sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec
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sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Lun 8 Juil - 15:46 Citer EditerSupprimer
Il y a ta voix qui résonne dans la salle commune. Tu siffles un air que tu as en tête depuis quelques heures, alors que tu te demandes ce que tu peut faire de ce temps libre qui s'offre à toi. Il n'y a pas grand monde au dortoir, certains sont en train de réviser, d'autres occupent la salle de sport. T'as pas spécialement envie de déranger quelqu'un en plein travail, c'est pas ton style. Alors tu erres un peu, t'as envoyé quelques messages pour savoir si d'autres sont disponibles. T'aurais voulu passer un moment avec Manah, mais la demoiselle est encore à l'université, alors tu restes là. Bobby te suit comme une vieille habitude, et tu t'amuses à lui donner des morceaux de fruit à chaque fois qu'il essaie de faire un tour devant toi. Tu aimes cette boule de poils, bien plus que tu ne l'aurais cru. Et parfois, juste passer un moment à t'occuper de lui vaut bien plus que le reste. Pourtant, à force de te balader dans ces couloirs, un bruit t'interpelles. Ca ressemble étrangement à des sanglots, du moins, c'est ce que tu comprends quand tu t'approches de l'une des salles de musique. Tes sourcils se froncent rapidement, une certaine inquiétude prend place en toi. A vrai dire, t'aimes pas voir ce genre de scène, et t'es d'autant plus surpris quand tu remarques qu'il s'agit d'Alec. Tu ne le connais pas très bien, pourtant, tu ne peut t'empêcher d'aller à sa rencontre. T'essaies d'être discret, t'as pas envie de le froisser, ni même de le surprendre en le laissant croire que t'es là pour t'amuser de la situation. "Alec ? Ca va ?" Que tu finis par demander au principal intéressé, un air inquiet ayant pris possession de ton visage. Tu sais pas vraiment quoi faire, quoi dire dans l'immédiat, t'espères juste pouvoir l'aider, au final.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Jeu 11 Juil - 22:04 Citer EditerSupprimer
Non bien sûr que ça n’allait pas. Alexander ne savait plus comment gérer la situation. Il savait qu’il devait rebondir, qu’il allait devoir prendre sur lui et recommencer à 0 mais en aurait-il la force … ? Il avait tout fait pour arriver là où il en était. Et maintenant il avait tout perdu. Tout. Son frère, l’amour de sa vie, sa musique. Il devrait s’accrocher, se relever, continuer de composer, il savait que sa musique plairait … mais aucune n’agence ne voulait de lui. Les jumeaux les avaient littéralement poignardés dans le dos en partant. Il n’avait pas été le leader qu’il fallait mais d’entrée de jeu leur groupe n’aurait jamais pu fonctionné. Il avait espéré pourtant que ça puisse marcher … ils avaient la discipline, l’endurance, le physique, les capacités vocales … Ils avaient tout, sauf l’agence qu’il fallait. Dans un élan de nostalgie il avait ressortie sa vieille valise d’enfant, celle qu’il utilisait pour prendre son gouter à l’école et dans laquelle il rangeait à présent ses souvenirs les plus précieux. Quand Evan entre dans la chambre il sursaute légèrement et renifle en rassemblant les photos de son frère jumeau et les fourre dans sa petite malle avant de la glisser sous le lit. Il essuie ses joues et détourne le regard « Pas vraiment… » souffle-t-il en reniflant encore, incapable de faire cesser les larmes.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Lun 15 Juil - 19:03 Citer EditerSupprimer
S'il y a bien une chose qui te caractérise, c'est cette façon que t'as de te soucier des autres. Parfois même avant toi. C'est cette faculté que tu peut avoir à écouter les autres et ressentir leur peine. Tu t'inquiètes beaucoup. Trop même. Parfois pour un rien. Souvent pour quelques broutilles. Toi qui a tant connu l'animosité au sein de ta famille, n'aime qu'une seule chose : voir les autres sourire. C'est ta façon à toi d'aller bien, de croire au bonheur. On pourrait croire qu'il s'agit là de naïveté, mais c'est ta propre sensibilité qui parle, finalement. Alors quand tu entends des larmes, t'es le premier à voler vers cette personne pour tenter de l'aider. T'es parfois maladroit, dans tes mots ou dans tes gestes, mais tu gardes toujours en tête qu'au mois, t'essaies. Et c'est tout ce que t'as envie de faire quand tu passes devant la chambre d' Alec, que tu le vois ranger ses affaires en laissant ses larmes s'échapper. T'as mal pour lui, même sans savoir ce qu'il se passe. Tes lèvres se pincent dans un geste fin alors que tu n'oses pas t'approcher davantage. "Tu veux... en parler ?" oses-tu demander, même si généralement, la réponse qui te vient reste négative. Alors tu réfléchis, quelques secondes tout au plus, avant de lui offrir un sourire chaleureux. C'est parfois tout ce dont on a besoin pour se mettre sur la voie de la guérison. "Ou alors, j'peut t'amener à manger ? Ou quelque chose à boire ?" ça peut paraître stupide dit comme ça. Pourtant, certaines fois, il ne suffit que d'une boisson chaude pour réchauffer un cœur meurtri, t'en es persuadé.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Jeu 22 Aoû - 13:00 Citer EditerSupprimer
Alexander était enfermé dans son monde intérieure depuis des jours, des heures peut-être tout au plus, mais une éternité il semblait pour le garçon. Il n’avait plus aucune notion du temps et de ce qui pouvait se passer autour de lui. Il avait coupé les ponts avec le peu de proches qu’il avait et se contentait de faire sa musique. Des morceaux sans vie, sans profondeur, sans inspiration. Des bouts de maquettes qu’il n’utiliserait jamais il en était certain. Il met un temps avant de remarquer la présence d’Evan comme s’il n’était plus habitué aux autres. Sa question déclenche en lui un torrent de larmes mais son visage reste impassible. Sans émotion, si ce n’est peut-être cette absence douloureuse. Il n’arrive plus à pleurer maintenant qu’on le regarde, même si ses larmes ont mis du temps pour arrêter de couleur. Il ne grimace pas. Il ne réagit pas. Il se contente de fixer le vide après lui avoir répondu. Il ne sait pas encore s’il a envie que quelqu’un vienne dans son monde fait de chaos et de néant. Comme s’il craignait que ce soit contagieux. Il secoue la tête après un moment pour lui signifier qu’il n’avait besoin de rien. Ou peut-être si de tout finalement. Il ne sait pas. Il ne sait plus. Il se contente de passer une main sur son visage pour essuie l’humidité salé qui recouvrait sa peau et fini par souffler « Mon groupe se sépare, mon agence met fin à mon contrat. » j’ai plus rien. A-t-il envie de rajouter vainement. Vu son âge, vu le nombre de talent qui rode et qui sont bien mieux loti que lui, il sait que sa carrière va prendre un tournant … raté. Et tous ses sacrifices le rendent dingue, impuissant. Il n’a pas d’idée suicidaire, mais il aimerait que sa douleur cesse. Celle qui le hante depuis la mort de son frère.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Mar 8 Oct - 4:50 Citer EditerSupprimer
Pour toi, les Pyobeoms sont cette autre famille que tu t'es choisi. Celle de coeur, celle qui te suit depuis bien des années maintenant. Parce que ta famille de sang, elle, n'est pas la plus parfaite. A part ton frère et ta soeur, tu n'as plus personne finalement. Mais tu es toujours le premier à prendre soin des tiens, de ta famille comme tes amis. Alors même si tu ne connais pas si bien que ça le jeune homme, t'as envie d'être là pour lui, sans juger, sans critiquer. Ton visage se referme un peu à le voir dans cet état, mais tu n'oses pas spécialement t'avancer davantage, au risque qu'il le prenne mal. Tes lèvres qui se pincent, et ton coeur qui se serre quand tu entends la raison de sa douleur. Et tu le comprends, dans le fond. Parce que toi aussi, t'es passé par là, après l'incendie. L'incertitude face à ta capacité à pouvoir vivre de ta passion. Face à ton immobilité certaine, et qui te bloque encore parfois. Ton regard posé sur Alec, tu ne peut que compatir à cette situation parfois bien difficile à encaisser. « Je vois... » que tu souffles plus pour toi même que pour lui. Tu t'approches d'un petit pas, tes sourcils légèrement froncés. « Ca veut pas dire que c'est fini tu sais... Moi aussi j'pensais avoir tout perdu à cause de l'incendie, j'comprend ce que tu ressens. Mais ça va passer, tu vas t'en sortir. » Tu lui offres un léger sourire, rassurant. T'as pas envie de déballer ta vie, t'es pas là pour ça. T'espères juste pouvoir l'aider à avancer malgré le désarroi que peut représenter une telle nouvelle. Parce que toi t'as réussi à t'en sortir, et si tu dois l'aider pour que ce soit pareil pour lui, alors tu le feras.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Sam 19 Oct - 15:34 Citer EditerSupprimer
Alexander ne pense pas avoir tout perdu. Il le sait. Il en est persuadé. Parce qu’il sait ce qu’il a fait, les choix qu’il a préféré et les actes qu’il a commis. Il sait qu’il a tout perdu. L’amour de sa vie. La musique. Son groupe. Ses sacrifices n’auront alors jamais payé. Il avait vendu son âme au diable mais n’aurait jamais gain de cause. Il était d’un tempérament où le fait de recommencer à 0 n’était pas impossible, mais il avait passé tellement de temps à construire tout ce qu’il avait que de tout voir s’effondrer ainsi le tuait. Samran lui manquait, l’avenir lui manquait. Il voulait retourner là où ses choix l’ont poussé vers le mauvais chemin. Il était responsable de tout ce qui lui arrivait et il n’avait même pas la chance, le soulagement, de pouvoir blâmer quelqu’un d’autres. Il était le seul à s’être ainsi détruit et aujourd’hui il ne pouvait qu’ouvrir les yeux. Les paroles d’Evan sont vaines, parce que dans le fond il le sait déjà mais ça n’enlèvera pas la douleur qu’il ressent malgré tout. Il détourne le regard et serre ses jambes contre lui en soufflant « C’pas contre toi Evan … mais ce n’est absolument pas ce dont j’ai besoin d’entendre … » son ton est juste triste. Il s’en veut un peu de lui dire ça mais c’était ce qu’il ressentait … il enfoui à nouveau sa tête entre ses jambes et mordille sa lèvre incapable de penser à autre chose qu’à Samran et sa musique.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Mar 22 Oct - 19:11 Citer EditerSupprimer
T'es peut-être trop altruiste, au fond de toi. Cette envie folle d'aider, même les cas les plus désespérés, sans rien attendre en retour, ou peut-être un simple sourire. Sûrement que ce coeur a trop souffert pendant des années, et refuse l'idée de laisser les autres sombrer dans leurs malheurs. Parce que t'en serais pas là sans tes amis, ou ces autres personnes de passage si on ne t'avait pas aidé toi aussi. Et t'as envie de rendre la pareille. T'es peut-être un peu trop utopiste, aussi. A croire qu'un jour, tout le monde pourra être heureux. Mais c'est plus fort que toi. Les mots d'Alec pourraient t'arracher un pincement au coeur, pourtant, tu sais. Tu comprends ce que ça fait, de croire qu'on a touché le fond et qu'on ne s'en sortira jamais. Que tout ce qu'on te dit ne changera rien. « Je pensais pareil, tu sais. Mais même si t'as pas envie de l'entendre, ça restera quelque part. Et ça t'aidera. » T'as pas vraiment envie de le brusquer, de le braquer. Tu sais bien que chacun réagit différemment. T'aimerais juste avoir les bons mots pour lui. Pour qu'il puisse, dans un avenir proche, continuer d'avancer comme il se doit. Parce que tu sais que la douleur des choix et des événements passés ne s'en va jamais totalement. On apprend simplement à vivre avec, au jour le jour. Il est certainement trop tôt pour lui de le voir ainsi, mais toi tu le sais. Et t'espères qu'il le comprendra bien assez tôt.
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Sam 23 Nov - 10:26 Citer EditerSupprimer
Finalement, avait-il envie de s’en sortir ? D’y penser ? De ne pas oublier ce qu’il avait fait ? Ce que le karma lui faisait subir aujourd’hui. Etait-ce parce qu’il avait pris la place de son frère ? Parce qu’il n’avait pas su le sauver ? Est-ce que ça aurait dû être lui ce jour-là ? Yoon Joon était le plus aimé des deux. Le plus brillant, le plus à l’aise. Il était le plus apprécié, le moins discret. Yoon Jae (Alexander) était le plus discret, le plus intelligent. Il avait constamment un bouquin dans les bras. Il ne buvait pas. Il était timide. Sans réellement avoir l’impression de trouver sa place quelque part. il n’était heureux que lorsque Samran remarqué sa présence et lui souriait. Il ne suivait ce groupe sans arriver à s’y intégrer pour le simple plaisir de côtoyer le garçon, gardant secret ses pensées. Ces baisers qu’il avait envie de lui donner et cette main qu’il avait constamment envie de tenir. Il y avait eu tant de non-dit … Pourtant c’était aux blagues de son frère que le garçon riait, c’était aux soirées de son frère que Samran se rendait. Il y avait tellement de chose qu’il ne comprenait pas à l’époque et il ne comprenait pas aujourd’hui. Il aurait dû mourir à la place de son frère et ce n’était ni l’amour de Samran ni ce qu’il avait construit qui aurait pu le faire changer d’avis. Il secoue la tête et murmure « Je mérite ce qui m’arrive. » Il se redresse, mal à l’aise et blessé, pas par les paroles du garçon mais parce qu’il a l’impression de n’être qu’une plaie béante qui saigne de façon évidente. Il essuie ses joues et murmure « J’ai pas envie de remonter la pente ce soir. » et dieu qu’il se fait violence pour ne pas envoyer de sms à Samran. S’empêcher de l’appeler pour s’empêcher de souffrir un peu plus. Plus rien n’est grave. Garde le sourire. Mensonge. Alors il se redresse et dans une vaine tentative de changer de sujets souffle « Tu voulais peut-être venir faire de la musique ici ? »
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Re: sometimes, a shoulder is all we need to cry - alec | Lun 25 Nov - 8:51 Citer EditerSupprimer
Souvent, les gens ont du mal à imaginer ce par quoi t'es passé. Parce que tu gardes cet entrain qui te caractérise tant, en toute circonstance. Ce sourire que t'essaies tant bien que mal de propager autour de toi. Parce que tu as compris, que tu ne veux plus te morfondre. Qu'il faut savoir accepter les épreuves de la vie, les choix qu'on fait. Tu te doutes bien, que ce n'est pas évident pour tout le monde. Que certains ne comprennent pas ça, ne veulent pas le voir. Et tu n'es pas là pour les enfoncer, au contraire. Si tu peux, ne serait-ce qu'apporter un peu de bienveillance, tu le fais, car parfois, c'est tout ce dont on a besoin. « Pourquoi tu dis ça ... ? » oses-tu finalement demander, alors qu'en le voyant dans cet état, tu te persuades déjà du contraire. Il a surement besoin de temps, pour évacuer sa peine, et tu peux le comprendre aussi. Tu finis par t'asseoir sur le sol, non sans difficulté, ton regard posé sur lui, sans aucun jugement. « T'as pas besoin de remonter la pente ce soir, il faudra que tu prennes le temps qu'il te faut pour ça. » réponds-tu au jeune homme. Tu veux pas le brusquer, tu veux pas lui dire ce qu'il a à faire, t'espères juste qu'il puisse te voir comme une oreille attentive, s'il en a besoin. A sa dernière question, tu te redresses sur toi-même, secoue lentement ta tête de droite à gauche. « Non, pas ce soir. Je pensais aller me poser dans une salle un peu plus loin pour travailler sur mes photos. »
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