flower boy

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

« Oui … Les gens sont stupides. L’Humain est stupide et méchant. Je n’aime pas l’Humain. » répond le jeune artiste perdu dans la création de son art. Le regard triste il s’applique à peindre de petits cercles de couleurs rouge sur les pétales de ses fleurs, essayant de rendre un effet naturel sur celles-ci. Alors qu’il était concentré à cette tâche, la proposition de Nam Sun l’arrête subitement. Surpris, il redresse le visage vers lui et cherche rapidement confirmation. Lorsque le beau jeune homme lui répond il se met alors à sourire grandement, et sous la joie laisse tomber son travail pour frapper dans ses mains d’excitation. « Oui ! Merci beaucoup ! Tu ne le regretteras pas, les couronnes seront encore plus belles que celles que je fais actuellement ! » lui dit-il avant de commencer à le complimenter, sentant ses joues se réchauffer à ce simple fait. Yeo Sang n’avait pas pour habitude de se montrer si proche d’un homme, et moins encore de complimenter ceux-ci. Mais il fallait dire ce qu’il fallait dire. Nam Sun était tout particulièrement beau, mais pas autant que Changmin pensa-t-il, avant de reprendre son travail en écoutant d’une oreille attentive l’artiste. Celui-ci évoque alors son art, curieux Yeosang le questionne avant de sourire tendrement « Tu as beaucoup de modèles du coup non ? » demande-t-il, avant d’ajouter pour préciser « Pour t’entrainer. »

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« Oui je t’assure quelles seront encore plus jolies ! Celle-ci est bancale et pas très belle. Mais j’en ferai une qui rendra ton visage encore plus beau et lumineux, je te le promets ! » lui dit-il avec un sourire franc, ce sourire digne de l’enfant innocent qu’il était au fond de lui. Tout en continuant de peindre les pétales de fleurs, l’ancien gumiho écoute attentivement Nam Sun, se sentant soudainement intéressé par son art à lui. « C’est intéressant, mais ce n’est pas difficile ? Je veux dire, un corps n’est pas plat comme une feuille de dessin. ça doit être plutôt difficile d’épouser celles-ci sans dénaturer ton dessin. Puis … Aussi … » le rouge lui monte aux joues presque immédiatement « Tu dois les toucher, ou du moins être proche … N’est-ce pas intimidant ? » questionne-t-il, en arrêtant de peindre pour concentrer son regard sur le visage de l’artiste « Moi je sais que j’aurais sûrement beaucoup de mal … Je n’aime pas trop les corps … C’est terriblement gênant de voir quelqu’un à moitié nu … pire encore de l’être. » lui avoue l’actuel beolsae, avant de concentrer son regard sur le chien jouant dans la neige. Immédiatement un grand sourire se dessine sur ses lèvres et il acquiesce vivement « J’en ferai aussi pour Bomi. Il ressemblera à un prince comme ça ! » s’enthousiasme le garçon à la simple imagination de toutes les merveilles qu’il pourrait créer pour Bomi et son maître.

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A nouveau Yeosang émet un petit rire nerveux, tandis qu’il secoue vivement la tête pour réfuter les paroles du jeune homme « Non je … Tu ne devrais pas avoir si hâte. » lui dit-il de sa toute petite voix, alors qu’il rougit de plus belle « Tu vas me mettre la pression. » murmure-t-il en riant à nouveau, laissant sa main glisser dans ses cheveux l’espace d’une seconde avant de reprendre son activité. Minutieusement, Yeosang dessine de nouveaux points de couleurs sur les pétales blanches, tout en questionnant Nam Sun sur son propre art. Curieux, le botaniste le questionne et tente à de comprendre un peu mieux la passion de son camarade. « Oh … Je vois. C’est une question d’entraînement c’est ça ? » demande-t-il, en jetant un bref regard vers lui, pour ensuite lui offrir un immense sourire.

La suite change alors radicalement d’ambiance et à nouveau l’étudiant se mit à rougir et à bégayer alors qu’il ose finalement le questionner sur la proximité qu’il se devait d’entretenir avec ses modèles. « Oh … Ça doit être si bien de ne pas être gêné face aux gens … Moi je ne supporte pas ça, du coup je me fais souvent moquer. Mais … C’est parce que c’est gênant de se dévoiler. » lui explique-t-il, avant de venir tremper son pinceau dans la peinture et de reprendre son œuvre d’art. « Tu as déjà peint quelles parties du corps ? » lui demande-t-il, visiblement bien intéressé par son expérience. Il tapote encore quelques fois la dernière pétales, avant de déclarer d’un ton enjoué « J’ai terminé ! » lance-t-il, en attrapant sa couronne de fleurs pour la tendre à Nam Sun « Tiens. Elle est pour toi et Bomi ! » lui dit-il en tendant son autre main pour caresser la tête du chien « Ce n’est pas grave qu’il ne veuille pas la garder sur la tête bien longtemps … Rien que lui en faire me ferait vraiment plaisir. J’aime beaucoup les animaux. »

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Lorsque Nam Sun vint ébouriffer ses cheveux, Yeosang ne peut retenir les rougeurs de se peindre sur ses joues et un petit sourire gêné se dessine sur ses lèvres alors qu’il replace lentement sa chevelure. « Mer…Merci de dire ça. Ca me fait plaisir … Que quelqu’un aime mes créations. » lui dit-il d’une petite voix alors qu’il se remet à peindre sa couronne, questionnant de temps en temps Nam Sun sur son propre art. Ce jeune homme était intéressant, et le fait qu’il pratique le bodypainting semblait intéresser le botaniste qui ne put se retenir de le questionner sur tout ça. « C’est étrange … Mais fascinant à la fois. Je ne connais personne comme toi. » lui dit-il avant d’ajouter « Je veux dire … Personne qui peint sur le corps des autres. » précise-t-il avant mordre nerveusement sa lèvre « Ces gens-là sont courageux. Je n’oserais jamais me mettre rien que torse nu devant quelqu’un d’autre … Parfois je me dis que je suis bizarre et que j’aimerais être comme ces gens-là … Comme toi. » lui dit-il alors qu’une pointe de nostalgie pointe dans cette voix déjà si triste à la base. Yeosang n’avait aucune confiance en lui et il était aisé de le remarquer rien qu’à l’attitude renfermée qu’il n’avait de cesse d’arborer. « Même dévoiler mes bras me gênerait » avoue l’artiste avant de venir tendre sa couronne au jeune dragon en lui expliquant qu’il avait pour souhait de le lui donner, à lui et à Bomi. Il en profite alors pour caresser quelques secondes la tête du magnifique chien blanc, avant que Nam Sun n’ordonne à celui-ci de s’asseoir. Yeosang fronce alors les sourcils, et l’observe avec curiosité, tandis qu’un sourire immense germe sur ses lèvres lorsque sa création est déposée précautionneusement sur la tête de Bomi. « Il est si mignon comme ça. » complimente-t-il, avant d’écarquiller les yeux lorsque Nam Sun lui tend son téléphone « Mon … Mon numéro ? » questionne-t-il sans vraiment y croire « Tu … Tu es sûr de vouloir de moi dans tes amis ? » lui demande-t-il, alors qu’il s’empare avec hésitation du téléphone pour venir y entrer son numéro.

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« Je ne sais pas trop … C’est bizarre pour les gens de faire ce genre de choses. » explique le jeune homme avec un tout petit sourire aux lèvres. Honnêtement, il aurait aimé pouvoir croire aux belles paroles de son nouvel ami, mais tout ceci lui paraissait tellement irréel. Personne n’avait jamais prêté attention à ses créations et tout ceci était donc nouveau pour lui. Très vite la discussion s’oriente sur la passion du dénommé Nam Sun et Yeosang y prête une attention bien particulière, l’écoutant attentivement tout en lui posant quelques questions. Celles-ci étaient bien entendues plus techniques qu’autre chose, mais il aimait apprendre des informations sur des nouvelles formes d’art que lui ne connaissait pas forcément. « Mon corps … il est affreux. » murmure-t-il avec une tristesse perceptible dans ses mots. Depuis toujours Yeosang n’avait aucune confiance en lui, plus encore depuis que des mains baladeuses avaient failli lui prendre cette chose si précieuse … Depuis il avait une aversion beaucoup plus prononcée envers son propre corps, mais ceci il ne l’avoua jamais à personne, ni à lui-même. Gêné il baisse les yeux, mordillant sa lèvre avant d’ajouter « Je suis maigre et pas forcément attirant. Puis … Je n’aime pas non plus le corps des autres. Ça me fait peur. » explique-t-il honteusement avant d’écarquiller les yeux lorsque l’artiste lui demande son numéro. Sous la surprise il faut bien quelques longues minutes au botaniste pour prendre le téléphone entre ses doigts, légèrement tremblant il entre son numéro avant de redonner le cellulaire au plus vieux, souriant de toutes ses dents. « Je t’enverrais toutes mes nouvelles créations ! Promis ! »