I'm so sorry.. I didn't saw you ft. Leukova Mi Ok
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I'm so sorry.. I didn't saw you ft. Leukova Mi Ok | Ven 23 Aoû - 23:43 Citer EditerSupprimer
On était en début d’après-midi, et pour une fois, Ji Hye avait été lâchée tôt par sa maison de couture. Enfin… Presque lâchée. Elle devait quand même aller acheter du tissus, en quantité astronomique, avant de quitter son travail. La petite étudiante était donc partie accomplir sa mission et revenait à présent vers son lieu de travail, des rouleaux de tissus de toutes les couleurs, toutes les textures et tous les motifs dans les bras. Presque trop pour ses derniers, trop fins. La coréenne avait néanmoins l’habitude de porter autant de choses, alors elle le faisait sans râler.
Mais elle restait petite, du haut de son mètre quarante-neuf et, avec les bras chargés, elle ne voyait rien. Dans ce genre de situation, on évite de marcher dans la rue, mais la styliste n’avait pas le choix. L’inévitable se produit, Ji Hye poussant quelqu’un qu’elle n’a pas aperçut. Le choc la fait tomber sur le sol, fesses contre terre, ses rouleaux s’éparpillant tout autour d’elle. Mais elle s’en moque, elle ne voit que le chien qui grogne sur elle, ses babines à deux centimètres de son visage soudainement pâle. Un léger gémissement de peur quitte les lèvres de l’étudiante, elle n’aime aps ça. Tant parce qu’il y avait ce molosse pas loin de chez elle qui lui faisait peur étant petite, que parce que le chien est beaucoup trop prêt d’elle.
« Je t’en supplie, me mord pas. »
Elle n’a même pas vue l’autre jeune femme qu’elle a fait tomber, elle est tellement concentrée sur le chien que tant qu’il lui grognera toujours dessus, elle sera incapable de faire autres choses que trembler de peur.
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Re: I'm so sorry.. I didn't saw you ft. Leukova Mi Ok | Dim 1 Sep - 14:03 Citer EditerSupprimer
I'm so sorry... I didn't saw you
ft. Park Ji Hye
Journée exceptionnelle, Mi Ok rentre tôt chez elle. Début d’après-midi, sur le chemin du retour, elle flâne dans la rue. Flâner est un très grand mot pour une aveugle. Mais sentir le courant du vent sur sa peau, le mélange d’odeurs se dégager de l’avenue ou encore entendre tous les bruits différents, c’est cela flâner pour elle.
Connaissant le chemin du retour, Kala est plus un sécurité qu’une nécessite. Mais sortir sans elle, c’est revenir à sortir sans ses chaussures. Pas obligatoire. La présence de la chienne est un plus qui calme l’esprit angoissé de sa maîtresse.
Une belle journée en perspective, pourquoi rester enfermée ? Mi Ok profite du chemin pour percevoir Séoul à travers ses sens encore actifs. Plongée dans son observation, elle n’entend pas la jeune femme qui se démène à porter un chargement bien plus imposant qu’elle.
C’est le choque de la confrontation qui réveille notre penseuse. Sans comprendre, elle se retrouve sur ses fesses dans le rue. Perdue, ne comprenant pas la situation, elle entend juste le grognement de sa chienne. Dans sa chute, elle avait lâché la laisse, son lien avec Kala. Tâtonnant autour d’elle, elle recherche le bout de cuir utile à sa survie.
— Kala ! Viens ici ma belle ! incite la jeune métisse à son guide en français.
Aucune réaction ne vient de sa chienne. Ce comportement est anormal. Pourquoi continue-t-elle de grogner ? Quelque chose ou quelqu’un doit retenir son attention. À quatre pattes, Mi Ok se dirige vers la source du bruit. Elle rencontre sur son chemin des objets cylindriques à la texture molle. Puis enfin, le poil soyeux qu’elle connaît tant rencontre les doigts de la musicienne.
— Que fais-tu ? continue-t-elle dans sa langue natale.
Tirant sur l’arrachage de son chien-guide, Mi Ok entend un « merci » tout discret. Quelqu’un était donc sous l’emprise de Kala.
Connaissant le chemin du retour, Kala est plus un sécurité qu’une nécessite. Mais sortir sans elle, c’est revenir à sortir sans ses chaussures. Pas obligatoire. La présence de la chienne est un plus qui calme l’esprit angoissé de sa maîtresse.
Une belle journée en perspective, pourquoi rester enfermée ? Mi Ok profite du chemin pour percevoir Séoul à travers ses sens encore actifs. Plongée dans son observation, elle n’entend pas la jeune femme qui se démène à porter un chargement bien plus imposant qu’elle.
C’est le choque de la confrontation qui réveille notre penseuse. Sans comprendre, elle se retrouve sur ses fesses dans le rue. Perdue, ne comprenant pas la situation, elle entend juste le grognement de sa chienne. Dans sa chute, elle avait lâché la laisse, son lien avec Kala. Tâtonnant autour d’elle, elle recherche le bout de cuir utile à sa survie.
— Kala ! Viens ici ma belle ! incite la jeune métisse à son guide en français.
Aucune réaction ne vient de sa chienne. Ce comportement est anormal. Pourquoi continue-t-elle de grogner ? Quelque chose ou quelqu’un doit retenir son attention. À quatre pattes, Mi Ok se dirige vers la source du bruit. Elle rencontre sur son chemin des objets cylindriques à la texture molle. Puis enfin, le poil soyeux qu’elle connaît tant rencontre les doigts de la musicienne.
— Que fais-tu ? continue-t-elle dans sa langue natale.
Tirant sur l’arrachage de son chien-guide, Mi Ok entend un « merci » tout discret. Quelqu’un était donc sous l’emprise de Kala.
(c) DΛNDELION