Son arrogance l’électrise. Dépourvu de toute lucidité Hwan se laisse aller à quelques absurdités. Une fille dans sa vie ? Ici ? C’est un comble et il s’en amuse avec arrogance. Il se fout du destin, celui qu’on lui trace toujours d’avance. Cette fois il fait son choix… Ji Won est un nouveau passetemps. Cette vie est maussade, chaque jour se suivent et se ressemblent. Il a fallu qu’elle croise sa route, d’une aura moins bien éblouissante que la sienne, mais d’une force qui le surprend. Il n’a pas hésité une seconde, n’imaginant à aucun moment qu’elle puisse faire demi-tour. Malgré son silence et son manque d’expérience en matière de sociale Hwan connait les gens. Il aime les observer, toujours de sa tour dorée pour deviner leurs vies et imaginer un futur semé d’embuche. Il avait peut-être su cerné cette fille après tout. Mais il avait laissé la surprise le prendre à la gorge. Cette force de caractère, cette attitude désinvolte. Elle a l’air d’une salle gamine à laquelle il a envie de s’accrocher. Elle le fait sourire, un exploit qui n’arrive qu’à très peu de gens. Retirant sa veste parfaitement repassée, il arque un sourcil à sa remarque. Décidément, elle n’a pas froid aux yeux, elle l’accuse du pire, lui qui prend toujours ses précautions. D’une minutie presque maladive, obsessionnel Hwan n’est pas comme tous les hommes. « Irresponsable ? Qui l’est de nous deux à ton avis ? » Une nouvelle provocation, car il juge Ji Won folle ou bien trop téméraire pour l’avoir suivis ici ce soir. Mais il aime ça. Cette chose qui la pousse à relever des défis, à se dire à elle-même qu’elle devrait y aller. Elle n’a pas peur de lui peut-être, et ça c’est amusant. Il se laisse à son tour tomber sur la grande chaise faisant face au bureau. Elle ne lui a demandé aucune permission pour s’installer à ce siège, celui que d’ordinaire il occupe quand sa sœur est ici. Toujours au second plan, Miso est la maitresse de ces lieux. Mais ce soir, il est à la place de roi, de son joli trône il observait Ji Won sans dire un mot. Un regard perçant, sans jamais détourner ses yeux. Il devient oppressant, comme à son habitude Hwan ne connait pas ses limites, tout comme il se fout de déranger. Il attend de longues secondes avant de lâcher « Ici, tu es chez les Mujabihan. » jamais il m’emploiera le mot de famille. Car la seule qu’il possède c’est sa sœur. Alors il s’enfonce dans son fauteuil, pose ses pieds sur le bureau et prend cet air de petit gangster. Un simple jeu, car Hwan ne se considère pas comme un de ces mafieux qu’on voit dans les films. Il ne fait que suivre des ordres après tout. Retirant son arme de sa veste, il vient jouer avec lui donnant un air encore plus masculin et dangereux. « Tu vas bosser pour moi. » ce n’est pas une question. Il décide, elle exécute. Il relève les yeux vers elle, un sourire narquois « File moi l’enveloppe dans ta poche. » étrangement, il doute qu’elle n’obéisse. Se relevant déjà pour aller chercher ce qu’il veut. Hwan s’approche, mesurant chacun de ses pas jusqu’à elle pour venir poser ses mains sur les accoudoirs. L’encerclant, il aime se jouer de son humeur et de cette fille. Il sourit, son visage si proche du sien. Une provocation certaine, alors qu’il glisse sa main dans sa poche pour lui récupérer l’enveloppe. « Merci. » souffle-t-il sans réellement le penser. C’est un jeu, qu’il maitrise. Se reposant sur le bureau derrière lui, il observe les billets qu’elle a reçus. Très peu pour lui, surement beaucoup pour elle. Avec désintérêt, il pousse un soupir « Je t’offre le double. » il l’appâte avec ce dont elle a le plus besoin. De l’argent, il en a une tonne dont il se fout royalement. Lui… lui sa vie il la voyait différemment. Il voulait une vie simple, à l’université peut-être. Entouré de livre, d’amis avec lesquels il sortirait. Mais du haut de ses vingt-trois ans Hwan est un garçon blessé… un pantin dont on tire les ficelles. « Je te donne des tâches simples. Tu les fais et je te file de l’argent. C’est aussi simple que ça. » Il jette l’enveloppe sur le bureau devant elle. « T’as quel âge la pucelle ? » une vraie question cette fois. Parce qu’il s’imagine qu’elle est peut-être trop jeune pour faire le genre de boulot auquel il pense. Il n’a pas envie de se retrouver coincé avec une môme, mais son caractère de feu lui donne l’assurance d’une vraie femme. Alors il hésite, faisant à nouveau le tour du bureau pour retrouver sa place.  « Tu n’émets aucune condition, sinon ma proposition ne tiens plus. » Il déteste qu’on le contredise, encore plus qu’on ose lui donner son avis. 

Petite biche égarée, prise en chasse par le loup qu’il est. Hwan, ne sait pas encore ce qu’il attend de cette fille, mais il s’amuse à la voir réagir à chacune de ses paroles. Intriguées, peut-être un peu déraisonnée, elle se joue de lui, répond à ses provocations. Malsain, il aime se donner à ce genre d’échange, ne connaissant que trop mal les vraies relations. La seule qu’il entretient est celle avec sa sœur. Et même dans celle-ci, il est un frère déraisonné à tel point que certains parlerait d’inceste. Mais Hwan, n’aime pas sa sœur de cette façon, il l’aime comme un jumeau. Une partie à part entière d’elle, que seul eux puisse comprendre. Il n’a plus personne sur qui compter, la seule à connaitre sa vie, qui il est c’est elle. Il doute d’ailleurs de sa réaction, quand elle sentira ce doux parfum étranger qui n’est pas le sien ici ce soir. Il rit un peu, l’imaginant lui poser ces questions auxquelles il sera obligé de répondre. Il tique doucement, se doutant que la jeune femme n’allait pas lui dire oui. Pourquoi ne le fait-il pas ? En réalité, il le fait déjà, mais si il pouvait trouver quelqu’un pour les paperasses ça lui plairait. Il ne répond pas, détournant les yeux sur son arme dorée, alors que Ji Won se donne en spectacle. D’un geste presque lent, décortiqué par son œil avisé, Hwan l’observe… se laisse prendre par ces formes bien dessinées. Il arque un sourcil, appréciateur car il ne se cache pas. Il aime les femmes, celles bien faites et Ji Won cache bien son jeu. Sous son haut, elle cache des courbes à s’en faire damner. Alors il passe une main sur sa lèvre, lève les yeux vers elle et lui sourit. D’un air insolent, il ne la quitte pas des yeux. Se laissant prendre à cette séduction qu’il découvre avec plaisir. Elle s’approche, il dépose son arme, s’enfonce dans son siège pour dévorer sa proie d’un regard. Et malgré tout ça, il l’écoute, alors qu’elle tire de nouveau son col pour l’attirer à elle. Hwan se satisfait, lui accordant désormais plus d’attention qu’il ne devrait. Elle est jolie sous ses airs d’adolescente. Elle marque des points, tout comme cette provocation… Il aime ça, lorsqu’on tente de prendre le dessus sur lui. Hwan aime qu’on lui tienne tête, les jolies filles qui disent oui et écartent trop facilement les cuisses, il en connait des tas. Ji Won a l’air différente. Son caractère de feu, ne lui a pas échappé tout comme il lui a permis d’être ici ce soir. Il baisse les yeux sur cette vue plongeante de son décolleté. Sans aucune gêne, il observe cette poitrine qu’il imagine déjà dénudée entre ses doigts… « Tu crois pouvoir m’imposer tes idées ? » il relève un œil joueur, une lueur lubrique au fond. Puis il s’approche un peu plus, poursuivant son petit jeu. Hwan n’a pas l’habitude de céder, encore moins d’abandonner. Alors il continue, sa bouche à quelques centimètres de la sienne. Dans un geste qu’il maitrise, il laisse ses lèvres frôler les siennes avant de lui souffler dans un murmure « Montre-moi ce que tu as. » double sens à cette phrase innocente. Il aimerait la voir se dénudée, qu’elle lui offre ses jolies courbes. Mais ce qu’il veut surtout c’est qu’elle fasse ses preuves. Il lâche un rire, attrape son poignet fermement et l’oblige à poser sa main sur son torse « Je te donnerais plus, si tu sais me satisfaire. » encore un double sens. Habile dans ses propos, désinvolte, il laisse courir son souffle sur sa peau. Puis dans un geste mesuré, il se relève subitement et s’éloigne dans un rire taquin. Attrapant un morceau de papier, il se met à écrire quelques choses dessus « Laisse tomber la revente. Je te veux disponible quand j’en ai besoin. Voici l’adresse de nos rendez-vous. » Et il lui tend cette feuille, d’un air arrogant. « Tu viendras là, quand je t’appelle et je viendrais te chercher. » Car il refuse qu’elle apprenne par cœur le chemin pour venir ici. Hwan s’arrangera pour la balader, prendre des détours pour la perdre. Il a besoin de la tester, de savoir ce qu’elle vaut. « Pas besoin que tu me files ton numéro. Je le trouverais. » Il s’en amuse, à lui faire peur surement car Hwan est aussi un as du hacking. Il aime se jouer des autres, bidouiller des choses durant des heures pour trouver ce qu’il veut. Puis fouillant dans sa poche, il en sort subitement un gros billet lui jetant sur le bureau. « Tiens, c’est un avancement. Et de quoi t’acheter des fringues plus… attrayantes. » Un sourire carnassier sur les lèvres, il s’amuse à la toiser tout en passant une main dans ses cheveux. 

D’une douce folie qui l’envahi lorsqu’il observe cette fille encore inconnue. Intrigué, il ne peut le nier par sa façon d’être et son arrogance. Désinvolte comme lui, Hwan aime qu’on lui tienne tête. Et Ji Won a su piquer son intérêt. Il se mordille l’intérieur de la joue, garde ce petit jeu pour lui, alors qu’il l’observe plier le papier. Une nouvelle provocation évidement, qui ne manque pas de le faire sourire. « Jamais. » lui répond-t-il aussi calmement. Il n’accordera jamais le droit qu’elle vienne ici seule, et d’ailleurs il s’amuse à s’imaginer devoir la surveiller. Cela la gênerait-elle ? D’être épiée ? de savoir qu’il pourrait se trouver n’importe où ? Cette idée fait naitre un sourire malsain sur ses lèvres, tandis qu’il lâche un petit rire après sa remarque. Si elle pense qu’il va se satisfaire de son simple nom et d’un numéro elle se gourre. Hwan est incroyablement oppressant. A toujours chercher l’information pour mieux connaitre ses cibles. Bien que Ji Won n’en soit pas une à proprement parlé. Il aime savoir à qui il a à faire. Aujourd’hui, c’est tellement facile de tout savoir sur les autres. Avec les réseaux sociaux, les connections libres et tout ce genre de chose. Lui s’amuse de ces bêtises. Vivant dans l’ombre de ces nouvelles formes d’expressions. Non pas qu’il les déteste, mais il se verrait mal ajouter une photo à sa story en postant un corps inerte « Boulot terminé, je vais manger un mcdo. » cette simple pensée, le fait rire et pourtant bridé d’une jeunesse qu’il méritait. Enfoncé dans son siège, il ne se lasse pas d’écouter les remarques de Ji Won. Quand elle finit par s’approcher à nouveau, il la laisse faire, trouvant son attitude plus qu’agréable et presque électrisante. Un jeu dangereux auquel elle s’adonne avec lui. SI jusqu’à maintenant, il n’était pas certain de profiter d’une séduction. Nul doute que les choses s’ordonnent dans son esprit. Après tout, elle est loin d’être horrible à regarder. Sous ses airs d’adolescente, ses formes sont plus que plaisantes et bien dessinées. Et s’il s’amusait à parcourir sa peau de ses mains curieuses ? La jeune femme a beau lui parler, il penche la tête, dévisage ses hanches à laquelle il rêve de s’agripper. Sans aucune pudeur, il relève les yeux « C’est une bonne idée. » pas de remarque désobligeante ? Il serait prêt à lui offrir une tenue adéquate pour la voir la prochaine fois. Malheureusement pour elle ça ne sera surement pas des vêtements d’hiver. Son esprit agité, il arque un sourcil en la voyant s’installer à nouveau sur le bureau. Faisant mine de réfléchir, il finit par se lever de nouveau. « C’est une surprise. » peut-être parce qu’il ne sait pas encore ce qu’il attend d’elle. Cependant, il est pourtant certain que leurs chemins se recroiseront. S’approchant d’elle, d’un pas léger et mesuré, il se poste devant elle, lorgne sur elle avant d’ajouter « J’en ai finis avec toi pour ce soir. » C’est lui qui décide après tout. Hwan est chez lui, et il aime le faire remarquer. S’avançant vers elle, il vient subitement poser ses mains sur ses hanches pour venir la soulever et la retirer du bureau. Un avant-gout surement de ce qu’il serait capable de lui faire, alors qu’il lui adresse un sourire narquois. « Je te raccompagne. Je suis de bonne humeur. » Hwan a surtout envie de rentrer chez lui. Il n’a pas envie de faire des heures supp à ce bureau. Alors il n’attend pas vraiment qu’elle lui donne la permission. Il récupère son pull et lui balance avant de prendre sa veste. L’invitant à le suivre jusqu’à sa voiture. Silencieux, elle n’arrivera pas à lui retirer des infirmations ce soir. Mais elle n’a pas d’autre choix que de le suivre pour rentrer. Et il aime savoir qu’elle se sent un peu piégée. A cette idée, il entre à nouveau dans sa voiture de luxe et rallume la musique. « Je te largue quelque part dans la ville. » et si elle n’est pas contente, il s’en fout.