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Moken (ft. Wang Mok)

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Moken (ft. Wang Mok) | Dim 24 Nov - 13:47
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Vung Chen & Wang Mok

« Pardon. Tu squattes la machine à café depuis une heure Mok ».J'étais super pressé. Super de mauvaise humeur aussi. Mais ça je me fichais bien de savoir si les autres allaient l’apprécier ou non. Elle était toujours dans les nuages cette fille. Cette fille qui passait toujours trois ans à hésiter entre savoir si elle devait boire un succulent chocolat chaud ou choisir un remontant caféiné pour tenir ces longues journées. A croire qu’elle était toute seule dans le bahut.

Elle ne bougeait toujours pas. J’eus alors l’idée de souffler. « Hey ! Y’a un mec qui fait de la KPOP dans le couloir. » Je la connaissais pas encore assez bien pour savoir si cela pouvait marcher ou non mais généralement les beaux gosses attiraient les foules. Filles ou mec tout le monde savait reconnaitre le talent d’un gars. Je finis par lacher l’affaire en voyant qu’elle ne bougeait pas. Je remets correctement ma casque que je savais interdite ici et me dirige vers l’autre bâtiment à la recherche d’une autre machine à café. Je crois des potes, que je salue d’un bref ‘tchek’ de la main droite.

Je sors à l’extérieur du bâtiment. L’air était frais et agréable et je mis quelques instants avant de vouloir continuer à avancer. Je sors un paquet  de cigarettes que j’avais trouvé dans la rue pour essayer de trouver une cigarette égarée. Quel con à croire que moi, je pouvais ignorer complètement que j’avais une clope sur moi. C’était idiot de le croire. Parce que je les comptais ces clopes, je savais parfaitement que j’en avais plus.  Je redresse alors mon visage comme un lémurien à la recherche d’un groupe de jeunes détenteur de mon bien précieux. A croire que j’étais grillé comme un vieux qui faisait la manche. A voir mon regard, les gens semblaient partir soudainement. Je grogne intérieurement avant de soupirer. « Bande de radin. Juste une. » Ils répondent négativement de la tête alors que je repars vers le prochain bâtiment à la recherche de mon autre bien précieux.

Je me stoppe soudain devant les portes en voyant une fille sortir. Elle était plutôt mignonne cette fille. Je la regarde passé en soufflant. « Bah putain, ça raccourcit les jupes de nos jours ». Je rentre dans le bâtiment, me réjouissant de trouver la machine à café libre et de me dépêcher de prendre ce café avec les dernières pièces en stock dans mon porte-monnaie.

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Dim 24 Nov - 15:58
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Vung Chen & Wang Mok

La jeune femme n’avait que faire de ses remarques et de ses questions. Elle le fixait par-dessus son épaule et les haussait, prétendant ne pas l’entendre. Il avait ce je ne sais quoi d’agaçant et de craquant à la fois. Qu’importe qu’il puisse vouloir quelque chose qu’elle avait déjà entre les mains, il devrait attendre, comme pour tout le reste de leur relation bancale à vrai dire. Chen et elle c’était une histoire compliquée. Il n’en faisait qu’à sa tête et elle ne cédait rien. Ils s’engueulaient la plupart du temps. Flirtaient le reste du temps. Aucun des deux n’étaient réellement certains de savoir ce qu’ils étaient, ce qu’ils pouvaient être. Elle le regarde quitter le bâtiment avec un petit sourire amusé, capricieuse et moqueuse. Elle rassemble ses affaires et se moque de cette jeune fille qui cherchait encore le fameux idol dans les couloirs … y avait-il réellement des gens qui croyaient à ces conneries ? Qui leur couraient après aussi bêtement ? Mok n’avait jamais compris cet engouement et ce fanatisme ambiant. Elle comprenait le plaisir, la musique, l’art. elle comprenait la joie et l’excitation. Mais elle n’arrivait pas à saisir cette folie qui entourait les stars, de les voir privée de leur intimité. Cette appropriation qui la faisait vomir. Il faut dire que Mok était une gosse libre, l’esprit remplie de détermination bien qu’elle soit docile avec son frère. Enfin ses frères … quand bien même Neo était le plus soft et le plus doux des deux, il n’en restait pas moins qu’elle l’écoutait, parfois même contre ses envies.

 
Elle rejoint alors ses camarades de classes, sachant que Chen devait sûrement avoir rejoints les siens.  Elle s’assoit derrière son pupitre avant de voir son amie la rejoindre les joues rouges. « Qu’est ce qui t’arrives encore ? » rit-elle taquine en lui faisant de la place. « Chen. » se contente-t-elle de dire avec le regard brillant. C’était là l’inconvénient de cacher sa relation avec le garçon au reste du monde. Il était d’une beauté et d’une attitude désobligeante qui attiraient les femmes … et la plupart de ses amis lui tournaient autour l’air de rien. Mok observait, ne disant rien. Que pouvait-elle dire ? il était en droit d’accepter les avances de ces jeunes femmes et si elle voulait que les choses soient claires elle n’avait qu’à parler. Mais dans le fond elle craignait que leur petit jeu ne soit tout ce qu’elle pouvait avoir et qu’elle gâche tout en demandant plus. Elle l’écoute alors lui parler du garçon, de sa réflexion, de son regard qu’il avait forcément posé sur ses cuisses. Quand on voyait le genre de filles qu’il mettait dans son lit, Mok était certaine d’être aux antipodes de ce qui lui plaisait vraiment. Et la vierge qu’elle était ne pouvait décemment pas lui plaire. Raylee cette trainée s’assis non loin d’elle et brillait de mille feux. Dieu que Mok la détestait. Vraiment.
 
« Tu flirts encore avec mes copines ? » lui envoie-t-elle alors par sms. « Raylee te salut, elle son croc top en plein hiver. » elle envoie même une photo de la jeune femme, comme pour se faire encore plus de mal. Raylee était sublime aujourd’hui. Elle était jalouse Mok, gosse qui ne supportait pas de sentir son cœur s’emballer pour ce coureur de jupon. A la pause de son cours, elle n’avait toujours pas regardé son téléphone, boudant, qu’elle avait résolument enfouis au fond de son sac. Elle sort prendre l’air un instant et tente de prendre une barre chocolatée à la machine du couloir. Elle avait récupéré son téléphone et l’avait glissé dans sa poche, craignant de voir les réponses de Chen … Elle qui s’était bêtement maquillé aujourd’hui pour tenter de lui plaire … elle n’avait finalement que gêné, lui qui ne voulait que son café. Ignorant ses efforts. Comment pouvait-elle lui plaire hein ?

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Dim 24 Nov - 16:28
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Alors que je sélectionnais un cappuccino à la machine à café du deuxième bâtiment, je vis soudainement mon téléphone portable s’allumer.  Mok ? Oh putain. Cela ne sentait pas bon, pas bon du tout. Elle m’écrivait rarement. Soit c’était pour me défoncer, soit pour me dire qu’elle m’attendait. Là, c’était clair que j’avais du encore merder. Je grogne avant de me décider à lire son message. Ah. Raylee. Qu’est-ce qu’elle a encore été raconter celle-là ? Putain. Je regarde la photo en soufflant tout en ne me rendant pas compte que mon téléphone s’était mis en mode retranscription orale et qu’il notait absolument tout ce que je disais avant de l’envoyer à Mok. « Quelle putain, elle fous toujours des t-shirt trop courts pour elle celle-là ». Et hop. J’écarquille les yeux en voyant le message envoyé. Oh non, putain, quel boulet. J’allais passer pour un con.

Depuis un certain temps il est vrai, que je ne comprenais pas cette mode des croc top. Je savais même pas que c’était à la mode de foutre des t-shirt taille 10 ans sur une fille de 16. J’avais découvert il y a seulement quelques semaines, que ces gens avaient de l’argent et que oui on pouvait vendre des t-shirt taille 10 ans au rayon des adultes.

Je me dépêche alors de rejoindre la classe avec mon cahier dans mon sac et mon café toujours trop chaud dans ma main gauche. Mok pensait sûrement que je devais me moquer d’elle. Qu’elle ne m’intéressait pas vraiment. Mais c’était bien là tout le contraire. Mok, c’est le kiff. Elle a un caractère de fou. J’adore me disputer avec elle, j’aime sûrement plus cela qu’avec n’importe qui. Elle est jalouse et possessive. Grr. Ça me plait, ça me ferait presque monter la testostérone.

Quant à Raylee, je la considérais purement et simplement comme une fille d’un soir. Une fille que tu trouve quand tu es égaré, comme un petit chiot qui cherche sa maîtresse. Elle est bonne au lit c’est clair (d’où son expérience), mais alors elle est chiante à mourir. Je m’assied en classe près de Mok en essayant de lui faire un sourire, raté j’ai l’air d’un putain de constipé. Je souffle doucement « ça va tu peux te moquer de moi, j’ai l’air con je sais. Je flirte pas avec tes copines, c’est tes copines qui sont indécente avec les enfoirés comme moi ». Je la regarde en soufflant. « Tu sors ce soir ? Sans moi ? C’est qui l’heureux élu ? » C’était en quelque sorte ma manière de lui dire que je l’avais remarqué, que je savais qu’elle s’était maquillée. Je l’avais vu. Je trouvais ça touchant d’une certaine manière car je savais qu’elle l’avait fait pour que je la remarque, que je la trouve plus belle que les autres. Je grogne en poussant son cahier, trouvant qu’elle prenait de la place avec tous ses cahiers. « Putain, je me mets par terre moi ? » Je me dis souvent et là en particulier que je suis un enfoiré.


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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Mar 26 Nov - 21:41
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La jeune femme sait très bien ce qu’elle ressent pour le garçon quand bien même elle s’efforce de le garder pour elle et de ne pas le montrer. Qu’il ne le voit surtout pas. Elle prendrait le risque de souffrir et elle le refuse. Leur relation actuelle a quelques choses de rassurant. Elle savait à quoi s’attendre. Elle pouvait le malmener autant qu’elle pouvait flirter avec lui. Il n’y avait aucune règle. Aucune obligation et si cette partie lui était effrayante, elle était aussi salvatrice. Parce que sans obligation elle ne pourrait pas être déçue. Il ne lui devait rien, elle ne lui devait rien. Pourtant, cette gosse en mal d’amour, ne pouvait retenir sa jalousie et ses piques quand cet idiot n’était pas capable d’agir correctement. Elle soupirait, se cachait derrière un air bougon, mais c’était évident qu’elle ne supportait pas qu’une fille puisse lui tourner autour. Combien de fois l’avait-elle surprise chez lui avec une autre. Et elle ne pouvait rien dire. Parce qu’ils n’étaient qu’amis. Et ce n’était pas les quelques baisers qu’ils avaient échangés qui pourraient faire la différence, elle le savait. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle ne supportait plus l’idée qu’une femme puisse le toucher et finir dans son lit. Elle mentirait si elle disait que ça ne la touchait pas. Bien au contraire et si jusqu’à maintenant elle n’avait jamais pleuré c’était seulement parce qu’elle avait oublié comment faire. Elle avait trop pleuré à la mort de ses parents et se refusait à craquer une nouvelle fois. Alors elle se contentait de le détester puis de revenir vers lui comme si de rien n’était.

 
Cette fois-ci, étrangement, c’était lui qui revenait vers elle. D’ordinaire il l’ignorait quand elle lui faisait ces crises mais là … depuis quelques temps, il venait s’expliquer, lui rappeler qu’il s’en foutait de ces filles … qu’il restait un enfoiré, ça au moins c’était clair pour tout le monde. Elle l’écoutait attentivement mais préférait donner l’impression du contraire. Elle tique seulement quand il lui parle de sa tenue. Elle lui lance un regard noir, l’air de dire : espèce d’idiot. Avant de se reconcentrer sur son cours. Elle plaque ses mains sur la table quand il pousse ses cahiers et repousse son sac pour qu’il tombe par terre. « Très bonne idée ! et si tu commençais maintenant ? » à te mettre par terre. Elle pince ses lèvres « Et oui je sors, qu’est-ce que ça peut te faire ? » elle hausse les épaules, mensonge mais qu’importe, elle ajoute avec ironie « Je ne savais pas que je devais te demander l’autorisation. » puis elle lui donne une pichenette sur le front et un coup sur l’épaule, simplement parce qu’elle a besoin de le toucher. Seulement de le toucher, rien qu’une fois. Il lui manquait cet idiot. « Et je te signal au passage qu’une femme peut se faire jolie juste pour se faire plaisir à elle-même. » elle ponctue sa phrase avec un regard soutenu et reporte son attention sur son cahier, en repoussant sa trousse discrètement qui contenait les stylos que Chen lui avait gagné à la foire il y a de ça deux semaines. 

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Sam 7 Déc - 14:51
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Je la regarde longuement en étant surpris par sa réaction. J’ai pas bougé du sol où je me suis installé pour éviter que mon sac tombe il y a à peine deux secondes. Ouh. J’a sacrément merdé là. J’en ai des sueurs froides. Je me redresse en silence, me sentant légèrement vexé. Je voyais ces regards posés sur moi. Du style, Mok le mène à la baguette. Je regarde les autres élèves en grognant. « Vous avez jamais vu une folle faire une crise ? Bah maintenant oui. »

Je pose mon regard sur sa trousse avant de souffler avec de l’ironie dans la voix. « En tout cas, mes cadeaux eux n’ont pas besoin de ton autorisation pour venir dans ta trousse. » Je sors mon cahier, abimé alors que je venais seulement de l’acheter. Il avait cette côte en carton qui se cornait si facilement que l’on aurait dit que mon cahier était tordu. Je sors ma trousse couverte de noms, de dessins, d’autographes. Elle ressemblait à tout sauf à une trousse.

Je pose mon regard à l’extérieur de la classe comme à mon habitude. Cherchant le moindre petit arbre dans cette grande ville pour m’évader quelques instants. Le bon vieux temps des cabanes dans les arbres, des batailles de boue, des courses à travers les champs. Ça me manque parfois.  

Je souris un instant en faisant la moue. Mok était sacrément caractérielle parfois, mais je trouvais ca mignon en toutes circonstances. En voyant mon sourire pensif, Raylee me balance un petit mot. Je l’attrape au vol et le déplie sous mon nez. « Tu dois penser à autre chose qu’à Mok pour sourire de cette manière Chen. » Je relève le regard vers Raylee en voyant la deuxième partie du message qui me fait froncer les sourcils légèrement. « Tu voudrais pas me rejoindre aux toilettes après les cours ? » Quoi ? Je pose le papier en baissant le regard. Oui Raylee est bonne. Ça c’est indiscutable. Elle couche bien, pas de soucis. Mais on parle pas, de rien. Avec Mok, je parle et j’ai encore rien fait. Ce qui pourrait prouver que je peux faire autre chose avec Mok que baiser. Mais si un jour elle veut bien mais que c’est pas bien ? Si je lui convient pas ? Oh merde. Je marque en bas du papier.

« Si je sais pas quoi faire de mieux, je viendrais mais t’as intérêt à assurer. »

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Sam 7 Déc - 15:43
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Qu’attendait-il d’elle ? Parfois Mok avait envie de jouer cartes sur table et de tout lui dire. De lui dire ce qu’elle ressentait. Ce dont elle avait envie. Tout ce qui l’effrayait aussi. Parce que c’était ça surtout. Elle avait peur de tout. De le perdre, de ne pas être suffisante, de ne pas être assez bien. D’être trop différente des autres et de n’être qu’un passe-temps pour lui. Un challenge. Elle refusait de craquer, de tout lui céder, parce qu’elle craignait de n’être qu’une fille de plus sur son tableau de chasse. Elle avait découvert des facettes de lui si adorables, attachantes et touchantes. Comme si elle avait été la seule à savoir tout ça de lui. Son passé, d’où il venait, certains de ses souvenirs qu’il lui avait racontés … est-ce que dans le fond, tout ça, c’était vrai ? Elle aimait à croire que oui, que parfois leur baiser se faisait plus tendre que prévu. Elle était totalement perdue et n’avait depuis quelques temps, plus jamais posé son regard sur Ren … et lui ne voyait rien. Il ne voyait pas à quel point ces stylos lui étaient importants, à quel point leur sortie lui plaisait. Bref à quel point elle aimait être avec lui … Mais lui … lui s’assurait de toujours la ramener sur terre. Et lui rappeler qu’ils n’étaient … qu’ils étaient quoi d’ailleurs ? Ami ? C’était ridicule.

 
Elle voit bien le papier qu’il reçoit, elle a conscience de tout, mais ne rien. Elle n’arrive pas à bien lire. Ce n’est que lorsqu’il lui répond qu’elle peut jeter un coup d’œil. D’abord furtif, puis lisant quelques mots qui lui retourne le cœur, elle se penche pour tout lire. Sérieusement Chen ?! A-t-elle envie de lui dire. Et elle sait au fond d’elle qu’il fait ça pour la provoquer, pour la faire chier. Peut-être même qu’il n’avait jamais l’intention d’envoyer le papier, ou bien d’y aller. Mais il l’écrivait, noir sur blanc, et ça rendait tout plus réel. Trop vrai pour elle. Blessée elle lui arrache ce papier des mains. « Tu te fous de ma gueule ?! » s’écrit-elle attirant l’attention des autres élèves et du professeur. Elle déchire ce papier pour le faire disparaitre et dans un excès de rage elle lui fourre le reste des papiers dans la bouche. Elle attrape son visage d’une main et enfourne sans ménagement les bout de papier dans la bouche de Chen avant d’attraper les stylos qu’il lui avait gagné à la foire et les casse en deux rapidement avant de les jeter vers l’autre connasse. « Va te faire toi aussi ! » Rahee prends une mine choquée avant de rire en levant les yeux au ciel. Bien sûr Mok ne dira pas qu’elle a gardé un troisième stylo dans son sac et qu’il est hors de question qu’elle l’abime celui-là. C’était son préféré, le rose licorne.
 
Elle se redresse vivement rassemblant ses affaires pour ne plus avoir à rester avec lui puis abandonnant l’idée de pouvoir fermer ses cahiers avant que les larmes ne lui montent aux yeux elle sort en courant de la classe après lui avoir siffler tout bas « et bonne baise ! » elle part en courant, évitant ses amies qui auraient voulu la retenir. Elle sort dans le couloir et se met à courir vers le toit de l’école, là où elle sait qu’elle sera tranquille. 

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Sam 7 Déc - 16:17
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J’étais bien loi d’être con. J’avais l’air mais je ne l’était absolument pas. Quand je vis le regard de Mok sur ma feuille, instantanément j’avais compris qu’elle allait me tuer. Bon d’accord, pas en classe et pas devant un prof. Du coup, le degré juste en dessous. Me frapper violemment. Et là ce n’était pas ses petites mains qu’elle utilisait mais clairement son attitude. Je n’ai pas eu le temps de murmurer quoi que ce soit. C’était bien trop pour elle, plus que ce qu’elle ne pouvait tolérer. Je recrache dabs ma main les bouts de papier qu’elle a fourrés dans ma bouche. Je n’avais pas goûté de papier depuis mes 3 ans au minimum. Je me redresse une fois Mok sortie et je la suis avec un calme olympien. Mon regard se pose sur chaque endroit vers lequel je peux entendre ses sanglots. Je la suis jusqu’au toit. Je sais bien que je suis sûrement la dernière personne qu’elle veut voir après cette fameuse Raylee bien entendu.

Raylee qui ne tarde pas à me rattraper juste avant les escaliers qui mènent au toit. Elle me balance de but en blanc. « Tu voulais qu’on le fasse directement sur le toit ? » me suggère-t-elle sans détours. Je la regarde d’un regard noir en sifflant. « Là, tu vas trop loin. Tu sais très bien qu’on couche plus ensemble toi et moi depuis le jour où Mok et moi on s’est rencontrés. Tu sais aussi bien qu’elle a plus de valeurs que toi, plus de respect. Alors la limite, ce sont ses larmes. Je peux plaisanter jusqu’ici mais la faire pleurer, c’est vraiment dégueulasse. » lachais-je en la regardant de haut en bas. « La prochaine étape c’est quoi ? Me sucer devant elle ? Qu’on baise devant elle ? Arrête deux secondes. Et va t’en chercher un autre. » fis-je avec un sérieux déconcertant même pour elle qui reste profondément bouche bée.

Je la laisse en plan pour monter sur le toit en me dépêchant. Je la fixe quelques instants avant de souffler. « J’ai déconné. Je suis désolé. » Pour autant qu’elle me connaisse, elle sait que ces mots sont inexistants de mes lèvres. Que c’est une utopie que de croire que c’est facile de m’excuser. Je continue de la fixer en disant. « J’ai pas recouché avec elle depuis, si ça peut t’intéresser. Mais vu ta réaction, je pense que tu n’as plus envie de me parler. Alors je vais faire un monologue, peut être que ça débloquera la situation. » Je continue de la fixer en disant. « Je fais des efforts pour te montrer que tu me plait, mais je ne sais pas trop si c’est réciproque. Je peux être fidèle si je sais dans quoi je m’engage. » Je penche la tête en grimaçant. Ça c’était surement pas à dire. Puisque j’ai toujours été fidèle surtout avec Mok. Franchement, je devrais la fermer.

"J'ai pas d'exemple de fidelité. J'ai pas d'exemple de père tout court. Et ça tu le sais. Raylee se la joue mais elle ne doit pas gagner." soufflais-je tout bas.

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Sam 7 Déc - 17:23
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Plus que furieuse ou capricieuse, Mok était blessée, parce qu’elle savait qu’au fond d’elle elle était en train de tomber amoureuse de lui. De ce garçon qui passait son temps à flirter sous son nez, qui lui cachait des choses, qui ne cessait de mal vivre sa pauvreté quand elle, elle était riche. Elle ne savait jamais sur quel pied danser avec lui, tout ce qu’elle voulait c’était continuer cette valse. Même si c’était maladroit, bancale, douloureux … elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans lui, cette tête d’idiot, ce connard maladroit et agaçant. Oui, c’était certain qu’elle n’envisageait plus de reprendre le court de sa vie sans lui. Depuis l’accident Mok n’avait jamais rien éprouvé de plus qu’un peu de joie. Elle souriait mais par automatisme. La mort de ses parents l’avait longuement plongé dans une dépression dont elle avait peiné à sortir. Parfois les affres de ses cauchemars la faisaient sombrer encore et encore, elle ne pouvait ni se débattre, ni tenter de leur tenir tête. Ce n’était qu’une gosse qui se laissait couler et qui souffrait sans jamais oser le dire. Elle avait fui sur le toit pour avoir un peu d’air, pour respirer, pour ne plus penser à tout ce que Chen lui faisait ressentir. Toute sa colère était décuplée, toute sa jalousie était incontrôlable. Jamais elle ne s’était montré aussi virulente. Elle était devenue violente, car elle était incapable de contrôler ses émotions.

 
Comment pouvait-il écrire ce mot juste à côté d’elle ? Il savait qu’elle allait péter un câble, qu’elle allait lui en vouloir, être blessé … Et cette Raylee … dieu qu’elle la haïssait. Elle poussait un cri pour évacuer sa colère et prends appuie sur la barrière. Elle ne peut retenir un sanglot et renifle piteusement fatiguée. Elle traversait beaucoup trop de choses pour elle seul. Entre son frère aîné beaucoup trop sévère avec elle et beaucoup trop inquiet, son frère cadet qui n’aidait en rien et qui se retrouvait plus fuyant qu’autre chose … et l’hôpital qui ne cessait de la harceler pour qu’elle vienne faire ses séances … et Chen … Chen qui la rendait dingue. Réalisait-il à quel point ?
 
Quand elle l’entendit arriver derrière elle, elle retint un sanglot, ne voulait pas pleurer devant lui. Elle grimace et hoquette en l’écoutant. Elle ne devrait même pas d’ailleurs. Mais ses mots sont différents de d’habitudes. Comme un coup de fouet qui claque dans l’air et qui la réveille. Figée jusqu’alors elle se tourne doucement vers lui, affichant quelques jours rougis par ses larmes. S’excuser était la chose la plus difficile qu’ils avaient à faire tous les deux et Mok savait à quel point c’était inédit pour le garçon. Mais il le faisait pour elle. Ce n’était que des mots, mais il avait un impact bien plus fort qu’on ne voudrait ne le voir. Il ne s’était jamais réellement confié ainsi. Jamais autant, jamais avec des mots aussi direct et sincère. Elle reste silencieuse de longues secondes après qu’il est fini de parler et inspire doucement avant de murmurer « Chen … Je … » elle ferme les yeux, laissant une larme rouler sur sa joue. « Je sais pas du tout ce qu’on fait tous les deux, où on va … ni même ce que tu veux … » elle se décroche de sa barrière et murmure en avançant vers lui « Mais t’peux pas jouer avec moi comme ça … » elle marque une pause et souffle « J’suis pas encore prête … la … la mort … de mes parents … » elle secoue la tête et baisse son visage pour cacher sa douleur. « J’suis pas prête à jouer au chat et la souris … si tu me veux alors dis le moi … parce que moi j’en peux plus de te courir après … » dit-elle.
 
Au final ils jouaient tous les deux aux mêmes jeu. Elle lui parlait de Ren quand il parlait de Raylee, mais finalement aucun des deux ne les voulaient vraiment. Elle ce qu’elle voulait c’était qu’il la prenne dans ses bras, et qu’il la serre fort. Il n’avait pas besoin de faire des promesses. Non, il avait juste à ne jamais la lâcher. Jamais. Pourquoi lui parler de ses parents maintenant ? Parce qu’elle ne s’était jamais remise et qu’elle n’était qu’une gosse esseulée. Elle le voulait lui. Mais elle avait besoin qu’il soit un roc solide en qui elle pouvait avoir confiance. Totalement. 

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Re: Moken (ft. Wang Mok) | Sam 7 Déc - 18:06
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J’avais avec elle ce lien unique. D’une part, parce que je trouvais que Mok avait ce tempérament de feu que je cherchais désespérément depuis tout ce temps chez une femme. D’autre part, parce que Mok avait perdu ses parents et que d’une d’une certaine manière, j’avais toujours considéré mes propres parents comme étant décédés. Bah ouais. Une mère qui expose son fils à des violences et qui lorsqu’elle parvient à s’extirper des griffes de son bourreau, y retourne en préférant exposer son fils plutôt qu’elle à cette violence, vous trouvez ça logique vous ? Moi je n’ai jamais été d’accord avec cette logique. Je n’ai pas à subir les choix de ma mère. Et je ne les subirais jamais. Jamais plus en tous les cas.

Je la regarde. Longuement. Une seconde, puis deux puis trois. Elle me touche. Oui parce que je regrette ses parents probablement pas autant qu’elle mais j’ai tout vu.. Je baisse le regard en l’entendant parler de ses parents. J’ai assisté à l’enterrement de tes parents. Parce que heureusement, tu ne m’y a pas vu, tu aurais sûrement ressenti une gêne si tu m’avais recroisé un jour mais cet accident était si terrible, je n’avais pas vu autant de sang de toute ma vie. J’ai eu honte de la raison pour laquelle j’y étais allé : j’ai cru que mes parents étaient décédés. Que c’était enfin la délivrance. A la place, je t’y ai vue. Et ça, ben c’est inoubliable. Cela fait partie de ces moments auxquels je pourrais penser si je devais raconter les moments les plus dévastateurs de ma vie de gamin. Ses larmes, sa douleur si nue. Je frissonne longuement en y repensant, en repensant à ce coup de foudre malheureux que j’ai eu ce jour-là. Je ne lui avouerais probablement jamais. Parce que ce genre de chose se préserve. Mais elle m’as sévèrement touché en plein cœur. J’ai vu cet amour qu’elle portait, sans limite, magnifique. Elle avait le même âge que moi. Et déjà, elle agissait comme une adulte, comme une femme. C’était Wang Mok.  

Pourtant, ma main se glisse dans son dos. Pas par pitié. Mais par pur besoin de sentir que je ne la blesse pas davantage. Parler de ses parents me ramenait à ses larmes. Et je m’étais promis que je finirais par revoir cette fille et finir par lui donner le sourire. Je me suis juré que cela n’arriverais plus jamais. Je pose ma tête sur son épaule en soufflant. « Tu ne devrais pas pleurer pour moi Mok. Tu sais très bien que je suis un enfoiré, ne pleure pas pour moi, tu as déjà suffisamment souffert. » Je souffle à nouveau. « Je suis désolé pour tes parents, si .. je pouvais t’enlever cette douleur, je le ferais. » Oh oui Mok. Plus que jamais. Je glisse mon deuxième bras dans son dos pour la ramener contre moi avec une certaine douceur. Bon sang, j’étais si peu sur de moi en cet instant, et si craintif. Donner de la tendresse, je ne sais plus faire.


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Re: Moken (ft. Wang Mok) | 
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