Août of Love ft BAEEK
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Août of Love ft BAEEK | Sam 31 Aoû - 18:46 Citer EditerSupprimer
Août of Love ★ #BAEEK
Pourquoi avait-il choisis ce bar plutôt qu'un autre, cette soirée plutôt qu'une autre, ces shooters plutôt qu'un simple verre, l'excès plutôt que la tempérance, la convoitise plutôt que la tolérance? L'excès de liberté ne peut tourner qu'en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un état. Il n'était plus l'adolescent de seize ans sortis d'un coma de neuf ans accueillis avec bienveillance par la propriétaire des lieux, il n'était plus ce jeune homme soucieux à outrance que l'apparence d'un jeune homme bien plus âgé mettait à rudes épreuves. Saek n'avait plus 16 ans.
son entrée à la yonsei, les nombreuses frontières et limites dépassées, cette obsession pour l'excès et cette nouvelle arrogance, avait fait de saek un jeune homme déraisonnable qui n'écoutait personne si ce n'est que lui-même. et ce soir, il avait, de nouveau décidé de n'en faire qu'à sa tête. Avachi sur l'un des canapés de l'établissement, il observait déjà depuis près de quarante cinq minutes la douce silhouette de bobae, et ce quand bien même il aurait eu de quoi passer une bonne fin de soirée aux côtés de certaines de ses camarades. il était curieux, intéressé à l'idée de découvrir les fréquentations de son aîné et blessé dans sa fierté à la voir rire aux paroles d'un autre. elle représentait beaucoup pour saek, beaucoup trop. et quand on tombe dans le trop on tombe dans l'excès, dans la dépendance et dans l'obsession.
portant un shot de tequila à ses lèvres, il en boit le contenu avant de ne venir siroter la tranche de citron vert qui pendait au rebord du verre. il était étudiant, dépravé et assoiffée de jeunesse. mais si il y avait bien quelque chose qui préoccupant encore plus son esprit inhibé par l'alcool que les étudiantes qui l'accompagnaient, c'était bobae qui quittait les lieux avec un homme. un vieux tel qu'il se plaisait à appeler les hommes possédant son âge physique.
il reniflait, montant les marches qui le guidait hors du club, confiant et ce même si ses pupilles témoignaient d'un taux d'alcool peu recommandable. l'air frais l'enveloppait à peine avait-il mis un pas dehors et si cela aurait pu l'aider à reprendre ses esprits, le rire de bobae à quelques pas de lui, n'avait rien pour l'apaiser. " il doit être vachement drôle ce mec. " lâchait-il sur un ton sarcastique , il aurait bien sortis une cigarette de sa poche et glissait celle-ci entre ses lèvres, mais saek ne fumait pas et ne supportait guère l'odeur du tabac. " elle a l'air de te plaire la patronne mec. " lâchait-il tout en venant s'emparer de l'épaule de celui-ci, un sourire hautain plaqué sur ses lèvres charnues alors qu'il jaugeait du regard ce qu'il considérait comme un potentiel concurrent.
il n'avait plus seize ans. il n'en avait à présent que dix-sept. et bobae qui un an auparavant ne savait rien de sa condition, savait à présent tout de lui: de ses bons côtés aux pires.
Août of Love ★ #BAEEK
Pourquoi avait-il choisis ce bar plutôt qu'un autre, cette soirée plutôt qu'une autre, ces shooters plutôt qu'un simple verre, l'excès plutôt que la tempérance, la convoitise plutôt que la tolérance? L'excès de liberté ne peut tourner qu'en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un état. Il n'était plus l'adolescent de seize ans sortis d'un coma de neuf ans accueillis avec bienveillance par la propriétaire des lieux, il n'était plus ce jeune homme soucieux à outrance que l'apparence d'un jeune homme bien plus âgé mettait à rudes épreuves. Saek n'avait plus 16 ans.
son entrée à la yonsei, les nombreuses frontières et limites dépassées, cette obsession pour l'excès et cette nouvelle arrogance, avait fait de saek un jeune homme déraisonnable qui n'écoutait personne si ce n'est que lui-même. et ce soir, il avait, de nouveau décidé de n'en faire qu'à sa tête. Avachi sur l'un des canapés de l'établissement, il observait déjà depuis près de quarante cinq minutes la douce silhouette de bobae, et ce quand bien même il aurait eu de quoi passer une bonne fin de soirée aux côtés de certaines de ses camarades. il était curieux, intéressé à l'idée de découvrir les fréquentations de son aîné et blessé dans sa fierté à la voir rire aux paroles d'un autre. elle représentait beaucoup pour saek, beaucoup trop. et quand on tombe dans le trop on tombe dans l'excès, dans la dépendance et dans l'obsession.
portant un shot de tequila à ses lèvres, il en boit le contenu avant de ne venir siroter la tranche de citron vert qui pendait au rebord du verre. il était étudiant, dépravé et assoiffée de jeunesse. mais si il y avait bien quelque chose qui préoccupant encore plus son esprit inhibé par l'alcool que les étudiantes qui l'accompagnaient, c'était bobae qui quittait les lieux avec un homme. un vieux tel qu'il se plaisait à appeler les hommes possédant son âge physique.
il reniflait, montant les marches qui le guidait hors du club, confiant et ce même si ses pupilles témoignaient d'un taux d'alcool peu recommandable. l'air frais l'enveloppait à peine avait-il mis un pas dehors et si cela aurait pu l'aider à reprendre ses esprits, le rire de bobae à quelques pas de lui, n'avait rien pour l'apaiser. " il doit être vachement drôle ce mec. " lâchait-il sur un ton sarcastique , il aurait bien sortis une cigarette de sa poche et glissait celle-ci entre ses lèvres, mais saek ne fumait pas et ne supportait guère l'odeur du tabac. " elle a l'air de te plaire la patronne mec. " lâchait-il tout en venant s'emparer de l'épaule de celui-ci, un sourire hautain plaqué sur ses lèvres charnues alors qu'il jaugeait du regard ce qu'il considérait comme un potentiel concurrent.
il n'avait plus seize ans. il n'en avait à présent que dix-sept. et bobae qui un an auparavant ne savait rien de sa condition, savait à présent tout de lui: de ses bons côtés aux pires.
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Re: Août of Love ft BAEEK | Dim 1 Sep - 12:58 Citer EditerSupprimer
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L’année passée avait rendu Bo Bae fébrile. Elle avait compris beaucoup de choses et avait dû faire face à tellement d’inconvenants et de surprises que ça lui avait demandé une certaine ressource. Comparé à ce qu’elle avait pu vivre bien avant (l’enfer sur terre) cette n’avait été que plus douce et surprenante. A commencer par Saek. Dieu que ce prénom pouvait l’obséder et la rendre folle. Bae savait. Savait qu’il n’était qu’un ado dans le corps d’un adulte, elle savait qu’il était perdu dans un monde qui allait trop vite, elle savait aussi qu’il était son employé, et qu’elle devait arrêter de tout mélanger ainsi … Elle ne pouvait s’empêcher de penser que lorsqu’elle vendait de la drogue, que lorsqu’elle était à la rue, que lorsqu’elle s’est faites agresser sexuellement, que lorsque que Kan lui a laissé le bar et qu’il l’a quitté, Saek était endormi. Que quand Bae traversait ses épreuves lui luttait contre son coma. Comme si deux mondes les opposaient et que le destin (ou de nombreux concours de circonstances) les avait rapprochés. Elle n’avait su cacher son trouble et l’effet que le gosse avait sur elle. Son corps n’avait rien de celui d’un adolescent et quand bien même ses réactions lui semblaient parfois démesurés elle n’y avait vu là que la fougue d’un homme caractériel. Rien de plus. Mais la vérité avait été beaucoup plus dur à encaisser. Parce que malgré l’attirance qu’elle pouvait ressentir pour lui, il n’en restait pas moins que Saek avait 17 ans dans sa tête et qu’il avait encore tant de choses à rattraper dans ce monde. Pourquoi viendrait-il s’intéresser à elle alors qu’il a tout pour lui ? Qu’il a le temps de s’amuser, encore et encore … encore et encore. Cette idée lui noue le ventre, lui broie le cœur et lui serre la gorge. Bae n’est pas … jalouse, mais triste, dépitée, bien consciente de l’attrait inévitable qu’elle ressent pour le garçon. Son âge mental n’est pas un frein pour elle, mais elle sait Bo Bae, elle a conscience, qu’il va vouloir découvrir le monde avant de vouloir quoique ce soit de sérieux … et elle le comprend, elle l’encouragerait presque si cela ne lui brisait pas le cœur. Bo Bae est encore jeune, mais elle arrive à un tournant de sa vie où elle a besoin de quelques choses de sérieux, qu’on prenne soin d’elle, qu’elle puisse se reposer un homme, rien qu’un peu. Alors tout portait à croire qu’ils n’étaient pas … compatible. Que le timing n’était pas efficient. Pourtant …
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L’année passée avait rendu Bo Bae fébrile. Elle avait compris beaucoup de choses et avait dû faire face à tellement d’inconvenants et de surprises que ça lui avait demandé une certaine ressource. Comparé à ce qu’elle avait pu vivre bien avant (l’enfer sur terre) cette n’avait été que plus douce et surprenante. A commencer par Saek. Dieu que ce prénom pouvait l’obséder et la rendre folle. Bae savait. Savait qu’il n’était qu’un ado dans le corps d’un adulte, elle savait qu’il était perdu dans un monde qui allait trop vite, elle savait aussi qu’il était son employé, et qu’elle devait arrêter de tout mélanger ainsi … Elle ne pouvait s’empêcher de penser que lorsqu’elle vendait de la drogue, que lorsqu’elle était à la rue, que lorsqu’elle s’est faites agresser sexuellement, que lorsque que Kan lui a laissé le bar et qu’il l’a quitté, Saek était endormi. Que quand Bae traversait ses épreuves lui luttait contre son coma. Comme si deux mondes les opposaient et que le destin (ou de nombreux concours de circonstances) les avait rapprochés. Elle n’avait su cacher son trouble et l’effet que le gosse avait sur elle. Son corps n’avait rien de celui d’un adolescent et quand bien même ses réactions lui semblaient parfois démesurés elle n’y avait vu là que la fougue d’un homme caractériel. Rien de plus. Mais la vérité avait été beaucoup plus dur à encaisser. Parce que malgré l’attirance qu’elle pouvait ressentir pour lui, il n’en restait pas moins que Saek avait 17 ans dans sa tête et qu’il avait encore tant de choses à rattraper dans ce monde. Pourquoi viendrait-il s’intéresser à elle alors qu’il a tout pour lui ? Qu’il a le temps de s’amuser, encore et encore … encore et encore. Cette idée lui noue le ventre, lui broie le cœur et lui serre la gorge. Bae n’est pas … jalouse, mais triste, dépitée, bien consciente de l’attrait inévitable qu’elle ressent pour le garçon. Son âge mental n’est pas un frein pour elle, mais elle sait Bo Bae, elle a conscience, qu’il va vouloir découvrir le monde avant de vouloir quoique ce soit de sérieux … et elle le comprend, elle l’encouragerait presque si cela ne lui brisait pas le cœur. Bo Bae est encore jeune, mais elle arrive à un tournant de sa vie où elle a besoin de quelques choses de sérieux, qu’on prenne soin d’elle, qu’elle puisse se reposer un homme, rien qu’un peu. Alors tout portait à croire qu’ils n’étaient pas … compatible. Que le timing n’était pas efficient. Pourtant …
Quand elle se retourne pour faire face à cette voix qu’elle ne connait que trop bien elle n’est pas certaine de percevoir de la jalousie ou simplement un gosse perdu qui a trop bu. Elle est troublée, plus qu’elle ne le devrait. Elle croise le regard de Saek et le trouve terriblement beau. Beaucoup trop. Et quand on tombe dans le trop on tombe dans l'excès, dans la dépendance et dans l'obsession. Bo Bae pince ses lèvres et s’avancent vers lui le faisant reculer légèrement. Elle ne sait pas pourquoi elle a accepté l’invitation de cet homme à sortir. Il est plus tôt beau, il semble riche et gentleman. Aux premiers abords il avait tout pour plaire (et semblait être l’exacte opposé de Saek – sauf pour la beauté insolente de Saek qui rend Bae fébrile –) et pourtant … elle passait une bonne soirée mais n’avait pour but que de ne plus penser aux jeunes garçons, garçons qui se matérialise sous ses yeux toujours quand elle s’y attend le moins. La patronne elle grimace. Déglutit en posant une main sur son torse. Dieu que son touché lui manque. Qui croit-elle bernée ainsi ? Elle n’avait pas besoin de l’approcher, ni de poser sa main sur cette chemise qui souligne un torse finement sculpté. « Qu’est-ce que tu fais là … ? » souffle-t-elle avec douceur malgré tout craignant de ne voir arriver une tripotée de jeune femme gloussante pour venir se coller à lui. A croire que plus il est désagréable plus il a des fans … sa beauté sauvage aurait pu faire succomber n’importe qui. Bae la première.
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Re: Août of Love ft BAEEK | Dim 15 Sep - 11:19 Citer EditerSupprimer
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I am a lost boy from Neverland Usually hanging out with Peter Pan And when we're bored we play in the woods Always on the run from Captain Hook "Run, run, lost boy, " they say to me Away from all of reality.
il n'était qu'un enfant perdu entre présent et passé. sujet à des émotions qu'il ne comprenait et n'aurait su contrôler. animé d'une haine inqualifiable, cette même haine qui l'avait amené à survivre et le maintenait encore en vie dans ce monde auquel il peinait tant à s'adapter. bobae était tombé au mauvais moment au mauvais endroit. A un moment de sa vie où il n'avait eu d'autres choix que de se rattacher à la première personne lui tendant les bras, en devenant dépendant et maladivement épris. il ne l'aurait souhaité à personne, et certainement pas à son aînée. elle méritait bien mieux qu'un adolescent en pleine crise de puberté qui n'avait que peu faire du respect de ses partenaires. " ça fait depuis bientôt quatre heures que je suis là. " soufflait-il, son sourire visiblement faux et ses crocs à deux doigts de percer ses lèvres de frustration. l'égocentrisme c'est la tendance à tout rapporter à soi, à ne s'intéresser vraiment qu'à soi. ne pas être le centre de sa vie était une réalité bien trop difficile à supporter. qu'en avait-il bien à foutre d'être le centre de la vie d'étudiantes futiles tombant éperdument amoureuse du premier venu lorsque celle avait qui il avait partagé pour la première fois les saveurs de la chair, se révélait insaisissable.
" je voulais prendre l'air, il fait chaud à l'intérieur. falloir penser à réparer la clim boss. " il haussait les sourcils provocateur tout en déboutonnant sa chemise, son regard passant de la jeune femme à son partenaire. il était provocateur, à la limite du vulgaire. tel un adolescent testant les limites de ses interlocuteurs. saek se savait bien plus plaisant à regarder que le jeune homme à ses côtés, mais ce qu'il savait aussi c'est qu'il était précoce, inexpérimenté et bien loin d'avoir su satisfaire bobae par le passé. frustration et sentiment d'infériorité le poussait à faire les pire choix qu'il eut pu faire. " et bah t'as perdu ta langue mon gars ? c'était quoi cette blague qui la faisait tant rire ? " parceque c'est bien connus, fille qui rit à moitié dans ton lit ...
Août of Love ★ #BAEEK
I am a lost boy from Neverland Usually hanging out with Peter Pan And when we're bored we play in the woods Always on the run from Captain Hook "Run, run, lost boy, " they say to me Away from all of reality.
il n'était qu'un enfant perdu entre présent et passé. sujet à des émotions qu'il ne comprenait et n'aurait su contrôler. animé d'une haine inqualifiable, cette même haine qui l'avait amené à survivre et le maintenait encore en vie dans ce monde auquel il peinait tant à s'adapter. bobae était tombé au mauvais moment au mauvais endroit. A un moment de sa vie où il n'avait eu d'autres choix que de se rattacher à la première personne lui tendant les bras, en devenant dépendant et maladivement épris. il ne l'aurait souhaité à personne, et certainement pas à son aînée. elle méritait bien mieux qu'un adolescent en pleine crise de puberté qui n'avait que peu faire du respect de ses partenaires. " ça fait depuis bientôt quatre heures que je suis là. " soufflait-il, son sourire visiblement faux et ses crocs à deux doigts de percer ses lèvres de frustration. l'égocentrisme c'est la tendance à tout rapporter à soi, à ne s'intéresser vraiment qu'à soi. ne pas être le centre de sa vie était une réalité bien trop difficile à supporter. qu'en avait-il bien à foutre d'être le centre de la vie d'étudiantes futiles tombant éperdument amoureuse du premier venu lorsque celle avait qui il avait partagé pour la première fois les saveurs de la chair, se révélait insaisissable.
" je voulais prendre l'air, il fait chaud à l'intérieur. falloir penser à réparer la clim boss. " il haussait les sourcils provocateur tout en déboutonnant sa chemise, son regard passant de la jeune femme à son partenaire. il était provocateur, à la limite du vulgaire. tel un adolescent testant les limites de ses interlocuteurs. saek se savait bien plus plaisant à regarder que le jeune homme à ses côtés, mais ce qu'il savait aussi c'est qu'il était précoce, inexpérimenté et bien loin d'avoir su satisfaire bobae par le passé. frustration et sentiment d'infériorité le poussait à faire les pire choix qu'il eut pu faire. " et bah t'as perdu ta langue mon gars ? c'était quoi cette blague qui la faisait tant rire ? " parceque c'est bien connus, fille qui rit à moitié dans ton lit ...
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Re: Août of Love ft BAEEK | Dim 20 Oct - 17:14 Citer EditerSupprimer
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« Saek … » ce n’est qu’un murmure à peine perceptible. Elle le voit en colère, enivré d’un alcool qui ne fait pas bon ménage avec ses nerfs. La jeune femme ne saurait réellement dire ce qui le rends aussi acerbe et violent dans ses mots. L’ironie qui se greffe à son sourire à mesure qu’il parle est blessant pour le cœur de Bae. Elle n’arrive plus à suivre ce qu’est leur relation. Elle n’arrive même pas à savoir ce qu’elle ressentait réellement, à faire le tri dans ses sentiments. Elle savait au fond d’elle qu’elle était attirée par lui et qu’elle le voulait bien plus qu’elle n’osait l’avouer … Mais le passé du garçon, son attitude, son état d’esprit actuel semblaient autant de freins à leur histoire que des raisons valables pour qu’ils ne soient pas ensemble … pourtant Bo Bae s’endormait en pensant à son visage, elle l’imaginait à chaque seconde, familière de son aura, comme on s’habituerait à une présence rassurante et chaude. Tout semblait contre eux quand tout paraissait pourtant si simple. Mais rien ne paraissait aussi facile … elle aimerait trouver les mots pour l’apaiser, être celle qui l’aiderait, le guiderait … et qu’importe qu’il ne soit pas amoureux d’elle, tant qu’elle pouvait être là, dans sa vie, finalement tout lui allait … N’était-elle pas pathétique de se contenter de si peu ? D’accepter les invitations de ces hommes qu’elle ne trouvait même pas à son goût … a qui veux-tu mentir Bae ? L’attitude si féroce du garçon lui donnait l’espoir que ses sentiments pouvaient réciproque, mais l’amour n’était aussi simple, l’amour n’était jamais suffisant et toutes les contraintes du monde semblaient s’abattre sur eux. Ils avaient à la fois tant de choses à régler et en même temps rien qui pourrait les empêcher d’être ensemble … Mais l’esprit humain aime se torturer. Il vire et dérive sans réussir à voir ce qui pourtant est si évident …
Août of Love ★ #BAEEK
« Saek … » ce n’est qu’un murmure à peine perceptible. Elle le voit en colère, enivré d’un alcool qui ne fait pas bon ménage avec ses nerfs. La jeune femme ne saurait réellement dire ce qui le rends aussi acerbe et violent dans ses mots. L’ironie qui se greffe à son sourire à mesure qu’il parle est blessant pour le cœur de Bae. Elle n’arrive plus à suivre ce qu’est leur relation. Elle n’arrive même pas à savoir ce qu’elle ressentait réellement, à faire le tri dans ses sentiments. Elle savait au fond d’elle qu’elle était attirée par lui et qu’elle le voulait bien plus qu’elle n’osait l’avouer … Mais le passé du garçon, son attitude, son état d’esprit actuel semblaient autant de freins à leur histoire que des raisons valables pour qu’ils ne soient pas ensemble … pourtant Bo Bae s’endormait en pensant à son visage, elle l’imaginait à chaque seconde, familière de son aura, comme on s’habituerait à une présence rassurante et chaude. Tout semblait contre eux quand tout paraissait pourtant si simple. Mais rien ne paraissait aussi facile … elle aimerait trouver les mots pour l’apaiser, être celle qui l’aiderait, le guiderait … et qu’importe qu’il ne soit pas amoureux d’elle, tant qu’elle pouvait être là, dans sa vie, finalement tout lui allait … N’était-elle pas pathétique de se contenter de si peu ? D’accepter les invitations de ces hommes qu’elle ne trouvait même pas à son goût … a qui veux-tu mentir Bae ? L’attitude si féroce du garçon lui donnait l’espoir que ses sentiments pouvaient réciproque, mais l’amour n’était aussi simple, l’amour n’était jamais suffisant et toutes les contraintes du monde semblaient s’abattre sur eux. Ils avaient à la fois tant de choses à régler et en même temps rien qui pourrait les empêcher d’être ensemble … Mais l’esprit humain aime se torturer. Il vire et dérive sans réussir à voir ce qui pourtant est si évident …
L’homme grogne, déteste qu’on puisse ainsi le provoquer en public et dès l’instant où il se met à rager et insulter Saek dans sa barbe, Bae sait qu’elle ne pourrait éprouver que de la colère contre ce rendez-vous d’un soir. Saek aurait pu avoir tous les torts du monde, jamais il n’en aurait été responsable. Elle le défendrait bien que ça puisse lui couter un potentiel prétendant. Dans le fond, cela aurait été bien ridicule, personne ne pouvait prétendre à cette place si ce n’est Saek. Avec lui elle avait réussi à oublier Shin et plus encore … à oublier Kan. Acceptant finalement son départ et tournant la page sur une histoire belle mais éphémère. Le plus fou c’est que le plus jeune ne semblait même pas remarquer tout ce que Bae avait pu ressentir pour lui et faire pour avancer … Elle ne lui devait rien, mais elle lui était reconnaissante de l’avoir aidé sans même qu’il ne le sache … elle ne lui en voulait pas, pas ce soir, pas d’être ainsi et pourtant … Elle serre les dents et lance un regard noir à son compagnon d’une soirée « Arrête ça, soit plus mature ! » parce que personne ne pouvait comprendre que sous ces traits d’hommes mature se cachait un adolescent perdu et dévasté d’avoir perdu 10 ans de sa vie … Bae comprenait, Bae savait tout du moins, alors Bae pardonnait …
Elle secoue la tête et vient se glisse devant Saek en soufflant, alors qu’elle attrapait les poignets du garçon le pour le ramener à elle, capter son attention de ses yeux de chats brillants. « Saek … » elle se colle à lui avec douceur, comme si elle pouvait, ainsi, les enfermer dans une bulle où la colère de Saek s’envolerait. « On s’en fiche de lui … » murmure-t-elle plus bas, et bien qu’elle se sente désolée pour cet homme qui serait sûrement vexé que le gosse s’en vente, elle ne pouvait être que sincère. Elle s’en fichait de lui. « Retourne avec moi à l’intérieure, allons-nous amuser … » et alors qu’elle prononce ces mots, une jeune femme d’à peine 20 ans (l’âge qui correspondrait davantage à Saek) arrive en titubant, riant son prénom comme le ferait une trainée en chasse. « Saek mon chéri tu fais quoi reviens avec nous ! » Rien que le son de sa voix donne des envies de meurtre à Bae. Dieu qu’elle la déteste cette inconnue aux jambes trop fines et à la robe trop courte. « Saek est occupé » siffle-t-elle refusant de laisser cette fille lui gâcher sa soirée. « il est occupé … » répète-t-elle cette fois-ci en ancrant son regard à celui de Saek espérant capter suffisamment son attention, pour lui donner envie … envie de n’avoir qu’une soirée avec elle … elle seule.
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Re: Août of Love ft BAEEK | Sam 30 Nov - 18:01 Citer EditerSupprimer
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Ainsi que de l'amour l'amour même est le prix, la haine doit toujours attirer le mépris. la jalousie entrainait le mépris tout comme elle entrainait la possessivité. ce besoin malsain de contrôler, celle qui par malheur, avait marqué de son être le coeur de cet enfant perdu. Ivresse : Non-sens des éducateurs qui souhaitent refréner l'éthylisme des jeunes en les avertissant que l'alcool modifie les comportements alors que c'est pour cette raison qu'ils en consomment. Cela aurait été de mauvaise foi que de reporter son comportement sur l'alcool, et seulement l'alcool. cette douce liqueur qui inhibait ses sens et qui avivait ses émotions les plus néfastes. frustration de ne pas savoir qui être, saek en finissait par reporter la faute sur tout et n'importe qui, blâmant autrui de ne guère pouvoir l'aider à assumer l'homme qu'il était aujourd'hui, plus jeune que d'apparence et totalement paumé dans ce monde dénué d'une notice d'utilisation. au fond il savait pertinemment que bobae n'était pas la source de ses problèmes, elle n'était que la victime d'un homme irraisonnable et possessif dont le manque de confiance avait un effet néfaste sur la relation. qu'aurait-il osé espérer de son aînée lorsqu'il était incapable de lui faire preuve de respect.
" qu'est-ce que tu parles dans ta moustache toi. " crachait-il menaçant, le regard noir et les poings serrés. la lâcheté n'avait pas d'âge et saek retrouvait en des adultes ce qu'il avait si longtemps côtoyés chez des lycéens. " sale chien, t'attends quoi là ?! viens, qu'est-ce que t'attends pour que je te la mette. " vulgarité et provocation, l'alcool ne faisait qu'accentuer les traits caractérielles de ce jeune adolescent de dix-sept qui n'avait que trop peu à perdre et qui avait cessé de craindre les conséquences de ses actes le jour où il s'était réveillé d'un coma de neuf ans. le corps si frêle de la jeune femme contre lui et ses douces paroles auraient du le convaincre de se calmer, de reprendre le contrôle de lui-même et de quitter les lieux. il n'y avait d'ailleurs que sa présence entre lui et cet inconnus qui jusque là le retenait de n'écraser son poing contre la mâchoire de celui-ci. " bobae je vais rentrer, je te laisse t'occuper de ce gamin. on se tient au jus. " finissait, après plusieurs minutes de provocation silencieuse, par prononcer le partenaire de la jeune patronne, n'ayant visiblement pas assez bu pour rentrer pleinement dans le conflit. saek, toujours agressif, lui adressait un joli doigt d'honneur, un sourire en coin peu soucieux des étudiantes qui venaient de les rejoindre. il n'en avait que foutre de ce qui l'entourait puisqu'il avait réussis à foutre en l'air le plan cul de sa douce patronne, et ça c'était tout ce qui l'importait là maintenant tout de suite. " je suis occupé, va voir ailleurs si j'y suis. " lâchait-il sèchement, sans un regard pour la jeune prétendante avec qui il n'aurait guère hésité à partager la nuit si son attention n'avait guère été accaparé par bobae. son regard était ancré dans celui de son aînée, regard que la haine, la jalousie, la frustration et surtout la boisson rendaient indescriptible.
sans prévenir, sans un mot, il verrouillait sa main autour de celle de la jeune femme, l'entraînant avec lui à l'arrière du kurs, à l'abris des regards et de toutes personnes ayant décidés de l'interrompre dans ce que seul l'alcool avait le courage de lui faire faire. " me fait plus jamais ça. " soufflait-il chaudement alors qu'il la plaçait fasse à lui, les marques de respect dont il lui faisait habituellement preuve s'évaporant pour faire place à une familiarité déconcertante. il avait tenté d'oublier, tenter d'effacer les souvenirs de cette nuit qu'il avait passé avec elle. une humiliation pour cet homme qui lui avait non seulement caché l'inexistence de son expérience sexuelle mais c'était aussi révélé d'une précocité désarmante. alors de quoi s'agissait-il ? D'une fierté mal placée et d'un besoin de prouver qu'il valait bien mieux que ce qu'elle avait expérimentée ou était-il réellement entichée de cette femme qui avait eu le malheur de le prendre sous son aile ?
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Ainsi que de l'amour l'amour même est le prix, la haine doit toujours attirer le mépris. la jalousie entrainait le mépris tout comme elle entrainait la possessivité. ce besoin malsain de contrôler, celle qui par malheur, avait marqué de son être le coeur de cet enfant perdu. Ivresse : Non-sens des éducateurs qui souhaitent refréner l'éthylisme des jeunes en les avertissant que l'alcool modifie les comportements alors que c'est pour cette raison qu'ils en consomment. Cela aurait été de mauvaise foi que de reporter son comportement sur l'alcool, et seulement l'alcool. cette douce liqueur qui inhibait ses sens et qui avivait ses émotions les plus néfastes. frustration de ne pas savoir qui être, saek en finissait par reporter la faute sur tout et n'importe qui, blâmant autrui de ne guère pouvoir l'aider à assumer l'homme qu'il était aujourd'hui, plus jeune que d'apparence et totalement paumé dans ce monde dénué d'une notice d'utilisation. au fond il savait pertinemment que bobae n'était pas la source de ses problèmes, elle n'était que la victime d'un homme irraisonnable et possessif dont le manque de confiance avait un effet néfaste sur la relation. qu'aurait-il osé espérer de son aînée lorsqu'il était incapable de lui faire preuve de respect.
" qu'est-ce que tu parles dans ta moustache toi. " crachait-il menaçant, le regard noir et les poings serrés. la lâcheté n'avait pas d'âge et saek retrouvait en des adultes ce qu'il avait si longtemps côtoyés chez des lycéens. " sale chien, t'attends quoi là ?! viens, qu'est-ce que t'attends pour que je te la mette. " vulgarité et provocation, l'alcool ne faisait qu'accentuer les traits caractérielles de ce jeune adolescent de dix-sept qui n'avait que trop peu à perdre et qui avait cessé de craindre les conséquences de ses actes le jour où il s'était réveillé d'un coma de neuf ans. le corps si frêle de la jeune femme contre lui et ses douces paroles auraient du le convaincre de se calmer, de reprendre le contrôle de lui-même et de quitter les lieux. il n'y avait d'ailleurs que sa présence entre lui et cet inconnus qui jusque là le retenait de n'écraser son poing contre la mâchoire de celui-ci. " bobae je vais rentrer, je te laisse t'occuper de ce gamin. on se tient au jus. " finissait, après plusieurs minutes de provocation silencieuse, par prononcer le partenaire de la jeune patronne, n'ayant visiblement pas assez bu pour rentrer pleinement dans le conflit. saek, toujours agressif, lui adressait un joli doigt d'honneur, un sourire en coin peu soucieux des étudiantes qui venaient de les rejoindre. il n'en avait que foutre de ce qui l'entourait puisqu'il avait réussis à foutre en l'air le plan cul de sa douce patronne, et ça c'était tout ce qui l'importait là maintenant tout de suite. " je suis occupé, va voir ailleurs si j'y suis. " lâchait-il sèchement, sans un regard pour la jeune prétendante avec qui il n'aurait guère hésité à partager la nuit si son attention n'avait guère été accaparé par bobae. son regard était ancré dans celui de son aînée, regard que la haine, la jalousie, la frustration et surtout la boisson rendaient indescriptible.
sans prévenir, sans un mot, il verrouillait sa main autour de celle de la jeune femme, l'entraînant avec lui à l'arrière du kurs, à l'abris des regards et de toutes personnes ayant décidés de l'interrompre dans ce que seul l'alcool avait le courage de lui faire faire. " me fait plus jamais ça. " soufflait-il chaudement alors qu'il la plaçait fasse à lui, les marques de respect dont il lui faisait habituellement preuve s'évaporant pour faire place à une familiarité déconcertante. il avait tenté d'oublier, tenter d'effacer les souvenirs de cette nuit qu'il avait passé avec elle. une humiliation pour cet homme qui lui avait non seulement caché l'inexistence de son expérience sexuelle mais c'était aussi révélé d'une précocité désarmante. alors de quoi s'agissait-il ? D'une fierté mal placée et d'un besoin de prouver qu'il valait bien mieux que ce qu'elle avait expérimentée ou était-il réellement entichée de cette femme qui avait eu le malheur de le prendre sous son aile ?
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Re: Août of Love ft BAEEK | Sam 11 Jan - 14:11 Citer EditerSupprimer
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Bo bae reste le souffle coupé face à lui. Elle ignore totalement son compagnon de soirée, ne lui trouvant plus aucun intérêt maintenant que Saek lui accordait enfin son attention. Elle ne voit que lui, elle ne voit que lui depuis des semaines, des mois. Elle ne voit que lui, qu’importe que leur unique nuit n’ait pas été à la hauteur des attentes du garçon. Bo Bae s’était presque sentie responsable, pas assez adouée, pas assez jolie, pas assez jeune ? Elle n’avait pas su le rassurer, ni l’aider à avoir une première fois décente … et elle l’avait vu s’éloigner, elle l’avait vu flirter avec des filles, comprendre qu’il couchait avec. Elle l’avait vu, l’avait imaginé, à s’en rendre malade. A en être furieuse contre lui. L’avoir détesté si fort parce qu’il ne se rendait même pas compte de ce qu’il lui infligeait. Il n’était qu’un gosse perdu, qui ne réalisait pas tout le bien que Bae pourrait lui faire. Il manquait cruellement d’une maturité que Bae devinait pourtant. Cachée quelque part, elle savait que Saek était capable de tout comprendre, de tout assumer. Mais ses émotions en folie le détruisaient à mesure qu’il apprenait à devenir adulte bien trop vite. Il ne le faisait pas exprès, il devait s’habitué au monde … et le monde ne prendrait pas le temps de s’habituer à lui. Finalement Saek devait se sentir bien seul dans ce nouvel univers qui ne lui appartenait pas. Où était passé sa jeunesse ? Son droit de faire des conneries. Son droit, surtout, de faire des erreurs. Bo Bae les avait usés à la corde ses droits là. Pour finalement devenir la femme qu’elle était aujourd’hui.
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Bo bae reste le souffle coupé face à lui. Elle ignore totalement son compagnon de soirée, ne lui trouvant plus aucun intérêt maintenant que Saek lui accordait enfin son attention. Elle ne voit que lui, elle ne voit que lui depuis des semaines, des mois. Elle ne voit que lui, qu’importe que leur unique nuit n’ait pas été à la hauteur des attentes du garçon. Bo Bae s’était presque sentie responsable, pas assez adouée, pas assez jolie, pas assez jeune ? Elle n’avait pas su le rassurer, ni l’aider à avoir une première fois décente … et elle l’avait vu s’éloigner, elle l’avait vu flirter avec des filles, comprendre qu’il couchait avec. Elle l’avait vu, l’avait imaginé, à s’en rendre malade. A en être furieuse contre lui. L’avoir détesté si fort parce qu’il ne se rendait même pas compte de ce qu’il lui infligeait. Il n’était qu’un gosse perdu, qui ne réalisait pas tout le bien que Bae pourrait lui faire. Il manquait cruellement d’une maturité que Bae devinait pourtant. Cachée quelque part, elle savait que Saek était capable de tout comprendre, de tout assumer. Mais ses émotions en folie le détruisaient à mesure qu’il apprenait à devenir adulte bien trop vite. Il ne le faisait pas exprès, il devait s’habitué au monde … et le monde ne prendrait pas le temps de s’habituer à lui. Finalement Saek devait se sentir bien seul dans ce nouvel univers qui ne lui appartenait pas. Où était passé sa jeunesse ? Son droit de faire des conneries. Son droit, surtout, de faire des erreurs. Bo Bae les avait usés à la corde ses droits là. Pour finalement devenir la femme qu’elle était aujourd’hui.
Alors quand elle le voyait ainsi … Elle voulait être là pour lui, mais tous semblaient les opposer. Elle détestait cette sensation. Comme si elle se donnait à corps perdu dans une cause qui la détruirait plus qu’autre chose. Bae semblait refaire sans cesse les mêmes erreurs, courir après du vent. Quelle ironie. Mais il y avait toujours ce doute en elle qui criait : et si cette fois c’était différent ? Voudrais-tu prendre le risque de le perdre à cause de ton passé ? Et cette pensée la frappait chaque fois qu’elle croisait son reflet dans un miroir. Mais comment ? Il la fuyait, autant qu’il la cherchait, elle le voyait bien. Pourtant tout était devenu compliqué entre eux. Bae n’arrivait pas à lui avouer combien leur soirée lui manquait, ces fois où ils restaient à discuter après la fermeture du Kurss, allongés dans le canapé à refaire le monde, à apprendre à son connaitre. Elle revoit encore l’expression fatigué et en colère de son visage la première fois qu’il a franchi le seuil de son bar. Persuadé d’essuyer un énième refus. Et pourtant, un an plus tard les voilà … elle n’aurait jamais cru qu’il puisse ainsi changer sa vie, mais elle ne regrettait rien, sauf peut-être de ne pas être assez bien pour lui …
Alors quand l’homme part et qu’elle l’ignore, quand cette fille arrive et qu’il la jette, Bae ne sait plus quoi penser. Elle s’accroche à sa main et le suit rapidement en trébuchant. Elle sent son cœur manquer un battement et se demande ce qui lui prends. S’il lui prend bien ce qu’il lui prend et s’il n’a envie, ce soir de n’être qu’avec elle. Ne refait plus quoi ? Lui criait son regard, parce qu’elle veut savoir, elle veut l’entendre dire. Elle veut l’entendre dire à quel point la voir ainsi avec un autre lui ait insupportable. Elle veut l’entendre lui avouer qu’il souffre du même mal qu’elle quand elle le voit flirter avec ces filles. Quand elle devine qu’il a partagé leur lit. Elle veut qu’il lui avoue ne pas supporter voir Bae avec un suçon quand un, faiblement violacé (presque parti) marquait encore la peau de son cou. Elle l’attrape par les hanches et l’attire à lui, reculant jusqu’au mur contre lequel elle s’adosse pour être à l’abri des regards. La jeune fille relève son regard vers lui et souffle « J’n’ai pas envie de refaire ça … » avoue-t-elle. Cet homme n’était qu’un moyen stupide de le faire sortir de sa tête et ça n’a même pas fonctionné … Elle se hisse sur la pointe des pieds, s’accrochant à l’un de ses bras puissant qui prenait appuie contre le mur à côté de sa tête, et murmure « Saek … j’arrête pas de penser à toi … tout le temps … » elle grimace avant d’ajouter comme si c’était douloureux son absence « tout le temps … »
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Re: Août of Love ft BAEEK | Lun 30 Mar - 8:18 Citer EditerSupprimer
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saek n’avait guère l’entendement d’un adulte. il n’était ni pondéré ni rationnel, sujet à des émotions précoces qu’il ne contrôlait et ne voulait guère contrôler. il était cet adolescent qui ne supportait pas de voir les événements se dérouler différent de ce qu’il escomptait, ce gamin possessif et exigeant qui supportait difficilement l’échec et le refus. l’alcool ne faisait qu’envenimer cet aspect de sa personnalité, le rendant encore un peu plus excessif à la limite de l’abusif. il estimait ne pas avoir grand chose à perdre, ne risquer que trop peu comparé aux années qu’il avait perdu. Son père avait déjà fait faillite, baisant les pieds de celui qui autrefois était son collaborateur. Sa mère elle avait finis par divorcer, incapable de supporter une telle déchéance. Ses deux amis, ceux avec qui Saek avait eu son accident, avaient disparus, volatilisés à l’étranger comme si ils n’avaient jamais à eux trois représentaient plus que de vulgaires lycéens à la recherche d’adrénaline. Il n’avait réellement rien à perdre si ce n’est la vie, et si il y avait bien une chose qu’il ne craignait plus c’est la mort. celle-ci semblant si apaisante comparé à une vie parsemée d’embuches et de déception. et il avait fallu que bobae croise son chemin, comme si la jeune femme méritait réellement d’endurer autant de tourments et d’épreuves, elle qui donnait aveuglement n’ayant que pour désir d’aider autrui. il n’était qu’égoïste et si il qualifiait cela d’amour alors n’avait-il guère conscience que l’amour commençait pas le respect d’autrui. était-ce de l’amour que d’imposer ses émotions et ses sentiments à son aînée ou n’était-ce que contrôle et possession ?
elle ne méritait pas cela et le jeune adolescent ne la méritait guère. et pourtant il fallait irrémédiablement qu’ils s’attirent dans les filets l’un de l’autre, comme deux aimants s’attirant pour mieux se repousser. une relation à peine débutée et pourtant si toxique, au goût amère de possessivité et de jalousie. il n’était aucunement reconnaissant, comment pouvait-il agir de la sorte lorsque la jeune femme avait déjà tant donner pour lui, lui avait donner la clé d’un avenir meilleur lorsque toutes les portes devant lesquelles il s’était présenté n’avait de cesse de se refermer sur son nez. mais il en voulait plus, il était avare, envoûté et tourmenté. il était incapable de se la sortir de la tête et ce qu’importe les moyens mis en oeuvre. au fond il avait espéré une gifle ou bien un bon coup de poing, pour lui remettre les idées en place, lui rappeler qu’il n’était qu’un gamin de 17ans quand bien même son physique en disait 26. bobae n’était plus une gamine, elle avait un vécu, un vécu dont il ne connaissait même pas un centième. alors pour qui se prenait-il à prétendre une place, un rôle dont il ne saurait probablement guère prendre la responsabilité ?
« et ça là sur ta peau, tu comptes le refaire ? » grognait-il en passant son pouce sur la marque violacée quasi estompé qui entachait la peau laiteuse de la jeune femme. qui était-il pour lui reprocher ce que lui avait aussi déposer dans le creux de la nuque de nombreuses femmes. « c’est justement ce que je veux ! que tu ne cesses guère de penser à moi, jour et nuit, quand un autre te touche ou que tu le fais toi-même. que tu gardes en mémoire cet adolescent de 17ans précoce, immature et impulsif. parcequ’il n’y a pas un seul instant où je ne pense pas à toi, ta voix, ton rire, tes mimiques et chacune des courbes de ton corps. pas un seul instant où je ne crève pas à l’idée de te posséder, entièrement. » grognait-il de plus belle contre ses lèvres, son corps plaqué contre celui de sa patronne, le mur derrière celle-ci ne lui offrant guère possibilité de s’échapper de son emprise. il n’y avait que deux possibilités, le remettre à sa place ou foncer tête baissée dans cette relation aux saveurs toxiques et passionnées.
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saek n’avait guère l’entendement d’un adulte. il n’était ni pondéré ni rationnel, sujet à des émotions précoces qu’il ne contrôlait et ne voulait guère contrôler. il était cet adolescent qui ne supportait pas de voir les événements se dérouler différent de ce qu’il escomptait, ce gamin possessif et exigeant qui supportait difficilement l’échec et le refus. l’alcool ne faisait qu’envenimer cet aspect de sa personnalité, le rendant encore un peu plus excessif à la limite de l’abusif. il estimait ne pas avoir grand chose à perdre, ne risquer que trop peu comparé aux années qu’il avait perdu. Son père avait déjà fait faillite, baisant les pieds de celui qui autrefois était son collaborateur. Sa mère elle avait finis par divorcer, incapable de supporter une telle déchéance. Ses deux amis, ceux avec qui Saek avait eu son accident, avaient disparus, volatilisés à l’étranger comme si ils n’avaient jamais à eux trois représentaient plus que de vulgaires lycéens à la recherche d’adrénaline. Il n’avait réellement rien à perdre si ce n’est la vie, et si il y avait bien une chose qu’il ne craignait plus c’est la mort. celle-ci semblant si apaisante comparé à une vie parsemée d’embuches et de déception. et il avait fallu que bobae croise son chemin, comme si la jeune femme méritait réellement d’endurer autant de tourments et d’épreuves, elle qui donnait aveuglement n’ayant que pour désir d’aider autrui. il n’était qu’égoïste et si il qualifiait cela d’amour alors n’avait-il guère conscience que l’amour commençait pas le respect d’autrui. était-ce de l’amour que d’imposer ses émotions et ses sentiments à son aînée ou n’était-ce que contrôle et possession ?
elle ne méritait pas cela et le jeune adolescent ne la méritait guère. et pourtant il fallait irrémédiablement qu’ils s’attirent dans les filets l’un de l’autre, comme deux aimants s’attirant pour mieux se repousser. une relation à peine débutée et pourtant si toxique, au goût amère de possessivité et de jalousie. il n’était aucunement reconnaissant, comment pouvait-il agir de la sorte lorsque la jeune femme avait déjà tant donner pour lui, lui avait donner la clé d’un avenir meilleur lorsque toutes les portes devant lesquelles il s’était présenté n’avait de cesse de se refermer sur son nez. mais il en voulait plus, il était avare, envoûté et tourmenté. il était incapable de se la sortir de la tête et ce qu’importe les moyens mis en oeuvre. au fond il avait espéré une gifle ou bien un bon coup de poing, pour lui remettre les idées en place, lui rappeler qu’il n’était qu’un gamin de 17ans quand bien même son physique en disait 26. bobae n’était plus une gamine, elle avait un vécu, un vécu dont il ne connaissait même pas un centième. alors pour qui se prenait-il à prétendre une place, un rôle dont il ne saurait probablement guère prendre la responsabilité ?
« et ça là sur ta peau, tu comptes le refaire ? » grognait-il en passant son pouce sur la marque violacée quasi estompé qui entachait la peau laiteuse de la jeune femme. qui était-il pour lui reprocher ce que lui avait aussi déposer dans le creux de la nuque de nombreuses femmes. « c’est justement ce que je veux ! que tu ne cesses guère de penser à moi, jour et nuit, quand un autre te touche ou que tu le fais toi-même. que tu gardes en mémoire cet adolescent de 17ans précoce, immature et impulsif. parcequ’il n’y a pas un seul instant où je ne pense pas à toi, ta voix, ton rire, tes mimiques et chacune des courbes de ton corps. pas un seul instant où je ne crève pas à l’idée de te posséder, entièrement. » grognait-il de plus belle contre ses lèvres, son corps plaqué contre celui de sa patronne, le mur derrière celle-ci ne lui offrant guère possibilité de s’échapper de son emprise. il n’y avait que deux possibilités, le remettre à sa place ou foncer tête baissée dans cette relation aux saveurs toxiques et passionnées.
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Re: Août of Love ft BAEEK | Jeu 2 Avr - 17:41 Citer EditerSupprimer
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Bo Bae ne supportait plus cette envie qui lui vrillait le bas ventre. Ce n’était pas que du désir, quand bien même elle brûlait pour lui, mais c’était cette tension, cette envie, ce besoin, de lui. Elle le voulait. Entièrement. Mais c’était si compliqué entre eux comme s’ils s’étaient toujours arrangés pour mettre des barrières entre eux. Parce qu’il avait peur, parce qu’elle avait peur, parce qu’il avait peur de ne pas suffire, de ne pas savoir comment faire, parce qu’elle craignait de tout gâcher, de le perdre lui aussi. Elle ne pourrait supporter de sentir son cœur se briser à nouveau. Elle ne voulait pas que tout soit ruiner entre eux. Elle savait dans le fond qu’ils pourraient y arriver. Qu’ils pourraient trouver une solution … mais que pouvait-elle faire quand Bae choisissait une relation toxique et passionné à une relation stable. Qui pourrait la lui apporter ? Elle n’en voulait pas. Elle voulait se sentir vivante. Elle voulait se sentir forte. Elle voulait se sentir comme elle se sentait dans les bras du garçon. Elle se moquait bien de leur fois bâclé, de leur fois maladroite, elle se moquait bien du sexe, elle se moquait qu’il puisse avoir eu trop de pression sur les épaules.
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Bo Bae ne supportait plus cette envie qui lui vrillait le bas ventre. Ce n’était pas que du désir, quand bien même elle brûlait pour lui, mais c’était cette tension, cette envie, ce besoin, de lui. Elle le voulait. Entièrement. Mais c’était si compliqué entre eux comme s’ils s’étaient toujours arrangés pour mettre des barrières entre eux. Parce qu’il avait peur, parce qu’elle avait peur, parce qu’il avait peur de ne pas suffire, de ne pas savoir comment faire, parce qu’elle craignait de tout gâcher, de le perdre lui aussi. Elle ne pourrait supporter de sentir son cœur se briser à nouveau. Elle ne voulait pas que tout soit ruiner entre eux. Elle savait dans le fond qu’ils pourraient y arriver. Qu’ils pourraient trouver une solution … mais que pouvait-elle faire quand Bae choisissait une relation toxique et passionné à une relation stable. Qui pourrait la lui apporter ? Elle n’en voulait pas. Elle voulait se sentir vivante. Elle voulait se sentir forte. Elle voulait se sentir comme elle se sentait dans les bras du garçon. Elle se moquait bien de leur fois bâclé, de leur fois maladroite, elle se moquait bien du sexe, elle se moquait qu’il puisse avoir eu trop de pression sur les épaules.
S’il fallait prendre du temps elle le prendrait. Elle ne supportait pas l’idée qu’il ait pu aller se satisfaire dans les bras d’autres femmes ; leur donner du plaisir. La fuir, elle, son corps … Bae s’était posée un million de questions. Est-ce que cela avait été sa faute ? La voyait-il trop vieille ? Pas assez bien pour lui ? Son corps lui avait-il déplu ? Elle n’avait pas été assez expérimenté à son goût ? Bae ne pouvait prétendre être douée entre des draps, elle avait eu des amants, mais cela n’avait été que de l’amour et de la passion. Leur relation été si … récente et novice … il fallait elle aussi qu’elle apprenne à se sentir à l’aise. L’avait-elle rebuté d’une quelconque façon ? Elle s’en était voulu, plus encore de constater qu’elle n’avait pas su le rassurer, qu’il l’avait déjà perdu une première fois.
Qu’elle n’avait pas été sa surprise quand elle l’avait vu s’éloigner, flirter avec d’autres. Elle n’avait su le retenir et avait, par peur de plonger dans une relation qui la blesserait plus qu’elle ne l’aiderait, laissé partir le garçon. Elle l’avait laissé s’éloigner, commencer à répondre aux avances de certaines femmes, lui qui détestait ça avant. Que voulait-il ? La punir ? Se punir ? Fuir ? Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait de mal mais culpabilisait de ne pas avoir été à la hauteur. Elle le voulait tellement … et plus les jours passaient et plus elle savait qu’elle sombrait dans une attirance, des sentiments, des émotions qu’elle ne contrôlait plus. Elle le voulait, le désirait. Elle était attirée par lui plus qu’elle ne voulait l’admettre et dieu qu’elle souffrait. De l’avoir si près et si loin. Il sortait de la réserve quand elle y entrait, il venait travailler mais ne lui accorder que peu de regard pourtant elle sentait qu’il la suivait, qu’il n’était jamais loin, surtout quand un homme s’approchait d’elle.
Mais il restait à distance, l’observant quand elle avait le visage détourné. Viens me chercher ! Avait-elle envie de lui crier mais il avait fallu qu’ils en arrivent là … à se détruire, à se faire du mal. Cette marque dans son cou elle la détestait parce qu’elle n’était pas celle de Saek, plus encore, elle détestait les traces sur son corps. Ces femmes qu’il avait connues, baisé, dans le plus vulgaire de ces termes. Moi je suis là ! Son regard criait d’indécence et quand enfin il lui dit ces mots Bae à envie de le croire, de s’y accrocher, de croire qu’ils pourront faire quelque chose tous les deux. Un peu, rien qu’un peu. Qu’une nuit pouvait faire la différence. Elle suffoque, cherche son souffle. Il pense à elle, à chaque seconde, n’est-elle donc pas seul dans ce tourment ? Elle attrape sa nuque pour l’attirer à elle plus encore et l’embrasse avec passion. Elle le veut, tellement. Ce n’est pas que du sexe. Elle le veut lui. Elle veut lui appartenir et plus encore qu’il lui appartienne. Elle ne veut plus jamais qu’aucune femme ne le touche.
Elle gémit contre sa bouche et l’embrasse, sans chercher à réfléchir. Elle l’embrasse et colle son corps bouillant contre celui de Saek. Ils étaient faits pour se posséder. Elle le savait. Elle tire alors soudainement sur le col de sa chemise et vient dévorer son cou. Elle aussi avait le droit, elle aussi pouvait le marquer. Elle mord sa peau, jusqu’à la rendre violacé et remonte une pluie de baiser le long de sa mâchoire carrée et remonte jusqu’à ses lèvres. Elle ne sait pas si elle lui a fait mal, probablement, mais elle l’aime dans la violence ses émotions et dans ses envies pressantes. Elle ne veut avoir à prendre des pincettes, réfléchir, anticiper, non elle veut succomber à ce qu’ils s’interdisaient depuis trop longtemps. Elle n’avait pas su répondre à ses paroles avec des mots mais les actes étaient bien plus fort. Elle se soumettait, plus personne ne viendrait marquer son corps, elle lui promet, en silence et le dévore, se collant à lui comme si elle voulait se fondre en lui. Elle le voulait.
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