if I'm alone, there'll be no blue sky. I don't know what I'm doing wrong 'cause baby, when you're gone all it does is rain, rain, rain down on me
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Re: rain down on me. (+) MIHO ♥ | Ven 5 Juil - 0:03 Citer EditerSupprimer
And no matter where I go girl, I know if I'm alone, there'll be no blue sky. I don't know what I'm doing wrong 'cause baby, when you're gone all it does is rain, rain, rain down on me
OOTD ♡ Quelques lignes meurtrières sur une double page assassine, vraiment rien à voir avec l'image du garçon doux et timide que je me faisais lorsqu'on passait du temps tous les deux. Peut-être aussi un peu d'appréhension. Celle d'être tombée sous le charme du mauvais garçon.
Une voix devenue familière me tire de mes pensées."Le pauvre gamin ! Il est dans tous ces états depuis hier" soupire son père d'un air moqueur puis, il tourne son regard affûté vers moi et poursuis "ah, Miran ! tu les connaîtrais pas toi, toutes ces filles ?" Je me raidis, manquant de lâcher la chaise que j'avais dans les mains sur le sol du restaurant. Silencieuse jusque-là, je hausse distraitement les épaules, soufflant un timide "pas vraiment" avant de détourner les yeux, prétextant d'être concentrée sur la préparation de la salle bien plus que sur leur discussion. "Tu veux bien le laisser tranquille deux minutes ?" reprend une voix féminine, la mère de Jiho, un peu agacée par le remue-ménage du père de famille qui semble décidé à enquêter sur la soudaine notoriété de son fils. "Tu sais bien que Jiho n'est pas comme ça... regarde-le ! rien qu'avec Miran ça lui a pris deux mois pour enfin venir lui parler sans rougir." Cette fois-ci, je rattrape la chaise in extremis avant qu'elle ne tombe en fracas sur le sol. Il grommelle quelques excuses, repoussant sa curiosité dérangeante de côté, au moins le temps du service. Le cœur plus léger d'un coup, je me retiens de sourire en terminant d'installer la salle pour le service du midi, virevoltant, à l'aise jusqu'au cahier des réservations derrière le comptoir après cette remarque qui n'avait pas manqué de me faire (moi aussi) légèrement rosir.
Lorsque le carillon dans l'entrée tinte sa jolie mélodie, je fronce les sourcils en terminant un appel au téléphone, prête à bondir sur les clients vraiment en avance sur l'ouverture, mais je croise le regard de Jiho et l'espace de quelques secondes, j'oublie mon interlocuteur au bout du fil pour le voir s'avancer jusqu'à moi. "Pardon, une table pour deux personnes ce soir, c'est noté." Je termine un petit gribouillis élégant sur le carnet déjà bien annoté puis raccroche, sourire aux lèvres à mon tour. "Salut." Je termine à peine ma phrase que la voix de son père nous fait sursauter tous les deux, élaguant le superflu pour arriver droit au but dans sa complainte depuis le fond des cuisines. "C'est vrai que t'es en retard" deux jours en retard ! je le taquine pour donner de la substance à un reproche qui me brûlait le bout des lèvres depuis les presque 48h durant lesquels il n'était même pas venu. "C'était une blague" je me reprends, lèvres pincées à son dernier soupir pour éviter de le laisser penser que c'était vraiment quelque chose qui me préoccupait "j'ai déjà préparé la salle, t'en fais pas ! Tu pourras toujours me renvoyer l'ascenseur une prochaine fois" je fais remarquer sur un ton plus doux mais il ne donne pas l’impression d’être aussi à l’aise que d’habitude et je me sens obligée de détourner le regard, comme s'il y avait un quelconque malaise entre nous ? Les premiers clients franchissent la porte du restaurant et j’ai pas le temps de me rattraper que le début du premier service est lancé. "Quoi, déjà ?" Je cligne des yeux en regardant le premier groupe entrer, me redressant sur le comptoir avant de lui glisser un sourire désolé. "Tu prends les tables 1 à 13 et je m’occupe du reste ?" Je le contourne, distraite pour accueillir la première table.
Au moins le temps du service, il va falloir mettre de côté les états d’âme.
Une voix devenue familière me tire de mes pensées.
Lorsque le carillon dans l'entrée tinte sa jolie mélodie, je fronce les sourcils en terminant un appel au téléphone, prête à bondir sur les clients vraiment en avance sur l'ouverture, mais je croise le regard de Jiho et l'espace de quelques secondes, j'oublie mon interlocuteur au bout du fil pour le voir s'avancer jusqu'à moi. "Pardon, une table pour deux personnes ce soir, c'est noté." Je termine un petit gribouillis élégant sur le carnet déjà bien annoté puis raccroche, sourire aux lèvres à mon tour. "Salut." Je termine à peine ma phrase que la voix de son père nous fait sursauter tous les deux, élaguant le superflu pour arriver droit au but dans sa complainte depuis le fond des cuisines. "C'est vrai que t'es en retard" deux jours en retard ! je le taquine pour donner de la substance à un reproche qui me brûlait le bout des lèvres depuis les presque 48h durant lesquels il n'était même pas venu. "C'était une blague" je me reprends, lèvres pincées à son dernier soupir pour éviter de le laisser penser que c'était vraiment quelque chose qui me préoccupait "j'ai déjà préparé la salle, t'en fais pas ! Tu pourras toujours me renvoyer l'ascenseur une prochaine fois" je fais remarquer sur un ton plus doux mais il ne donne pas l’impression d’être aussi à l’aise que d’habitude et je me sens obligée de détourner le regard, comme s'il y avait un quelconque malaise entre nous ? Les premiers clients franchissent la porte du restaurant et j’ai pas le temps de me rattraper que le début du premier service est lancé. "Quoi, déjà ?" Je cligne des yeux en regardant le premier groupe entrer, me redressant sur le comptoir avant de lui glisser un sourire désolé. "Tu prends les tables 1 à 13 et je m’occupe du reste ?" Je le contourne, distraite pour accueillir la première table.
Au moins le temps du service, il va falloir mettre de côté les états d’âme.
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Re: rain down on me. (+) MIHO ♥ | Ven 5 Juil - 22:58 Citer EditerSupprimer
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Tenue (sans la veste) ♡Déjà une réservation pour ce soir... La journée promet d'être longue, pense Jiho en regardant Miran noter la réservation sur le cahier. Quand elle raccroche, son coeur rate un battement, il se dit que c'est le moment où il va pouvoir juger si elle a lu ou pas la gazette en fonction de la façon dont elle le salue. Il manque quelque chose dans son intonation aujourd'hui... Il ne parvient pas à retrouver le soleil qui brille naturellement à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Ça sent pas bon. Et puis de toute façon, il n'a pas vraiment le temps d'étudier le cas plus sérieusement, son père les interrompt pour gueuler sur Jiho parce qu'il est en retard. L'aîné pousse un soupir en levant les yeux au ciel. Il est prêt à exploser. Heureusement, Miran détourne son attention en lui faisant une petite blague qui arrache un sourire discret au boxeur. Désolé... lance-t-il, timidement. Lui aussi, il est froid. Il l'est de base, mais avec les événements de ces derniers jours, il l'est encore plus. Il a tellement de choses à dire à Miran, malheureusement, il ne trouvera jamais une minute tranquille pour pouvoir le faire. Ils sont rarement seuls, merci les Kang et leur curiosité poussée. Il jette un oeil à la salle qui est déjà entièrement prête. merde. Il marque pas des points, là. Il hausse les sourcils, à la fois étonnée de son efficacité mais aussi inquiet de son entrevue imminente avec son père qui va sûrement lui passer un savon. Compte sur moi pour ça. répond-il à la serveuse avant de faire glisser le cahier jusqu'à lui pour jeter un oeil aux réservations. Il y a du monde de prévu ce midi. Et quand on en parle, voilà la première tablée qui débarque. Il regarde l'heure à sa montre. Il y en a qui mangent tôt dans le pays... Voyant ça, il ne peut s'empêcher de soupirer, si son père avait été là, il l'aurait repris. Il reporte donc son attention vers Miran qui lui propose de s'occuper des premières tablées. Euh... Ouais. Vas-y. Je... Je reviens, j'en ai pas pour longtemps. Ok? lui murmure-t-il pour être le plus discret possible devant les clients qui attendent d'être installés. Un dernier sourire de soutien à sa collègue et le voilà qui prend la porte direction les cuisines pour retrouver son père qui l'attendait, bras croisés, le pied tapant au sol. Jiho attrape un carnet et un stylo qu'il accroche à un passant de son pantalon avant de lever les yeux vers son père. Je te préviens je suis pas d'humeur, alors me soule pas aujourd'hui, d'accord? menace-t-il à son père. Pardon? demande le père de famille, qui n'a jamais supporté ces affronts entre lui et Jiho. Je sais que je suis en retard mais ça va, c'est bon, tu vas pas me le ressasser toute la journée, si? Vas bosser dépêche toi, je te signale que Miran a préparé la salle toute seule à cause de toi. Il passe une main dans ses cheveux. T'avais qu'à appeler Jitae ou Hojin pour aujourd'hui. et Jiho se dirige vers la porte pour rejoindre la salle principale, sous un cri de son père: Mon garçon c'est pas ma faute si tu ne sais pas gérer tes relations! Et il a tout juste le temps d'entendre sa mère frapper son père avec un torchon avant que la porte ne se referme. Voilà, il va devoir faire le service comme ça, à bout de nerfs. Il prend une profonde inspiration et se penche sur le cahier des réservations. Il barre la ligne de la famille qui vient d'arriver et regarde Miran finir de les installer. Elle revient vers le comptoir et il la suit du regard... C'est plus fort que lui. Il n'arrive pas à contrôler ça. Elle a un don pour attirer son regard et son attention et il doit absolument arrêter. Il reporte alors son attention sur la porte qui s'ouvre sur un groupe de 5 adultes. Bonjour! les salue-t-il, avant de leur demander le nom et de barrer leur réservation. Table 6.
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Re: rain down on me. (+) MIHO ♥ | Jeu 8 Aoû - 1:39 Citer EditerSupprimer
And no matter where I go girl, I know if I'm alone, there'll be no blue sky. I don't know what I'm doing wrong 'cause baby, when you're gone all it does is rain, rain, rain down on me
OOTD ♡ "Mon garçon, ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas gérer tes relations !" La voix forte et grasse du père de famille résonne jusqu'à mes oreilles, jusqu'à celles des clients que j'installe avec un air gêné et un sourire désolé plastré sur le visage. "Installez-vous, je reviens avec les menus." Ma voix couvre à peine le remue-ménage derrière le comptoir lorsque je vois Jiho surgir de derrière, les épaules tendues au-dessus du carnet des réservations. Un bref "je peux avoir les cartes ?" depuis l'autre côté du comptoir en face de lui et je lui offre un sourire réconfortant lorsqu'il me les tend. Je sais pas ce qu'il se passe aujourd'hui... tout a l'air tellement hors du temps ! Le plus important, c'est de faire en sorte que les clients du restaurant ne se rendent pas compte qu'il y a une situation de crise qui éclate en plein vol entre le propriétaire et son fils.
Le service semble interminable. Je débarrasse les dernières tables et quand je remarque que Jiho a bien plus à faire de son côté, je prends sur moi d'aller lui filer un coup de main sur une table vide à laquelle avait été installé un groupe d'étudiantes, la bouche en cœur à chacun de ses passages et des regards enflammés jetés à peine le dos tourné, curieuses d'une toute nouvelle notoriété inscrite partout sur les réseaux sociaux depuis trois jours. C'était quoi leur problème, au juste ?
Je soupire en récupérant les plats les uns après les autres, prête à envoyer les déchets de table à la poubelle quand une serviette en papier attire mon attention. A peine touchée, je la tire avec un soupir agacé, un rire presque glacial tombant de mes lèvres lorsque je reconnais la suite de chiffres comme étant celle d'un numéro de téléphone.
Et je suis certaine que ce numéro-là, il n'a pas été laissé pour moi, ou par un plombier soucieux de se tenir informé de l'état des tuyauteries du restaurant.
Je le regarde un long moment, le petit démon sur une épaule bataillant avec le petit ange sur l'autre. Au final, c'était pas à moi de prendre cette décision et je me résigne à le glisser dans la poche arrière de mon jean, jetant le reste des déchets dans la grande poubelle du restaurant, les plats filant directement à la plonge.
Quand je repasse en salle, il n'y a plus l'ombre d'un bruit. J'avance doucement, comme si chacun de mes pas allait finir par me faire repérer, surprise lorsque la silhouette de Jiho se dessine de dos, au fond de la salle. "Dure journée ?" J'ai trop rien à faire vu que la salle est propre et prête pour le service du soir. Mes pas me mènent inconsciemment vers lui et plus je m'approche, plus je suis capable de discerner la tension qui émane de son corps. "Relax, ton père a complètement disparu de la circulation depuis la fin du service." Je lui fais remarquer en faisant glisser le tablier que j'avais autour de la taille.
Le service semble interminable. Je débarrasse les dernières tables et quand je remarque que Jiho a bien plus à faire de son côté, je prends sur moi d'aller lui filer un coup de main sur une table vide à laquelle avait été installé un groupe d'étudiantes, la bouche en cœur à chacun de ses passages et des regards enflammés jetés à peine le dos tourné, curieuses d'une toute nouvelle notoriété inscrite partout sur les réseaux sociaux depuis trois jours. C'était quoi leur problème, au juste ?
Je soupire en récupérant les plats les uns après les autres, prête à envoyer les déchets de table à la poubelle quand une serviette en papier attire mon attention. A peine touchée, je la tire avec un soupir agacé, un rire presque glacial tombant de mes lèvres lorsque je reconnais la suite de chiffres comme étant celle d'un numéro de téléphone.
Et je suis certaine que ce numéro-là, il n'a pas été laissé pour moi, ou par un plombier soucieux de se tenir informé de l'état des tuyauteries du restaurant.
Je le regarde un long moment, le petit démon sur une épaule bataillant avec le petit ange sur l'autre. Au final, c'était pas à moi de prendre cette décision et je me résigne à le glisser dans la poche arrière de mon jean, jetant le reste des déchets dans la grande poubelle du restaurant, les plats filant directement à la plonge.
Quand je repasse en salle, il n'y a plus l'ombre d'un bruit. J'avance doucement, comme si chacun de mes pas allait finir par me faire repérer, surprise lorsque la silhouette de Jiho se dessine de dos, au fond de la salle. "Dure journée ?" J'ai trop rien à faire vu que la salle est propre et prête pour le service du soir. Mes pas me mènent inconsciemment vers lui et plus je m'approche, plus je suis capable de discerner la tension qui émane de son corps. "Relax, ton père a complètement disparu de la circulation depuis la fin du service." Je lui fais remarquer en faisant glisser le tablier que j'avais autour de la taille.
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