4 mois. 4 mois et des broutilles que Ji Ae côtoie ces gens éteints et ces murs aussi hauts que sombres et infranchissables. Elle a troqué sa jupe d'uniforme de lycéenne pour un uniforme pantalon et cardigan répugnant, elle a aussi troqué son blond légendaire pour sa couleur naturelle: châtain foncé, et on ne lui a pas laissé le choix, c'était soit ça, soit la boule à zéro. Et il était hors de question qu'on lui enlève ses si beaux cheveux. Le maquillage, c'était fini aussi. Tout ce qui lui plaisait lui avait été retiré ici et il ne lui restait plus rien. Rien si ce n'est le temps. Le temps long, le temps qui ne passe pas dans ces salles de cours. Elle aurait dû s'en douter qu'elle finirait ici un jour, à trop faire la conne, on paye le prix... Alors elle passait ses journées à regarder par la fenêtre le grand parc qui bordait ce pensionnat, à regarder les autres filles de sa classe prendre des notes des cours alors que Jiji se laissait dépérir peu à peu. Ou alors, quand elle faisait semblant de prendre des notes, elle écrivait en fait des lettres aux personnes qui lui manquaient, à ceux à qui elle avait beaucoup de choses à dire.
Aujourd'hui, il a neigé. Le parc est recouvert d'un épais manteau blanc qui donne un charme certain à cet endroit si morose. Dehors, il fait froid, mais le cours de tir à l'arc n'a pas été annulé pour autant. C'est tant mieux, Ji Ae a besoin de prendre l'air et surtout de repérer les endroits où elle pourrait éventuellement passer pour tenter une évasion. Oui, elle y pense, et elle va le faire. Elle ne peut pas rester ici. La semaine dernière, le personnel l'a surprise en train de fumer une cigarette à la fenêtre de sa chambre, elle a encore la marque du coup de ceinture qu'elle avait pris sur l'épaule. C'était traumatisant, ici. Bien trop restreint pour une fille comme Jiji qui avait connu une liberté délicieuse. Combien de temps doit-elle rester ici, au juste?
Le vendredi soir, elle avait droit au téléphone de 18h à 19h. Une heure seulement. Assise sur son lit en tailleur, une surveillante du pensionnat vient lui apporter son téléphone. Jiji la remercie d'un sourire forcé et allume son vieux smartphone, regardant par la même occasion les filles de sa chambre et les téléphones qu'elles ont. Pour la plupart, il s'agit d'iPhone ou de Samsung dernier cri. Et Ji Ae doit se contenter d'un vieux Huawei en carton. Elle allume son téléphone et se retrouve confronté à son fond d'écran: une photo de sa soeur et elle. Elle n'a jamais changé ce fond d'écran. Jamais. Encore moins depuis ce qui s'était passé, et pourtant, elle aurait pu, mais son désir, c'est de se faire souffrir. D'affronter en face la dure réalité qu'elle ait pu briser ce qu'il y avait entre elles. Une larme coule sur sa joue, une larme qu'elle vient essuyer. Elle a beaucoup de messages de ses amis, mais ça ne lui remonte pas le moral. Ce soir, le seul qui pourrait lui remonter le moral doit être sûrement dans les bras d'une autre pour combler le vide qu'a laissé Ji Ae en partant à ce pensionnat. Partagée entre l'idée de jeter son téléphone contre le mur et de l'appeler, elle opte finalement pour la deuxième option. Elle se lève de son lit et va s'assoir dans l'angle de la chambre, par terre, ramenant ses jambes contre elle alors qu'elle porte le téléphone à son oreille. Ça sonne... Et quand elle entend sa voix à l'autre bout du fil, son coeur rate un battement. Il lui manque encore plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Et cette sensation de manque mêlée à cette mélancolie, voire cette dépression qui commence à surgir en elle, la font éclater en sanglot au téléphone. Elle n'a même pas prononcé un mot... tout ce qu'elle arrive à dire, c'est un minable: Sors moi de là... J'ten supplie... Elle tient fermement le téléphone contre elle alors qu'elle baisse la tête pour cacher ses larmes. Elle a l'impression de sentir encore le coup de ceinture sur son épaule tant le geste l'a marqué.
Sors moi de là. (+) JINJI
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Sors moi de là. (+) JINJI | Ven 12 Juil - 23:34 Citer EditerSupprimer
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Re: Sors moi de là. (+) JINJI | Sam 13 Juil - 21:46 Citer EditerSupprimer
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Accoudé à son balcon, le garçon regardait la vie dans les rues de Séoul. Une grand-mère qui galérait à porter ses courses, une fille qui faisait la princesse… Ses yeux se fermèrent de lui-même chassant la pensée inopportune. Sa princesse à lui, ça faisait quatre mois qu’il ne l’avait pas vu, emmené dans un pensionnat et interdite de visite. Ça n’aurait tenu qu’à lui, il l’aurait emmené loin de cet endroit, mais elle n’avait pas voulu. Sans s’en rendre vraiment compte, Jin Sun porta sa cigarette à sa bouche, recrachant la fumée, admirant les volutes blancs. Hojin était partie chez sa famille pour la semaine, il avait pas voulu venir. Elle les lui cassaient royalement en ce moment, celle qui partageait sa vie depuis quelques temps maintenant. Il savait qu’elle n’était pas honnête, il y croyait tellement, qu’un petit regard anodin devenait une trahison aux yeux du dealer.
Mais il n’eut pas le temps de s’appesantir sur le sujet, ce sujet qui le faisait enrager, bouillir de l’intérieur à mesure que le temps passait. À mesure qu’il vivait avec Hojin, qu’il lui faisait du mal et qu’elle ne disait rien. Non, son téléphone sonnait et d’un geste assuré, sans regarder qui appelait, il décroche. « Oui ? » Plus poli, ce serait trop demandé au garçon. Mais y’a que le silence au bout du fil, une respiration presque erratique. Intrigué, il lit finalement le nom du contact. « T’as besoin que je vienne ? » Il se foutait bien qu’il n’ai pas eu de vrais échanges tous les deux depuis qu’elle était dans ce pensionnat à la con, il se foutait qu’elle l’appelle ainsi, sans prévenir. Alors quand elle prend finalement la parole, Jin Sun, il ne peut empêcher le sourire un peu fou sur ses lèvres. « Bouges-pas princesse, ton chevalier arrive. ». Pas besoin de plus, pas besoin de promesse, le simple fait qu’il ai prononcé les mots précédents suffisant comme preuve qu’il viendrait. Sa clope pas terminé, il la balança par dessus sa rambarde, avant de le quitter. Ses jambes avancent à grandes enjambées, alors qu’il prend ce qu’il lui faut, toujours au téléphone avec la jeune femme. « J’suis là dans quarante minutes, soit prête. » Sur ces mots, il raccrocha, enfilant sa veste en cuir, les clés de sa voiture tournoyant déjà dans sa main.
La route, elle est faite à toute vitesse. Il a jamais été prudent Jin Sun, encore moins au volant. Presque à 170 kilomètres par heure sur l’autoroute, il s’arrêta dans un crissement de pneus devant le pensionnat. Il regarda l’heure et un sourire fier étira les lèvres fines. Il avait tenu sa promesse, il avait mit moins de quarante minutes pour arriver jusqu’ici. Loin d’être fou, le garçon fit le tour des lieu, profitant de sa taille pour jeter un œil derrière le mur d’enceinte avec facilité. Il n’y avait aucunes sécurités ici, c’était risible. Enfin, il y avait bien le mur qui faisait le tour de la propriété mais quand on faisait un mètre 88 et le mur seulement trois, il était rapide à passer. Il parvint même à repérer la chambre de la jeune femme, qu’elle lui avait indiqué avec un sms après qu’il ait raccroché, lui spécifiant d’attendre 21h avant d’entrer.
L’heure sonne, et comme une grande ombre silencieuse, il se glissa dans l’enceinte du pensionnat. Y’avait pas un chat, pas étonnant que Ji-Ae puisse vouloir se casser, ça avait l’air déprimant à mourir ici. Arrivé au pied du bâtiment, le garçon ne mit pas longtemps à trouver une prise pour grimper au premier étage, toquer à la fenêtre de la chambre de celle qu’il venait chercher et s’y glisser. Il savait qu’il ne s’était pas trompé, la fenêtre ne se serait pas ouverte en silence sinon.
« Alors princesse, on attendait son prince charmant ? »
Un sourire narquois sur les lèvres, le garçon regardait, essayait d’apercevoir la jeune femme dans la pénombre ambiante. Il discernait sa silhouette, rien de moins. Sans attendre, il tendit sa main à celle qui était sa camarade de beaucoup de chose depuis des années maintenant. Il n’avait jamais un mot sur le relation particulière ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer.
« Bon, on se taille où tu veux vraiment rester dans ce trou à rat ? »
Il avait déjà trouver le sac de la jeune femme qu’elle avait dut préparer en secret, qui trônait fièrement sur son lit à présent. D’un geste assuré, il le plaça sur son épaule, indiquant la route de la liberté à la jeune femme d’un simple regard. Il la laisserait pas pourrir ici, pas elle.
Mais il n’eut pas le temps de s’appesantir sur le sujet, ce sujet qui le faisait enrager, bouillir de l’intérieur à mesure que le temps passait. À mesure qu’il vivait avec Hojin, qu’il lui faisait du mal et qu’elle ne disait rien. Non, son téléphone sonnait et d’un geste assuré, sans regarder qui appelait, il décroche. « Oui ? » Plus poli, ce serait trop demandé au garçon. Mais y’a que le silence au bout du fil, une respiration presque erratique. Intrigué, il lit finalement le nom du contact. « T’as besoin que je vienne ? » Il se foutait bien qu’il n’ai pas eu de vrais échanges tous les deux depuis qu’elle était dans ce pensionnat à la con, il se foutait qu’elle l’appelle ainsi, sans prévenir. Alors quand elle prend finalement la parole, Jin Sun, il ne peut empêcher le sourire un peu fou sur ses lèvres. « Bouges-pas princesse, ton chevalier arrive. ». Pas besoin de plus, pas besoin de promesse, le simple fait qu’il ai prononcé les mots précédents suffisant comme preuve qu’il viendrait. Sa clope pas terminé, il la balança par dessus sa rambarde, avant de le quitter. Ses jambes avancent à grandes enjambées, alors qu’il prend ce qu’il lui faut, toujours au téléphone avec la jeune femme. « J’suis là dans quarante minutes, soit prête. » Sur ces mots, il raccrocha, enfilant sa veste en cuir, les clés de sa voiture tournoyant déjà dans sa main.
La route, elle est faite à toute vitesse. Il a jamais été prudent Jin Sun, encore moins au volant. Presque à 170 kilomètres par heure sur l’autoroute, il s’arrêta dans un crissement de pneus devant le pensionnat. Il regarda l’heure et un sourire fier étira les lèvres fines. Il avait tenu sa promesse, il avait mit moins de quarante minutes pour arriver jusqu’ici. Loin d’être fou, le garçon fit le tour des lieu, profitant de sa taille pour jeter un œil derrière le mur d’enceinte avec facilité. Il n’y avait aucunes sécurités ici, c’était risible. Enfin, il y avait bien le mur qui faisait le tour de la propriété mais quand on faisait un mètre 88 et le mur seulement trois, il était rapide à passer. Il parvint même à repérer la chambre de la jeune femme, qu’elle lui avait indiqué avec un sms après qu’il ait raccroché, lui spécifiant d’attendre 21h avant d’entrer.
L’heure sonne, et comme une grande ombre silencieuse, il se glissa dans l’enceinte du pensionnat. Y’avait pas un chat, pas étonnant que Ji-Ae puisse vouloir se casser, ça avait l’air déprimant à mourir ici. Arrivé au pied du bâtiment, le garçon ne mit pas longtemps à trouver une prise pour grimper au premier étage, toquer à la fenêtre de la chambre de celle qu’il venait chercher et s’y glisser. Il savait qu’il ne s’était pas trompé, la fenêtre ne se serait pas ouverte en silence sinon.
« Alors princesse, on attendait son prince charmant ? »
Un sourire narquois sur les lèvres, le garçon regardait, essayait d’apercevoir la jeune femme dans la pénombre ambiante. Il discernait sa silhouette, rien de moins. Sans attendre, il tendit sa main à celle qui était sa camarade de beaucoup de chose depuis des années maintenant. Il n’avait jamais un mot sur le relation particulière ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer.
« Bon, on se taille où tu veux vraiment rester dans ce trou à rat ? »
Il avait déjà trouver le sac de la jeune femme qu’elle avait dut préparer en secret, qui trônait fièrement sur son lit à présent. D’un geste assuré, il le plaça sur son épaule, indiquant la route de la liberté à la jeune femme d’un simple regard. Il la laisserait pas pourrir ici, pas elle.
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Re: Sors moi de là. (+) JINJI | Sam 13 Juil - 22:20 Citer EditerSupprimer
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Elle raccroche et regarde son téléphone. Les larmes ont laissé des traces sur ses joues creusées par la dépression. Elle ne se nourrissait que très peu, et le peu qu'elle arrivait à manger, elle finissait par le rendre aux toilettes et ce, depuis deux semaines. Elle commençait d'ailleurs à susciter l'inquiétude du personnel mais sa mère, cette connasse, avait bien insisté auprès du personnel de ne pas toujours croire à ses jeux d'actrice, parce que... Oui, quelle actrice elle pouvait être parfois. Mais pas cette fois. Le mal, la souffrance étaient réels. Il était dur de ne pas craquer, de rester forte. Elle pensait pouvoir le faire, elle se croyait plus forte que le reste après avoir vécu l'enfance de merde, mais faut croire qu'à cas plus coriaces, les moyens les plus radicaux sont utilisés. Comparé à ses camarades de chambre, elle en avait pris, des cours de bible sur la tête ou des coups de ceinture bien placés. Elle avait mal parfois. Elle souffrait autant mentalement que physiquement mais elle savait que retrouver Jinsun, pour une nuit ou plusieurs, lui redonnerait vie.
Elle envoie un SMS à celui qu'elle considère comme son héros et protecteur, lui indiquant d'attendre 21h pour le couvre feu, l'heure à laquelle le pensionnat éteignait toutes ses lumières. Elle lui avait aussi indiqué à quelle fenêtre correspondait sa chambre. Bientôt, elle allait devoir rendre son téléphone, et quand la none débarque pour récupérer les cellulaires, Ji-Ae tend le sien sans remords. Tant pis, elle partira sans. Elle s'en fiche. Elle n'a pas besoin de ça de toute façon tant qu'elle est avec Jinsun, les heures passeront comme des secondes et elle regrette déjà ça. Il transforme le temps, c'est dire à quel point il pratique la magie aux yeux de la pauvre fille. Mais maintenant qu'elle sait qu'il va venir, elle ne peut cacher un discret sourire triomphant. Pourvu que ça passe vite, elle a déjà hâte qu'il soit là.
4 mois sans le voir, peut-être la trouvera-t-il changée. Elle a presque honte de s'afficher à lui dans cet accoutrement et dans cet état, les yeux cernés et le visage creusé. Elle fait mine de se mettre au lit et échange quelques mots avec ses colocataires. La première s'endort rapidement, la deuxième ne tarde pas à la joindre et Jiji reste réveillée, écoutant attentivement la respiration de la troisième. Irrégulier: elle ne dort pas. Crotte. Et si Jiji ne se trompe pas, Jinsun ne va pas tarder à débarquer. Pourvu qu'elle finisse par s'endormir...
Allongée sur son lit et la tête tournée vers la fenêtre, elle remarque bien vite un visage se dessiner juste derrière. Un sourire éclatant étire ses lèvres et elle se lève vite pour aller ouvrir la fenêtre un peu plus. Voyant le visage de Jinsun se dessiner à la lumière d'un réverbère du parc, elle échange un regard complice. Plus que jamais. répond-elle, dans un chuchotement. Elle se tourne pour attraper son sac dans lequel elle a mis le strict minimum d'affaires et le passe à son ami de toujours, mais elle se tourne subitement en remarquant que sa colocataire ne dormait toujours pas. Prise sur le fait, Ji-Ae la fixe, malgré le peu de lumière présente dans la chambre. ... S'il te plaît. Fais comme si tu n'avais rien vu. Et la jeune fille acquiesce dans un sourire, lui faisant la promesse de ne rien dire. Rassurée, Ji-Ae se tourne vers son héros de ce soir et acquiesce vivement de la tête pour répondre à sa question. Elle sent la température glaciale la frapper de plein fouet alors qu'elle se hisse par la fenêtre. Et sa colocataire vient fermer la fenêtre après son passage. Premier étage, c'est pas haut. Alors, tel un chat, Ji-Ae saute et retombe sur ses jambes, suivant le chemin qu'il lui indique. Elle attrape sa main et les voilà en train de courir jusqu'à la clôture qu'il faut grimper. Jiji cesse de courir aussitôt en regardant la hauteur. Oh, mince. Ça paraissait pas si haut... Elle se tourne vers lui mais les lumières du pars s'éclairent soudainement. Ils sont repérés. MERDE! s'exclame-t-elle. Fais moi la courte échelle. 1m60 face à 3m, c'est mort, elle a besoin de Monsieur le géant pour lui venir en aide. Il s'exécute, et voilà que les 40kg de Ji-Ae parviennent à se hisser sur la clôture et de l'autre côté, sans problèmes. Elle attend que Jinsun la rejoigne, trépignant d'impatience de se barrer d'ici. Et quand il la rejoint de l'autre côté, cette niaise ne peut s'empêcher d'applaudir en sautillant sur place. T'es le meilleur trésor!! déjantée? Un peu.
Elle envoie un SMS à celui qu'elle considère comme son héros et protecteur, lui indiquant d'attendre 21h pour le couvre feu, l'heure à laquelle le pensionnat éteignait toutes ses lumières. Elle lui avait aussi indiqué à quelle fenêtre correspondait sa chambre. Bientôt, elle allait devoir rendre son téléphone, et quand la none débarque pour récupérer les cellulaires, Ji-Ae tend le sien sans remords. Tant pis, elle partira sans. Elle s'en fiche. Elle n'a pas besoin de ça de toute façon tant qu'elle est avec Jinsun, les heures passeront comme des secondes et elle regrette déjà ça. Il transforme le temps, c'est dire à quel point il pratique la magie aux yeux de la pauvre fille. Mais maintenant qu'elle sait qu'il va venir, elle ne peut cacher un discret sourire triomphant. Pourvu que ça passe vite, elle a déjà hâte qu'il soit là.
4 mois sans le voir, peut-être la trouvera-t-il changée. Elle a presque honte de s'afficher à lui dans cet accoutrement et dans cet état, les yeux cernés et le visage creusé. Elle fait mine de se mettre au lit et échange quelques mots avec ses colocataires. La première s'endort rapidement, la deuxième ne tarde pas à la joindre et Jiji reste réveillée, écoutant attentivement la respiration de la troisième. Irrégulier: elle ne dort pas. Crotte. Et si Jiji ne se trompe pas, Jinsun ne va pas tarder à débarquer. Pourvu qu'elle finisse par s'endormir...
Allongée sur son lit et la tête tournée vers la fenêtre, elle remarque bien vite un visage se dessiner juste derrière. Un sourire éclatant étire ses lèvres et elle se lève vite pour aller ouvrir la fenêtre un peu plus. Voyant le visage de Jinsun se dessiner à la lumière d'un réverbère du parc, elle échange un regard complice. Plus que jamais. répond-elle, dans un chuchotement. Elle se tourne pour attraper son sac dans lequel elle a mis le strict minimum d'affaires et le passe à son ami de toujours, mais elle se tourne subitement en remarquant que sa colocataire ne dormait toujours pas. Prise sur le fait, Ji-Ae la fixe, malgré le peu de lumière présente dans la chambre. ... S'il te plaît. Fais comme si tu n'avais rien vu. Et la jeune fille acquiesce dans un sourire, lui faisant la promesse de ne rien dire. Rassurée, Ji-Ae se tourne vers son héros de ce soir et acquiesce vivement de la tête pour répondre à sa question. Elle sent la température glaciale la frapper de plein fouet alors qu'elle se hisse par la fenêtre. Et sa colocataire vient fermer la fenêtre après son passage. Premier étage, c'est pas haut. Alors, tel un chat, Ji-Ae saute et retombe sur ses jambes, suivant le chemin qu'il lui indique. Elle attrape sa main et les voilà en train de courir jusqu'à la clôture qu'il faut grimper. Jiji cesse de courir aussitôt en regardant la hauteur. Oh, mince. Ça paraissait pas si haut... Elle se tourne vers lui mais les lumières du pars s'éclairent soudainement. Ils sont repérés. MERDE! s'exclame-t-elle. Fais moi la courte échelle. 1m60 face à 3m, c'est mort, elle a besoin de Monsieur le géant pour lui venir en aide. Il s'exécute, et voilà que les 40kg de Ji-Ae parviennent à se hisser sur la clôture et de l'autre côté, sans problèmes. Elle attend que Jinsun la rejoigne, trépignant d'impatience de se barrer d'ici. Et quand il la rejoint de l'autre côté, cette niaise ne peut s'empêcher d'applaudir en sautillant sur place. T'es le meilleur trésor!! déjantée? Un peu.
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Re: Sors moi de là. (+) JINJI | Sam 13 Juil - 22:56 Citer EditerSupprimer
Get me out of here, let's get away together, spend the night side by side, make it last forever.
Une ombre grande et solitaire, c’était ce qu’était Jin Sun alors qu’il traversait les jardins du pensionnat de celle qu’il venait kidnapper. Il ne comptait pas la laisser moisir une heure de plus dans ce trou à rat, qui ne la traitait sûrement pas comme elle devrait l’être, il en était certain. Rapidement, avec une facilité déconcertante, tant propre à l’habitude qu’à sa taille, le garçon toqua à la fenêtre qu’il lui avait indiqué, un sourire sur ses lippes. Son regard, il accrocha rapidement celui de la jeune femme, une étincelle complice, celle qui lui avait manquer. Cette étincelle qu’il avait même pas avec hojin, cette lueur pétillante qu’il ne trouvait que chez elle, celle qui serait avec lui ad vitam æternam. Seule la mort pourrait les séparer tous les deux, la preuve alors qu’il était là, en face d’elle, son sac sur son épaule, l’attendant pour partir.
Les yeux noirs et froids du dealer rencontrèrent ceux de la colocataire. Ils promettaient milles promesses de souffrances si elle brisait le silence de l’évasion de Ji-Ae. Qui de lui ou de son amie réussirent à la convaincre, il n’en savait rien, mais il avait sa petite idée au fond. D’un geste sûr, sa main servant d’appui à la jeune femme, il la laissa glisser sur le sol, grâce féline qu’elle possédait naturellement, ce chat sauvage qu’il avait finit par apprivoiser. Comme une habitude, leurs mains, elles se rencontrèrent de nouveaux alors qu’ils courraient vers le mur d’enceinte, un sourire fou, le même, sur les visages. Jin Sun, il entend Ji-Ae râler, leurs vingts-centimètres de différence rendant la tâche un peu plus ardue. Pas beaucoup, il pouvait la porter, elle était légère comme une plume.
« Je te fais décoller du sol quand tu veux. »
Il a à peine le temps de finir sa phrase, le parc est illuminé par les lumières ? Oups ? Ce n’est pas suffisant pour le faire paniquer. Sang-froid à toutes épreuves, ce n’est pas aujourd’hui qu’il se fera prendre. Sans attendre, il propulsa la jeune femme par dessus le mur d’enceinte, n’ayant aucuns doutes sur sa faculté à atterrir sur ses pieds derrière. Elle était de la rue, comme lui. La première chose qu’ils avaient apprit, c’était à retomber sur leurs pattes à enchaîner vers le futur, sans un regard un arrière. Rapidement, il passa le mur, et un rire répond à la voix exalté de la jeune évadée.
« Bon retour dans la vraie vie princesse. »
Sa mains se glissa dans la sienne alors qu’il la traînait presque jusqu’à sa voiture. Il entendait les bruits de courses au loin, ils sortaient du bâtiment. Mais d’ici à ce qu’ils arrivent, ils seraient déjà loin, sur l’autoroute de la liberté, sur le chemin de leur histoire à eux, sans personne et sans morale comme stop. Le sac de Ji-Ae, il est balancé sur le siège arrière, lui se glisse du côté du volant. Elle n’a pas le temps de s’attacher, qu’ils sont déjà partis, comme des flèches. Jin Sun, il adressa même un magnifique doigt à ce pensionnat qui disparaissait derrière eux, l’insultant sans mots pour avoir servit de prison à un être aussi parfait que la jeune femme à ses côtés.
Rapidement, parce que le garçon, avec des passagers ou pas, il conduit toujours comme un fou, ils arrivèrent sur l’autoroute. La vitesse de la voiture baissa un peu, alors qu’il se retournait pour enfin apprécier le visage de sa camarade, de celle qui e fait vibrer depuis leur première rencontre. Ses doigts, ils viennent caresser la joue plus creusée qu’auparavant, les lèvres fines avant de finalement prendre une mèche de cheveux et de jouer avec. Un sourire narquois, à nouveau.
« Ça te va pas si mal le brun, princesse. »
Il ne dira rien sur son physique. Elle est toujours aussi belle à ses yeux, elle a toujours cette flamme dans les yeux, cette flamme qui ne brille que pour lui et ça lui suffit, alors que l’enfer se terminait pour elle, alors qu’il la ramenai là où était sa place : à ses côtés.
Les yeux noirs et froids du dealer rencontrèrent ceux de la colocataire. Ils promettaient milles promesses de souffrances si elle brisait le silence de l’évasion de Ji-Ae. Qui de lui ou de son amie réussirent à la convaincre, il n’en savait rien, mais il avait sa petite idée au fond. D’un geste sûr, sa main servant d’appui à la jeune femme, il la laissa glisser sur le sol, grâce féline qu’elle possédait naturellement, ce chat sauvage qu’il avait finit par apprivoiser. Comme une habitude, leurs mains, elles se rencontrèrent de nouveaux alors qu’ils courraient vers le mur d’enceinte, un sourire fou, le même, sur les visages. Jin Sun, il entend Ji-Ae râler, leurs vingts-centimètres de différence rendant la tâche un peu plus ardue. Pas beaucoup, il pouvait la porter, elle était légère comme une plume.
« Je te fais décoller du sol quand tu veux. »
Il a à peine le temps de finir sa phrase, le parc est illuminé par les lumières ? Oups ? Ce n’est pas suffisant pour le faire paniquer. Sang-froid à toutes épreuves, ce n’est pas aujourd’hui qu’il se fera prendre. Sans attendre, il propulsa la jeune femme par dessus le mur d’enceinte, n’ayant aucuns doutes sur sa faculté à atterrir sur ses pieds derrière. Elle était de la rue, comme lui. La première chose qu’ils avaient apprit, c’était à retomber sur leurs pattes à enchaîner vers le futur, sans un regard un arrière. Rapidement, il passa le mur, et un rire répond à la voix exalté de la jeune évadée.
« Bon retour dans la vraie vie princesse. »
Sa mains se glissa dans la sienne alors qu’il la traînait presque jusqu’à sa voiture. Il entendait les bruits de courses au loin, ils sortaient du bâtiment. Mais d’ici à ce qu’ils arrivent, ils seraient déjà loin, sur l’autoroute de la liberté, sur le chemin de leur histoire à eux, sans personne et sans morale comme stop. Le sac de Ji-Ae, il est balancé sur le siège arrière, lui se glisse du côté du volant. Elle n’a pas le temps de s’attacher, qu’ils sont déjà partis, comme des flèches. Jin Sun, il adressa même un magnifique doigt à ce pensionnat qui disparaissait derrière eux, l’insultant sans mots pour avoir servit de prison à un être aussi parfait que la jeune femme à ses côtés.
Rapidement, parce que le garçon, avec des passagers ou pas, il conduit toujours comme un fou, ils arrivèrent sur l’autoroute. La vitesse de la voiture baissa un peu, alors qu’il se retournait pour enfin apprécier le visage de sa camarade, de celle qui e fait vibrer depuis leur première rencontre. Ses doigts, ils viennent caresser la joue plus creusée qu’auparavant, les lèvres fines avant de finalement prendre une mèche de cheveux et de jouer avec. Un sourire narquois, à nouveau.
« Ça te va pas si mal le brun, princesse. »
Il ne dira rien sur son physique. Elle est toujours aussi belle à ses yeux, elle a toujours cette flamme dans les yeux, cette flamme qui ne brille que pour lui et ça lui suffit, alors que l’enfer se terminait pour elle, alors qu’il la ramenai là où était sa place : à ses côtés.
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