Arrogant, si fier de lui, il se laisse quelques minutes à s’observer. Quelque bleu sur sa peau, il passe une main dans ses cheveux, avant de regarder son téléphone. Prêt, il fera attention à ne pas croiser sa sœur une fois de plus. Un nouveau mensonge qu’il aimerait garder pour lui ? Pas vraiment, mais il connait Miso et sait qu’elle n’aime pas la gente féminine qui tourne autour de son frère. Hwan n’a pourtant rien à lui cacher. Il veut juste savoir ce que vaut cette fille avant de pouvoir la présenter comme le veut la tradition. Il s’amuse à de cette idée, quelques jours plus tôt il avait à sa guise découvert des informations sur la jeune femme. En pleine nuit, après son travail, installé à son bureau. Quelques clics suffisent à Hwan pour trouver ce qu’il veut. Même dans ce genre de petit boulot, il excelle. Apprenant son nom de famille, son lieu de vie mais aussi qu’elle était étudiante. Loin d’être une enfant d’ailleurs, Ji Won avait un an de plus que lui. Absorbant toutes ces lignes défilantes, il s’était amusé à lui acheter des vêtements. Chose promise choses dût, un ensemble dans un premier temps. D’une marque bien connue mais décontractée. Il n’avait pas encore prévu de l’emmener dans des fêtes mondaines et chiantes. Sûr de lui, il savait qu’elle ferait son effet. Sans autre signe de vie de sa part les jours suivants. Il se décida ce matin à avoir besoin d’elle. Une journée un peu chiante qui s’annonçait pour être franc, il lui fallait de quoi se divertir pendant qu’il bosserait. Armé de ses plus beaux atouts, costumes hors de prix, montre excessives et bijoux scintillants, Hwan embarque à bord de sa voiture tape à l’œil. Il avait fixé les règles de ce jeu, un point de rendez-vous où ils se rencontreraient. Mais en parfait perturbateur, il improvisa autre chose. Prenant lui-même les décisions, il conduit jusqu’à l’université de la jeune femme. D’un imprévu délectant, alors qu’il se gare devant un grand bâtiment. Pour avoir fouillé dans sa vie, il n’eut que peu de mal à trouver l’emploi du temps de sa section. Hwan est un fin hacker, habile de ses connaissances et de ses doigts. Un jeu qu’il aime tout particulièrement même si il n’a pas ce rôle au sein du clan. Pourtant les technologies n’ont aucun secret pour lui. Dans une autre vie il aurait surement bossé dans l’informatique. Geek à ses heures perdues, il garde cela pour lui, se servant de ce qu’il sait faire pour son seul plaisir. La musique à fond dans l’habitacle, son doigt tapotant sur le volant en cuir, il guette les silhouettes des étudiantes. Non sans avoir le plaisir d’observer leurs silhouettes attrayantes. Mais l’une d’elle finit par attirer son attention. Ji Won… bien plus belle dans cet ensemble moulant qu’il lui a dégoté. D’un sourire satisfait, il attrape son téléphone et appelle la jeune femme. D’un numéro inconnu qui s’affichera sur son écran, il attend qu’elle décroche avant de lui dire « Je t’attends. » pas besoin de s’annoncer, il sait qu’elle le reconnaitra. Puis d’un geste fin, il ouvre sa vitre, faisant sortir le son de sa musique avant de se pencher « Je suis déjà là la pucelle. Juste à droite. » Petit surnom qu’il aimait, sourire arrogant au coin des lèvres. Il raccroche sans rien dire de plus avant d’avoir l’idée de sortir de sa voiture. Une scène qui a pour seul but d’exhiber sa personne. Hwan, se poste à côté de son bolide, parfait gentleman aux allures dangereuses, il s’amuse à provoquer Ji Won. Ce qu’il veut ? C’est qu’on la questionne sur lui, que ses amies trop prudes lui demandent qui est ce type parfait avec qui elle traine. Et ça le fait rire intérieurement, alors qu’il fixe son regard sur elle. Une provocation qui a pour but aussi de venir titiller ce fameux « copain », si tentait qu’elle en est un. Malsain à vouloir installer les jalousies dans les esprits et chauffer les ardeurs. 

Hwan se sait assez important pour pouvoir attirer les regards. De son attitude désinvolte et provocante, il aime attiser les curiosités. Eveillés en eux des jalousies. Il est assez confiant pour savoir que sa présence ne passe jamais inaperçue. Amusé par ces regards qu’on lui jette, il observe la silhouette de Ji Won s’approcher. Avisant ses jambes découvertes, il arque un sourcil en voyant ses chaussures mal choisies. Une remarque qu’il n’hésitera pas à lui faire lorsqu’il se trouvera confronté à elle. Relevant la tête aux alentours, il observe d’un œil intrigué ses fréquentations. Pas de beau garçon à l’horizon, il est déçu. Lui qui s’imaginait déjà créer une scène de ménage entre ces deux-là. Finalement amusé, il ne put s’empêcher de lâcher un rire en l’entendant lui faire une remarque. Effet escompté, elle est énervée mais surtout perturbée par son petit jeu. D’une mini victoire dont il se satisfait, il grimpe à bord de sa voiture et prends place à ses côtés. Lui jetant un regard au coin « Et tu crois que je vais t’écouter ? » ça le fait sourire, qu’elle soit aussi naïve que ça. Comme si Hwan pouvait se contenter du peu. Il aime fouiner et se lancer des défis. Bien que ce ne fut pas si difficile de trouver des informations sur elle. Il réussit à apprendre que ses parents avaient divorcés, que son père vivait aux Etats-Unis et comme il l’avait certainement comprit sa mère avait des soucis de santé. Une chose qui l’avait incité à poursuivre ce petit manège. Gangster au grand cœur, Hwan n’avait pas su rester indifférent face à cet élément de sa vie. Mais en parfait cachotier, il se tairait sur le sujet, se contentant simplement de se laisser avoir par son geste séducteur. D’une main habile, elle remonte sa jupe, presque devenue experte à ce petit jeu, il laisse ses yeux se balader à sa guise sur sa silhouette moulée. « C’est bien mieux comme ça. » il ne s’en cache pas. Comme toujours Hwan dit ce qu’il pense. Et ce qu’il voit lui plait. Assez pour l’en informer. « Par contre, tes pompes c’est une horreur. » Evidement, il ne pouvait pas être gentil jusqu’au bout. Trouvant sa propre remarque drôle, il ricane moqueur avant de démarrer la voiture. Simple course qu’il connait par cœur, il se laissera guider par son instinct pour changer le chemin. Pourtant surprit par cette femme à ses côtés, d’un nouveau geste séducteur elle décide de venir titiller ses ardeurs. Il sourcille, plutôt à l’aise dans ce genre de numéro, il reste néanmoins, prit au dépourvu. Il faut croire qu’elle avait apprécié leur premier échange. Surement à la recherche d’un grand frisson et ça Hwan le sait. Alors il n’attend pas longtemps avant de tourner son visage vers le sien pour la surprendre à son tour « Tu devrais prendre ton temps Ji Won. » double sens évident. Il ne parle pas que du boulot, mais il parle aussi d’eux. Jamais innocent et loin d’être idiot Hwan a fini par saisir qu’ils se plaisaient. Sans aucune honte il pourrait lui avouer pour conclure son affaire plus rapidement. Mais Ji Won attise aussi sa curiosité. Il aime la provoquer, jouer avec elle comme il ne fait pas avec les autres femmes. Ces derniers l’ennuie souvent, trop fragile, trop prévisible à céder au bout de quelques minutes. Mais Ji Won… c’est son caractère de feu qui lui donne des idées malsaines. C’est cette façon qu’elle a de toujours être conte lui. De le provoquer, de ne jamais dire oui pour une question même simple. Et ce simple fait titiller sa convoitise. Arquant un sourcil arrogant, il se détourne d’elle pour venir lui lâcher « C’est moi qui décide, ne l’oublie pas. » son ton plus dur, parce qu’il ne plaisante pas. Il aime jouer avec elle, mais il ne veut pas qu’elle oublie qu’il est celui qui prend les décisions. Une façon de ne pas perdre la face, habile et subtile, alors qu’il continue sa route. D’un chemin qu’il ne lui dévoilera pas, il prend des détours et autre routes qui l’éloignent parfois un peu trop. « Et alors, à quoi ressemble ce fameux petit ami ? » information qu’il a retenu, même si elle était teinté d’une provocation, il s’amuse avec elle. Un petit jouet sur lequel il vient appuyer pour venir la faire couiner. « Laisse-moi deviner. Il est surement aveugle pour sortir avec toi. » il rit un peu plus fort, d’un rire moqueur et narquois. Hwan se trouve drôle, bien qu’il sache qu’il raconte n’importe quoi. Mais l’idée le fait sourire. Il pose son coude sur le bord de sa vitre, mettant un peu plus fort la musique.