« Pouvez-vous nous dire pourquoi les Zeus se sont séparés ? » , « Quel est votre ressentis ? » , « Avez-vous signé avec une autre label? » , « Est-ce vrai que votre rupture est du à des conflits au sein du groupe ? » , « Avez-vous prévu de réintégré une fratrie à la Yonsei ? » , « Allez-vous reprendre des entraînements de trainee ou abandonner votre carrière ? » , « Que pensez-vous des anti qui vous accuse d’être la principale raison ayant causé la séparation du groupe. » Ses oreilles sifflaient, son visage caché sous un masque noir, des lunettes couvrant ses yeux bien trop fatigués et cernés par les derniers événements. Il rabattait sa casquette tentant de s’extraire du groupe de paparazzis. il n’était à la base sortis de l’agence que pour s’acheter de quoi manger. le groupe maintenant séparé, le jeune italien devait songé à son avenir, chose à laquelle il n’avait jusque là guère pensé puisque persuadé que sa carrière de chanteur ne faisait que de débuter. belle erreur, belle naïveté. sortis pour se changer l'esprit, réfléchir à sa carrière, aux propositions qui lui avaient été faites et aux possibilités qui s'offraient à lui. reprendre les études, changer de carrière, il n'en avait strictement aucune idée et ça occupait bien trop ses pensées. « C'est vrai que vous sortez avec l'une de vos fans ? » il grinçait des dents, regard noir alors qu'il tentait de se frayer un chemin dans la foule, ses nouilles instantanés dans une main, bouteille d'eau dans l'autre. était-ce trop demandé que de lui foutre la paix ? « laissez moi tranquille », grognait-il en accélérant le pas, tournant dans une ruelle, puis une autre en espérant pouvoir les semer. chose peu probable tant qu'il ne leur aurait pas livré quelques informations. il accélérait tout de même un peu plus, tournant au dernier moment pour finalement s'engoufrer dans l'embrasure d'une porte que l'on fermait. dans un magasin ? chez quelqu'un ? dans le hall d'un bâtiment ? il n'en savait encore rien. tout ce dont il avait conscience c'est qu'il était à présent à l'abris des regards. enfin de tous sauf d'un.


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posant le dernier carton dans la maison que son père avait financé pour qu’il puisse avoir un chez lui un peu plus loin de la fac et avoir un petit lieu privé, irie pousse un soupir en se rendant compte qu’il se sentait mieux ici que chez lui au japon. il ne s’était jamais réellement senti à l’aise et voulu dans la maison familiale et ici alors qu’il n’avait jamais vécu dans le pays, qu’il n’avait jamais habité dans les lieux, il s’y sentait parfaitement à l’aise. il se rendait compte qu’il y avait un problème avec sa famille et peut-être par extension, le japon. heureusement, là, il n’avait personne d’autre que lui-même. il se plaisait en corée du sud et voulait même ne pas revenir chez lui. il envisageait de terminer ses études à la yonsei et de potentiellement finir sa vie dans le pays coréen. il ouvre un carton pour commencer à ranger ses affaires, quand un illustre inconnu entre chez lui. il fronce les sourcils, le regardant de haut en bas, ses nouilles et sa bouteille d’eau dans les mains. « euh… bonjour. » dit-il employant le japonais à cause de la surprise. il n’y fait pas attention. c’est vrai que lorsqu’il est surpris ou en colère, sa langue natale prend le dessus sans qu’il ne puisse faire grand-chose. irie fronce un peu plus les sourcils en le voyant essoufflé. il a sûrement du courir et se réfugier ici. sauf que ce n’est pas tellement le lieu pour se réfugier. « je peux savoir ce que vous faites chez moi ? » le japonais aurait très bien pu s’en prendre à lui et le foutre à la porte directement, mais il voulait savoir ce qui lui arrivait avant que ce ne soit le cas. sa curiosité était trop importante pour qu’il le renvoie chez lui comme ça. puis il fallait avouer que ce type ne lui était pas si inconnu que ça. maintenant qu’il le regardait bien, il lui semblait avoir vu sa photo sur des affiches un peu partout en ville mais aussi sur les bus. c’était définitivement une célébrité. il en était persuadé. « un problème avec des fans ? » il émet cette hypothèse sans réellement savoir si c’était le cas ou pas. il lui semblait qu’il était célèbre mais de là à savoir ce qu’il faisait, il n’en savait rien..


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« euh konichiwa. » avait-il lâché de sa voix rauque et de son regard hagard. l’heure n’était malheureusement ni à la politesse ni à la conversation mais à défaut de désirer tomber sur un mec peu courtois, le jeune artiste avait tout de même privilégier une salutation maladroite à un quelconque conflit qu’il ne serait guère en mesure de gérer. la porte refermé derrière lui, il se précipitait vers les cartons, posant son eau et ses nouilles sur l’un d’eux et s’agenouillant derrière une pile suffisamment imposante pour cacher sa fine silhouette. il n’y avait pas grand chose que désirait le jeune italien ces derniers temps si ce n’est la paix, le silence, la tranquillité et un foutu bol de nouilles. jetant un coup d’oeil en biais à son hôte, il levait un sourcil tentant de comprendre, de son japonais bancal, ce que celui-ci tentait de lui dire. il se doutait que cela devait se rapprocher de près ou de loin à « qu’est-ce que tu fous chez moi » ou « t’es qui? » mais quand bien même les capacités linguistiques du jeune homme dépassait légèrement la normale, le japonais ne faisait pas encore partis de son portfolio. faisant un signe de la tête en direction de la porte comme pour lui signifier que le soucis se trouvait de l’autre côté de celle-ci, il saisissait l’occasion de percevoir le mot « fan » dans les paroles du propriétaire pour remuer la tête négativement, mimiquant un appareil photo alors qu’il murmurait. « no fans, paparazzi click click click » caden se contrefichait bien d’avoir l’air idiot, surtout dans ce genre de situation. cela lui importait bien plus de pouvoir échapper à cette situation et ce, quitte à se ridiculiser face à un inconnu. en soit cet inconnu n’avait pas l’air mesquin, et caden se voulait rassurant avec lui-même en se persuadant qu’il ne le vendrait pas aux journalistes pour le plaisir ou une quelconque rémunération - et il doutait fortement que ces enflures paieraient un inconnu pour leur avoir ouvert la porte de chez lui.- déglutissant douloureusement, il risquait un énième regard vers la porte qu’il avait franchis quelques minutes auparavant, énième regard qui s’accompagnait d’un sursaut alors que l’on venait apposer des coups contre celle-ci, signe que l’on désirait s’adresser au jeune japonais afin d’éventuellement vérifier la présence du rappeur en ces lieux. regard paniqué qu’il plongeait dans celui de son interlocuteur, secouant frénétiquement et négativement la tête, tout en se jurant intérieurement qu’il collerait, dés qu'il aurait l'occasion de retourner aux dortoirs, un procès à ces enflures de journalistes pour harcèlement et violation de sa privée.


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Quand l’inconnu lui parla en japonais, Irie se rendit compte qu’il l’avait utilisé également. Il ne fit cependant aucun commentaire parce qu’il reprit la parole assez rapidement pour lui demander ce qu’il faisait chez lui. Encore une fois, ce fut le japonais qui sortit parce qu’il était surpris de trouver quelqu’un chez lui et encore plus une célébrité. Il se rendait compte qu’il ne le connaissait pas vraiment, l’ayant simplement vu sur des photos et des posters dans la rue. Il ne saurait même pas dire s’il était dans un groupe, en solo, ou même s’il n’était qu’acteur. Le jeune homme n’en avait aucune idée et ce n’était même pas étonnant. Il ne s’intéressait pas à ce genre de chose, bien trop focalisé sur ses études et sa vie à Séoul. Pourtant il avait compris qu’il était coursé par des fans enfin c’était ce qu’il pensait parce que le jeune homme le contredit parlant de paparazzi. « Oh je vois. » murmura-t-il en coréen, revenant dans la langue natale de l’inconnu. « Tu peux rester ici si tu veux. Ça me dérange pas, tant qu’ils n’entrent pas. » Il lui offrait l’hospitalité parce qu’il n’allait pas le foutre à la porte alors que des gens complètement fous lui courraient après. Irie aurait aimé que dans la situation inverse on lui fasse la même chose donc il le faisait. Il sursauta en même temps que l’inconnu quand on frappa à sa porte. Il soupira fortement et montra une pièce sur la droite. « Va te cacher dedans. Je m’en occupe. » Irie attendit qu’il aille là où il lui avait indiqué avant d’ouvrir la porte pour parler avec les journalistes. Le japonais pris son air le plus débile et parla en japonais, faisant mine de ne pas comprendre. Il refusa cependant de les laisser entrer leur demanda bien gentiment d’aller se faire voir. Il était heureux de constater qu’ils ne comprenaient pas un traite mot de ce qu’il disait, sinon, ils auraient pu l’insulter en retour. Ce n’est qu’après quelques minutes qu’ils le laissèrent enfin fermé sa porte. Cependant, Irie attendit encore un peu, avant d’ouvrir la porte pour l’inconnu qui s’était glissé chez lui. « Ils sont partis… » lui appris-t-il avant de le laisser sortir. « J’ai rien à t’offrir à manger ou à boire, mais tu peux rester autant de temps que t’as besoin si jamais. » Il lui montra les cartons légèrement gêné alors que ça ne devrait pas être à lui d’être embarrassé par la situation. « Je viens d’aménager, j’ai pas grand-chose. » Il lui sourit légèrement et lui indiqua le canapé. « Je m’appelle Irie au fait et je suis japonais mais je parle coréen. » se présenta-t-il finalement.


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la situation était grotesque et pour ne pas changer le jeune italien avait une chance de cocul. lui le premier n'aurait guère permis à un parfait inconnu de s'immiscer chez lui et de s'y cacher sans la moindre explication. trop d'emmerdes, trop de problèmes auxquels il n'aurait su vouloir se mêler. mais il fallait croire qu'il était tombé sur un bon samaritain ou du moins sur une personne étant suffisamment de bonne humeur pour tolérer sa présence en ces lieux. il n'allait pas s'en plaindre, et c'était d'ailleurs tout naturellement qu'il suivait les indications du jeune japonais s'engouffrant dans la pièce indiqué par celui-ci afin de masquer sa présence. chaque chose en son temps, il trouverait bien un moyen de le remercier plus tard. si il ne se trompait pas kelea avait des bases en japonais, il quémanderait l'aide de sa douce en temps voulus. caler dans un coin, il écoutait les échanges incompréhensibles du jeune japonais avec la foule de journaliste tout en se retenant de n'y jeter un coup d'oeil. il n'allait clairement pas prendre le risque d'être repéré aussi bêtement et ce lorsqu'il était à deux doigts de les semer définitivement. minutes après minutes, il finissait par relâcher la pression de ses dents sur sa lèvre inférieure lorsque la voix du propriétaire des lieux lui annoncer qu'ils étaient partis. " attends tu parles coréen ? " lâchait-il avant même de le remercier, ce fait n'ayant pour effet que d'accentuer l'aspect cocasse et grotesque de la situation. " désolé mec, je devrais te remercier avant de poser des questions. " il passait une main dans sa chevelure ébouriffé, quittant la pièce pour rejoindre son interlocuteur. " merci pour tout, tu m'a sortis d'une très sale affaire. ya quelque chose que je peux faire pour toi ? manquerait plus qu'en plus de me cacher tu me nourrisses t'es fou ! " un peu trop familier mais bel et bien reconnaissant envers le japonais, il observait les nombreux cartons qui jonchaient le sol. " je suis caden et je me ferais un plaisir de t'aider à ordonner tout ça. " c'était pas dans genre de remettre les choses à plus tard, l'agence attendrait que caden ai finis d'aider le jeune inconnu du nom d'irie avant de pouvoir ne le voir y poser un pied. depuis l'échec des zeus, il n'y avait plus rien que le jeune artiste ne craignait réellement. aciel ne le renverrait pas de l'agence pour si peu.


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La surprise passée, Irie se remit à parler coréen pour lui demander d’aller se cacher pendant qu’il s’occupait des journalistes. Jamais il ne les laisserait rentrer et jamais il ne vendrait le chanteur. Dans la situation inverse, il aurait bien aimé qu’on fasse la même chose pour lui. irie n’était pas du genre à laisser quelqu’un dans la merde. Il n’aidait pas les gens dans le but de recevoir quelque chose en retour. Il le faisait simplement parce que ça lui donnait envie et lui faisait plaisir. Puis qui aimerait avoir une armée de paparazzis collé au cul ? Clairement pas le japonais. Pour ça, mais aussi parce qu’il ne supporterait pas de ne pas avoir de vie privée, d’être épié H24 par les fans sur tous ses faits et gestes mais également par la presse, avide du moindre faux pas et scandale. Ce n’était clairement pas une vie pour Irie. Il préférait les choses plus calmes moins aventureuses. Alors, il s’occupe pour l’inconnu de cette horde de rapace, leur parlant japonais et ne faisant mine de ne rien comprendre à ce qu’il racontait. Ce n’était pas compliqué en vrai, il n’avait juste qu’à pencher la tête sur le côté et leur dire qu’il ne comprenait pas, tout en haussant de plus en plus le ton en japonais. Ils finirent par se lasser devant l’idiot qu’ils avaient devant les yeux et Irie attendit quelques secondes après avoir fermé la porte pour laisser la star sortir de sa cachette. Il se mit à rire en entendant sa remarque. « Bien sûr que je parle coréen. Je suis ici depuis quelques temps maintenant. Fallait bien que j’apprenne votre langue. » Puis s’il voulait ne plus jamais retourné au Japon, il se devait de bien maitriser le coréen pour travailler dans un hôpital de la capitale coréenne. Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres en l’écoutant reprendre la parole. « C’est rien, tu peux poser des questions. » Irie hocha la tête quand il le remercia et balaya ses remerciements d’un mouvement de main. Il n’avait pas besoin de remerciement. « Bah t’as peut-être faim ou soif, je sais pas. A courir comme ça peut-être que t’as envie de quelque chose. Je peux commander si jamais. Ça me dérange pas. » L’inconnu se présenta alors lui donnant son prénom. Caden, il n’était plus si inconnu que ça. « Enchanté Caden. Bah écoute, je dis pas non… Y a pas mal de trucs. » Il regarda autour de lui tous les cartons et soupira de désespoir. « Seul, je sais pas si j’arriverai à tout faire en fait. »



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