old habits die hard ; jihan
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old habits die hard ; jihan | Lun 8 Juil - 23:50 Citer EditerSupprimer
old habits die hard; Young blood, run like a river; Young blood, never get chained; Young blood, heaven need a sinner, You can't raise hell with a saint; Young blood, came to start a riot, Don't care what your old man say; Young blood, heaven hate a sinner But we gonna raise hell anyway |
>> raise hell + dorothy
Les jours d'avant, c'était l'anarchie, dans la fratrie. Il y a de ces gens qui se sont fait exclure pour une durée d'un mois, d'autres qui sont restés dans la panique la plus totale. Bien à ma convenance, Jiho est de ceux qui se sont fait exclure. Il a fait pire ; il est allé en garde à vue avec deux autres gumihos pour cause de violence. C'est probablement le meilleur moment pour moi de prendre le contrôle de cette fratrie qui part à la dérive, de montrer aux autres que nous ne sommes pas n'importe qui ; il était temps de la remettre dans le droit chemin, d'une manière ou d'une autre. J'ai laissé quelques jours couler, le temps que ça s'apaise ; et ce matin, j'ai tout fait comme à mon habitude. La seule chose qui différait, c'est que je n'allais certainement pas en cours, mais que je me dirigeais plutôt vers le bureau de la présidence.
La porte n'est pas fermée. Il aurait dû prendre plus de précautions, je peux fouiller, me mettre à mes aises, trouver ce qui me plaît pour le détrôner et prendre sa place ; j'ai tout un mois devant moi, le temps est en ma faveur. Quand je pousse la porte, je m'attendais à trouver le bureau vide, mais la présence d'une personne en particulier me fait presque hérisser les poils. « Je ne pensais pas te trouver là. À vrai dire, j'espérais être le seul à avoir eu cette idée. Tu sais, en profiter, pendant que Jiho n'est pas là. » Je lâche un rire, je m'avance jusqu'au bureau du président, mes doigts longent lentement le rebord. Je la regarde pendant ce temps-là. « À moins que tu n'aies une autre idée en tête ? C'est imprévisible, ce genre de choses. » Je lâche un soupir, je m'arrête. Je me pose contre le rebord du bureau, je croise les bras ; mon regard se pose à nouveau sur elle. Jihan. Merveilleuse Jihan que j'ai trahie.
Les jours d'avant, c'était l'anarchie, dans la fratrie. Il y a de ces gens qui se sont fait exclure pour une durée d'un mois, d'autres qui sont restés dans la panique la plus totale. Bien à ma convenance, Jiho est de ceux qui se sont fait exclure. Il a fait pire ; il est allé en garde à vue avec deux autres gumihos pour cause de violence. C'est probablement le meilleur moment pour moi de prendre le contrôle de cette fratrie qui part à la dérive, de montrer aux autres que nous ne sommes pas n'importe qui ; il était temps de la remettre dans le droit chemin, d'une manière ou d'une autre. J'ai laissé quelques jours couler, le temps que ça s'apaise ; et ce matin, j'ai tout fait comme à mon habitude. La seule chose qui différait, c'est que je n'allais certainement pas en cours, mais que je me dirigeais plutôt vers le bureau de la présidence.
La porte n'est pas fermée. Il aurait dû prendre plus de précautions, je peux fouiller, me mettre à mes aises, trouver ce qui me plaît pour le détrôner et prendre sa place ; j'ai tout un mois devant moi, le temps est en ma faveur. Quand je pousse la porte, je m'attendais à trouver le bureau vide, mais la présence d'une personne en particulier me fait presque hérisser les poils. « Je ne pensais pas te trouver là. À vrai dire, j'espérais être le seul à avoir eu cette idée. Tu sais, en profiter, pendant que Jiho n'est pas là. » Je lâche un rire, je m'avance jusqu'au bureau du président, mes doigts longent lentement le rebord. Je la regarde pendant ce temps-là. « À moins que tu n'aies une autre idée en tête ? C'est imprévisible, ce genre de choses. » Je lâche un soupir, je m'arrête. Je me pose contre le rebord du bureau, je croise les bras ; mon regard se pose à nouveau sur elle. Jihan. Merveilleuse Jihan que j'ai trahie.
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Re: old habits die hard ; jihan | Mar 9 Juil - 0:18 Citer EditerSupprimer
Un mal de crâne tenace, voilà ce qu'elle supportait depuis les derniers jours jihan. Une pression monstre sur ses épaules, qu'elle se mettait seule. Il fallait dire que ça avait été le foutoir les derniers jours chez les gumihos, tout ça en conséquence de la descente de la police entre les murs du dortoir. En soit, la descente, ce n'était pas ça le pire. C'était plus le fait que la fraternité se retrouve sans président pour un mois qui était problématique pour la jeune femme. Un mois où ELLE allait devoir gérer les renards comme Jiho le ferrait, alors qu'elle n'était vice-présidente que depuis moins d'une semaine. Et dieu que c'était dur ! Pour autant, la coréenne, elle ne comptait pas abandonner, loin de là. Elle avait déjà vu avec les colocataires des virés pour qu'ils puissent préparer des affaires pour ceux partis sans rien – ou en garde-à-vue – et les leurs emmener. Elle avait organisé un grand rangement général après le bordel foutu par les flics. Elle avait stressée à l'idée de ne pas être à la hauteur, même si au final, elle ne pouvait pas abandonner sa famille d'adoption.
C'était bien pour cela qu'elle était là, dans le bureau de la présidence à se prendre la tête sur un papier, alors que son crâne hurlait de douleur. Elle qui ne dormait pas beaucoup, le faisait encore moins. Mais elle supportait tout avec le sourire, parce que c'était pour les renards. Un œil sur l'horloge, la jeune femme nota qu'il faudrait aller voir la ferme dans une heure environ, s'assurer que les pingouins ne s'étaient pas échappés, où que les chèvres naines n'avaient pas commencées à manger la terre. Mais entendant la porte s'ouvrir, Jihan releva la tête, pour tomber sur un visage qu'elle aurait préféré ne pas voir. Sa mâchoire se serra d'elle-même, un rictus ironique naquit sur les lèvres fines alors qu'elle l'écoutait.
« Merci de ne pas me mettre dans le même panier que toi. Je suis ici parce que c'est ma place. »
Le regard noir, elle toisait le garçon en face d'elle. Celui qui avait brisé son cœur si fragile, celui qui avait joué avec elle comme on jouait avec une poupée. Elle le haïssait juste tellement fort, encore plus quand elle comprenait la portée de ses mots, et que jihan voyait qu'il voulait profiter du départ forcé de jiho pour faire main-mise sur les renards.
« Tant que je serais là, tu n'arriveras pas à tes fins Jinyoung. La fraternité, elle ne sera JAMAIS à toi. Ce n'est pas ton empire. »
Non, c'était sa famille et la douce poupée était prête à se battre bec et ongle, même contre le géant qu'il lui faisait face. Si il y avait bien une seule personne au monde contre qui Jihan ne baisserait jamais la tête c'était bien lui. Parce que ce qui brûlait dans son cœur, c'était une haine irrationnelle, une haine qu'il avait lui-même allumé.
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Un mal de crâne tenace, voilà ce qu'elle supportait depuis les derniers jours jihan. Une pression monstre sur ses épaules, qu'elle se mettait seule. Il fallait dire que ça avait été le foutoir les derniers jours chez les gumihos, tout ça en conséquence de la descente de la police entre les murs du dortoir. En soit, la descente, ce n'était pas ça le pire. C'était plus le fait que la fraternité se retrouve sans président pour un mois qui était problématique pour la jeune femme. Un mois où ELLE allait devoir gérer les renards comme Jiho le ferrait, alors qu'elle n'était vice-présidente que depuis moins d'une semaine. Et dieu que c'était dur ! Pour autant, la coréenne, elle ne comptait pas abandonner, loin de là. Elle avait déjà vu avec les colocataires des virés pour qu'ils puissent préparer des affaires pour ceux partis sans rien – ou en garde-à-vue – et les leurs emmener. Elle avait organisé un grand rangement général après le bordel foutu par les flics. Elle avait stressée à l'idée de ne pas être à la hauteur, même si au final, elle ne pouvait pas abandonner sa famille d'adoption.
C'était bien pour cela qu'elle était là, dans le bureau de la présidence à se prendre la tête sur un papier, alors que son crâne hurlait de douleur. Elle qui ne dormait pas beaucoup, le faisait encore moins. Mais elle supportait tout avec le sourire, parce que c'était pour les renards. Un œil sur l'horloge, la jeune femme nota qu'il faudrait aller voir la ferme dans une heure environ, s'assurer que les pingouins ne s'étaient pas échappés, où que les chèvres naines n'avaient pas commencées à manger la terre. Mais entendant la porte s'ouvrir, Jihan releva la tête, pour tomber sur un visage qu'elle aurait préféré ne pas voir. Sa mâchoire se serra d'elle-même, un rictus ironique naquit sur les lèvres fines alors qu'elle l'écoutait.
« Merci de ne pas me mettre dans le même panier que toi. Je suis ici parce que c'est ma place. »
Le regard noir, elle toisait le garçon en face d'elle. Celui qui avait brisé son cœur si fragile, celui qui avait joué avec elle comme on jouait avec une poupée. Elle le haïssait juste tellement fort, encore plus quand elle comprenait la portée de ses mots, et que jihan voyait qu'il voulait profiter du départ forcé de jiho pour faire main-mise sur les renards.
« Tant que je serais là, tu n'arriveras pas à tes fins Jinyoung. La fraternité, elle ne sera JAMAIS à toi. Ce n'est pas ton empire. »
Non, c'était sa famille et la douce poupée était prête à se battre bec et ongle, même contre le géant qu'il lui faisait face. Si il y avait bien une seule personne au monde contre qui Jihan ne baisserait jamais la tête c'était bien lui. Parce que ce qui brûlait dans son cœur, c'était une haine irrationnelle, une haine qu'il avait lui-même allumé.
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Re: old habits die hard ; jihan | Mar 9 Juil - 1:17 Citer EditerSupprimer
C'était forcément la dernière personne que je pensais trouver dans ce bureau. En y pensant un peu plus, je me dis que c'est presque parfaitement normal ; son caractère doux, sa détermination, le fait qu'elle soit proche de cette fameuse famille, un mot qu'ils nous rabâchent sur tous les toits et à toutes les sauces. Je pourrais presque en rire, dans une autre situation. Le problème est tout autre, à l'heure actuelle ; je dois me débarrasser de cette épine bien incrustée dans mon pied. « Ta place, tu dis ? Je crois plutôt que tu empiètes sur la mienne. Alors s'il te plaît, ne m'oblige pas à faire des choses regrettables. » Sourire en coin. Je ne détache pas mon regard de sa silhouette. Même après toutes ses années, elle continue à capter mon attention. D'une manière ou d'une autre. Que ce soit par les paroles ou ce qu'elle est, Jihan me captive, peu importe notre relation actuelle.
Ma main gauche s'empare du cadre photo présent sur le bureau du président ; une simple photo de groupe avec lui et toute sa bande dans un pays qui semblait être les États-Unis, de ce que je réussissais à comprendre. Je relève la tête quand elle parle à nouveau, je la fixe sans une once d'hésitation. « Tu sais pertinemment ce qu'il se passe quand je veux quelque chose, Jihan. J'obtiens toujours ce que je veux, je fais toujours ce que je veux. Peu importe les personnes qui se présent devant moi, je serais toujours en mesure de m'imposer et de mettre la main sur ce que je cherche à avoir. Tu sais également que ce n'est pas toi qui va me faire reculer. » Je désigne la tête de Jiho sur la photo. « Ni lui. » Je pose le cadre, je désigne la porte. « Ni eux. » Je lâche un rire dans un souffle. « Mais tu n'as pas peur de moi non plus. Je me trompe ? Tu ne dois plus avoir peur de moi, depuis cette fois, au lycée. Impossible d'avoir à nouveau ta confiance, impossible de croire en moi. » C'était presque ironique, dit comme ça. « Mais peu importe ce que je dois affronter, j'y arriverai. » Ça, j'en étais sûr.
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C'était forcément la dernière personne que je pensais trouver dans ce bureau. En y pensant un peu plus, je me dis que c'est presque parfaitement normal ; son caractère doux, sa détermination, le fait qu'elle soit proche de cette fameuse famille, un mot qu'ils nous rabâchent sur tous les toits et à toutes les sauces. Je pourrais presque en rire, dans une autre situation. Le problème est tout autre, à l'heure actuelle ; je dois me débarrasser de cette épine bien incrustée dans mon pied. « Ta place, tu dis ? Je crois plutôt que tu empiètes sur la mienne. Alors s'il te plaît, ne m'oblige pas à faire des choses regrettables. » Sourire en coin. Je ne détache pas mon regard de sa silhouette. Même après toutes ses années, elle continue à capter mon attention. D'une manière ou d'une autre. Que ce soit par les paroles ou ce qu'elle est, Jihan me captive, peu importe notre relation actuelle.
Ma main gauche s'empare du cadre photo présent sur le bureau du président ; une simple photo de groupe avec lui et toute sa bande dans un pays qui semblait être les États-Unis, de ce que je réussissais à comprendre. Je relève la tête quand elle parle à nouveau, je la fixe sans une once d'hésitation. « Tu sais pertinemment ce qu'il se passe quand je veux quelque chose, Jihan. J'obtiens toujours ce que je veux, je fais toujours ce que je veux. Peu importe les personnes qui se présent devant moi, je serais toujours en mesure de m'imposer et de mettre la main sur ce que je cherche à avoir. Tu sais également que ce n'est pas toi qui va me faire reculer. » Je désigne la tête de Jiho sur la photo. « Ni lui. » Je pose le cadre, je désigne la porte. « Ni eux. » Je lâche un rire dans un souffle. « Mais tu n'as pas peur de moi non plus. Je me trompe ? Tu ne dois plus avoir peur de moi, depuis cette fois, au lycée. Impossible d'avoir à nouveau ta confiance, impossible de croire en moi. » C'était presque ironique, dit comme ça. « Mais peu importe ce que je dois affronter, j'y arriverai. » Ça, j'en étais sûr.
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Re: old habits die hard ; jihan | Mer 10 Juil - 0:11 Citer EditerSupprimer
Cette sensation glacée au fond d'elle, Jihan elle la reconnaissait entre mille. C'était la même que quand elle avait trouvé Jinyoung au lit, avec celle qu'elle appelait meilleure amie. C'était un rappel constant de ce qu'il lui avait fait, un rappel de ce que ça faisait de haïr quelqu'un au point que la simple vue du colosse suffisait à faire serrer les dents de la douce jeune femme. Pour autant, elle si timide et si douce, face à lui, elle n'arrivait plus à se laisser écraser. Il lui avait tout prit, elle ne pardonnerait pas ça, pas pour le moment, sûrement jamais.
« Tss, t'es si sûre de toi que tu t'es même pas renseigné hein ? C'est moi qui fait l'intérim de la présidence pendant l’absence de Jiho, c'est mon rôle. Pas le tien. »
Les yeux durs, elle le dardait d'un regard noir, haineux. Elle détestait ses manières, elle détestait ce qu'elle voyait dans cet homme. Au fond, c'était parce qu'elle avait l'impression de ne plus avoir le même Jinyoung que celui qu'elle avait rencontré, que celui dont elle était tombé amoureuse des mois en arrières. Mais elle savait aussi que ce garçon qui se croyait tout permis, qui touchait des affaires personnelles à d'autres et qui se moquait de tout, c'était sûrement plus le vrai lui que celui avec qui elle était sortie pendant presque une année et demie.
Mais plus il parlait, plus la brunette, qui tenait le bord de la table, serrait les doigts autour, au point qu'ils en étaient blancs. Elle le haïssait tellement, lui, toute sa personne et sa supériorité à la con. Mais plus que tout, elle haïssait ses mots, qui tapaient juste, qui fracassaient son cœur pas assez solide, la remettant devant ce qu'il avait fait. Sans pouvoir s'en empêcher, Jihan le regarda avec défi, au bord de l'explosion.
« Tu peux toujours courir pour essayer d'obtenir la fraternité. Ça n'arrivera jamais, pas tant que je serais vivante. »
C'était une promesse, peu importe qu'il puisse penser qu'elle faiblirait, face à lui, Jihan elle était prête à tout. Même à vendre son âme au diable, tant que ça empêchait que Jinyoung brise encore une fois ce qu'elle avait de plus précieux, tout tant qu'il ne lui prenait pas tout une nouvelle fois. Alors quand il remue le couteau dans la plaie, quand il poignarda son cœur, et parce qu'elle était fatiguée et sous pression, Jihan elle explosa. Le verre rempli d'eau à côté d'elle, il explosa sur la tête du garçon, ou sur son torse elle s'en foutait, alors qu'elle s'approchait de lui, la tête relevé pour voir ses yeux. Elle avait beau être plus petite, elle ne se laisserait pas faire.
« Écoute moi bien, espèce de stupide connard. Tu peux espérer ce que tu veux, mais tu n'auras jaamis le dernier mot ici. Peu importe tes tours de tordu, tes manipulations, ici, t'es rien de plus qu'un membre comme un autre. Peut-être un peu mieux habillé que les autres, mais c'est tout. Alors dégage de ce bureau, je veux plus voir ta sale tronche. Et contrairement à toi, j'ai du travail. »
Si des yeux pouvaient tués, Jinyoung aurait été foudroyé sur place. Mais Jihan n'avait pas encore ce pouvoir, alors elle se contentait d'indiquer la sortie au garçon d'un geste sec de la tête, pour ne plus le voir.
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Cette sensation glacée au fond d'elle, Jihan elle la reconnaissait entre mille. C'était la même que quand elle avait trouvé Jinyoung au lit, avec celle qu'elle appelait meilleure amie. C'était un rappel constant de ce qu'il lui avait fait, un rappel de ce que ça faisait de haïr quelqu'un au point que la simple vue du colosse suffisait à faire serrer les dents de la douce jeune femme. Pour autant, elle si timide et si douce, face à lui, elle n'arrivait plus à se laisser écraser. Il lui avait tout prit, elle ne pardonnerait pas ça, pas pour le moment, sûrement jamais.
« Tss, t'es si sûre de toi que tu t'es même pas renseigné hein ? C'est moi qui fait l'intérim de la présidence pendant l’absence de Jiho, c'est mon rôle. Pas le tien. »
Les yeux durs, elle le dardait d'un regard noir, haineux. Elle détestait ses manières, elle détestait ce qu'elle voyait dans cet homme. Au fond, c'était parce qu'elle avait l'impression de ne plus avoir le même Jinyoung que celui qu'elle avait rencontré, que celui dont elle était tombé amoureuse des mois en arrières. Mais elle savait aussi que ce garçon qui se croyait tout permis, qui touchait des affaires personnelles à d'autres et qui se moquait de tout, c'était sûrement plus le vrai lui que celui avec qui elle était sortie pendant presque une année et demie.
Mais plus il parlait, plus la brunette, qui tenait le bord de la table, serrait les doigts autour, au point qu'ils en étaient blancs. Elle le haïssait tellement, lui, toute sa personne et sa supériorité à la con. Mais plus que tout, elle haïssait ses mots, qui tapaient juste, qui fracassaient son cœur pas assez solide, la remettant devant ce qu'il avait fait. Sans pouvoir s'en empêcher, Jihan le regarda avec défi, au bord de l'explosion.
« Tu peux toujours courir pour essayer d'obtenir la fraternité. Ça n'arrivera jamais, pas tant que je serais vivante. »
C'était une promesse, peu importe qu'il puisse penser qu'elle faiblirait, face à lui, Jihan elle était prête à tout. Même à vendre son âme au diable, tant que ça empêchait que Jinyoung brise encore une fois ce qu'elle avait de plus précieux, tout tant qu'il ne lui prenait pas tout une nouvelle fois. Alors quand il remue le couteau dans la plaie, quand il poignarda son cœur, et parce qu'elle était fatiguée et sous pression, Jihan elle explosa. Le verre rempli d'eau à côté d'elle, il explosa sur la tête du garçon, ou sur son torse elle s'en foutait, alors qu'elle s'approchait de lui, la tête relevé pour voir ses yeux. Elle avait beau être plus petite, elle ne se laisserait pas faire.
« Écoute moi bien, espèce de stupide connard. Tu peux espérer ce que tu veux, mais tu n'auras jaamis le dernier mot ici. Peu importe tes tours de tordu, tes manipulations, ici, t'es rien de plus qu'un membre comme un autre. Peut-être un peu mieux habillé que les autres, mais c'est tout. Alors dégage de ce bureau, je veux plus voir ta sale tronche. Et contrairement à toi, j'ai du travail. »
Si des yeux pouvaient tués, Jinyoung aurait été foudroyé sur place. Mais Jihan n'avait pas encore ce pouvoir, alors elle se contentait d'indiquer la sortie au garçon d'un geste sec de la tête, pour ne plus le voir.
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Re: old habits die hard ; jihan | Dim 14 Juil - 6:39 Citer EditerSupprimer
La voir perdre patience au fur et à mesure de mes paroles avait ce côté jouissif dont je me pourrais certainement pas me lasser. Son regard débordant de haine et de colère, toutes ces petites choses qui montraient à quel point le simple fait de ma présence l'irritait au plus haut point. C'est là que je me dis que j'ai peut-être un peu trop bien fait les choses. Ma deuxième pensée est certainement un peu plus sensée ; elle aurait pu être encore à mes côtés si je n'avais pas été stupide, parce que je croyais que le monde n'était qu'une vaste blague à la suite de la mort de Miree. De sa prétendue mort, du moins. Elle aurait pu être merveilleuse, Jihan, à mes côtés.
Mais quelque part, la voir comme ça, là, maintenant, c'en est presque satisfaisant. Je pourrais presque exploser de rire devant elle si la situation était autre, me payer sa tête comme c'est pas permis, avant de me relever les manches pour faire le sale boulot. J'ai envie de m'amuser, de profiter de cette situation ; et elle allait très vite le savoir. « Fraternité, famille, frères, sœurs... Dis-moi, tu connais un autre vocabulaire que ces mots qui me donnent simplement envie de vomir ? Sois plus directe. Tu en est parfaitement capable. » Non, sans rire, balancer sur tous les toits qu'on est une famille, ça va deux minutes ; j'ai une simple envie de foutre le concept en l'air pour le modeler selon mes goûts. C'est sûrement ça le problème ; mes goûts. Pas les siens.
Après, je m'attendais presque à tout, sauf à ça. Elle a relâché la pression. Si elle avait un peu mieux visé, ça aurait pu toucher ma tête, mais c'est loupé. J'esquisse un léger sourire alors qu'elle s'avance vers moi pour me parler avec un sérieux à toute épreuve. Je lâche un rire dans un souffle à un moment de son discours, mais je ne bouge pas d'un poil quand elle me demande de sortir. « Ce serait avec plaisir dans une autre situation, mais pas de ça entre nous, chérie. » Ça allait forcément l'irriter. Les petits surnoms affectifs, alors que c'est tout sauf affectif entre nous deux. Mais quitte à m'amuser de la situation, autant y aller franco. « Je n'ai pas l'intention de partir de l'endroit qui me viendra de droit un jour ou l'autre. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Après-demain. Dans un certain temps. Tout ce que tu dois savoir, c'est que j'ai bien l'intention de profiter de l'absence de Jiho pour faire ce que je veux. Simple membre ou pas, j'en ai rien à tamponner. Est-ce que je dois te rappeler ce que je pouvais faire, au lycée ? Avec un peu de travail de mon côté, je pourrais sûrement être en mesure d'avoir les mêmes droits. » Et là, on touche une corde sensible.
J'adorais les jeux de pouvoirs.
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La voir perdre patience au fur et à mesure de mes paroles avait ce côté jouissif dont je me pourrais certainement pas me lasser. Son regard débordant de haine et de colère, toutes ces petites choses qui montraient à quel point le simple fait de ma présence l'irritait au plus haut point. C'est là que je me dis que j'ai peut-être un peu trop bien fait les choses. Ma deuxième pensée est certainement un peu plus sensée ; elle aurait pu être encore à mes côtés si je n'avais pas été stupide, parce que je croyais que le monde n'était qu'une vaste blague à la suite de la mort de Miree. De sa prétendue mort, du moins. Elle aurait pu être merveilleuse, Jihan, à mes côtés.
Mais quelque part, la voir comme ça, là, maintenant, c'en est presque satisfaisant. Je pourrais presque exploser de rire devant elle si la situation était autre, me payer sa tête comme c'est pas permis, avant de me relever les manches pour faire le sale boulot. J'ai envie de m'amuser, de profiter de cette situation ; et elle allait très vite le savoir. « Fraternité, famille, frères, sœurs... Dis-moi, tu connais un autre vocabulaire que ces mots qui me donnent simplement envie de vomir ? Sois plus directe. Tu en est parfaitement capable. » Non, sans rire, balancer sur tous les toits qu'on est une famille, ça va deux minutes ; j'ai une simple envie de foutre le concept en l'air pour le modeler selon mes goûts. C'est sûrement ça le problème ; mes goûts. Pas les siens.
Après, je m'attendais presque à tout, sauf à ça. Elle a relâché la pression. Si elle avait un peu mieux visé, ça aurait pu toucher ma tête, mais c'est loupé. J'esquisse un léger sourire alors qu'elle s'avance vers moi pour me parler avec un sérieux à toute épreuve. Je lâche un rire dans un souffle à un moment de son discours, mais je ne bouge pas d'un poil quand elle me demande de sortir. « Ce serait avec plaisir dans une autre situation, mais pas de ça entre nous, chérie. » Ça allait forcément l'irriter. Les petits surnoms affectifs, alors que c'est tout sauf affectif entre nous deux. Mais quitte à m'amuser de la situation, autant y aller franco. « Je n'ai pas l'intention de partir de l'endroit qui me viendra de droit un jour ou l'autre. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Après-demain. Dans un certain temps. Tout ce que tu dois savoir, c'est que j'ai bien l'intention de profiter de l'absence de Jiho pour faire ce que je veux. Simple membre ou pas, j'en ai rien à tamponner. Est-ce que je dois te rappeler ce que je pouvais faire, au lycée ? Avec un peu de travail de mon côté, je pourrais sûrement être en mesure d'avoir les mêmes droits. » Et là, on touche une corde sensible.
J'adorais les jeux de pouvoirs.
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Re: old habits die hard ; jihan | Sam 3 Aoû - 10:19 Citer EditerSupprimer
Ji Han, elle bouillait, elle avait envie d’exploser. Le garçon en face d’elle, sa simple vue, elle la faisait enrager, sortir de ses gonds. Encore plus quand il ouvrait sa bouche de démon. Comment quelqu’un qu’elle avait aimé pouvait être ainsi ? Comment elle avait put se laisser avoir par un tel démon. Des fois, elle se demandait où est-ce qu’elle avait péché la chanteuse, quand elle voyait ça. Puis elle se rappelait ce que Jinyoung avait fait, et elle se rendait compte qu’il était en tort. Lui et simplement lui. De derrière le bureau de Jiho, la jeune femme le fusillait du regard, ses yeux orageux promettant le pire des châtiments. Et pourtant, elle était douce Jihan à la base. Mais ses mots, la façon dont il se moque de ce qui l’a sauvé après qu’il l’ai brisé, comme on brise une poupée de porcelaine, ça la rendait folle.
« Je connais plein de façon de le dire. Mais peut-importe, puis que tu ne comprendra pas. t’es pas capable d’aimer, juste une coquille vide, qu’on remplit avec du fric. T’es rien d’autre qu’un jouet qu’on exhibe dans les soirées mondaines. »
Jamais elle n’avait été aussi violente la coréenne. Jamais ses mots n’avaient été si incisifs et méchants, et ça, gratuitement. Pour autant, elle ne s’en voulait même pas. Parce que quand ça concernait ce garçon. Alors quand il dépassa les bornes, elle se laissa juste entraîner par la traînée de rage dans ses veines et après avoir jeter son verre à la figure du garçon, elle lui gueulait dessus, lui demandant de sortir. Puis il prononça ce petit mot. Ce « chérie » qu’il ne lui sortait même pas quand ils étaient ensemble. Ce « chérie » qui lui donnait envie de le frapper alors qu’elle était si douce d’habitude. Elle sentait son sang bouillir, sa colère, sa haine, grandir à chaque mots qu’il prononçait. Son sourire irritant, si elle pouvait le gommer, elle se ferrait une joie de lui faire.
Alors quand il reprit la parole, la petite brune le laissa parler. Plus les mots sortaient de sa bouche, plus elle souriait, réaction presque nerveuse au final. Et parce qu’elle ne supportait plus de se laisser à nue, parce que sa présence lui rappelait trop de souvenir, elle finit par se cacher derrière un visage sans émotions, celui qu’elle s’était crée justement quand il l’avait trompé et qui avec le temps s’était atténuée. Mais là, elle ne pouvait plus.
« Sauf qu’on est plus au lycée Jin Young. Tu devrais penser à grandir un peu si tu penses encore comme à cette époque. Au lycée tu faisais peut-être ta loi, mais ici, Jiho comme moi, on ne se fera pas avoir par tes pots-de-vins. Tu n’auras rien, jamais. Parce qu’ici, t’es comme le plus pauvre d’entre nous. Ici, t’es rien de plus que toi. Et franchement, c’est pas un compliment. »
Elle le haïssait tellement. Mais elle ne pouvait pas craquer. Le verre avait été suffisant. Elle devait être plus forte que ce type qui lui avait fait tant de mal.
old habits die hard; Young blood, run like a river; Young blood, never get chained; Young blood, heaven need a sinner, You can't raise hell with a saint; Young blood, came to start a riot, Don't care what your old man say; Young blood, heaven hate a sinner But we gonna raise hell anyway |
Ji Han, elle bouillait, elle avait envie d’exploser. Le garçon en face d’elle, sa simple vue, elle la faisait enrager, sortir de ses gonds. Encore plus quand il ouvrait sa bouche de démon. Comment quelqu’un qu’elle avait aimé pouvait être ainsi ? Comment elle avait put se laisser avoir par un tel démon. Des fois, elle se demandait où est-ce qu’elle avait péché la chanteuse, quand elle voyait ça. Puis elle se rappelait ce que Jinyoung avait fait, et elle se rendait compte qu’il était en tort. Lui et simplement lui. De derrière le bureau de Jiho, la jeune femme le fusillait du regard, ses yeux orageux promettant le pire des châtiments. Et pourtant, elle était douce Jihan à la base. Mais ses mots, la façon dont il se moque de ce qui l’a sauvé après qu’il l’ai brisé, comme on brise une poupée de porcelaine, ça la rendait folle.
« Je connais plein de façon de le dire. Mais peut-importe, puis que tu ne comprendra pas. t’es pas capable d’aimer, juste une coquille vide, qu’on remplit avec du fric. T’es rien d’autre qu’un jouet qu’on exhibe dans les soirées mondaines. »
Jamais elle n’avait été aussi violente la coréenne. Jamais ses mots n’avaient été si incisifs et méchants, et ça, gratuitement. Pour autant, elle ne s’en voulait même pas. Parce que quand ça concernait ce garçon. Alors quand il dépassa les bornes, elle se laissa juste entraîner par la traînée de rage dans ses veines et après avoir jeter son verre à la figure du garçon, elle lui gueulait dessus, lui demandant de sortir. Puis il prononça ce petit mot. Ce « chérie » qu’il ne lui sortait même pas quand ils étaient ensemble. Ce « chérie » qui lui donnait envie de le frapper alors qu’elle était si douce d’habitude. Elle sentait son sang bouillir, sa colère, sa haine, grandir à chaque mots qu’il prononçait. Son sourire irritant, si elle pouvait le gommer, elle se ferrait une joie de lui faire.
Alors quand il reprit la parole, la petite brune le laissa parler. Plus les mots sortaient de sa bouche, plus elle souriait, réaction presque nerveuse au final. Et parce qu’elle ne supportait plus de se laisser à nue, parce que sa présence lui rappelait trop de souvenir, elle finit par se cacher derrière un visage sans émotions, celui qu’elle s’était crée justement quand il l’avait trompé et qui avec le temps s’était atténuée. Mais là, elle ne pouvait plus.
« Sauf qu’on est plus au lycée Jin Young. Tu devrais penser à grandir un peu si tu penses encore comme à cette époque. Au lycée tu faisais peut-être ta loi, mais ici, Jiho comme moi, on ne se fera pas avoir par tes pots-de-vins. Tu n’auras rien, jamais. Parce qu’ici, t’es comme le plus pauvre d’entre nous. Ici, t’es rien de plus que toi. Et franchement, c’est pas un compliment. »
Elle le haïssait tellement. Mais elle ne pouvait pas craquer. Le verre avait été suffisant. Elle devait être plus forte que ce type qui lui avait fait tant de mal.
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