Les jambes cotonneuses, la tête qui tourne, les yeux qui se ferment, il n’avait pas su résister et il était tombé à même le sol pendant une de ces réunions. Son entreprise, c’était tout ce qu’il avait de plus cher au monde après elle, sa petite fille, celle qui comptait plus que tout pour lui. Ils avaient appelé les pompiers et le voilà transféré dans un hôpital. Elle, elle avait été prévenue pendant un cours de commerce, on l’avait fait sortir de classe avec ces affaires pour qu’elle s’en aille, pour qu’elle puisse le rejoindre. Elle avait le cœur qui tambourinait contre sa poitrine, elle courait à en perdre l’haleine. Elle n’avait que lui, elle savait qu’elle était encore trop jeune pour gérer l’entreprise, elle ne connaissait pas encore tous les stratagèmes nécessaire pour gérer un tel empire. Par-dessus tout, elle ne voulait pas qu’il s’en aille, pas lui. Cet homme a été le seul à s'occuper d’elle comme il le fallait. Lui n’avait pas fui parce qu’elle ressemblait à sa fille non, lui, il avait un partis de sa fille avec lui tous les jours que dieu lui donnait. Son propre père l’a laissé tombé alors qu’elle avait le plus besoin de lui, alors que son grand-père l'avait prise et s’était occupé d’elle comme de sa fille. Elle ne pouvait pas le perdre, pas maintenant, elle finirait vraiment orpheline si lui aussi partait loin d’elle. Les larmes brûlaient ses yeux alors qu’elle entrait dans le bus. Elle perdait pied parce qu’elle voulait arriver au plus prêt de lui, pour lui dire à qu’elle point elle a besoin de lui, combien elle se sentirait seule s’il partait maintenant.
Fermant les yeux, elle se souvient. Elle se rappelle combien de fois, il l’a relevé alors qu’elle tombait, combien de fois, il l’a engueulé parce qu’elle buvait, ou sortait trop faire la fête. Combien de fois, il avait pris le temps d’apprendre à nouveau avec elle les ficelles du métier qu’il exerce depuis tant d’années. Il avait fait des exercices avec elle pour ne pas qu’elle révise seule, il avait passé des test en même temps qu’elle chez, elle pendant qu’elle les passaient à l’école. Il voulait fait d’elle son héritière, mais il faisait tout pour comprendre et apprendre avec elle, pour ne pas que ça la pèse trop et quand c’était le cas, il savait comment l’aider, comme lui faire penser à autre chose. Pour elle, il était encore plus qu’un père et un grand-père, il était tout.
Elle se levait alors qu’elle n’était pas loin de l'hôpital, mais pas proche non plus, elle sortait du bus et se mis à courir encore plus vite et plus fort encore qu’avant il fallait qu’elle le voie pour mieux se sentir. Une fois devant la bâtisse, elle s’arrête et pose ses mains sur ses genoux, il ne fallait pas qu’il la voie faible, alors elle essuies ses joues, elle reprend son souffle et replace ses cheveux en vrac derrière son oreille. Elle entre et l’odeur de l'hôpital lui monte tout de suite dans le nez. Elle reprend une grande inspiration et s’approche de l’accueil. « Bonjour, je suis la petite fille Lim, mon grand-père vient d’être amené suite à un malaise à son travail, est-ce que je peux le voir s’il vous plaît ? » L’infirmière la regarde un instant lui demande sa pièce d’identité, qu’elle donne et lui indique la chambre dans laquelle son grand-père à été guidé. Elle se retourne et alors qu’elle allait monter voir son grand-père elle frappe de plein fouet un jeune homme, elle tombe en arrière et en fait tombé sa pièce d’identité, elle s’excuse et s’en va laissant par terre le papier, si important. Mais elle n’y pense déjà plus puisqu’elle court vers la chambre du malade.
est-ce qu'il va bien ? Seo Joon & Selene
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D’un geste, je quittais la blouse bleue pour la faire tomber sans ménagement dans le panier prévu à cet effet. Le sang qui y luisait disparu en même temps que la tension quittait mes membres, et je fus soulager de quitter le bloc dans lequel j’étais resté immobile de longues heures. Je n’étais pas le marionnettiste, je n’étais pas celui qui donnait le coup de lame, ni même celui qui détenait les réflexes pour sauver une vie étendue sur un brancard. Non, je n’étais pour l’heure que celui qui observait assistait, mais aussi et surtout celui qui suturait les plaies béantes laissées par les chirurgiens plus aguerris. Je tirais sur la ficelle du calot qui retenait mes mèches pour qu’elle ne s’éparpillent et retombent en pagaille sur mon front avant d’enfin quitter la pièce aux néons aveuglants. Même dans les couloirs de l’hôpital j’avais la sensation de reprendre mon souffle, et sur une profonde inspiration, mes pupilles cherchèrent une horloge. Le sourire étira mes lèvres alors que je constatais la fin de la garde, et j’échappais un soupire avant d’arpenter de nouveau les allées blanches vers la chambre de garde dans laquelle m’attendait le reste de ma vie.
Mais le destin en avait visiblement décidé autrement, et de fait, il voulait prolonger un peu plus une journée qui comptait déjà plus de trente six heures. Je ne la vis pas sur l’instant, la brune qui, visiblement pressée, me percuta de plein fouet pour me faire perdre l’équilibre. Mais je n’eus pas le temps de lui offrir mon aide qu’elle repartait déjà à vive allure. J’avais tout juste eu le temps de voir une mine inquiète avant que le tourbillon de ses longues mèches couleurs d’ébène ne disparaissent derrière l’angle du couloir. Je ne râlais pas, pas plus que je ne lui assénais une remarque d’avoir si peu fait preuve d’attention, et me relevait en époussetant mes vêtements. Un réflexe plus qu’une nécessité qui me permis de voir une carte perdue. Sans même faire le rapprochement, je la ramassais, prêt à la remettre au personnel de l’hôpital, mais le visage qui s’y affichait était le même qui venait de me bousculer. J’hésitais, une fraction de seconde seulement avant que mon côté chevaleresque et ma conscience ne me cris de partir à sa poursuite pour lui rendre son bien.
Le pas rapide, je tentais tant bien que mal de retrouver sa trace, jusqu’à ce que je n’aperçoive une porte se refermer. Le souffle court et sans grande conviction, j’approchais de la lucarne pour y distinguer la silhouette endormie d’un homme, et celle plus frêle de la jeune fille à qui je devais sans doute un bel hématome. D’un geste hésitant, je poussais le battant pour l’y rejoindre, les doigts repliés sur sa carte. « Excusez-moi mais… » Je balayais la pièce du regard pour y découvrir un homme d’un certain âge avant de ne reporter mon attention sur celle qui m’avait valut de rallonger ma garde malgré moi. « Vous avez perdu ça et… est-ce qu’on vous a donné l’autorisation pour être ici ? »
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Perdue dans ces pensées, elle ne voit pas qui elle frappe de plein fouet, elle s’excuse dans de faibles excuses et est déjà en train de marcher à vive allure pour rejoindre la chambre de son grand-père. Elle soupire grandement une fois devant la porte de la pièce et se recoiffe rapidement. Il ne faut pas qu’il se rende compte qu’il l’a inquiétée parce qu’il pourrait s’en vouloir et ça causerait encore plus de stress chez lui, ce qu’elle ne veut en aucun cas. Elle finit par y entrer et s’approche du lit où est étendu son grand-père, elle s’approche encore et pose sa veste et son sac sur la chaise près du lit. Elle prend sa main dans la sienne et elle le regarde. Il semble si loin d’elle, si fatigué et en même temps, il semble si paisible et tranquille. Elle pense qu’il avait peut-être besoin de ça pour se reposer, c’est vrai qu’avec l’entreprise, il devait gérer quelques problèmes, mais elle ne pensait pas que ça le préoccupait tant. Elle soufflait un coup prête à râler après lui pour qu’il se réveille et la rassure parce que dans le fond, c’était ce qu’elle voulait. Qu’il se réveille et prenne soin d’elle, elle sentait les larmes perlaient au bord de ses yeux, mais elle entendait le petit clic de la porte qui indiquait qu’on entrait dans la pièce et elle se retournait sans jamais lâcher la main de son grand-père dans la sienne. Le jeune homme en face d’elle ne devait pas être plus vieux qu’elle en tous cas, il n’en avait pas l’air, il lui dit qu’elle avait fait tombé un truc et finit par lui demander si elle a le droit d’être ici. Elle ne sait pas vraiment quoi dire, elle était venus si vite de son école de commerce qu’elle n’avait même penser à rien.
Elle penchait la tête et le regardait en s’inclinant. « Bonjour, je suis désolé, j’ai dû vous importuner avec cette carte, je n’avais même pas fait attention qu’elle était tombé. » Elle n’avait aucune idée que l’homme en face d’elle était celui qu’elle avait frappé de plein fouet plus tôt en arrivant. Elle prenait la carte et en sortait son portefeuille pour le ranger alors qu’elle se souvient aussi qu’il avait demandé si elle avait le droit d’être là, dans cette pièce. Elle se retourne et regarde la pièce de fond en comble, elle ne semble pas être partagée avec qui que ce soit. Elle regarde l’homme face à elle et mordille sa lèvre. « Je suis la petite fille de l’homme allongé sur le lit, il est mon grand-père alors je pense, oui avoir le droit d’être ici ? » Un peu perdue, elle regarde l’homme et semble perdue surtout qu’elle ne pensait pas qu’il fallait une autorisation pour rendre visite à un proche dans un hôpital. Elle s’approche de lui comme pour lui montrer tout la force de son caractère. « Et vous, avez-vous le droit d'entrer dans les chambres des internes de cet hôpital ? Est-ce que vous faite partis de l’hôpital ou bien vous êtes entré ici sans autorisation ? » Elle lui rendait bien la monnaie de sa pièce. Après tout l’homme l’avais faite comme sentir de trop alors qu’il s’agissait de l’homme le plus important de sa vie. Elle croisait les bras sur sa poitrine un peu vexée de la question de l’homme sur sa présence ici. Même la nouvelle femme de son grand-père n’était pas venue le voir, en tout cas pas pour le moment.
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La politesse fut sa première réaction, se confondant en excuse avant de récupérer son bien, mais si je crus que ma question avait été oubliée, je vis son regard prendre une toute autre teinte avant de se ficher dans le mien. La lueur de défi éclaira ses iris alors que son corps se tendit sous l’impulsion. L’atmosphère s’alourdit soudainement, et comme si je venais de l’insulter elle chargea. Sa réplique fut jouée sur un ton froid et cinglant avant qu’elle ne remette en question ma présence. La mine décomposée devant son attitude offensive, je restais interdit quand à ses questions… sans fondement. Mes yeux chutèrent sur la tenue que je n’avais pas encore pu quitter, l’ensemble en coton bleu aurait décidément fait désordre dans la foule qui pressait le pas hors des portes de l’hôpital. « Pardon ? » fut le seul mot qui parvint à franchir la barrière de chair avant que je ne reprenne vie. Les longues heures de gardes avaient eu raison de moi et faisait peser la fatigue sur mes épaules endolories, mais l’adrénaline qu’elle vint provoquer déferla dans mes veines, me donnant l’illusion de ne pas avoir besoin de sommeil. « Est-ce que ça… » je désignais mon uniforme. « … serait une tenue civile ? » Mes mains vinrent s’ancrer sur mes hanches et me donner un air faussement supérieur. « Je ne remets pas en question votre lien de filiation avec ce patient, mais vous ne pouvez pas déambuler à cette vitesse dans des couloirs qui sont empruntés par des malades. » Ce n’était qu’un petit rappel à l’ordre, asséné par une voix éreintée et empreinte d’un soupçon de chaleur. Je comprenais sa course folle, je comprenais l’inquiétude au point de ne plus voir ce qui se trouve sur son chemin, mais je me contentais d’exercer mon métier, et les avertissements en faisaient également partie. Néanmoins, sous son air déterminé, je pu déceler la peur et la tristesse, après tout, qui ne le serait pas de découvrir un membre de sa famille étendu sur un lit d’hôpital. Le soupire m’échappa, et sans même réfléchir, je me dirigeais vers le malade pour saisir le dossier pendu à ses pieds. J’en parcourais les quelques lignes, juste pour m’assurer que ses proches ne soient pas tenus à l’écart de ses problèmes de santé. Et je fus soulagé de n’y lire aucune pathologie, rien qui indiquait un traumatisme ni même une maladie, juste la fatigue et le corps fragilisé d’un aîné. « Tout ira bien pour votre grand père, il semble qu’il ait besoin de repos avant de pouvoir retourner chez lui, mais il n’est pas en danger immédiat en tout cas. » tentais-je de la rassurer. « Est-ce que vous voulez passer la nuit ici ? »
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