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un nouveau départ (san)
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un nouveau départ (san) | Mer 12 Fév - 18:53
C'est bientôt la reprise des cours ou le début d'une nouvelle vie pour certains. Si je connais l'université comme ma poche, un grand mystère plane derrière ces portes, portes qui donnent sur les amphithéâtres. Les semaines passent, le grand jour se rapproche accompagné de son ami le stress. Si je suis convaincue d'avoir pris la bonne direction, l'inquiétude d'avoir la réponse aussi tardivement avait bien failli avoir ma peau. Je parle réellement de celle-ci, pas de mon corps en général. En effet, j'ai cumulé le manque de sommeil, ce qui avait réveillé quelques impuretés sur mon délicieux visage. Heureusement, j'ai repris les choses en mains, il y a environ une quinzaine de jours, lorsque j'ai pu enfin avoir les résultats de mes examens en interne. Du coup, je me balade dans les couloirs avec un sourire satisfait. Je récupère sans tarder le formulaire à compléter. Je le connais par coeur, sûrement l'avantage d'avoir remplacé une collègue au service des inscriptions. Je ne comprends pas pourquoi il faut encore faire une partie du dossier sur papier mais je n'ai pas d'autres choix que de m'y plier. M'installant sur un banc non loin des bureaux avec toutes les fournitures à l'origine de nombreuses migraines, je me munis d'un stylo et coche les cases d'un air nonchalant. C'est sans compter sur l'agitation autour de moi qui me pose quelques difficultés de concentration, notamment ce jeune homme plutôt élégant. Jetant un plus long coup d'oeil sur celui-ci, j'aperçois un document dans ses mains. Décidément, je me demande ce qu'ils voient de si compliqué dans cette paperasse. Je peux comprendre que l'administration ne facilite pas la tâche mais tout de même... Ca devrait être à la portée de n'importe qui, non ? Je fronce légèrement les sourcils, n'étant pas certaine de vouloir l'aider mais bon... Si une nouvelle vie doit débuter dés la première semaine de mars, autant y mettre un peu du mien dés maintenant. Retenant un soupir, j'affiche plutôt un sourire à l'intention de cet inconnu. " Vous avez l'air en difficulté. Vous avez besoin d'aide ? " C'est marrant quand on y pense. Je vais me comporter comme une véritable petite salariée avec un dossier d'inscription dans les mains. Je baisse un peu les yeux pour remarquer qu'il tentait de remplir un dossier de transfert, ce qui est plus délicat, je le conçois.
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un nouveau départ
san & jin hee
C'est bientôt la reprise des cours ou le début d'une nouvelle vie pour certains. Si je connais l'université comme ma poche, un grand mystère plane derrière ces portes, portes qui donnent sur les amphithéâtres. Les semaines passent, le grand jour se rapproche accompagné de son ami le stress. Si je suis convaincue d'avoir pris la bonne direction, l'inquiétude d'avoir la réponse aussi tardivement avait bien failli avoir ma peau. Je parle réellement de celle-ci, pas de mon corps en général. En effet, j'ai cumulé le manque de sommeil, ce qui avait réveillé quelques impuretés sur mon délicieux visage. Heureusement, j'ai repris les choses en mains, il y a environ une quinzaine de jours, lorsque j'ai pu enfin avoir les résultats de mes examens en interne. Du coup, je me balade dans les couloirs avec un sourire satisfait. Je récupère sans tarder le formulaire à compléter. Je le connais par coeur, sûrement l'avantage d'avoir remplacé une collègue au service des inscriptions. Je ne comprends pas pourquoi il faut encore faire une partie du dossier sur papier mais je n'ai pas d'autres choix que de m'y plier. M'installant sur un banc non loin des bureaux avec toutes les fournitures à l'origine de nombreuses migraines, je me munis d'un stylo et coche les cases d'un air nonchalant. C'est sans compter sur l'agitation autour de moi qui me pose quelques difficultés de concentration, notamment ce jeune homme plutôt élégant. Jetant un plus long coup d'oeil sur celui-ci, j'aperçois un document dans ses mains. Décidément, je me demande ce qu'ils voient de si compliqué dans cette paperasse. Je peux comprendre que l'administration ne facilite pas la tâche mais tout de même... Ca devrait être à la portée de n'importe qui, non ? Je fronce légèrement les sourcils, n'étant pas certaine de vouloir l'aider mais bon... Si une nouvelle vie doit débuter dés la première semaine de mars, autant y mettre un peu du mien dés maintenant. Retenant un soupir, j'affiche plutôt un sourire à l'intention de cet inconnu. " Vous avez l'air en difficulté. Vous avez besoin d'aide ? " C'est marrant quand on y pense. Je vais me comporter comme une véritable petite salariée avec un dossier d'inscription dans les mains. Je baisse un peu les yeux pour remarquer qu'il tentait de remplir un dossier de transfert, ce qui est plus délicat, je le conçois. Invité
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Re: un nouveau départ (san) | Dim 15 Mar - 15:59
« Tu l’auras voulu San… » soufflais-je à haute voix. Seul avec mes papiers et mes incompréhensions, j’étais pourtant un étudiant brillant en droit pénal. Je connaissais les procédures, les textes de lois, les cas qui faisaient jurisprudence avant même qu’ils ne soient affublés du sceau d’un juge… je jonglais entre les amendements et les réformes, alors pourquoi ce simple dossier de transfert me donnait-il tant de mal ? Comment une administration avait-elle pu produire un tel document sans que personne n’en devienne fou au passage ? Je restais interdit devant les feuilles noircies par la longue listes des impératifs et des pré requis, complètement abasourdi par le nombre de documents nécessaires pour remplir une simple demande de transfert. Les yeux rivés sur les papiers, j’avançais d’un pas lent et sans même faire attention aux quelques étudiants qui pressaient le pas autour de moi. L’obstacle que j’étais avançait d’un bloc, les pensées transformées en un véritable sac de nœud. Allais-je abandonner ? Le soupire m’échappa, et alors que mes cils tombèrent pour me plonger dans l’obscurité, une voix s’éleva soudainement dans le brouhaha ambiant de la vie étudiante. « Pardon ? » lâchais-je. Relevant alors mes perles sombres vers celle qui semblait vouloir me prêter main forte, je rivais mon regard au sien. « Hm… vous seriez en mesure de m’aider ? » J’ignorais pourquoi, mais j’avais le sentiment qu’elle détenait la clé de mon entrée officielle dans les registres de l’université. Au travers de ces formulaires, je quittais le privé, j’abandonnais l’excellence d’une école très fermée pour rejoindre l’élite et les bancs de la faculté. Que dirait-il… La pensée s’évapora aussitôt qu’elle m’était venue tandis que je sondais les onyx de mon vis à vis. Il me semblait y reconnaître des reflets dans lesquels je m’étais déjà plongé auparavant… était-ce mon imagination qui me jouait des tours ? Mais je faisais fi des principes de politesse et me penchais davantage vers elle au point de la dévisager. Ces traits fins me revinrent en mémoire, quelques années plus tôt et alors que j’assistais un avocat, elle s’était démarqué de par son aura et sa détermination. « Jin Hee ?! » La surprise se lisait aisément sur mon visage, mais je ne cherchais pas à masquer le plaisir de retrouver un visage familier. « Que fais-tu ici ? Outre le fait d’aider des étudiants perdus je veux dire. » J’accrochais à mes lèvres un sourire amical et de circonstance. Après tout, nous étions de vieilles connaissances…
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« Tu l’auras voulu San… » soufflais-je à haute voix. Seul avec mes papiers et mes incompréhensions, j’étais pourtant un étudiant brillant en droit pénal. Je connaissais les procédures, les textes de lois, les cas qui faisaient jurisprudence avant même qu’ils ne soient affublés du sceau d’un juge… je jonglais entre les amendements et les réformes, alors pourquoi ce simple dossier de transfert me donnait-il tant de mal ? Comment une administration avait-elle pu produire un tel document sans que personne n’en devienne fou au passage ? Je restais interdit devant les feuilles noircies par la longue listes des impératifs et des pré requis, complètement abasourdi par le nombre de documents nécessaires pour remplir une simple demande de transfert. Les yeux rivés sur les papiers, j’avançais d’un pas lent et sans même faire attention aux quelques étudiants qui pressaient le pas autour de moi. L’obstacle que j’étais avançait d’un bloc, les pensées transformées en un véritable sac de nœud. Allais-je abandonner ? Le soupire m’échappa, et alors que mes cils tombèrent pour me plonger dans l’obscurité, une voix s’éleva soudainement dans le brouhaha ambiant de la vie étudiante. « Pardon ? » lâchais-je. Relevant alors mes perles sombres vers celle qui semblait vouloir me prêter main forte, je rivais mon regard au sien. « Hm… vous seriez en mesure de m’aider ? » J’ignorais pourquoi, mais j’avais le sentiment qu’elle détenait la clé de mon entrée officielle dans les registres de l’université. Au travers de ces formulaires, je quittais le privé, j’abandonnais l’excellence d’une école très fermée pour rejoindre l’élite et les bancs de la faculté. Que dirait-il… La pensée s’évapora aussitôt qu’elle m’était venue tandis que je sondais les onyx de mon vis à vis. Il me semblait y reconnaître des reflets dans lesquels je m’étais déjà plongé auparavant… était-ce mon imagination qui me jouait des tours ? Mais je faisais fi des principes de politesse et me penchais davantage vers elle au point de la dévisager. Ces traits fins me revinrent en mémoire, quelques années plus tôt et alors que j’assistais un avocat, elle s’était démarqué de par son aura et sa détermination. « Jin Hee ?! » La surprise se lisait aisément sur mon visage, mais je ne cherchais pas à masquer le plaisir de retrouver un visage familier. « Que fais-tu ici ? Outre le fait d’aider des étudiants perdus je veux dire. » J’accrochais à mes lèvres un sourire amical et de circonstance. Après tout, nous étions de vieilles connaissances…- HRP:
- Je suis vraiment navrée pour ce retard
Je te donnes le droit de me fouetter pour avoir mis tant de temps
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Re: un nouveau départ (san) | Sam 21 Mar - 18:02
Le badge du service administratif avait beau toujours être en ma possession, je n'effectuais plus d'heures en tant qu'employée depuis le début de la semaine. Ma hiérarchie m'avait accordé quelques jours pour me préparer à ma nouvelle vie en tant qu'étudiante. Le résultat de mes examens avait été tardif et je n'avais pas anticipé les démarches de peur de me donner la poisse. Du coup, je me retrouve à imiter ces étudiants qui m'avaient lâché plus d'un soupir l'an passé. C'est la première fois que je me mets à leur place, n'ayant pas assimilé la notion d'empathie jusqu'à aujourd'hui. Il faut bien une première à tout. Jetant un coup d'oeil sur les nombreuses feuilles qui constituent mon dossier d'inscription, je finis par afficher un sourire quand la dernière étape est simplement de signer le dernier formulaire. Mais alors que j'aurais pu retourner à mes occupations aussitôt, mon regard se dirige vers un jeune homme et une voix intérieure m'intime de l'aider. Si je ne manque pas de sourciller dans un premier temps, une seconde voix confirme le conseil de sa voisine. Si je l'aide, peut-être que mon banquier transférera un million de wons sur mon compte bancaire sans remarquer son erreur. A moi les Caraïbes, à moi les massages sensorielles sur l'ensemble de mon corps devant la beauté d'un lagon. Le paradis... Ne réalisant pas que mes yeux étaient en train de se fermer pour mieux rêver, je parviens à reprendre possession de mon corps quelques instants plus tard. Franchement, quelle mouche m'a piqué ? Je devrais avoir honte à chercher l'amitié mais d'après la légende, il est plus facile de s'entendre avec quelqu'un quand on s'échange des services. Je retiens un rire à l'entente de son interrogation. " Je suis suffisamment confiante pour vous proposer mon aide, oui. " Je n'ai aucun intérêt à perdre mon temps... Je devrais tout de même essayer d'être plus amicale au lieu de laisser mon orgueil envahir ma conversation avec cet inconnu. Pourtant, un nouveau élément vient prendre place. En effet, son regard se braque naturellement vers moi et je ressens comme une sensation de déjà vu, celle qui a tendance à nous donner froid dans le dos. Or, à l'entente de mon prénom, c'est plutôt une vague de chaleur qui devrait s'emparer de mon corps. Alors, pour le coup, je n'aurais jamais pu imaginer le voir ici. Est-ce que j'aurais fait demi-tour si j'avais réalisé son identité avant ? Peut-être. Non pas que je partage un mauvais souvenir avec San, c'est même plutôt le contraire mais disons que nous nous sommes rencontrés dans des circonstances complètement différentes. Je ne cache pas ma surprise et le gratifie d'un sourire. " San ? " Notre interaction aurait pu ressembler à celle de Simba et de Nala dans le Roi lion si ce n'était pas un moyen pour nous remettre tout en mémoire. Je suis contente de recroiser sa route, et surtout très curieuse à son égard. Malheureusement, l'épouse Jin Hee et ses parures en diamant s'étaient un peu fait la malle depuis. Du coup, je vais devoir faire preuve de franchise. Quel fardeau. Je lui montre mon dossier. " Eh bien, disons que j'ai pris un tournant inattendu. " Je lui souris à nouveau. " Mais toi alors... Tu as troqué ton paradis juridique pour une fac ? " Je fixe San avec un sourire plus malicieux cette fois-ci. " Apparemment, nous avons une tonne de choses à nous raconter. Un café, ça te dit ? " Puis, je regarde autour de nous et continue : " Je pourrais t'aider plus facilement, et vu le nombre de personnes autour de nous, nous ne sommes pas à cinq minutes près ? " Comme si nous allons pouvoir raconter ces dernières années en cinq minutes... L'espoir fait vivre, dirons nous. " Et si tu arrives trop tard, je connais des bons tuyaux. " Je marque une courte pause avant d'expliciter mes propos. " Je travaille également ici. "
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san & jin hee
Le badge du service administratif avait beau toujours être en ma possession, je n'effectuais plus d'heures en tant qu'employée depuis le début de la semaine. Ma hiérarchie m'avait accordé quelques jours pour me préparer à ma nouvelle vie en tant qu'étudiante. Le résultat de mes examens avait été tardif et je n'avais pas anticipé les démarches de peur de me donner la poisse. Du coup, je me retrouve à imiter ces étudiants qui m'avaient lâché plus d'un soupir l'an passé. C'est la première fois que je me mets à leur place, n'ayant pas assimilé la notion d'empathie jusqu'à aujourd'hui. Il faut bien une première à tout. Jetant un coup d'oeil sur les nombreuses feuilles qui constituent mon dossier d'inscription, je finis par afficher un sourire quand la dernière étape est simplement de signer le dernier formulaire. Mais alors que j'aurais pu retourner à mes occupations aussitôt, mon regard se dirige vers un jeune homme et une voix intérieure m'intime de l'aider. Si je ne manque pas de sourciller dans un premier temps, une seconde voix confirme le conseil de sa voisine. Si je l'aide, peut-être que mon banquier transférera un million de wons sur mon compte bancaire sans remarquer son erreur. A moi les Caraïbes, à moi les massages sensorielles sur l'ensemble de mon corps devant la beauté d'un lagon. Le paradis... Ne réalisant pas que mes yeux étaient en train de se fermer pour mieux rêver, je parviens à reprendre possession de mon corps quelques instants plus tard. Franchement, quelle mouche m'a piqué ? Je devrais avoir honte à chercher l'amitié mais d'après la légende, il est plus facile de s'entendre avec quelqu'un quand on s'échange des services. Je retiens un rire à l'entente de son interrogation. " Je suis suffisamment confiante pour vous proposer mon aide, oui. " Je n'ai aucun intérêt à perdre mon temps... Je devrais tout de même essayer d'être plus amicale au lieu de laisser mon orgueil envahir ma conversation avec cet inconnu. Pourtant, un nouveau élément vient prendre place. En effet, son regard se braque naturellement vers moi et je ressens comme une sensation de déjà vu, celle qui a tendance à nous donner froid dans le dos. Or, à l'entente de mon prénom, c'est plutôt une vague de chaleur qui devrait s'emparer de mon corps. Alors, pour le coup, je n'aurais jamais pu imaginer le voir ici. Est-ce que j'aurais fait demi-tour si j'avais réalisé son identité avant ? Peut-être. Non pas que je partage un mauvais souvenir avec San, c'est même plutôt le contraire mais disons que nous nous sommes rencontrés dans des circonstances complètement différentes. Je ne cache pas ma surprise et le gratifie d'un sourire. " San ? " Notre interaction aurait pu ressembler à celle de Simba et de Nala dans le Roi lion si ce n'était pas un moyen pour nous remettre tout en mémoire. Je suis contente de recroiser sa route, et surtout très curieuse à son égard. Malheureusement, l'épouse Jin Hee et ses parures en diamant s'étaient un peu fait la malle depuis. Du coup, je vais devoir faire preuve de franchise. Quel fardeau. Je lui montre mon dossier. " Eh bien, disons que j'ai pris un tournant inattendu. " Je lui souris à nouveau. " Mais toi alors... Tu as troqué ton paradis juridique pour une fac ? " Je fixe San avec un sourire plus malicieux cette fois-ci. " Apparemment, nous avons une tonne de choses à nous raconter. Un café, ça te dit ? " Puis, je regarde autour de nous et continue : " Je pourrais t'aider plus facilement, et vu le nombre de personnes autour de nous, nous ne sommes pas à cinq minutes près ? " Comme si nous allons pouvoir raconter ces dernières années en cinq minutes... L'espoir fait vivre, dirons nous. " Et si tu arrives trop tard, je connais des bons tuyaux. " Je marque une courte pause avant d'expliciter mes propos. " Je travaille également ici. " Contenu sponsorisé