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Une question de perception. [Hye Mi x Mio]
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Une question de perception. [Hye Mi x Mio] | Sam 7 Sep - 19:41
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
La perfection. Ce à quoi elle aspirait. Pas en tant qu’être, en particulier, elle se savait l’inverse de ce que l’humain pouvait considérer comme parfait. C’était son image qu’elle voulait façonné ainsi. Son budget cosmétique, soins pour les cheveux, pour le visage, pour le corps, pour les mains, ses ongles et le moindre détail de son corps et de sa peau ne devait qu’être parfait. Rien dans son attitude même ne pouvait dépasser. La politesse, le sourire, ses expressions faciales et le moindre de ses micro-mouvements indiquaient généralement, l’inverse de ce qu’elle pensait. Une difficulté qui lui demandait d’avoir un contrôle total sur ses émotions et le moindre de ses tressautements. Le moindre faux pas et son masque qu’elle avait façonné depuis sa plus tendre enfance pouvait se fissurer et tomber. La moindre gaffe et son image pouvait en être taché.
Comme son chemisier. Mio regarda sans trop comprendre le rond marron en train de s’étendre sur le blanc immaculé. Du café. Le sien. Elle ne réagit pas instantanément. Tétanisé par cette peur absurde de l’énormité qu’elle avait sous les yeux. Elle ne la comprit pas, la peur. Elle s’invitait en elle si rarement que ces effets étaient instantanés. Elle ne pouvait réagir. Elle allait devoir se foutre une bonne claque mentale pour ne pas laisser la situation s’envenimer.
Sa tête se leva lentement vers la jeune femme qui se tenait en face d’elle et qui regardait également la tâche du café de Mio qui venait de s’écraser sur elle. Leurs regards se croisèrent, ce fut le choc qui permit à la japonaise de sortir de sa léthargie.
« Oh, mon, dieu. Je suis désolée ! Je ne t’avais pas vu. Je… »
Utiliser cette peur, ses membres qui tremblaient pour parfaire son jeu d’actrice. Qui, pour une fois, était plutôt sincère.
« Comment je peux… Oh, attends j’ai un mouchoir dans mon sac. »
Ses yeux s’embuèrent, elle frissonnait. Elle sortit l’objet en question, un carré de soie blanche brodé à ses initiales, et le tendit à la pauvre étudiante qu’elle venait de bousculer. Elle ne comprenait même pas comment cette situation était arrivée, c’était un peu de sa faute, elle regardait son portable et l’autre était arrivée trop vite pour qu’elle ne réagisse convenablement.
« Ça va ? Tu n’as pas mal ? Ce doit être brûlant… « s’inquiéta-t-elle.
Si elle avait blessé cette inconnu, même par inadvertance, sa réputation allait en prendre un coup.
Une question de perception.
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
La perfection. Ce à quoi elle aspirait. Pas en tant qu’être, en particulier, elle se savait l’inverse de ce que l’humain pouvait considérer comme parfait. C’était son image qu’elle voulait façonné ainsi. Son budget cosmétique, soins pour les cheveux, pour le visage, pour le corps, pour les mains, ses ongles et le moindre détail de son corps et de sa peau ne devait qu’être parfait. Rien dans son attitude même ne pouvait dépasser. La politesse, le sourire, ses expressions faciales et le moindre de ses micro-mouvements indiquaient généralement, l’inverse de ce qu’elle pensait. Une difficulté qui lui demandait d’avoir un contrôle total sur ses émotions et le moindre de ses tressautements. Le moindre faux pas et son masque qu’elle avait façonné depuis sa plus tendre enfance pouvait se fissurer et tomber. La moindre gaffe et son image pouvait en être taché.
Comme son chemisier. Mio regarda sans trop comprendre le rond marron en train de s’étendre sur le blanc immaculé. Du café. Le sien. Elle ne réagit pas instantanément. Tétanisé par cette peur absurde de l’énormité qu’elle avait sous les yeux. Elle ne la comprit pas, la peur. Elle s’invitait en elle si rarement que ces effets étaient instantanés. Elle ne pouvait réagir. Elle allait devoir se foutre une bonne claque mentale pour ne pas laisser la situation s’envenimer.
Sa tête se leva lentement vers la jeune femme qui se tenait en face d’elle et qui regardait également la tâche du café de Mio qui venait de s’écraser sur elle. Leurs regards se croisèrent, ce fut le choc qui permit à la japonaise de sortir de sa léthargie.
« Oh, mon, dieu. Je suis désolée ! Je ne t’avais pas vu. Je… »
Utiliser cette peur, ses membres qui tremblaient pour parfaire son jeu d’actrice. Qui, pour une fois, était plutôt sincère.
« Comment je peux… Oh, attends j’ai un mouchoir dans mon sac. »
Ses yeux s’embuèrent, elle frissonnait. Elle sortit l’objet en question, un carré de soie blanche brodé à ses initiales, et le tendit à la pauvre étudiante qu’elle venait de bousculer. Elle ne comprenait même pas comment cette situation était arrivée, c’était un peu de sa faute, elle regardait son portable et l’autre était arrivée trop vite pour qu’elle ne réagisse convenablement.
« Ça va ? Tu n’as pas mal ? Ce doit être brûlant… « s’inquiéta-t-elle.
Si elle avait blessé cette inconnu, même par inadvertance, sa réputation allait en prendre un coup.
(c) DΛNDELION
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Re: Une question de perception. [Hye Mi x Mio] | Lun 23 Sep - 23:02
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
Une pause. Voilà ce que j'avais souhaité. Il est vrai que j'ai un planning très chargé en ce moment. On m'avait prévenu. Mais voilà, cette occupation prenante m'aide à me vider la tête. Petite balade. Maintenant que je suis seule, rien ne m'empêche de profiter du calme et des lumières vives du grand hall. C'est ainsi, paisible et sereine, que je me promenais en ne pensant à rien. Pas même à mes préoccupations du moment. Non. Je me reposais, l'esprit tranquille. Je profitais de cette sortie pour chasser la pression et les tracas du quotidien. Car il faut bien l'avouer, être étudiante à la Yonsei n'est pas facile. Surtout en ce moment. Je secoue la tête comme pour chasser mes pensées. Je ne dois penser à rien. Ni à personne. Si ce n'est moi-même. Enfin... pas tout à fait. Car depuis quelques semaines, une toute autre personne hante mes esprits. Un fantôme. Un fantôme que j'ignore constamment. Un homme qui me met hors de moi.
Un sursaut. Il ne fallut pas grand chose pour me sortir de mes pensées. Il faut bien avouer que la chaleur soudaine que je ressens au niveau de ma poitrine est prenante et marquante. Je baisse les yeux pour regarder mon chemisier. Une énorme tache, grandissante, s'y trouve. Je fais les gros yeux. Ce n'est pas possible. Pourquoi est-ce qu'une telle chose n'arrive qu'à moi ? Je grimace, tout à coup. Oui, en effet, la douleur commence à grandir. C'est loin d'être agréable. Je prends délicatement mon chemisier et l'écarte doucement de ma peau. Je dois l'éloigner pour éviter une quelconque brûlure. Je me permets ensuite de regarder la coupable de cette situation très désagréable, tout en maintenant mon chemisier taché loin de ma peau, au maximum.
- Tout va bien ! me contentais-je de répondre, avant de prendre le mouchoir tendu. Par pure politesse. Car je ne pense pas qu'il me soit d'une grande utilité. Disons que c'est ma façon d'accepter ses excuses.
Je m'assure que cette fille n'ait rien en un bref coup d'oeil. Il n'y a que moi qui ait été touchée. Je soupire, alors. De soulagement ? De frustration ? Peut-être un peu des deux...
- Je vais aller me nettoyer ! Désolée de t'avoir surprise, ainsi.
Je lui adresse un bref sourire, surtout accompagné d'une légère grimace. Vous savez, cette petite grimace gênée que l'on adresse à quelqu'un lorsque nous ne savons pas trop quoi lui dire.
Une question de perception.
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
Une pause. Voilà ce que j'avais souhaité. Il est vrai que j'ai un planning très chargé en ce moment. On m'avait prévenu. Mais voilà, cette occupation prenante m'aide à me vider la tête. Petite balade. Maintenant que je suis seule, rien ne m'empêche de profiter du calme et des lumières vives du grand hall. C'est ainsi, paisible et sereine, que je me promenais en ne pensant à rien. Pas même à mes préoccupations du moment. Non. Je me reposais, l'esprit tranquille. Je profitais de cette sortie pour chasser la pression et les tracas du quotidien. Car il faut bien l'avouer, être étudiante à la Yonsei n'est pas facile. Surtout en ce moment. Je secoue la tête comme pour chasser mes pensées. Je ne dois penser à rien. Ni à personne. Si ce n'est moi-même. Enfin... pas tout à fait. Car depuis quelques semaines, une toute autre personne hante mes esprits. Un fantôme. Un fantôme que j'ignore constamment. Un homme qui me met hors de moi.
Un sursaut. Il ne fallut pas grand chose pour me sortir de mes pensées. Il faut bien avouer que la chaleur soudaine que je ressens au niveau de ma poitrine est prenante et marquante. Je baisse les yeux pour regarder mon chemisier. Une énorme tache, grandissante, s'y trouve. Je fais les gros yeux. Ce n'est pas possible. Pourquoi est-ce qu'une telle chose n'arrive qu'à moi ? Je grimace, tout à coup. Oui, en effet, la douleur commence à grandir. C'est loin d'être agréable. Je prends délicatement mon chemisier et l'écarte doucement de ma peau. Je dois l'éloigner pour éviter une quelconque brûlure. Je me permets ensuite de regarder la coupable de cette situation très désagréable, tout en maintenant mon chemisier taché loin de ma peau, au maximum.
- Tout va bien ! me contentais-je de répondre, avant de prendre le mouchoir tendu. Par pure politesse. Car je ne pense pas qu'il me soit d'une grande utilité. Disons que c'est ma façon d'accepter ses excuses.
Je m'assure que cette fille n'ait rien en un bref coup d'oeil. Il n'y a que moi qui ait été touchée. Je soupire, alors. De soulagement ? De frustration ? Peut-être un peu des deux...
- Je vais aller me nettoyer ! Désolée de t'avoir surprise, ainsi.
Je lui adresse un bref sourire, surtout accompagné d'une légère grimace. Vous savez, cette petite grimace gênée que l'on adresse à quelqu'un lorsque nous ne savons pas trop quoi lui dire.
(c) DΛNDELION
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Re: Une question de perception. [Hye Mi x Mio] | Sam 11 Jan - 18:13
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
Pourquoi les gens disent toujours qu’ils vont bien quand, de toute évidence, ce n’est pas le cas ? L’être humain était bien trop illogique pour que Mio prenne le temps de le comprendre. C’est pas la peine de me dire que ça va si c’est pour soupirer pour me faire comprendre le contraire, crétine ! Tu possèdes une langue et tu sais un minimum parler, non ? Et l’excuse de la politesse, elle la détestait par dessus tout. Elle détestait son angoisse feinte et son air inquiet, ses mouvements tremblants et les réponses de cette inconnue. Elle avait envie de lui crier à la gueule qu’elle faisait bien chier à passer sur son chemin pile quand elle avait un café entre les mains, qu’elle aurait pu faire attention pour elle deux, qu’elle avait d’autres chats à fouetter et qu’elle lui avait gâché cinq euros d’un médiocre caramel macchiato sans lequel elle ne pouvait pas survivre à cette journée. Mais non, à la place elle répondit de sa petite voix fluette et instable à l’air abruti que lui servait la jeune femme :
« Non, ça ne va pas le faire. Attendez, il y a des toilettes proches, je vais vous y accompagner j’ai un t-shirt de rechange dans mon sac... »
Elle avait envie de vomir. Mais quelle perte de temps ! Pour une fois, sa rage était aussi bien tournée vers un tiers qu’envers elle-même pour sa propre stupidité et son inattention. Heureusement, le couloir était finalement plutôt désert. Si elle arrivait à faire disparaître cette grosse erreur assez rapidement, alors l’incident ne se serait jamais vraiment passé. Et puis, qui avait vraiment vu l’action se dérouler ? Quelques rumeurs plus tard – si rumeur il y avait- et ce serait Madame Chemisier qui se serait jetée sur son café.
Une plaie, dans tous les cas. Surtout qu’elle avait l’air de souffrir de cet accident. Mio ne se fit pas prier et la tira gentiment par la manche vers les toilettes les plus proches.
Une question de perception.
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
Pourquoi les gens disent toujours qu’ils vont bien quand, de toute évidence, ce n’est pas le cas ? L’être humain était bien trop illogique pour que Mio prenne le temps de le comprendre. C’est pas la peine de me dire que ça va si c’est pour soupirer pour me faire comprendre le contraire, crétine ! Tu possèdes une langue et tu sais un minimum parler, non ? Et l’excuse de la politesse, elle la détestait par dessus tout. Elle détestait son angoisse feinte et son air inquiet, ses mouvements tremblants et les réponses de cette inconnue. Elle avait envie de lui crier à la gueule qu’elle faisait bien chier à passer sur son chemin pile quand elle avait un café entre les mains, qu’elle aurait pu faire attention pour elle deux, qu’elle avait d’autres chats à fouetter et qu’elle lui avait gâché cinq euros d’un médiocre caramel macchiato sans lequel elle ne pouvait pas survivre à cette journée. Mais non, à la place elle répondit de sa petite voix fluette et instable à l’air abruti que lui servait la jeune femme :
« Non, ça ne va pas le faire. Attendez, il y a des toilettes proches, je vais vous y accompagner j’ai un t-shirt de rechange dans mon sac... »
Elle avait envie de vomir. Mais quelle perte de temps ! Pour une fois, sa rage était aussi bien tournée vers un tiers qu’envers elle-même pour sa propre stupidité et son inattention. Heureusement, le couloir était finalement plutôt désert. Si elle arrivait à faire disparaître cette grosse erreur assez rapidement, alors l’incident ne se serait jamais vraiment passé. Et puis, qui avait vraiment vu l’action se dérouler ? Quelques rumeurs plus tard – si rumeur il y avait- et ce serait Madame Chemisier qui se serait jetée sur son café.
Une plaie, dans tous les cas. Surtout qu’elle avait l’air de souffrir de cet accident. Mio ne se fit pas prier et la tira gentiment par la manche vers les toilettes les plus proches.
(c) DΛNDELION
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Re: Une question de perception. [Hye Mi x Mio] | Dim 19 Jan - 16:41
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
J'aurais aimé qu'elle accepte ma décision et qu'elle ne cherche pas plus loin. J'étais bien assez embêtée comme ça. Je voulais seulement aller me nettoyer pour pouvoir ensuite passer à autre chose et ne plus penser à ce petit instant quelque peu gênant. Mais c'était sans compter son fort caractère. Je ne la connais pas mais je le sens à travers ses yeux, ses mots et son comportement. Son fort caractère. Je souffle légèrement, la laissant faire. Après tout, si ça peut lui faire plaisir de prendre soin de moi, en quelque sorte. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle avait une telle réaction. Ce qui venait de nous arriver était loin d'être quelque chose de grave. Bien au contraire, à partir du moment où nos chemins vont se séparer, on l'oubliera très vite. C'est en restant ensemble que cet incident se poursuit. Mais je ne peux pas la repousser et lui dire de me laisser tranquille, de but en blanc. Cela ne se faisait pas. Surtout qu'elle paraissait vraiment occupée par mon état et elle semblait véritablement prête à tout pour m'aider. Du moins, je la ressentais ainsi. Sincère.
- Très bien, allons-y !
Je la laisse me guider jusqu'aux toilettes, bien que je connaisse déjà le chemin. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette fille est déterminée. Cela m'amusait, finalement. Elle prenait ça très à coeur et cela la rendait assez mignonne. Bien entendu, je garderais cette remarque pour moi. Inutile de rendre notre rencontre encore plus gênante qu'elle ne l'est déjà. Une fois aux toilettes, je me tourne vers elle afin de la regarder.
- Tu disais avoir un habit de rechange ?
Une question de perception.
Janggok Hye Mi & Watanabe Mio
J'aurais aimé qu'elle accepte ma décision et qu'elle ne cherche pas plus loin. J'étais bien assez embêtée comme ça. Je voulais seulement aller me nettoyer pour pouvoir ensuite passer à autre chose et ne plus penser à ce petit instant quelque peu gênant. Mais c'était sans compter son fort caractère. Je ne la connais pas mais je le sens à travers ses yeux, ses mots et son comportement. Son fort caractère. Je souffle légèrement, la laissant faire. Après tout, si ça peut lui faire plaisir de prendre soin de moi, en quelque sorte. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle avait une telle réaction. Ce qui venait de nous arriver était loin d'être quelque chose de grave. Bien au contraire, à partir du moment où nos chemins vont se séparer, on l'oubliera très vite. C'est en restant ensemble que cet incident se poursuit. Mais je ne peux pas la repousser et lui dire de me laisser tranquille, de but en blanc. Cela ne se faisait pas. Surtout qu'elle paraissait vraiment occupée par mon état et elle semblait véritablement prête à tout pour m'aider. Du moins, je la ressentais ainsi. Sincère.
- Très bien, allons-y !
Je la laisse me guider jusqu'aux toilettes, bien que je connaisse déjà le chemin. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette fille est déterminée. Cela m'amusait, finalement. Elle prenait ça très à coeur et cela la rendait assez mignonne. Bien entendu, je garderais cette remarque pour moi. Inutile de rendre notre rencontre encore plus gênante qu'elle ne l'est déjà. Une fois aux toilettes, je me tourne vers elle afin de la regarder.
- Tu disais avoir un habit de rechange ?
(c) DΛNDELION
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