While you were sleeping ft. Jeong Caïn
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While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Dim 18 Aoû - 18:35 Citer EditerSupprimer
Casquette posée sur la tête, mes écouteurs bien installés et ma musique lancée, je me promène en plein centre ville. Je ne fais que brièvement attention à ce qu'il se passe autour de moi. Je me plonge dans ma bulle. C'est ainsi que je peux échapper à la réalité. L'affreuse réalité. Je devais rejoindre des amies, aujourd'hui. Mais j'ai finalement annulé. La raison ? Je ne me sens pas en forme pour aller m'amuser. Disons que je ne me sens pas en forme pour grand chose. Pas depuis ce qu'il s'est passé tout à l'heure. La vision d'horreur affichée devant moi. Celle qui m'a glacé le sang. Celle qui m'a figée sur place. Celle que j'aurais pu éviter, une fois de plus. Mais non. Je n'ai rien fait et quelqu'un est décédé, à nouveau. Un mort de plus. Un de plus sur la longue liste affichée sur mon mur, à l'intérieur de ma chambre. C'est étrange, j'en ai conscience. Mais j'ai besoin de cette liste. J'ai besoin de me lever tous les matins, et de me coucher tous les soirs, en pensant à toutes ces vies que j'aurais pu sauver. Je dois trouver un moyen d'inverser la tendance sinon je n'y survivrais pas. Car les prochaines personnes sur cette liste ne sont pas n'importe qui. Mon père, ma soeur et... moi-même. Mes rêves me l'ont indiqué.
Me voilà, enfin, arrivée. Je soupire doucement et prends place sur le banc. Plus qu'à attendre le bus. Il ne devrait pas tarder. Assise, je reste fixée sur le trottoir s'offrant à ma vue, face à moi. Ma musique défile. Puis une autre. Puis deux autres. Puis trois autres. Jusqu'à son arrivée. Lui. Pourquoi dois-je le subir, encore une fois ? Aujourd'hui ? Pile à cet instant d'extrême solitude et d'intense tristesse ? Je le fixe et le vois prendre place juste à côté de moi. Pourtant, il y a beaucoup de place sur ce banc alors pourquoi est-il venu juste à coté de moi ? Je fronce légèrement les sourcils. Je baisse un peu plus ma casquette. Avec un peu de chance, il ignore qui je suis. Je me pince la lèvre et me décale alors pour m'asseoir un peu plus loin. Hors de question de rester à côté de cet homme et de prendre le risque qu'il me reconnaisse. Notre rencontre de la semaine dernière m'a déjà bien humiliée, pas la peine de continuer sur cette voie.
J'étais, plus ou moins, dans le même état que maintenant. Mais au lieu de me contenter de me promener pour me changer les idées et prendre l'air, j'étais partie boire. Dans un bar. Très vite, devenue saoûle, je me suis faite remarquer et on m'a demandé de rentrer chez moi avant de n'attirer plus de problèmes à l'établissement. Chose que j'ai souhaité faire mais qu'un homme m'a empêché de faire. Du moins, toute seule. Car il a décidé qu'il était préférable qu'il me raccompagne. Sur son dos, tout le long du chemin, j'ai fini par tout lui raconter. Ma vie. Mes peurs. Ces rêves qui me font si peur et qui pourrissent mon existence. Il ne m'a pas jugé. Il n'a rien dit. Il m'a juste raccompagné. Il a veillé sur moi. Mais le lendemain, je fus extrêmement gênée en apprenant que cet homme était mon nouveau voisin et un homme important dans cette ville. Important par sa célébrité, en quelque sorte.
Et le voici, à mes côtés. Si seulement je pouvais disparaître...
While you were sleeping
Casquette posée sur la tête, mes écouteurs bien installés et ma musique lancée, je me promène en plein centre ville. Je ne fais que brièvement attention à ce qu'il se passe autour de moi. Je me plonge dans ma bulle. C'est ainsi que je peux échapper à la réalité. L'affreuse réalité. Je devais rejoindre des amies, aujourd'hui. Mais j'ai finalement annulé. La raison ? Je ne me sens pas en forme pour aller m'amuser. Disons que je ne me sens pas en forme pour grand chose. Pas depuis ce qu'il s'est passé tout à l'heure. La vision d'horreur affichée devant moi. Celle qui m'a glacé le sang. Celle qui m'a figée sur place. Celle que j'aurais pu éviter, une fois de plus. Mais non. Je n'ai rien fait et quelqu'un est décédé, à nouveau. Un mort de plus. Un de plus sur la longue liste affichée sur mon mur, à l'intérieur de ma chambre. C'est étrange, j'en ai conscience. Mais j'ai besoin de cette liste. J'ai besoin de me lever tous les matins, et de me coucher tous les soirs, en pensant à toutes ces vies que j'aurais pu sauver. Je dois trouver un moyen d'inverser la tendance sinon je n'y survivrais pas. Car les prochaines personnes sur cette liste ne sont pas n'importe qui. Mon père, ma soeur et... moi-même. Mes rêves me l'ont indiqué.
Me voilà, enfin, arrivée. Je soupire doucement et prends place sur le banc. Plus qu'à attendre le bus. Il ne devrait pas tarder. Assise, je reste fixée sur le trottoir s'offrant à ma vue, face à moi. Ma musique défile. Puis une autre. Puis deux autres. Puis trois autres. Jusqu'à son arrivée. Lui. Pourquoi dois-je le subir, encore une fois ? Aujourd'hui ? Pile à cet instant d'extrême solitude et d'intense tristesse ? Je le fixe et le vois prendre place juste à côté de moi. Pourtant, il y a beaucoup de place sur ce banc alors pourquoi est-il venu juste à coté de moi ? Je fronce légèrement les sourcils. Je baisse un peu plus ma casquette. Avec un peu de chance, il ignore qui je suis. Je me pince la lèvre et me décale alors pour m'asseoir un peu plus loin. Hors de question de rester à côté de cet homme et de prendre le risque qu'il me reconnaisse. Notre rencontre de la semaine dernière m'a déjà bien humiliée, pas la peine de continuer sur cette voie.
J'étais, plus ou moins, dans le même état que maintenant. Mais au lieu de me contenter de me promener pour me changer les idées et prendre l'air, j'étais partie boire. Dans un bar. Très vite, devenue saoûle, je me suis faite remarquer et on m'a demandé de rentrer chez moi avant de n'attirer plus de problèmes à l'établissement. Chose que j'ai souhaité faire mais qu'un homme m'a empêché de faire. Du moins, toute seule. Car il a décidé qu'il était préférable qu'il me raccompagne. Sur son dos, tout le long du chemin, j'ai fini par tout lui raconter. Ma vie. Mes peurs. Ces rêves qui me font si peur et qui pourrissent mon existence. Il ne m'a pas jugé. Il n'a rien dit. Il m'a juste raccompagné. Il a veillé sur moi. Mais le lendemain, je fus extrêmement gênée en apprenant que cet homme était mon nouveau voisin et un homme important dans cette ville. Important par sa célébrité, en quelque sorte.
Et le voici, à mes côtés. Si seulement je pouvais disparaître...
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Lun 19 Aoû - 18:58 Citer EditerSupprimer
While you were sleeping
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.~Daniel 2:1-3
Le banc, la rue, le bus, le toit. Il apparaît ainsi. Jeong Caïn. Plus fou que jamais. Plus flou que jamais. Il ne respire pas vraiment, il n’existe que dans les cauchemars de Janggok Hye Mi. Dans l’espace que sa tête et son cœur veulent bien lui accorder puisque, pour l’instant, dans sa vie et ne le laissera pas entrer. Bien qu’il y soit déjà en réalité.
La preuve : il envahit sa tête. Ses pensées. Ses rêves. Plus elle cherche à le repousser et plus il est présent. Lui-même ne le comprendrait pas très bien, il ne le fait pas vraiment exprès. Il n’en avait pas l’intention, non. Mais voilà qu’elle également vient de se faire une place dans son existence. Que penserait-il de ces songes ? Est-ce que ça l’amuserait ? Lui ferait plaisir ? L’inquiéterait ? Mais il n’est pas là. Tandis que dort la douce Hye Mi, emprise à son angoisse de ne rien pouvoir faire pour ne plus le voir, Jeong Caïn est assis autour d’une table sur laquelle s’entasse les verres vides, l’alcool renversé qui sèche et colle, les miettes d’apéritifs et les quelques bouteilles de champagne. A ses côtés, d’autres sublimes créatures, bizarrement plus masculines que ce que la jeune journaliste lui aurait imaginé. Il ne pense pas à elle en cet instant et pourtant il est dans sa tête.
Jeong Caïn et son étrange charisme, mystérieux, excentrique, intriguant, effrayant. Déformé par la vision erronée qu’elle a du se borner à lui donner. Il arrive avec cette démarche à la fois décontractée et déterminée. Il sait ce qu’il va se passer. Elle, non. Pour l’instant, elle ne peut le voir que comme le danger et pourtant, elle est sa propre menace. Même dans sa tête elle s’entête. Il est le mâle. Il est le mal.
Dans une continuité diffuse si propre au temps rêvé et vécu, il approche d’elle, s’assoit sur ce même banc, s’en rapproche pour laisser une vieille dame s’installer à leur côté. Son visage, lentement, devient plus claire et se retrouve en face du sien. Le son de sa voix se fait entendre.
« Du bist sehr schön mein Schatzi. » lui confie-t-il.
Elle ne doit pas pouvoir comprendre cette phrase prononcée dans une langue qui lui est étrangère et pourtant, si elle apparaît dans son rêve, c’est que ces mots là lui ont déjà été prononcés.
Le banc, la rue, le bus, le toit. Il apparaît ainsi. Jeong Caïn. Plus fou que jamais. Plus flou que jamais. Il ne respire pas vraiment, il n’existe que dans les cauchemars de Janggok Hye Mi. Dans l’espace que sa tête et son cœur veulent bien lui accorder puisque, pour l’instant, dans sa vie et ne le laissera pas entrer. Bien qu’il y soit déjà en réalité.
La preuve : il envahit sa tête. Ses pensées. Ses rêves. Plus elle cherche à le repousser et plus il est présent. Lui-même ne le comprendrait pas très bien, il ne le fait pas vraiment exprès. Il n’en avait pas l’intention, non. Mais voilà qu’elle également vient de se faire une place dans son existence. Que penserait-il de ces songes ? Est-ce que ça l’amuserait ? Lui ferait plaisir ? L’inquiéterait ? Mais il n’est pas là. Tandis que dort la douce Hye Mi, emprise à son angoisse de ne rien pouvoir faire pour ne plus le voir, Jeong Caïn est assis autour d’une table sur laquelle s’entasse les verres vides, l’alcool renversé qui sèche et colle, les miettes d’apéritifs et les quelques bouteilles de champagne. A ses côtés, d’autres sublimes créatures, bizarrement plus masculines que ce que la jeune journaliste lui aurait imaginé. Il ne pense pas à elle en cet instant et pourtant il est dans sa tête.
Jeong Caïn et son étrange charisme, mystérieux, excentrique, intriguant, effrayant. Déformé par la vision erronée qu’elle a du se borner à lui donner. Il arrive avec cette démarche à la fois décontractée et déterminée. Il sait ce qu’il va se passer. Elle, non. Pour l’instant, elle ne peut le voir que comme le danger et pourtant, elle est sa propre menace. Même dans sa tête elle s’entête. Il est le mâle. Il est le mal.
Dans une continuité diffuse si propre au temps rêvé et vécu, il approche d’elle, s’assoit sur ce même banc, s’en rapproche pour laisser une vieille dame s’installer à leur côté. Son visage, lentement, devient plus claire et se retrouve en face du sien. Le son de sa voix se fait entendre.
« Du bist sehr schön mein Schatzi. » lui confie-t-il.
Elle ne doit pas pouvoir comprendre cette phrase prononcée dans une langue qui lui est étrangère et pourtant, si elle apparaît dans son rêve, c’est que ces mots là lui ont déjà été prononcés.
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Lun 23 Sep - 20:32 Citer EditerSupprimer
On dit que les rêves sont les souvenirs d'une autre vie. Si tel est le cas, alors nous aurions vécu quelque chose lui et moi, lors d'une ancienne vie ? C'est assez étrange comme principe mais cela pourrait exister. Est-ce que j'y crois ? Telle n'est pas la question. Non. La question est de savoir ce qu'il fait ici ? Pourquoi vient-il de débarquer ? Pourquoi vient-il se mettre à côté de moi ? Pourquoi se met-il à me parler ? C'en est trop.
- Arrête !
Pourquoi ? Pourquoi ais-je répondu ça, tout à coup ? Je me retrouve, à le regarder, alors que quelques secondes auparavant, je fuyais son regard et son existence. Il est clair qu'il m'a reconnu. Il est aussi clair que je n'ai rien compris à ce qu'il vient de me dire. C'est quelle langue ? De l'allemand, non ? Qu'importe. J'ai ressenti quelque chose. Oui. Lorsqu'il a parlé, j'ai senti que je n'appréciais pas ce qu'il me disait. J'ignore encore la raison mais je finirais bien par la découvrir.
- Que fais-tu là ?
Je me surprends moi-même. Suis-je, bien, en train de le tutoyer ? Pourtant, je ne le connais pas. Enfin, très peu. Mais je n'ai aucun moyen de me diriger. Je subis ce qu'il se passe, actuellement. Comme spectatrice de ma propre vie. Ou plutôt de mes propres rêves. Pourquoi ais-je réagis ainsi en le voyant ? Pourquoi lui adresser de tels mots ? Il m'a pourtant aidé, lors de cette nuit-là. Et pourtant, je me méfie. Qu'est-ce qu'il s'est passé que j'ai pu oublier ? Je ne comprends pas ma réaction mais pour autant je la respecte. Comme si je me doutais qu'il se passait quelque chose avec lui. Mais quoi ?
While you were sleeping
On dit que les rêves sont les souvenirs d'une autre vie. Si tel est le cas, alors nous aurions vécu quelque chose lui et moi, lors d'une ancienne vie ? C'est assez étrange comme principe mais cela pourrait exister. Est-ce que j'y crois ? Telle n'est pas la question. Non. La question est de savoir ce qu'il fait ici ? Pourquoi vient-il de débarquer ? Pourquoi vient-il se mettre à côté de moi ? Pourquoi se met-il à me parler ? C'en est trop.
- Arrête !
Pourquoi ? Pourquoi ais-je répondu ça, tout à coup ? Je me retrouve, à le regarder, alors que quelques secondes auparavant, je fuyais son regard et son existence. Il est clair qu'il m'a reconnu. Il est aussi clair que je n'ai rien compris à ce qu'il vient de me dire. C'est quelle langue ? De l'allemand, non ? Qu'importe. J'ai ressenti quelque chose. Oui. Lorsqu'il a parlé, j'ai senti que je n'appréciais pas ce qu'il me disait. J'ignore encore la raison mais je finirais bien par la découvrir.
- Que fais-tu là ?
Je me surprends moi-même. Suis-je, bien, en train de le tutoyer ? Pourtant, je ne le connais pas. Enfin, très peu. Mais je n'ai aucun moyen de me diriger. Je subis ce qu'il se passe, actuellement. Comme spectatrice de ma propre vie. Ou plutôt de mes propres rêves. Pourquoi ais-je réagis ainsi en le voyant ? Pourquoi lui adresser de tels mots ? Il m'a pourtant aidé, lors de cette nuit-là. Et pourtant, je me méfie. Qu'est-ce qu'il s'est passé que j'ai pu oublier ? Je ne comprends pas ma réaction mais pour autant je la respecte. Comme si je me doutais qu'il se passait quelque chose avec lui. Mais quoi ?
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Dim 29 Sep - 10:29 Citer EditerSupprimer
While you were sleeping
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.~Daniel 2:1-3
Ce Caïn dont Hye Mi rêve, il fronce les sourcils. Il la regarde, la scrute avec cette expression sérieuse et soucieux qu’elle a pu enregistrer lors de leur première rencontre. Il continue de lui parler en allemand, bizarrement elle comprendra, parce que ce n’est pas réellement la même langue. Juste des sonorités qu’elle lui associe, des sons brutaux, gutturaux, criés, secs. Un amas de tous les clichés qu’elle subit, elle l’impose en ce moment même. Il lui parle dans une langue étrangère mais elle arrive à le comprendre. Lui, non.
« Je ne comprends pas ce que vous me dites Mademoiselle. »
Un téléphone apparaît dans sa main, il n’y était pas avant. Il était au téléphone, il ne lui adressait pas la parole. Caïn incarne le sentiment de honte, de gêne. Il incarne tous les malaises du monde puisque sa présence ne lui a jamais rien évoqué de plus.
Ressemble même-t-il à Jeong Caïn, cette projection là ? Physiquement, il devient de plus en plus étranger. Ses forts traits coréens s’estompent pour lui donner une allure bizarre, il ne se tient pas de la même manière, n’exprime pas les mêmes gestes qu’un coréen. Il est l’étranger, la différence, l’inconnu. Il évoque la méfiance, il évoque la peur. Il est habillé différemment aussi. Ne portait pas des vêtements plus décontractés un peu plus tôt ? Soudainement il se retrouve vêtu de ce costume noire et rouge lui donnant des airs d’envoyé du diable. Ou du diable lui-même. Une luxueuse voiture de marque étrangère passe devant eux, il la regarde passer puis se lève. Le bus est arrivé. Avant de monter, il se retourne une nouvelle fois vers la jeune femme et lui parle cette fois-ci dans un parfait coréen.
« Vous êtes en danger. »
Ce Caïn dont Hye Mi rêve, il fronce les sourcils. Il la regarde, la scrute avec cette expression sérieuse et soucieux qu’elle a pu enregistrer lors de leur première rencontre. Il continue de lui parler en allemand, bizarrement elle comprendra, parce que ce n’est pas réellement la même langue. Juste des sonorités qu’elle lui associe, des sons brutaux, gutturaux, criés, secs. Un amas de tous les clichés qu’elle subit, elle l’impose en ce moment même. Il lui parle dans une langue étrangère mais elle arrive à le comprendre. Lui, non.
« Je ne comprends pas ce que vous me dites Mademoiselle. »
Un téléphone apparaît dans sa main, il n’y était pas avant. Il était au téléphone, il ne lui adressait pas la parole. Caïn incarne le sentiment de honte, de gêne. Il incarne tous les malaises du monde puisque sa présence ne lui a jamais rien évoqué de plus.
Ressemble même-t-il à Jeong Caïn, cette projection là ? Physiquement, il devient de plus en plus étranger. Ses forts traits coréens s’estompent pour lui donner une allure bizarre, il ne se tient pas de la même manière, n’exprime pas les mêmes gestes qu’un coréen. Il est l’étranger, la différence, l’inconnu. Il évoque la méfiance, il évoque la peur. Il est habillé différemment aussi. Ne portait pas des vêtements plus décontractés un peu plus tôt ? Soudainement il se retrouve vêtu de ce costume noire et rouge lui donnant des airs d’envoyé du diable. Ou du diable lui-même. Une luxueuse voiture de marque étrangère passe devant eux, il la regarde passer puis se lève. Le bus est arrivé. Avant de monter, il se retourne une nouvelle fois vers la jeune femme et lui parle cette fois-ci dans un parfait coréen.
« Vous êtes en danger. »
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Lun 28 Oct - 19:34 Citer EditerSupprimer
Avoir confiance, c’est avoir la ferme conviction, c’est croire en l’honnêteté, l’intégrité et la fidélité d’une autre personne. Bien que la confiance, cela prend du temps à s’instaurer, elle est essentielle à une relation intime et profonde.
On a besoin de confiance pour que les relations s’approfondissent. La confiance permet aux gens de partager leurs besoins et leurs rêves sur des plans réellement significatifs. C’est à travers la confiance que les gens en viennent à se fier les uns aux autres et à travailler efficacement ensemble dans un but commun. C’est la confiance qui permet à des gens de conserver des amitiés durables et intimes.
Par contre, la méfiance cela veut dire que les gens n’ont pas confiance en l’autre. Ils ressentent une certaine suspicion envers l’autre et ils n’osent pas s’ouvrir à eux.. Il en résulte alors que le travail en commun est difficile, stressant et souvent improductif. On porte un masque et on choisit de futiles tactiques qui cachent les vrais sentiments et les vrais besoins vis à vis de l’autre. Comme les gens ne veulent pas compter sur les atouts des autres, il s’ensuit que le travail en équipe s’en ressent ou bien même parfois qu’il est tout simplement impossible de travailler ensemble. Les gens s’attaquent alors parfois les uns les autres plutôt que de faire face ensemble aux défis qui se présentent à eux. Ils se sentent alors seuls et indépendants. La conséquence, c’est que les amitiés deviennent fragiles et ne tiennent plus le coup pour lutter contre les difficultés qui surgissent inévitablement.
La confiance est indispensable pour tisser des liens réels. La moindre relation de base requiert un minimum de confiance ; et il en faut encore plus si l’on veut entretenir des relations intimes.
La confiance libère, elle ôte ce fardeau que nous avons de questionner sans cesse le mobile des autres personnes. Une confiance accrue génère plus de sens et de profondeur dans les relations. Il y a beaucoup de gens qui considèrent que le bien le plus précieux, sur cette terre, c’est d’avoir des amis sur qui l’on peut toujours compter.
- Je te crois, ne pars pas !
Je me suis subitement levée. Changeant totalement de comportement et d'état d'esprit. Pourquoi ais-je tout à coup envie de le croire ? Pourquoi ais-je tout à coup envie de le voir rester à mes côtés ? Je souhaitais pourtant l'inverse, il y a encore quelques secondes... Il me dit que je suis en danger et je souhaite qu'il devienne celui qui me protègera.
While you were sleeping
Avoir confiance, c’est avoir la ferme conviction, c’est croire en l’honnêteté, l’intégrité et la fidélité d’une autre personne. Bien que la confiance, cela prend du temps à s’instaurer, elle est essentielle à une relation intime et profonde.
On a besoin de confiance pour que les relations s’approfondissent. La confiance permet aux gens de partager leurs besoins et leurs rêves sur des plans réellement significatifs. C’est à travers la confiance que les gens en viennent à se fier les uns aux autres et à travailler efficacement ensemble dans un but commun. C’est la confiance qui permet à des gens de conserver des amitiés durables et intimes.
Par contre, la méfiance cela veut dire que les gens n’ont pas confiance en l’autre. Ils ressentent une certaine suspicion envers l’autre et ils n’osent pas s’ouvrir à eux.. Il en résulte alors que le travail en commun est difficile, stressant et souvent improductif. On porte un masque et on choisit de futiles tactiques qui cachent les vrais sentiments et les vrais besoins vis à vis de l’autre. Comme les gens ne veulent pas compter sur les atouts des autres, il s’ensuit que le travail en équipe s’en ressent ou bien même parfois qu’il est tout simplement impossible de travailler ensemble. Les gens s’attaquent alors parfois les uns les autres plutôt que de faire face ensemble aux défis qui se présentent à eux. Ils se sentent alors seuls et indépendants. La conséquence, c’est que les amitiés deviennent fragiles et ne tiennent plus le coup pour lutter contre les difficultés qui surgissent inévitablement.
La confiance est indispensable pour tisser des liens réels. La moindre relation de base requiert un minimum de confiance ; et il en faut encore plus si l’on veut entretenir des relations intimes.
La confiance libère, elle ôte ce fardeau que nous avons de questionner sans cesse le mobile des autres personnes. Une confiance accrue génère plus de sens et de profondeur dans les relations. Il y a beaucoup de gens qui considèrent que le bien le plus précieux, sur cette terre, c’est d’avoir des amis sur qui l’on peut toujours compter.
- Je te crois, ne pars pas !
Je me suis subitement levée. Changeant totalement de comportement et d'état d'esprit. Pourquoi ais-je tout à coup envie de le croire ? Pourquoi ais-je tout à coup envie de le voir rester à mes côtés ? Je souhaitais pourtant l'inverse, il y a encore quelques secondes... Il me dit que je suis en danger et je souhaite qu'il devienne celui qui me protègera.
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Mer 19 Fév - 16:20 Citer EditerSupprimer
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La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.~Daniel 2:1-3
Il la regarde en souriant. Un sourire qu’elle ne peut qu’imaginer. Un sourire que le vrai Caïn ne lui a encore jamais servi. Un sourire sincère. Elle ne peut que le rêver, elle ne sait pas à quoi il ressemble en réalité. Elle n’aura vu que le moqueur, le discret, le poli, le narquois, l’excentrique, l’amusé. Mais pas celui du bonheur. Pas celui de la joie d’être auprès de la seule femme qui compte à ses yeux. Mais peut-être que ce sourire, justement, elle a pu le voir dans ses yeux, dissimuler dans son âme, alors peut-être est-ce la raison pour laquelle elle peut rêver de ce sourire.
Il descend du bus. Le vrombissement du moteur repart et le monde disparaît un peu autour d’eux. Il ne s’agit plus que d’eux. Il se rapproche, et plus il se rapproche et plus il reprend son apparence de Jeong Caïn. Le gérant du N°7 qui semble être partout où elle se trouve, qui l’a surprend en pleine sieste, qui discute avec ses amis, qui ne se laisse pas faire devant ses menaces. Un pas de plus, il est là devant elle. Ce berlino-coréen à l’aura si étrange. S’il était un arbre, alors il serait le Buddleja de David. Son odeur enivrante attirant les plus beaux papillons à des kilomètres à la ronde.
Il lui prend les mains. Ils ne sont plus sous l’abri-bus. Ils sont sur le toit. Ses paumes se pressent un peu plus contre les siennes. Il cherche à transmettre toute sa chaleur au travers d’elle, à l’envahir de cette sensation presque brûlante. Et puis soudain, il les lâche. Lui-même peut ressentir le vide qu’il a créé sur ses mains fines. Mais il continue à lui sourire.
« Tu n’es pas seule. » lui susurre-t-il un instant avant de disparaître.
Il la regarde en souriant. Un sourire qu’elle ne peut qu’imaginer. Un sourire que le vrai Caïn ne lui a encore jamais servi. Un sourire sincère. Elle ne peut que le rêver, elle ne sait pas à quoi il ressemble en réalité. Elle n’aura vu que le moqueur, le discret, le poli, le narquois, l’excentrique, l’amusé. Mais pas celui du bonheur. Pas celui de la joie d’être auprès de la seule femme qui compte à ses yeux. Mais peut-être que ce sourire, justement, elle a pu le voir dans ses yeux, dissimuler dans son âme, alors peut-être est-ce la raison pour laquelle elle peut rêver de ce sourire.
Il descend du bus. Le vrombissement du moteur repart et le monde disparaît un peu autour d’eux. Il ne s’agit plus que d’eux. Il se rapproche, et plus il se rapproche et plus il reprend son apparence de Jeong Caïn. Le gérant du N°7 qui semble être partout où elle se trouve, qui l’a surprend en pleine sieste, qui discute avec ses amis, qui ne se laisse pas faire devant ses menaces. Un pas de plus, il est là devant elle. Ce berlino-coréen à l’aura si étrange. S’il était un arbre, alors il serait le Buddleja de David. Son odeur enivrante attirant les plus beaux papillons à des kilomètres à la ronde.
Il lui prend les mains. Ils ne sont plus sous l’abri-bus. Ils sont sur le toit. Ses paumes se pressent un peu plus contre les siennes. Il cherche à transmettre toute sa chaleur au travers d’elle, à l’envahir de cette sensation presque brûlante. Et puis soudain, il les lâche. Lui-même peut ressentir le vide qu’il a créé sur ses mains fines. Mais il continue à lui sourire.
« Tu n’es pas seule. » lui susurre-t-il un instant avant de disparaître.
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Jeu 20 Fév - 21:32 Citer EditerSupprimer
While you were sleeping
Alors que je pensais enfin avoir trouvé un soutien, il semble s'éloigner de moi. Lui aussi. Comme tous les autres avant lui. Le bus passe. Le décor change. Une fois. Deux fois. Trois fois. À une vitesse folle. Je me laisse transporter. Mon rêve fait de moi ce qu'il veut, ce soir. C'est alors que mon voyage hors du commun se termine sur un toit. Mais pas n'importe lequel. Je le connais bien celui-ci. Le toit de mes plus grands cauchemars. Suis-je, alors, dans l'un d'eux ? Pourtant, jusqu'à maintenant, j'avais enfin l'impression d'être dans un rêve. J'avais l'espoir de me lever avec quelques souvenirs positifs de ma nuit. Mais il semblerait qu'il doit en être autrement. Je sais très bien ce qu'il va se passer. Je sais quelle sera la fin de cette scène. Ma mort. Mon corps étendu au sol, dans une marre de sang. Je commence, alors, à avoir peur. Mon corps tremble mais il me prend les mains. Si peu de temps. Bien trop peu. J'aimerais les lui reprendre mais je n'arrive pas à bouger. Il me dit être là mais il finit par s'évaporer. Je m'écroule et me vois pleurer, par la suite. D'un coup. Sans prévenir.
- Alors pourquoi es-tu parti ? criais-je, seule plus que jamais.
Je presse mes mains contre mon coeur et ferme fort les yeux. La douleur est insupportable mais très vite elle s'évapore à son tour. Je me retrouve debout. Sur le bord de ce même toit. Seule. Encore et toujours. Prête à sauter et à dire adieu à cette vie qui n'est plus vraiment la mienne.
- Alors pourquoi es-tu parti ? criais-je, seule plus que jamais.
Je presse mes mains contre mon coeur et ferme fort les yeux. La douleur est insupportable mais très vite elle s'évapore à son tour. Je me retrouve debout. Sur le bord de ce même toit. Seule. Encore et toujours. Prête à sauter et à dire adieu à cette vie qui n'est plus vraiment la mienne.
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Sam 21 Mar - 16:53 Citer EditerSupprimer
While you were sleeping
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.~Daniel 2:1-3
Elle est frêle, cette silhouette. Vide, pâle, déjà fantomatique. Qui pourrait la rattraper sans passer à travers ? Une brise se lève sur le toit, elle vacille, lentement. Elle se croit seule mais ne peut-elle pas le sentir ? Son murmure que le vent transporte. Si seulement elle savait l’écouter… Si elle pouvait comprendre son chant… Tu n’es pas seule. Tu ne l’as jamais vraiment été et tu ne le seras plus jamais. La seule solitude qui existe autour de toi, c’est celle que tu portes dans ton cœur.
Le vide se fait plus présent à ses pieds. L’observant sans être vu, il en a peur. Et si on finissait par l’y pousser ? Qu’elle trébuchait, glissait ? Pire, si elle y sautait ? En aurait-elle la force seulement ? Question plus intéressante, aurait-elle la force d’y résister ? N’a-t-elle pas le vertige, petit oiseau perché ? Il ne sait pas encore voler cet oisillon, il faut lui apprendre, il faut l’accompagner. Un jour, elle prendra son envol. Seule. Mais non solitaire. Sera-t-il encore là pour voir ça ? Il l’espère mais leur chemin est si tortueux qu’il ne peut en voir le bout.
Pour l’instant, en cet instant, le plus important, il est à ses côtés. Et alors que le vent la pousse du toit, que son corps commence à se faire happer par le vide, il réapparaît. Sa main s’enroule autour de son poignet, ses muscles la tirent jusqu’à lui. Il l’enlace, pose sa tête contre son épaule et lui susurre à l’oreille : « Je suis là. »
(Mais tout ceci n'est qu'un rêve, Janggok Hye Mi...)
Elle est frêle, cette silhouette. Vide, pâle, déjà fantomatique. Qui pourrait la rattraper sans passer à travers ? Une brise se lève sur le toit, elle vacille, lentement. Elle se croit seule mais ne peut-elle pas le sentir ? Son murmure que le vent transporte. Si seulement elle savait l’écouter… Si elle pouvait comprendre son chant… Tu n’es pas seule. Tu ne l’as jamais vraiment été et tu ne le seras plus jamais. La seule solitude qui existe autour de toi, c’est celle que tu portes dans ton cœur.
Le vide se fait plus présent à ses pieds. L’observant sans être vu, il en a peur. Et si on finissait par l’y pousser ? Qu’elle trébuchait, glissait ? Pire, si elle y sautait ? En aurait-elle la force seulement ? Question plus intéressante, aurait-elle la force d’y résister ? N’a-t-elle pas le vertige, petit oiseau perché ? Il ne sait pas encore voler cet oisillon, il faut lui apprendre, il faut l’accompagner. Un jour, elle prendra son envol. Seule. Mais non solitaire. Sera-t-il encore là pour voir ça ? Il l’espère mais leur chemin est si tortueux qu’il ne peut en voir le bout.
Pour l’instant, en cet instant, le plus important, il est à ses côtés. Et alors que le vent la pousse du toit, que son corps commence à se faire happer par le vide, il réapparaît. Sa main s’enroule autour de son poignet, ses muscles la tirent jusqu’à lui. Il l’enlace, pose sa tête contre son épaule et lui susurre à l’oreille : « Je suis là. »
(Mais tout ceci n'est qu'un rêve, Janggok Hye Mi...)
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Re: While you were sleeping ft. Jeong Caïn | Sam 21 Mar - 18:33 Citer EditerSupprimer
While you were sleeping
Je regarde le vide, étendu devant moi. Le décor et le paysage de la ville, tout autour de moi. Je regarde le ciel et me mets à rêver. Dans mon propre rêve. Si seulement je pouvais être un oiseau et m'enfuir de cette vie misérable qu'est la mienne. Un rayon de soleil. Un visage qui semble me faire signe derrière les nuages. Des larmes qui coulent sur mes joues. C'est le visage de ma mère. Si vite partie. Trop vite partie. Je me mets à pleurer. J'ai mal. Dans tout le corps. Principalement au coeur. Je ne sais plus quoi faire. Quoi penser. Comment survivre. Je ne vis plus depuis des mois. Je ne fais que survivre. Jour après jour. Heure après heure. Minute après minute. Seconde après seconde. je me torture l'esprit et je me fais du mal. J'aimerais que tout ceci s'arrête. J'aimerais que mon cauchemar prenne fin. Il y a une solution pour ça. La mort. Ma seule échappatoire. Je dois sauter. Je ferme les yeux et souffle fort. Comme pour me donner assez de force. Assez de courage. Je me pose, une dernière fois, les bonnes questions. Le pour et le contre. Je revois l'abandon de ma mère. La croissance auprès de mon père et de ma belle-mère qui me déteste. Pas étonnant puisque je suis la fille qu'il a eu avec sa maitresse. Je lui rappelle sans cesse son adultère. Je revois mes soeurs. Une que j'aime par dessus tout mais que je ne vois plus. Une qui me rappelle cette fameuse soirée. Celle qui m'a... Je revois ce garçon... Celui qui m'a... Je pleure de plus en plus. Mon coeur souffre et cela devient insoutenable. Je n'en peux plus. Je revois l'apparition de ma mère. Sa mort. Mes cauchemars. Des tas de morts. Puis ce garçon qui a essayé de me violer. Je le vois. Encore et encore. Il ne m'a jamais quitté et continue sa vie comme si de rien n'était. Je le sais puisqu'il m'arrive de le croiser. Parfois, il me sourit. Parfois, il m'évite. Se rappelle-t-il de moi ? Sait-il qu'il m'a brisé ? J'obtiens, alors, ma réponse. La définitive. J'ouvre les yeux et regarde tout en bas. Prête à sauter. Mais alors que je commençais à sentir mon corps flotter et embrasser le vide, je sentis une main me retenir et me sauver la vie. Je me retrouve contre un homme. J'entends sa voix et son identité finit de me secouer. Je me sers contre lui et continue de pleurer. Il est le seul à être intervenu depuis des mois. Il est le seul à pouvoir me sauver. Jeong Caïn.
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