crisis & revelations (moeran)
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crisis & revelations (moeran) | Dim 14 Juil - 0:08 Citer EditerSupprimer
crisis &
revelations
Ce soir-là, Tomoe s'était laissé entraîner contre son gré à l’extérieur, en compagnie d'une amie, ou plutôt d'une connaissance, si cette personne avait été son amie ; elle ne l'aurait jamais mise dans une telle situation. Il y avait apparemment une petite fête dans le quartier Nord de la digital city, pleins d'étudiants se regroupaient dans les rues, avec en tête l'idée de passer la nuit du siècle, de s'éclater au maximum quitte à se retrouver avec une belle migraine le lendemain. Cependant, Tomoe ne faisait pas partie de ces gens, qui ressentaient le besoin de se mêler aux autres pour se sentir vivants, au contraire, en compagnie de tant de gens, elle se voyait mourir à petit feu. L'anxiété la rongeait, la bouffait de l'intérieur au point qu'elle avait choisi le lâcher la main de cette fille qui la traînait partout pour tenter de retourner au dortoir Gumiho. Elle en avait besoin, de cette tranquillité tant appréciée. Elle rêvait en cet instant de retourner auprès de Jihan, dans leur chambre, elle sait que sa roommate elle, ne l'obligera jamais à subir ce genre de sorties affreuses. La vraie question était cependant : pourquoi avait-elle acceptée ? Bonne question, ça n'était pas, de surcroît, la première qu'elle se laissait entraîner dans ce genre d'escapades et elle le savait pertinemment, cela ne se finissait jamais bien.
Essayant tant bien que mal de se frayer un chemin au travers de la foule la Japonaise se retrouvait poussée, à droite, à gauche par tout un tas de personne certainement trop alcoolisées pour faire attention à une pauvre jeune fille l'air perdue et au bord de la crise de nerfs. Ses sens étaient en alerte, son regard était apeuré, fuyant, elle ne trouvait pas l’échappatoire qu'elle voulait et sa respiration ne faisait que se saccader un peu plus à chaque seconde qui passait. Tomoe la sentait, cette crise que menaçait d'exploser, elle tentait de la contenir, mais comment faire ? Ce genre de choses, ça ne se contrôlait pas aisément, elle n'y échapperait pas. Elle en avait le cœur au bord des lèvres, sa tête bourdonnait tellement qu'elle bousculait tous les gens sur son passage de manière plus ou moins violente, se prenant des remarques désagréables de la part de personnes inconscientes ne remarquant même pas son mal-être. Soudainement, son corps fut parcouru d'un spasme, elle se retrouva les fesses au sol en un temps record et commença à se recroqueviller sur elle-même à la recherche d'un repère pouvant l'aider à ne pas trop sombrer. Mais rien, personne ici ne pourrait être en mesure de l'aider. La panique était trop grande et les larmes finirent alors par apparaître alors qu'elle poussait des gémissements incontrôlés et emplis de douleur se balançant d'avant en arrière, la tête au creux des jambes.
Essayant tant bien que mal de se frayer un chemin au travers de la foule la Japonaise se retrouvait poussée, à droite, à gauche par tout un tas de personne certainement trop alcoolisées pour faire attention à une pauvre jeune fille l'air perdue et au bord de la crise de nerfs. Ses sens étaient en alerte, son regard était apeuré, fuyant, elle ne trouvait pas l’échappatoire qu'elle voulait et sa respiration ne faisait que se saccader un peu plus à chaque seconde qui passait. Tomoe la sentait, cette crise que menaçait d'exploser, elle tentait de la contenir, mais comment faire ? Ce genre de choses, ça ne se contrôlait pas aisément, elle n'y échapperait pas. Elle en avait le cœur au bord des lèvres, sa tête bourdonnait tellement qu'elle bousculait tous les gens sur son passage de manière plus ou moins violente, se prenant des remarques désagréables de la part de personnes inconscientes ne remarquant même pas son mal-être. Soudainement, son corps fut parcouru d'un spasme, elle se retrouva les fesses au sol en un temps record et commença à se recroqueviller sur elle-même à la recherche d'un repère pouvant l'aider à ne pas trop sombrer. Mais rien, personne ici ne pourrait être en mesure de l'aider. La panique était trop grande et les larmes finirent alors par apparaître alors qu'elle poussait des gémissements incontrôlés et emplis de douleur se balançant d'avant en arrière, la tête au creux des jambes.
code by EXORDIUM // ft. @choi aran
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Re: crisis & revelations (moeran) | Dim 21 Juil - 2:39 Citer EditerSupprimer
crisis &
revelations
Les soirées, pour les membres des STAGS, sont monnaie courante. C'est là où ils travaillent le mieux. Là où ils ramassent le plus de clients. Là où ils règlent aussi leurs comptes. Les soirées de la ville sont leur temple, ils ne sont pas invités mais ils y viennent quand même et que celui qui est contre vienne le leur dire. Aran n'allait pas souvent dans les soirées, pour dire vrai, il n'y va jamais; qu'en cas d'extrême urgence, et ce soir, ça en est un. Le regard naviguant de visage en visage, le grand brun a troqué ses lunettes d’élève intello pour lequel il aime se faire passer pour une tenue beaucoup plus soignée et une coiffure qui le met en valeur. Si bien que de nombreuses filles viennent se coller à lui pour l’inviter à danser alors qu’il essaye de se frayer un chemin dans la foule. Il les ignore et se contente de leur passer à côté, son regard n’est porté qu’au loin, plus loin dans la foule. « Je crois que je le vois. » lance un camarade gangster au chef, pointant d’un signe de tête un jeune homme en train de danser et de sauter dans tous les sens. « En toute discrétion. » rappelle Aran en regardant un à un les 3 accompagnants à ses côtés. Ils acquiescent et ils se séparent, s’éparpillent dans la foule en prenant tous la direction de ce mystérieux type. Avec le monde qu’il y a, impossible que quelqu’un se rende compte de sa disparition. Aran essaye de s’approcher au maximum de la cible pour vérifier que les jeunes gangsters qui l’accompagnent ce soir ne se précipitent pas sur leur cible et bâclent leur travail. Qui sont-ils venus chercher? Hong Jae Sun, un drogué hors compétition mais très mauvais payeur. Et ceux là, Aran veut les éliminer un par un, comme promis, comme vu avec Ilyan et Moon. Or, il va lui échapper au moment où le chef des cerfs voit soudainement la troupe se former en un cercle autour de quelque chose, d’un noyau perturbateur. Aran lève les mains et fait rapidement signe pour prévenir ses confrères d’annuler la mission. Ils ne peuvent pas agir maintenant que le monde commence à apporter son attention sur un seul et même point. La tête en l’air et visiblement agacé, Aran pousse un long soupir, serre la mâchoire et les poings. Un des dealers arrive à sa hauteur. « Pourquoi on annule?! » Le passionné d’histoire reporte le regard sur celui qui lui parle avant de désigner le mouvement de foule qui se forme un peu plus loin. « T’as besoin d’un dessin? » demande le chef de gang. Et puis, soudain, la voix d’une fille attire son attention. Ou du moins c’est ce qu’elle dit qui retient l’attention pourtant difficile du beau brun « Tomoe! Tomoe!! » Sourire mesquin. Ce prénom est unique. Il n’ y en a pas 36 des Tomoe dans cette université à la noix. Il suit du regard la brune pétillante qui accoure vers la foule et essaie de se frayer un chemin. Mais elle n’y arrive pas. Aran, qui voulait quitter la soirée aussitôt, change ses plans et avance vers la masse de gens. Sa grande taille lui facilite la tâche pour avancer, ils le laissent tous passer quand ils le voient approcher. Il est rare de croiser Choi Aran dans une soirée, c’est sûrement pour ça qu’ils le regardent tous avec de grands yeux. Il n’aime pas se faire remarquer mais il faut croire qu’à cause de cette fille, il déroge à beaucoup de règles. Et comme prévu, il aperçoit une chevelure blonde platine au sol, recroquevillée, comme effrayée. La première question qui lui vient quand il la voit ainsi, c’est: qui lui a fait du mal? Et il a comme une envie de mettre le feu à tous ces alcooliques présents ce soir mais il reste calme et s’approche encore un peu de Moe, jusqu’à être le plus proche d’elle. Jusqu’à ce qu’elle puisse sentir sa présence imposante. Il la regarde avec dédain, à cause d’elle, sa mission est tombée à l’eau ce soir. Agacé, il se penche, passe une main dans le dos de l’étudiante, une autre sous ses jambes et la soulève du sol. « Barrez-vous. » ordonne-t-il sèchement aux curieux qui l'empêchent de faire un pas devant l’autre. Et la façon qu’il a de demander la chose est telle qu’ils s’écartent tous sur leur passage. C’est tant mieux, de ce fait, il peut rapidement rejoindre la voiture garée sur un parking non loin, qui l’attend lui et son équipe. « C’est qui elle?! » « Contente toi de nous conduire au QG. » répond avec autorité le chef de gang alors qu’il installe Tomoe sur la banquette arrière de la voiture, à moitié allongée sur lui.
code by EXORDIUM // ft. @harada tomoe