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Oh non, pas toi. [Lee Jaesang x Watanabe Mio]
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Oh non, pas toi. [Lee Jaesang x Watanabe Mio] | Sam 7 Sep - 17:34
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Elle était dangereuse. Si petite, à l’apparence inoffensive. Un petit sachet de plastique, un peu de poudre. Et en si petite quantité. Quel impact pouvait-elle bien avoir sur un individu ? Comment pouvait-elle faire autant de dégâts ? Quelles étaient ses limites ? Elle portait un nom. Crimson. Venu sur le campus de la Yonsei, débarquée fraîchement, la petite nouvelle séduisante. On ne pouvait pas s’empêcher de tourner autour, elle attrapait votre œil fuyant et vous capturait. Vous vous laissiez emporter dans son tourbillon et gouttiez à son poison. Quand vous vous rendiez compte de son emprise malsaine et néfaste qu’elle avait sur vous, c’était déjà trop tard. On ne rompt pas si facilement un engagement si fort. Elle lui ressemblait un peu, n’est-ce pas ? Mio et la Crimson. Elles ne pouvaient pas s’aimer mais ensemble, elles pouvaient accomplir de grandes choses. Ainsi, cette drogue au pouvoir limité ne pouvait être aussi dangereuse que dans les mains du danger lui-même.
Elles ne se connaissaient pas encore bien, toutes les deux. Elles devaient apprendre à se connaître, à collaborer. Un outil indispensable dans les magouilles de la jeune Watanabe. Une arme de choix. Elle ne pouvait pas la tester sur elle-même c’était complètement débile et contre-productif. Alors pour l’instant elle s’était contentée d’en observer les effets sur les quelques utilisateurs qu’elle connaissait. Certains facteurs amélioraient ses compétences : la faiblesse d’esprit de son utilisateur, sa capacité à contrôler ses émotions, son désir, son avidité, et puis surtout ses antécédents. Quelqu’un ayant souffert de dépression ou d’addiction y résistait bien mal. Les premiers cas inquiétants d’étudiants s’isolant et tombant lentement dans le gouffre rouge de la dépendance s’étaient déjà manifestés.
Mio en aurait presque regretté de ne pas avoir de cible en vue pour la tester. Son nouveau joujou en poche, elle était dans un état d’impatience extrême, de surexcitation qu’elle avait du mal à dissimuler. « Tu nous prépares quelque chose toi ! Dis-moi, tu n’aurais pas décroché un nouveau contrat ? » étaient les questions qu’elle entendait le plus ces jours-ci. Elle rigolait, répondait que non, que simplement elle se sentait enjouée par les projets intéressants - bien que fatigants - qu’on leur avait assigné en classe. S’ils savaient. Ils pouvaient tous d’un instant à l’autre devenir sa proie.
Oh ! Si elle avait encore seize ans, peut-être aurait-elle jeté son dévolu sur la première pimbêche qui passait. Mais Watanabe Mio avait pris en maturité. Sa carrière bien lancée, elle ne se permettait plus ce genre de passion ardent par peur de s’y brûler. Si elle laissait trop de cadavres derrière elle, elle aurait du mal à tous les cacher sous son tapis. Ses magouilles étaient désormais exclusivement stratégique. Sa colère ne pouvait prendre le contrôle de sa vie. Avec le temps, elle avait découvert que la vengeance était un plat au goût bien fade qui lui demandait bien trop d’efforts de préparation.
Non. La Crimson attendrait bien sagement dans la cachette qu’elle lui avait trouvé. Elle n’en userait point. Elle serait son arme secrète, sa potion magique.
C’est ce dont elle se décidait tout en avançant dans les couloirs de la Yonsei University. Elle devait retrouver une amie « chère » à elle au réfectoire. Son pas était léger, un énigmatique sourire ne cessait de quitter ses lèvres soulignés par une légère touche de rouge à lèvre. Elle passa une main dans ses magnifiques cheveux longs, chantonna un air ou deux sous les regards amusés et impressionnées des étudiants qu’elle croisait. Il était midi et le reste de sa journée s’annonçait parfaite. Un soleil de septembre éclairait ses pas. C’est là qu’il débarqua. Ce gros nuage noir qui se dressa sur son passage. Ce gros abruti de nuage. Elle releva la tête pour croiser le visage de Lee Jaesang.
« Désolée, je ne t’avais pas vu ! » s’exclama-t-elle en écartant son pied qui avait malencontreusement écrasé le sien.
Pourvu qu’il ne me reconnaisse pas... soupira-t-elle mentalement. Et puis elle s’étonna elle-même de se souvenir d’un idiot aussi insignifiant que lui. Sa stupidité l’avait sacrément marqué.
Oh non, pas toi.
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Elle était dangereuse. Si petite, à l’apparence inoffensive. Un petit sachet de plastique, un peu de poudre. Et en si petite quantité. Quel impact pouvait-elle bien avoir sur un individu ? Comment pouvait-elle faire autant de dégâts ? Quelles étaient ses limites ? Elle portait un nom. Crimson. Venu sur le campus de la Yonsei, débarquée fraîchement, la petite nouvelle séduisante. On ne pouvait pas s’empêcher de tourner autour, elle attrapait votre œil fuyant et vous capturait. Vous vous laissiez emporter dans son tourbillon et gouttiez à son poison. Quand vous vous rendiez compte de son emprise malsaine et néfaste qu’elle avait sur vous, c’était déjà trop tard. On ne rompt pas si facilement un engagement si fort. Elle lui ressemblait un peu, n’est-ce pas ? Mio et la Crimson. Elles ne pouvaient pas s’aimer mais ensemble, elles pouvaient accomplir de grandes choses. Ainsi, cette drogue au pouvoir limité ne pouvait être aussi dangereuse que dans les mains du danger lui-même.
Elles ne se connaissaient pas encore bien, toutes les deux. Elles devaient apprendre à se connaître, à collaborer. Un outil indispensable dans les magouilles de la jeune Watanabe. Une arme de choix. Elle ne pouvait pas la tester sur elle-même c’était complètement débile et contre-productif. Alors pour l’instant elle s’était contentée d’en observer les effets sur les quelques utilisateurs qu’elle connaissait. Certains facteurs amélioraient ses compétences : la faiblesse d’esprit de son utilisateur, sa capacité à contrôler ses émotions, son désir, son avidité, et puis surtout ses antécédents. Quelqu’un ayant souffert de dépression ou d’addiction y résistait bien mal. Les premiers cas inquiétants d’étudiants s’isolant et tombant lentement dans le gouffre rouge de la dépendance s’étaient déjà manifestés.
Mio en aurait presque regretté de ne pas avoir de cible en vue pour la tester. Son nouveau joujou en poche, elle était dans un état d’impatience extrême, de surexcitation qu’elle avait du mal à dissimuler. « Tu nous prépares quelque chose toi ! Dis-moi, tu n’aurais pas décroché un nouveau contrat ? » étaient les questions qu’elle entendait le plus ces jours-ci. Elle rigolait, répondait que non, que simplement elle se sentait enjouée par les projets intéressants - bien que fatigants - qu’on leur avait assigné en classe. S’ils savaient. Ils pouvaient tous d’un instant à l’autre devenir sa proie.
Oh ! Si elle avait encore seize ans, peut-être aurait-elle jeté son dévolu sur la première pimbêche qui passait. Mais Watanabe Mio avait pris en maturité. Sa carrière bien lancée, elle ne se permettait plus ce genre de passion ardent par peur de s’y brûler. Si elle laissait trop de cadavres derrière elle, elle aurait du mal à tous les cacher sous son tapis. Ses magouilles étaient désormais exclusivement stratégique. Sa colère ne pouvait prendre le contrôle de sa vie. Avec le temps, elle avait découvert que la vengeance était un plat au goût bien fade qui lui demandait bien trop d’efforts de préparation.
Non. La Crimson attendrait bien sagement dans la cachette qu’elle lui avait trouvé. Elle n’en userait point. Elle serait son arme secrète, sa potion magique.
C’est ce dont elle se décidait tout en avançant dans les couloirs de la Yonsei University. Elle devait retrouver une amie « chère » à elle au réfectoire. Son pas était léger, un énigmatique sourire ne cessait de quitter ses lèvres soulignés par une légère touche de rouge à lèvre. Elle passa une main dans ses magnifiques cheveux longs, chantonna un air ou deux sous les regards amusés et impressionnées des étudiants qu’elle croisait. Il était midi et le reste de sa journée s’annonçait parfaite. Un soleil de septembre éclairait ses pas. C’est là qu’il débarqua. Ce gros nuage noir qui se dressa sur son passage. Ce gros abruti de nuage. Elle releva la tête pour croiser le visage de Lee Jaesang.
« Désolée, je ne t’avais pas vu ! » s’exclama-t-elle en écartant son pied qui avait malencontreusement écrasé le sien.
Pourvu qu’il ne me reconnaisse pas... soupira-t-elle mentalement. Et puis elle s’étonna elle-même de se souvenir d’un idiot aussi insignifiant que lui. Sa stupidité l’avait sacrément marqué.
(c) DΛNDELION
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Re: Oh non, pas toi. [Lee Jaesang x Watanabe Mio] | Jeu 31 Oct - 19:49
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Jaesang perdait la tête. Depuis cette fameuse soirée de Halloween où il avait bu ce verre de cocktail imbibé d'une poudre rouge, il ne se sentait plus vivre. C'était censé être derrière lui depuis si longtemps. Il était censé avoir grandi depuis le temps, avoir pris du recul, su qu'il ne fallait pas recommencer. Il savait, bien sûr qu'il savait que son addiction avait été une terrible erreur et c'était presque un miracle qu'il s'en était sorti. Mais c'était si vite dit. Au final, comme on le disait, on ne sortait jamais d'une addiction : on faisait une pause, oui, mais on ne la quittait jamais. Comme un ex pour lequel on aurait des sentiments éternels, la drogue revenait toujours à nous, plus puissante, plus forte, parce qu'elle nous avait manquée. Jaesang était dans ce cas de figure. La drogue lui manquait terriblement. Il savait que tôt ou tard il allait finir par en retrouver et par complètement retomber dedans. Le manque le prenait à la gorge et il suffoquait. Bientôt, il n'aura plus d'air, bientôt, il ne respira plus. Et pour faire croire qu'il en avait encore, il consommerait de la drogue.
Où la trouver ? C'était une autre question. Parce qu'il avait arrêté de se droguer depuis des années, il avait perdu tous ses contacts. Il les avait tous supprimé lorsqu'il avait arrêté la drogue et c'était pour ça qu'il n'y avait plus pensé pendant toutes ces années. Chaque fois qu'à une soirée on lui proposait de la drogue, il refusait, qu'il soit saoulé ou non. Aujourd'hui s'il allait à une soirée et qu'on lui en proposait, ce serait avec plaisir. Mais elle ne se proposait pas aussi facilement. C'était une drogue qui était précieuse et que la moitié des étudiants du campus s'arrachaient parce qu'elle améliorait les capacités cognitives de ceux qui la prenaient. Dans un sens, peut-être que ça pourra lui être bénéfique, lui qui n'avait jamais eu de bonnes notes. C'était comme ça qu'il se rassurait le Jaesang ; puisqu'il savait qu'il était condamné à la drogue, autant essayer de relativiser. Au pire, la drogue... c'était pas si mal, non ?
Alors qu'il se convainquait que la Crimson n'allait pas lui faire trop de mal, ses camarades voyaient bien que quelque chose changeait en lui. Il était plus facilement irrité, les poches de ses yeux devenaient plus grandes et il prenait moins soin de lui. Il débarquait en classe avec une apparence monstrueuse comme s'il n'avait pas dormi de la nuit et certains jours, c'était vrai. Il n'arrivait pas à dormir parce qu'il rêvait de se droguer, il se rejouait les goûts dont il se souvenait et toutes les sensations qui parcouraient son corps lorsqu'il en prenait. Oui, la drogue, ça lui manquait. Et il se rejouait sans cesse le souvenir de Halloween dernier avec Yiseul parce qu'il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie. A oublier tous les soucis de sa vie et à rire déployée à n'importe quelle situation, qu'est-ce que ça lui manquait. Maintenant, il n'était qu'une coquille vide. Seule la Crimson pourra durcir sa coquille de nouveau...
Ce fut sans s'y attendre qu'il sentit quelqu'un marcher sur son pied. Non, en fait, il ne l'avait pas vraiment senti. Si on ne lui avait rien dit, il aurait continué à marcher, la tête lourde, les pieds las. Mais comme il avait vaguement entendu quelqu'un lui parler, il s'était daigné de s'arrêter et de regarder la personne qui lui parlait. La dévisageant pendant quelques secondes de ses yeux sans vie, il finit par la reconnaître en se rappelant d'une vieille soirée arrosée. Watanabe Mio... La jolie fille du campus que tout le monde s'arrachait. Malheureusement pour lui, même voir Mio ne lui faisait pas grand chose. Son cœur était déjà mort. Prêt pour subir la drogue, en somme.
« Oh, Mio... ? » dit-il d'une voix lasse. « Ça fait longtemps, comment tu vas ? » Si ces paroles auraient pu paraître banales et innocentes, c'était évident qu'elles ne l'étaient pas quand on y associait le ton pris par le sango. Il était fatigué, exténué. Peut-être que la jeune Mio pourra lui fournir de quoi il avait besoin pour se sentir vivant de nouveau...
Oh non, pas toi.
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Jaesang perdait la tête. Depuis cette fameuse soirée de Halloween où il avait bu ce verre de cocktail imbibé d'une poudre rouge, il ne se sentait plus vivre. C'était censé être derrière lui depuis si longtemps. Il était censé avoir grandi depuis le temps, avoir pris du recul, su qu'il ne fallait pas recommencer. Il savait, bien sûr qu'il savait que son addiction avait été une terrible erreur et c'était presque un miracle qu'il s'en était sorti. Mais c'était si vite dit. Au final, comme on le disait, on ne sortait jamais d'une addiction : on faisait une pause, oui, mais on ne la quittait jamais. Comme un ex pour lequel on aurait des sentiments éternels, la drogue revenait toujours à nous, plus puissante, plus forte, parce qu'elle nous avait manquée. Jaesang était dans ce cas de figure. La drogue lui manquait terriblement. Il savait que tôt ou tard il allait finir par en retrouver et par complètement retomber dedans. Le manque le prenait à la gorge et il suffoquait. Bientôt, il n'aura plus d'air, bientôt, il ne respira plus. Et pour faire croire qu'il en avait encore, il consommerait de la drogue.Où la trouver ? C'était une autre question. Parce qu'il avait arrêté de se droguer depuis des années, il avait perdu tous ses contacts. Il les avait tous supprimé lorsqu'il avait arrêté la drogue et c'était pour ça qu'il n'y avait plus pensé pendant toutes ces années. Chaque fois qu'à une soirée on lui proposait de la drogue, il refusait, qu'il soit saoulé ou non. Aujourd'hui s'il allait à une soirée et qu'on lui en proposait, ce serait avec plaisir. Mais elle ne se proposait pas aussi facilement. C'était une drogue qui était précieuse et que la moitié des étudiants du campus s'arrachaient parce qu'elle améliorait les capacités cognitives de ceux qui la prenaient. Dans un sens, peut-être que ça pourra lui être bénéfique, lui qui n'avait jamais eu de bonnes notes. C'était comme ça qu'il se rassurait le Jaesang ; puisqu'il savait qu'il était condamné à la drogue, autant essayer de relativiser. Au pire, la drogue... c'était pas si mal, non ?
Alors qu'il se convainquait que la Crimson n'allait pas lui faire trop de mal, ses camarades voyaient bien que quelque chose changeait en lui. Il était plus facilement irrité, les poches de ses yeux devenaient plus grandes et il prenait moins soin de lui. Il débarquait en classe avec une apparence monstrueuse comme s'il n'avait pas dormi de la nuit et certains jours, c'était vrai. Il n'arrivait pas à dormir parce qu'il rêvait de se droguer, il se rejouait les goûts dont il se souvenait et toutes les sensations qui parcouraient son corps lorsqu'il en prenait. Oui, la drogue, ça lui manquait. Et il se rejouait sans cesse le souvenir de Halloween dernier avec Yiseul parce qu'il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie. A oublier tous les soucis de sa vie et à rire déployée à n'importe quelle situation, qu'est-ce que ça lui manquait. Maintenant, il n'était qu'une coquille vide. Seule la Crimson pourra durcir sa coquille de nouveau...
Ce fut sans s'y attendre qu'il sentit quelqu'un marcher sur son pied. Non, en fait, il ne l'avait pas vraiment senti. Si on ne lui avait rien dit, il aurait continué à marcher, la tête lourde, les pieds las. Mais comme il avait vaguement entendu quelqu'un lui parler, il s'était daigné de s'arrêter et de regarder la personne qui lui parlait. La dévisageant pendant quelques secondes de ses yeux sans vie, il finit par la reconnaître en se rappelant d'une vieille soirée arrosée. Watanabe Mio... La jolie fille du campus que tout le monde s'arrachait. Malheureusement pour lui, même voir Mio ne lui faisait pas grand chose. Son cœur était déjà mort. Prêt pour subir la drogue, en somme.
« Oh, Mio... ? » dit-il d'une voix lasse. « Ça fait longtemps, comment tu vas ? » Si ces paroles auraient pu paraître banales et innocentes, c'était évident qu'elles ne l'étaient pas quand on y associait le ton pris par le sango. Il était fatigué, exténué. Peut-être que la jeune Mio pourra lui fournir de quoi il avait besoin pour se sentir vivant de nouveau...
(c) DΛNDELION
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Re: Oh non, pas toi. [Lee Jaesang x Watanabe Mio] | Sam 11 Jan - 22:38
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Sa réaction était plus qu’étonnante. Mio ne savait pas si elle devait enrager ou le plaindre. Mais Watanabe Mio ne prenait personne en pitié. Mais il y avait une première fois à tout, n’est-ce pas ? Devait-elle lui demander s’il allait bien ? Parce que bien sûr, elle n’en avait rien à foutre. Si elle pouvait continuer son chemin et le planter là, ce serait l’idéal. Elle avait d’autres plans pour sa journée qu’une conversation de plus de deux minutes avec ce parfait idiot. Mais l’abruti montrait de manière tellement évidente son mal-être qu’il était compliqué pour elle de s’échapper. Mais quel abruti ce mec… Je vous jure. Pas foutu de faire autre chose que de pourrir la vie des gens qui croisent son chemin.
« Moi, ça va. Mais toi ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette... » lança-t-elle avec précaution.
Puis elle pria tous les dieux qui lui venaient en tête : Satan, Hadès, l’Antéchrist… Pourvu qu’il fasse preuve de cette foutue politesse très appréciée dans leur société et qu’il essaye de la convaincre que tout allait bien en retenant ses larmes avant de continuer son chemin vers le pont d’où se tuer le plus proche.
Elle se trouvait bien fatiguée en ce jour là. Elle aurait dû avoir envie de lui crever les deux yeux pour la vue qu’il lui imposait. Très peu agréable, agrémenté par le souvenir des indélicates paroles qu’il avait eu à propos de son métier. Elle aurait dû avoir envie de lui briser les deux jambes pour qu’il rampe à ses pieds mais elle ne connaissait que trop bien la lueur dans ses yeux. Et elle en ria tellement c’était pitoyable. Un accro. Un putain d’accro. Déjà qu’il creusait du pétrole dans son estime, c’était bientôt de l’uranium qu’il allait trouvé. Oh, que cette apathie elle l’avait fréquenté. Et qu’elle la méprisait plus que tout. Ces moins que rien manipulés par leurs pulsions. Elle les exécrait tellement qu’elle ne voyait même pas ce qu’elle pouvait en faire. Mio n’avait pas de temps à perdre pour de pareils déchets. Un instant, le petit cachet qu’elle avait soigneusement planqué, lui revint en mémoire. Si elle voulait se venger, elle avait les moyens de le faire plonger jusqu’à ce qu’il s’en noie. La jeune fille laissa cette idée cheminer. Que ce scénario était plaisant. Et quel facilité d’exécution ! Il avait déjà le pistolet chargé sur la tempe, elle n’avait plus qu’à appuyer sur la détente…
« Tu sais, si tu as besoin de quoi que ce soit… Je connais du monde... »
Oh non, pas toi.
Lee Jaesang & Watanabe Mio
Sa réaction était plus qu’étonnante. Mio ne savait pas si elle devait enrager ou le plaindre. Mais Watanabe Mio ne prenait personne en pitié. Mais il y avait une première fois à tout, n’est-ce pas ? Devait-elle lui demander s’il allait bien ? Parce que bien sûr, elle n’en avait rien à foutre. Si elle pouvait continuer son chemin et le planter là, ce serait l’idéal. Elle avait d’autres plans pour sa journée qu’une conversation de plus de deux minutes avec ce parfait idiot. Mais l’abruti montrait de manière tellement évidente son mal-être qu’il était compliqué pour elle de s’échapper. Mais quel abruti ce mec… Je vous jure. Pas foutu de faire autre chose que de pourrir la vie des gens qui croisent son chemin.
« Moi, ça va. Mais toi ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette... » lança-t-elle avec précaution.
Puis elle pria tous les dieux qui lui venaient en tête : Satan, Hadès, l’Antéchrist… Pourvu qu’il fasse preuve de cette foutue politesse très appréciée dans leur société et qu’il essaye de la convaincre que tout allait bien en retenant ses larmes avant de continuer son chemin vers le pont d’où se tuer le plus proche.
Elle se trouvait bien fatiguée en ce jour là. Elle aurait dû avoir envie de lui crever les deux yeux pour la vue qu’il lui imposait. Très peu agréable, agrémenté par le souvenir des indélicates paroles qu’il avait eu à propos de son métier. Elle aurait dû avoir envie de lui briser les deux jambes pour qu’il rampe à ses pieds mais elle ne connaissait que trop bien la lueur dans ses yeux. Et elle en ria tellement c’était pitoyable. Un accro. Un putain d’accro. Déjà qu’il creusait du pétrole dans son estime, c’était bientôt de l’uranium qu’il allait trouvé. Oh, que cette apathie elle l’avait fréquenté. Et qu’elle la méprisait plus que tout. Ces moins que rien manipulés par leurs pulsions. Elle les exécrait tellement qu’elle ne voyait même pas ce qu’elle pouvait en faire. Mio n’avait pas de temps à perdre pour de pareils déchets. Un instant, le petit cachet qu’elle avait soigneusement planqué, lui revint en mémoire. Si elle voulait se venger, elle avait les moyens de le faire plonger jusqu’à ce qu’il s’en noie. La jeune fille laissa cette idée cheminer. Que ce scénario était plaisant. Et quel facilité d’exécution ! Il avait déjà le pistolet chargé sur la tempe, elle n’avait plus qu’à appuyer sur la détente…
« Tu sais, si tu as besoin de quoi que ce soit… Je connais du monde... »
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