i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥
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i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Sam 6 Juil - 16:55 Citer EditerSupprimer
Il avait fallu de longues minutes à la jeune femme pour comprendre réellement la situation. Elle reçut des sms venant de différents Pyo qui la prévenait de ce qui se passait à la fraternité. Elle ne comprenait pas pourquoi l’université faisait tout un scandale autour de ces cachets. La seule raison pour laquelle ils étaient illégal n’était qu’à cause de la taurine qu’on trouvait dedans avec d’autres substance interdite en Corée mais légal en Europe ou dans le reste du monde. Ça la dépassait de voir à quel point le gouvernement coréen pouvait être aussi cruel avec son peuple. A toujours en demander plus mais sans jamais prendre soin d’eux … quelle merde. Littéralement. Elle sort du magasin où elle se trouvait et tente de rejoindre sa fraternité le plus rapidement possible. Nerveusement elle envoie des sms à ses amis pour savoir s’ils allaient bien. En soit la liste était plutôt réduite. Lilith, Seeley, Il Kyang. Elle espérait de tout cœur qu’aucune drogue ne puisse être trouver dans leur affaire. Surtout Il Kyang qu’elle savait être un consommateur régulier, comme elle … elle se savait assez confiante pour ne pas avoir oublié de médicament dans ses affaires et les seuls cachets qu’ils trouveront n’auront d’équivalent que sa pilule et du doliprane. Rien qui ne puisse l’inquiéter. Tout du moins elle espérait. Elle finit par prendre un taxi qui la déposa devant sa fraternité et l’image qu’elle en eu fut digne d’une série télé. Des camions, des gyrophares. Des étudiants mis à part qui semblait tous inquiet, d’autre en colère. Elle aperçut Su Nah, la présidente de sa fraternité tenter de discuter avec les équipes. Elle paraissait particulièrement furieuse ce qui n’avait rien pour rassurer Sawan. La jeune femme descendit du taxi, paya rapidement et couru jusqu’à l’entrée qui était barricadé. On lui interdit l’accès et malgré ses différentes tentatives on la repoussa avec force. Tant qu’elle tomba au sol et s’écorcha les genoux. « Bande de connard ! » tonna-t-elle ce qui n’eut pas réellement pour effet de l’aider. « Un mot de plus et on embarque avec les autres, mademoiselle ! » lui lâcha froidement un agent. Elle ravala l’insulte naissante sur sa bouche et se redressa pour rejoindre la rue, tenter de trouver les autres. Elle attrapa son téléphone après que Su Nah est couru jusqu’à elle en soufflant « préviens Il Kyang ils ont trouvé de la crimson dans ses affaires. » Pendant quelques secondes Sawan resta pantelante, parce qu’il était évident que c’était la sienne, la leur. Fait chier. « Putain décroche … » souffle-t-elle nerveusement en mangeant son ongle tout en faisant les cents pas dans la rue. Sans réponse je décide de faire le tour et d’entrer dans la fraternité par la fenêtre arrière en espérant que personne ne me voit. Je me faufile à l’intérieure et aperçoit Il Kyang parqué avec les autres. Un instructeur leur gueulait dessus, il me fallut plusieurs minutes avant de pouvoir croiser son regard. Soudain une main sur mon épaule me poussa en avant. « Avec les autres. » grogne t il alors que j’arrive en trébuchant dans le groupe. Je me rattrape a Il Kyang en gémissant tout bas « Je suis désolée … je suis désolée c’est ma faute … »
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Mer 10 Juil - 18:18 Citer EditerSupprimer
Je me sens brusquement agacé par toute cette comédie. Ces types jouent les gros bras, l’un gueule puis l’autre en rajoute. Je serre les dents, sans savoir trop quoi dire comme tous les autres qui sont là. Au départ je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise blague. Dorénavant je me sens juste prit au piège. Je n’ai aucun moyen de partir et encore moins le droit de parler. Je m’étais inquiété bêtement pour ma guitare, l’une des seules choses à laquelle je tiens vraiment, puis finalement je me rends compte que plus rien n’a d’importance. Parce-que ça n’en a pas pour eux n’est-ce pas ? Ce qui les intéresse ce n’est pas notre ordinateur, savoir sur quel site on se balade. Ce qu’ils veulent c’est trouver ce pour quoi ils sont venus.
J’ai longtemps regardé mes autres compagnons, un à un sans savoir quoi dire. Est-ce qu’ils avaient compris ? Plus que moi il faut croire car il m’a fallu du temps avant de saisir l’enjeu. Je suis resté figé, de longues minutes à écouter ces agents nous hurler dessus. Pour eux nous sommes tous coupables… Certains commencent à se faire des messes basses, d’autres restes devant nous pour nous empêcher de tenter quoique ce soit.
Ça s’agite, de plus en plus et je sais qu’ils vont finir par parler pour dire enfin ce pourquoi ils nous jugent. Est-ce que je me sens coupable ? Non, car j’ai toujours eut cette faculté à ne me sentir concerné par rien. Pas que je m’en fiche, mais à quoi bon paniquer alors que rien ne s’est encore passé ? Alors, j’attends, je me mordille la lèvre et tente de réfléchir à la suite. Pour moi tout est encore possible, je pourrais peut-être aller en cours et finir mon devoir pour lequel je peine à avancer. J’ai presque l’air d’un con au milieu de ces angoissés. Et tandis que mon regard se perd sur la foule, je finis par l’apercevoir là à quelques pas de nous…
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle est venue jusque-là. Mais je n’ai pas le temps de lui dire de partir que déjà une brute s’empresse de la jeter avec nous. Je la retiens de justesse avant qu’elle ne tombe et la regarde d’un air interrogateur. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » Oui, je devrais être content de la voir, mais pas là, pas ici et surtout pas comme ça. Sawan… c’est un peu ma mélodie quand le silence est trop lourd, ma chaleur quand les nuits sont trop longues… Elle et moi, c’est… simple. Nous passons beaucoup de temps ensembles, parfois un peu trop dirait certains car aucun ne comprendrait ce qu’on ressent vraiment. Mais cette fois, ça n’a rien d’un bon moment. Elle se sent désolée… et je crois déjà savoir pourquoi. Je n’ai pas le temps de lui répondre que déjà un type arrive, les bras chargés d’affaires. Ils sont plusieurs à défiler, tous balançant un à un des sacs, des pochettes, des vêtements…
Et je le vois là, mon sac à dos, celui que j’utilise pour aller en cours. Il est étalé parmi les autres. Et je comprends vite leur manège, le premier se saisit d’une pochette, la pression monte d’un coup. Moi qui suis souriant d’ordinaire, j’ai le visage fermé, la mâchoire serrée. Je me rapproche de Sawan, lui jette un regard qui en dit long. Elle et moi on sait, mon tour viendra. Et ces mecs le savent déjà… ils attendent juste de nous humilier. Personne n’a répondu, mais ils ne sont pas du genre patient, alors ils insistent et crie le nom du coupable.
Je ne m’étais jamais senti responsable de rien dans cette histoire. Pour moi cette petite chose qu’ils recherchent ça n’est rien… qu’une vitamine à la con qui m’aide à faire tout ce que je dois faire. Ce n’est pas de la drogue ! Je le sais, je suis bien placé pour le savoir et en connaitre les vices. Ce truc, je pourrais l’arrêter quand je veux alors que la cocaïne, j’en étais accro, un esclave. Alors ouais, je me sens agacé, et je ne suis pas surpris de voir mon sac dans la main de cette brute « A qui est ce sac ? » C’est mon tour, je pourrais ne rien dire mais à quoi bon ? Seulement, j’ai peur brusquement… je jette un regard à Sawan et craint qu’elle ne veuille jouer les supers héros. Alors sans attendre je m’avance et balance « A moi, Seo Il Kyang ! ». Je ne veux pas qu’elle se fasse accuser à ma place, parce-que je le sais, je le vois dans ses yeux elle se sent coupable. Parce-que ce n’est pas que mes doses à moi, ce sont les siennes aussi. Mais je m’en fous, elle sait que pour elle, je suis capable d’assumer les conséquences.
J’ai longtemps regardé mes autres compagnons, un à un sans savoir quoi dire. Est-ce qu’ils avaient compris ? Plus que moi il faut croire car il m’a fallu du temps avant de saisir l’enjeu. Je suis resté figé, de longues minutes à écouter ces agents nous hurler dessus. Pour eux nous sommes tous coupables… Certains commencent à se faire des messes basses, d’autres restes devant nous pour nous empêcher de tenter quoique ce soit.
Ça s’agite, de plus en plus et je sais qu’ils vont finir par parler pour dire enfin ce pourquoi ils nous jugent. Est-ce que je me sens coupable ? Non, car j’ai toujours eut cette faculté à ne me sentir concerné par rien. Pas que je m’en fiche, mais à quoi bon paniquer alors que rien ne s’est encore passé ? Alors, j’attends, je me mordille la lèvre et tente de réfléchir à la suite. Pour moi tout est encore possible, je pourrais peut-être aller en cours et finir mon devoir pour lequel je peine à avancer. J’ai presque l’air d’un con au milieu de ces angoissés. Et tandis que mon regard se perd sur la foule, je finis par l’apercevoir là à quelques pas de nous…
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle est venue jusque-là. Mais je n’ai pas le temps de lui dire de partir que déjà une brute s’empresse de la jeter avec nous. Je la retiens de justesse avant qu’elle ne tombe et la regarde d’un air interrogateur. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » Oui, je devrais être content de la voir, mais pas là, pas ici et surtout pas comme ça. Sawan… c’est un peu ma mélodie quand le silence est trop lourd, ma chaleur quand les nuits sont trop longues… Elle et moi, c’est… simple. Nous passons beaucoup de temps ensembles, parfois un peu trop dirait certains car aucun ne comprendrait ce qu’on ressent vraiment. Mais cette fois, ça n’a rien d’un bon moment. Elle se sent désolée… et je crois déjà savoir pourquoi. Je n’ai pas le temps de lui répondre que déjà un type arrive, les bras chargés d’affaires. Ils sont plusieurs à défiler, tous balançant un à un des sacs, des pochettes, des vêtements…
Et je le vois là, mon sac à dos, celui que j’utilise pour aller en cours. Il est étalé parmi les autres. Et je comprends vite leur manège, le premier se saisit d’une pochette, la pression monte d’un coup. Moi qui suis souriant d’ordinaire, j’ai le visage fermé, la mâchoire serrée. Je me rapproche de Sawan, lui jette un regard qui en dit long. Elle et moi on sait, mon tour viendra. Et ces mecs le savent déjà… ils attendent juste de nous humilier. Personne n’a répondu, mais ils ne sont pas du genre patient, alors ils insistent et crie le nom du coupable.
Je ne m’étais jamais senti responsable de rien dans cette histoire. Pour moi cette petite chose qu’ils recherchent ça n’est rien… qu’une vitamine à la con qui m’aide à faire tout ce que je dois faire. Ce n’est pas de la drogue ! Je le sais, je suis bien placé pour le savoir et en connaitre les vices. Ce truc, je pourrais l’arrêter quand je veux alors que la cocaïne, j’en étais accro, un esclave. Alors ouais, je me sens agacé, et je ne suis pas surpris de voir mon sac dans la main de cette brute « A qui est ce sac ? » C’est mon tour, je pourrais ne rien dire mais à quoi bon ? Seulement, j’ai peur brusquement… je jette un regard à Sawan et craint qu’elle ne veuille jouer les supers héros. Alors sans attendre je m’avance et balance « A moi, Seo Il Kyang ! ». Je ne veux pas qu’elle se fasse accuser à ma place, parce-que je le sais, je le vois dans ses yeux elle se sent coupable. Parce-que ce n’est pas que mes doses à moi, ce sont les siennes aussi. Mais je m’en fous, elle sait que pour elle, je suis capable d’assumer les conséquences.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Dim 28 Juil - 16:10 Citer EditerSupprimer
Sawan lui donne un coup dans l’épaule. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? A ton avis ! A-t-elle envie de lui répondre avant de grogner doucement. Ça allait mal finir cette histoire. Elle craignait les répercussions si jamais l’école venait à trouver de la drogue dans leur affaire. Comment voulait-il que les étudiants tiennent le coup avec autant de pression ? Elle avait envie de crier au scandale et de frapper ces mecs en uniformes qui se prenaient pour on ne sait qui. Elle détestait l’autorité, encore plus quand elle était abusive. Elle grimace quand l’un des hommes attrape le sac d’Il Kyang et elle s’apprête à crier son nom mais cet idiot le fait avant. Il la connaissait presque par cœur et c’était agaçant pour Sawan. Parce qu’elle était coupable tout autant que lui … même si désormais ça serait stupide de se dénoncer aussi. Quand il s’avance la jeune femme le retient par le bras et souffle tout bas « Mais putain tu fais quoi ?! ce n’est pas le hunger games Kyang ! » Il n’avait pas besoin d’hurler qu’il était volontaire pour payer à sa place même s’il était, dans le fond, tout aussi responsable qu’elle. Que pouvait-elle faire de plus hein ? Elle serre les dents alors qu’un garde intime l’ordre à Il Kyang d’approcher. Il fallait qu’elle évacue sa colère et lance sur le premier garde qui tombe sous son regard « Je vous jure que si vous lui faites du mal ou que vous le bousculer c’est à moi qui vous aurez à faire ! » certains policiers rigolent alors que le bourreau de son ami lui lance un magistral ta gueule. Qui l’offusque. Dieu qu’elle a envie de lui éclater la gueule à ce connard mais elle sait que plus elle s’énervera et plus la sentence sera lourde pour Il Kyang. Le petit groupe jugé responsable sont embarqué dans une autre pièce alors qu’eux sont condamné à rester ici.Après de longues heures d’attentes et sans avoir de ses nouvelles Sawan peut enfin réaliser que le groupes des accusés est expulsé du dortoir. Expulsé ? Son cœur manque un battement elle sent son ventre se tordre. Il Kyang, où allait-il aller ? Elle le retrouve finalement dans sa chambre en train de faire ses bagages. « Kyang ?! » dit-elle la voix cassée avant de venir se jeter à son cou « Putain je suis désolé … ca va ils t’ont rien fait ?! » souffle-t-elle tout bas en caressant sa nuque.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Mar 17 Sep - 18:58 Citer EditerSupprimer
Je la regarde et esquisse un sourire à sa remarque. J’aurais dut rester sérieux, mais elle me fait rire. Oui, c’est vrai j’ai l’impression de tourner une scène d’un film. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais le fait d’assumer ma faute me semblait être la meilleure solution. A quoi bon le nier ? Ils savent déjà à qui appartient ce sac et je connais trop bien Sawan pour la laisser gâcher sa vie. La mienne ? Oh elle n’est pas si parfaite, mes parents comptent sur moi il est vrai, mais au fond j’ai déjà fait tellement de conneries... Une de plus ne changera rien à ce qu’ils pensent de moi. Je prends une profonde inspiration tandis que j’avance vers eux. Sawan tente de se faire remarquer, ça m’agace, je fronce les sourcils mais c’est surtout ce type qui m’énerve le plus. Cette fois je n’ai plus le choix, j’entre dans la file avec les autres et chacun prend place comme il peut. La porte se referme et je me sens subitement piégé. Encore plus que tout à l’heure… est-ce que c’est moi où il fait chaud ici ? Je me mordille la lèvre, mon regard passe d’une personne à une autre. Certains ont l’air si confiant… Moi ? Je n’ai pas envie de me mentir, je sais que je suis dans la merde. Et si j’ai encore la chance de remettre les pieds dans cette université, je me dis que cette fois je ne ferais plus de bêtises… mais à quoi bon me mentir ? Il ne me faut pas attendre longtemps avant que la sentence tombe… « Exclusion », le mot sonne lourdement et mon cœur se serre. Ma première pensée est pour mes parents « Que vont-ils penser ? », je les ai tellement déçu… Ils voulaient que je rentre dans les rangs, que j’arrête toutes ces bêtises et que je devienne enfin quelqu’un de responsable. Et voilà où j’en suis une fois de plus… Je vais être exclu du bahut et je n’ai nulle part où aller à part chez eux. Je déglutis, je me sens oppressé dans cette pièce. J’ai envie de sortir, de courir loin d’ici et m’enfuir. Je suis un môme, voilà ce que je suis. Je n’assume rien, ces pilules c’était rien, alors pourquoi j’en arrive là ?
Mes jambes me font mal et un à un nous sommes obligés de passer, pour des paperasses surement. Je n’en sais rien, ma tête est ailleurs… à cette soirée où je suis rentré dans un sale état. Je ne me souviens pas de grand-chose, juste du froid des escaliers, de la silhouette de ma mère et de leurs regards… J’ai envie de soupirer, de crier que ça ne vaut pas le coup. Ces pilules ne sont pas si dangereuses pour moi, rien à voir avec ce que je consommais avant. Je ne suis pas accro non plus, j’ai envie de leur dire. Qu’ils puissent voir que je peux arrêter s’ils le veulent. Mais putain, je ne peux rien dire, parce-que je suis con et coupable. Coupable d’avoir cru que je pouvais changer… J’en ai marre, je me sens plus lourd quand je reçois l’avis d’exclusion avec mon nom inscrit dessus. Ça n’est qu’une courte période, mais c’est déjà trop. Je plie le papier, tente de garder mon air impassible et sors lentement. Je dois aller faire mon sac… je n’ai le courage d’appeler personne, tandis que je plie des fringues dans une valise trop petite. Je crois qu’en réalité je n’ai besoin de rien, à part de ma guitare… c’était comme ça à l’époque. J’avais juste besoin d’elle et je me sentais si bien. Pourquoi c’est si différent maintenant ? Je sursaute en entendant une voix derrière moi, je me retourne et la voit là encore une fois… Sawan… je ne lui en veux pas, mais pour être franc je n’ai envie de voir personne. Malgré moi, je détourne le regard quand elle caresse ma nuque. « Ouais, t’en fais pas… c’est la routine. » Comme si se faire exclure était une habitude. Non en réalité, c’est de décevoir les gens qui l’est. Alors j’inspire, je m’éloigne doucement d’elle et retourne mon attention sur mes affaires.
Je sais, je ne devrais pas être comme ça. Elle m’apporte tellement… et moi, je suis là à l’ignorer. Mais je reste un moment silencieux, à rassembler ce qui me pourrait être utile pour aller… nulle part ? Vivre dehors ne me fait pas peur, on l’a fait tellement fait de fois avec Kitae. Mais aujourd’hui, je ne sais pas si j’en serais capable. Je plie, je range, je fais tout machinalement et je me rends compte que l’ambiance doit être pesante pour elle. Alors je finis par lâcher « C’est pas ta faute. », je relève les yeux vers elle, un petit sourire aux lèvres. « Je réagis comme un con, mais ça n’a rien à voir avec toi. » et c’est vrai, elle peut le voir dans mon regard. Je fuis juste la réalité, c’est tout. Je retourne prendre quelques vêtements et tombe subitement sur un maillot de bain. Un vieux truc qui trainait là, alors j’en profite pour lancer une petite blague « Tu crois que je le prends ? Je pourrais partir à la plage. » Autant détendre l’atmosphère. Aller au soleil loin de tout ça m’irait. Mais c’est plus compliqué que ça… Je ris, mais ça ne dure pas longtemps. En fait, j’ai envie de gerber ! Et c’est pire lorsque je croise mon reflet. J’ai le cœur lourd et brusquement je n’ai plus la patience de plier ces fringues. Je les fourre une à une dans mon sac et m’agace. Je finis par l’attraper et sans prévenir le jette dans le reste de la pièce. Contrarié je me mets à parler plus fort « Putain, mais ils se prennent pour qui ? C’est rien bordel. Juste des pilules, si je veux j’en prends plus demain. Je suis pas un toxico bordel, j’en ai rien à foutre de ces trucs. » Pas vrai ? Sawan, dis-moi que tu me crois. Tu le sais toi, je ne suis plus ce garçon là et même si elle ne m’a jamais vu dans ces états, cette idée me hante. Je perds patience, en réalité je suis énervé contre eux, mais surtout contre moi. Je ne sais pas quoi faire « Un mois d’exclusion ? Mais ils veulent que j’aille où ? J’ai nulle part où aller putain, mes parents me détestent, mon pote me haït parce-que je suis un connard égoïste. » Et le reste ? Au final, je me rends compte que je ne peux compter sur personne. « Et tu sais quoi ? Je leur en veux même pas, parce qu’ils ont raison. Je ne pense qu’à moi ! Regarde, même toi… » Mes yeux se fixent sur son genou écorché... c’est ma faute. Je détourne le regard, fronce les sourcils et attrape de nouveau mon sac. « Tu devrais partir… j’ai… j’ai pas besoin de toi. » et je mens, parce-que c’est plus facile que de s’effondrer et de lui avouer mes peurs.
Mes jambes me font mal et un à un nous sommes obligés de passer, pour des paperasses surement. Je n’en sais rien, ma tête est ailleurs… à cette soirée où je suis rentré dans un sale état. Je ne me souviens pas de grand-chose, juste du froid des escaliers, de la silhouette de ma mère et de leurs regards… J’ai envie de soupirer, de crier que ça ne vaut pas le coup. Ces pilules ne sont pas si dangereuses pour moi, rien à voir avec ce que je consommais avant. Je ne suis pas accro non plus, j’ai envie de leur dire. Qu’ils puissent voir que je peux arrêter s’ils le veulent. Mais putain, je ne peux rien dire, parce-que je suis con et coupable. Coupable d’avoir cru que je pouvais changer… J’en ai marre, je me sens plus lourd quand je reçois l’avis d’exclusion avec mon nom inscrit dessus. Ça n’est qu’une courte période, mais c’est déjà trop. Je plie le papier, tente de garder mon air impassible et sors lentement. Je dois aller faire mon sac… je n’ai le courage d’appeler personne, tandis que je plie des fringues dans une valise trop petite. Je crois qu’en réalité je n’ai besoin de rien, à part de ma guitare… c’était comme ça à l’époque. J’avais juste besoin d’elle et je me sentais si bien. Pourquoi c’est si différent maintenant ? Je sursaute en entendant une voix derrière moi, je me retourne et la voit là encore une fois… Sawan… je ne lui en veux pas, mais pour être franc je n’ai envie de voir personne. Malgré moi, je détourne le regard quand elle caresse ma nuque. « Ouais, t’en fais pas… c’est la routine. » Comme si se faire exclure était une habitude. Non en réalité, c’est de décevoir les gens qui l’est. Alors j’inspire, je m’éloigne doucement d’elle et retourne mon attention sur mes affaires.
Je sais, je ne devrais pas être comme ça. Elle m’apporte tellement… et moi, je suis là à l’ignorer. Mais je reste un moment silencieux, à rassembler ce qui me pourrait être utile pour aller… nulle part ? Vivre dehors ne me fait pas peur, on l’a fait tellement fait de fois avec Kitae. Mais aujourd’hui, je ne sais pas si j’en serais capable. Je plie, je range, je fais tout machinalement et je me rends compte que l’ambiance doit être pesante pour elle. Alors je finis par lâcher « C’est pas ta faute. », je relève les yeux vers elle, un petit sourire aux lèvres. « Je réagis comme un con, mais ça n’a rien à voir avec toi. » et c’est vrai, elle peut le voir dans mon regard. Je fuis juste la réalité, c’est tout. Je retourne prendre quelques vêtements et tombe subitement sur un maillot de bain. Un vieux truc qui trainait là, alors j’en profite pour lancer une petite blague « Tu crois que je le prends ? Je pourrais partir à la plage. » Autant détendre l’atmosphère. Aller au soleil loin de tout ça m’irait. Mais c’est plus compliqué que ça… Je ris, mais ça ne dure pas longtemps. En fait, j’ai envie de gerber ! Et c’est pire lorsque je croise mon reflet. J’ai le cœur lourd et brusquement je n’ai plus la patience de plier ces fringues. Je les fourre une à une dans mon sac et m’agace. Je finis par l’attraper et sans prévenir le jette dans le reste de la pièce. Contrarié je me mets à parler plus fort « Putain, mais ils se prennent pour qui ? C’est rien bordel. Juste des pilules, si je veux j’en prends plus demain. Je suis pas un toxico bordel, j’en ai rien à foutre de ces trucs. » Pas vrai ? Sawan, dis-moi que tu me crois. Tu le sais toi, je ne suis plus ce garçon là et même si elle ne m’a jamais vu dans ces états, cette idée me hante. Je perds patience, en réalité je suis énervé contre eux, mais surtout contre moi. Je ne sais pas quoi faire « Un mois d’exclusion ? Mais ils veulent que j’aille où ? J’ai nulle part où aller putain, mes parents me détestent, mon pote me haït parce-que je suis un connard égoïste. » Et le reste ? Au final, je me rends compte que je ne peux compter sur personne. « Et tu sais quoi ? Je leur en veux même pas, parce qu’ils ont raison. Je ne pense qu’à moi ! Regarde, même toi… » Mes yeux se fixent sur son genou écorché... c’est ma faute. Je détourne le regard, fronce les sourcils et attrape de nouveau mon sac. « Tu devrais partir… j’ai… j’ai pas besoin de toi. » et je mens, parce-que c’est plus facile que de s’effondrer et de lui avouer mes peurs.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Ven 1 Nov - 15:44 Citer EditerSupprimer
Malgré son touché délicat il s’enfuit d’elle. Sawan grimace, tristement, s’en voulant de l’avoir blessé ainsi. La jeune femme est loin de se douter de ce qui se passe dans la tête du garçon, se persuade idiotement qu’il lui en veut. Qu’il ne dit rien mais qu’il n’assume pas de prendre la faute à cause d’elle. Il n’a pas réfléchi et maintenant il regrette, un renvoie n’a pas d’égale leur relation … et s’il avait su, il l’aurait laissé assumer ses conneries. Voilà ce qu’il devait très largement se dire et Sawan culpabilise encore plus de l’avoir mis dans une telle situation. « Kyang… » souffle-t-elle tristement en tendant le bras vers lui alors qu’il recule, perdu. Il semble en proie à un flot de pensée qui le submerge et qui le blesse. Il a beau essayer de la rassurer, de lui dire que ce n’est pas sa faute, qu’il réagit comme un con mais que ça n’a rien à voir avec elle la jeune femme n’en est pas persuadé. Au contraire. Elle affiche un visage désolé et culpabilise. L’écoute, comprends que la moitié de ce qu’il lui dit, le voit se mettre en colère et lâche des « Je sais … » compatissant, empathique. Bon sang qu’elle sait oui. Elle sait parce qu’elle ressent la même chose que lui. Ils leur font baver pour quelques pilules, leur faisant croire que c’est de la drogue, quand des problèmes plus graves, plus sérieux, menace l’université. Mais c’était toujours ainsi, on préférait s’occuper des problèmes qui font scandale que des sujets qui corrompaient l’école de l’intérieure et qu’on banalisait à présent … Sawan partageait sa colère et elle aurait aimé prendre la sienne, afin qu’il se sente soulagé d’un poids … mais sa colère n’était que le fruit de sa frustration, de sa colère, de sa rancœur de cette décision injustice et soudaine. L’école les faisait passer pour des putains de drogués … Elle en était presque arrivée à un point où elle aurait préféré subir à sa place … elle avait l’argent et les moyens de les envoyer se faire foutre … Il Kyang était boursier, le parfait candidat pour porter le blâme … qu’ils aillent se faire foutre dans cette école élitiste.« Il kyang … » souffle-t-elle avec douceur pour essayer de le calmer. « Dis pas n’importe quoi … » elle recule sa jambe pour la cacher, cacher son genou, cacher son égratignure. Il semble tout prendre tout à cœur à cet instant. Elle secoue la tête et attrape son haut pour le calmer et l’attirer à la réalité. « Hey … arrête ça tu veux … » elle attrape son visage de sa main libre et le force à baisser la tête « Laisse-moi me racheter … mon père est partie à Busan pour plusieurs semaines en séminaire … Il n’y aura personne chez moi, viens avec moi. J’habite à 40 minutes de l’école en transport mais en voiture on met à peine 15 minutes … alors laisse-moi au moins t’aider pour ça … » Sa voix n’est qu’un souffle, un murmure. Elle caresse son torse et sa joue. Son visage lui parait si triste. Elle s’en veut tellement la poupée de porcelaine. Elle aurait aimé faire d’autres choix, leur éviter d’en arriver là … mais on ne peut changer ce qui a été fait, décidé. Ils doivent aujourd’hui en subir les conséquences et elle refusait de le laisser dans la merde ainsi. Elle savait qu’il aurait refusé son argent si elle décidait de lui payer un hôtel, mais elle misait tout sur son chez elle. « S’il te plait … » elle lui fait son petit regard de chien battu et vient embrasser sa mâchoire dans l’espoir de le faire céder. Dans le fond elle savait qu’il n’était pas en état de lutter et qu’il n’aurait décidément pas énormément de choix qui s’offrirait à lui et qui serait aussi judicieux que la proposition de Sawan. « Et je te ferais à manger … pour me faire pardonner de tout ce bordel. » Comme si un simple repas pouvait suffire pour la pardonner de la merde dans laquelle Il Kyang était en partie à cause d’elle.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Dim 10 Nov - 12:34 Citer EditerSupprimer
Je me déteste, je ne suis qu’un idiot. Regardez-moi, qu’est-ce que j’ai fait ? Ils vont l’apprendre, ils vont me haïr et ce regard… oh bordel ce regard je vais le revoir, une fois de plus. Cette lueur qui me déchire, qui me brûle et me consume… Un simple désolé ne suffira pas, ils ne comprendront pas. Je ne suis qu’un con, j’ai sombré à nouveau, voilà ce qu’ils se diront. Je ne suis pas le fils parfait qu’ils auraient aimés, je ne suis pas l’enfant qu’ils auraient dut choisir… J’ai envie de vomir quand je pense à eux, à tout le mal que je leur fais. J’aimerais me cacher, fuir et tout oublier, mais je ne peux pas. Parce-que ça ferait de moi un lâche, encore plus que je ne le suis… Je m’en veux aussi de lui faire subir mes craintes, mes angoisses et mes fautes. Sawan est si douce, à l’écoute. Je n’ose même plus la regarde, sa voix me fend le cœur. Je me sens perdu tout à coup, je perds pieds parce-que j’ai peur… si tu savais, comme j’ai la frousse Sawan. Je pensais qu’être exclu c’était pas si grave, pour être honnête quand je suis arrivé à l’université, j’espérais ne pas rester longtemps. Je pensais que j’allais peut-être avoir quelque chose, une chance, un truc qui me sortirait de là. Puis les années ont passés et je suis resté, en essayant d’être le parfait élève qu’ils attendent de moi. Mais au final j’ai tout perdu, ma passion, mon envie, ma joie de vivre. Aujourd’hui, je suis l’ombre de moi-même et ça me pèse. Tellement… Malgré moi, elle me force à lui faire face. Pourtant mes yeux refusent de croiser les siens, je détourne la tête, presque agacé par son contact. Je sais qu’elle me veut du bien, mais je me sens nocif pour elle, comme pour moi. Je sourcille soudainement en l’écoutant me proposer de venir… chez elle. Enfin chez son père, comme si la solution était aussi évidente. Pourtant, je pourrais juste sortir, vivre dans la rue, me trouver un hôtel comme on le faisait avant Kitae et moi. Tout était plus facile à l’époque, on se fichait de savoir où on dormirait. On avait que la musique. Aujourd’hui, je n’ai même plus ça… je m’en rends compte et ça me blesse encore plus. Je ne réponds pas, encore torturé par mes questions, mes idées. Alors elle fait preuve de tendresse, comme elle le fait toujours pour me convaincre, une petite plaisanterie, un air mignon. Je ne suis pas faible au point de tout lui céder, mais… je n’ai nulle part où aller. Et je le sais, Sawan ne fait pas ça par charité, mais parce-que nous sommes amis. Je sais que je peux compter sur elle… Je souris à sa remarque, même si j’ai envie de rester dans mon coin, elle sait toujours me faire lâcher prise. « Tu crois ? Et s’il rentre plus tôt ? » Je ne veux pas qu’elle ait des ennuis. Sa famille est déjà si compliquée. Je me détache un peu, soupire longuement et regarde l’état de ma chambre. Je la déteste cette cage, je m’y sens tellement mal et pourtant. J’ai le cœur serré à devoir la laisser derrière moi, même Young Min va me manquer. « J’en ai marre de faire que de la merde Sawan. » je me sens lassé tout à coup, je me laisse retomber sur mon lit, ma tête dans mes mains « Pourquoi je fais toujours les mauvais choix ? C’était plus facile avant… » et je vis encore dans le passé. C’est triste, mais bien réel. Je n’arrive plus à avancer, à profiter des instants présents. Tout ce que je touche, je finis par le détruire. J’ébouriffe mes cheveux en poussant en grognement de frustration « Rah ! » je soupire une nouvelle fois, levant les yeux vers elle. Elle est sincère, je pense qu’au fond elle s’en veut. Elle doit croire que tout ça est de sa faute. Je me redresse pour aller la retrouver « Fais pas cette tête. C’est pas ta faute. Je le vois dans tes yeux… je m’en fous, je préfère que ça soit moi que toi. » je lui souris tendrement avant de saisir son menton et lui déposer un baiser au coin de ses lèvres. Je n’ai pas envie qu’elle se sente coupable. Je me recule, vais chercher mon sac et lui tend d’un geste insolent « Tiens ! Puisque tu ne plus vivre sans moi. » Je me mets à rire, c’est ma façon d’accepter sa proposition. Il est à moitié fait, mais pour être franc, je ne pense pas avoir besoin de beaucoup d’affaire. J’attrape tout de même ma guitare, ma pire ennemie en ce moment… parce-que même si je ne la touche quasiment plus, j’espère toujours retrouver l’inspiration.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Sam 16 Nov - 12:13 Citer EditerSupprimer
Sawan retient un soupire. Elle ne sait pas quoi faire pour que son ami se sente un peu mieux. Mais Il Kyang avait ce don de toujours passer en boucle ce qui le touchait, de ne voir que ça et ne pas entendre les jolies choses qu’ils pouvaient atteindre. Il était tellement touché et blessé par ce passé qu’il semblait pourtant encenser. Elle secoua la tête, elle comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire, ce qu’il ressentait même. Avoir cette impression constante de ne jamais faire ce qu’il faut, que le moindre de nos gestes ne finissent par causer du tort quand bien même nous faisions du mieux que l’on pouvait … c’était un sentiment qui oppressait sous l’injustice, la torture. Ça pouvait rendre dingue et ça l’avait rendue dingue plus d’une fois, mais Sawan préférait jouer les indifférentes, ignore ces sentiments et continuer d’avancer quand bien même elle était à bout de souffle. Ce n’était aucune de la force, mais de la lâcheté, car elle savait que si elle s’arrêtait elle s’effondrerait. Et elle refusait de souffrir à nouveau. Elle qui avait l’impression que sa poitrine n’était qu’un trou béant et douloureux. Elle déteste le voir ainsi, se sent forcément coupable et en colère. Elle passe une main dans ses cheveux et fini par laisser un grognement s’échapper. « Sérieux Il Kyang arrête avec ton passé … de toute façon il est derrière toi et tu ne le retrouveras jamais, c’est comme ça c’est un fait. Mais tu peux choisir d’avancer et de faire autrement. Je sais combien c’est dur de ce se casser la gueule et de devoir se relever, mais t’en as la force et le courage alors fait le. » sa voix était assurée mais bien loin d’être jugeant ou donneuse de leçon.
Elle voulait juste qu’il comprenne « Et si ton passé avait été si merveilleux t’en serais pas là aujourd’hui Kyang … » souffle-t-elle « Alors arrête de vivre dans le passé et choisi de vivre dans le présent, peut-être que tes choix seraient moins … dramatiques. » elle n’avait pas su trouver d’autres mots à cet instant. Elle savait qu’il comprendrait même s’il risquait d’être un peu vexé ou bousculé, mais elle n’était pas du genre à prendre son temps d’aborder les gens. Elle sourit doucement à son demi baiser et ferme les yeux, rassurée pour on ne sait quelle raison. Elle croise toutefois les bras pour le faire chier et rejette ses cheveux en arrière. « Si tu crois que je vais t’aider à faire ton sac c’est que tu me connais mal frère. » elle avait fait exprès de prendre une voix insolente et moqueuse pour appuyer ses dires et lui fit un clin d’œil. Elle attrape son caleçon du bout des doigts et lui jette dessus. « Gross. » Qui sait, pensa-t-elle en le voyant avec sa guitare, peut-être que ça lui ferait du bien. Un peu de temps pour lui, face à sa guitare pour qu’il retrouve son inspiration. Elle lui avait déjà dit écrit sur ce que tu ressens mais rien ne semblait aussi facile … « Ça ira tu sais. » finit-elle par conclure avant de lui tendre toute de même un t-shirt pour qu’il le mette dans son sac.
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Re: i couldn't be more sorry. ft ilkyang ♥ | Dim 8 Déc - 9:44 Citer EditerSupprimer
Je n’arrive pas à la détester, pourtant je me sens un peu blessé par ce qu’elle dit. Je ne lui en veux pas, parce qu’une part de moi sait qu’elle a raison. Ah si c’était aussi facile… oui c’est vrai, ça pourrait l’être. Je ne devrais pas toujours tourner en rond, ressasser le passé. Mais j’ai toujours cette petite voix qui me dit « c’était mieux avant ». Je me sentais heureux, accompli même. Du moins avant que je ne touche à cette saloperie de cocaïne. Je lui jette un regard un peu triste, mais finit par accepté l’idée qu’elle voit les choses de façon juste. C’est moi qui ne suis pas prêt. Avant je vivais dans le présent, un peu trop d’ailleurs, sans jamais me soucier des lendemains. Mais maintenant… je me fatigue. En réalité, je me déteste. Toujours à broyer du noir, jamais assumer mes actes. Putain ! J’en ai ras le bol d’être une loque. J’aimerais m’enfuir quelque part, tout recommencé… avec Kitae dans mon sac à dos. Enfin… Sawan aussi. Elle me manquerait, elle est l’une des seules à m’avoir comprise depuis trois ans. Alors ouais, sans elle ça serait différent. Je lui offre un petit sourire rassurant, je ne veux pas qu’elle pense qu’elle m’a vexé. Je dois juste me faire à l’idée. Mais mon présent est très clair je suis exclu. Et ça aussi, je sais que j’aurais à nouveau des problèmes. Je n’ai pas envie d’en parler, pas maintenant. Alors je me concentre sur mon sac, malgré qu’elle refuse de le prendre. Je ris à sa remarque, me penchant à peine motivé pour récupérer quelques vêtements de plus. J’hausse les épaules, décontracté « Si tu le dis. » parce-que j’y crois, si Sawan le dit, alors oui ça ira. Je n’ai pas envie de tourner en rond, ni même qu’elle en vienne à se sentir plus coupable. Elle m’a souvent dit que je devrais me remettre à écrire… mais si elle savait. Rien de bon ne sort de cette tête. Je suis incapable d’écrire sur moi… pourtant ça pourrait m’aider. La seule chanson personnelle que j’ai faite c’est celle lorsque j’étais en cure. Et jamais ! Non, jamais je n’ai réussi à la jouer. Beaucoup trop intime à mes yeux et surtout… je sais très bien que la personne concernée ne serait pas là pour l’écouter. Alors à quoi bon ? Je la regarde, fourre un autre vêtement dans mon sac et finit par le fermer. « C’est bon je crois. » je jette à peine un regard sur ma chambre avant d’en sortir. Sur le palier je me tourne vers elle « On prend ma voiture ? » je ne suis peut-être pas bien riche, mais j’ai économisé assez pour me prendre un véhicule. Elle n’est pas bien grande, encore moins moderne mais ça me suffit à me dire que je suis libre de bouger. Plutôt risible, vu que je l’utilise presque jamais. J’arque un sourcil amusé, puis bien soudainement passer mon bras autour de ses épaules, dégageant ses cheveux d’un geste doux je lui murmure « Tu feras pas de bêtise quand je ne serais pas là. » un petit avertissement avec lequel je m’amuse. En vérité, rien ne nous lie. Bien sûr qu’elle a le droit d’avoir d’autres amants, même un petit ami… mais… j’aime bien lui rappeler qu’avec moi c’est différent. Je ris avant de me détacher et poursuivre mon chemin jusqu’au parking de l’école. J’ai presque le cœur lourd, mais je chasse mes idées en m’efforçant de penser à l’instant présent. Au final, ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose. Peut-être serais-je capable d’en profiter, de me concentrer sur les choses essentielles. Arrivé à ma voiture, je jette mon sac à l’arrière et monte à l’avant. Lorsqu’elle prend place à côté, je me tourne subitement vers elle avant de venir attraper son visage et l’approcher du mien. Dans un geste assuré, je n’attends pas longtemps pour coller mes lèvres aux siennes. Un baiser passionné, que je m’étais retenu de lui donner un peu plus tôt. J’en avais eu envie à la minute où j’avais aperçu son regard triste et sa moue déçue. Je profite de cet instant à l’écart des regards curieux pour le faire. Me reculant juste un peu « Merci Sawan. » parce qu’elle est la seule au courant. La seule avec qui je suis capable de partager.
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