IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee
Son Haru
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IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Mer 12 Fév 2020 - 20:09 Citer EditerSupprimer
ootd + L’après-midi touchant à sa fin, les températures étaient à nouveau supportables. C’était ce qui avait poussé Raon à attendre autant avant de se diriger vers le Hanok Village. Il avait eu toute sa journée de libre, mais il avait préféré s’occuper et profiter d’un temps plus clément en fin d’après-midi. Appareil photo à la main, le coréen effectuait d’abord quelques réglages et prenait des photos un peu dans le vide, histoire de régler sa luminosité et ses contrastes pour s’adapter au mieux aux lumières amenées par un magnifique couché de soleil. Loin d’être un grand romantique, il devait bien avouer que l’ambiance avait un petit quelque chose... C’était bien pour ça qu’il était là, pour immortaliser des moments volés (ou pas) et des petits moments d'éternité. Se laissant happer par l’atmosphère, Raon décrocha de la réalité et ne pensa plus à rien si ce n’est ses angles de photos, ses panoramas, ses réglages et ce qu’il avait envie d’immortaliser. Les soucis de ces dernières semaines passèrent au second plan, et c’était réellement un soulagement pour lui. Avec l’hospitalisation de Rin et tout ce que cela avait soulevé, l’aîné des Yeo faisait bonne figure (comme toujours) mais il était nerveusement et émotionnellement ébranlé. Cet instant de répits qu’il s’accordait était alors presque salvateur pour lui et il s’y abandonna complètement. Il passait de rue en rue, photographiant les maisons, des détails d’architecture, les passants, des détails de leurs tenues ou de leurs comportements, en fait, tout ce qui lui attirait le regard et retenait son attention. Cela dura un moment, à tel point que le crépuscule s’installa. Malgré une obscurité légèrement plus prononcée, Raon reconnu un visage parmi ceux des passants, des couples et des étrangers qui se promenaient dans le Hanok Village. Perdu dans ses pensées, le coréen mit quelques instants à réagir, ce fût après de longues secondes, en voyant le regard de la jeune femme prendre sa direction qu’il s’activa enfin. Il se retourna, offrant son dos à l’étudiante, il se mit à marcher ayant l’air le moins suspect possible, espérant que Yulhee ne l’ait pas vu.
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ootd + L’après-midi touchant à sa fin, les températures étaient à nouveau supportables. C’était ce qui avait poussé Raon à attendre autant avant de se diriger vers le Hanok Village. Il avait eu toute sa journée de libre, mais il avait préféré s’occuper et profiter d’un temps plus clément en fin d’après-midi. Appareil photo à la main, le coréen effectuait d’abord quelques réglages et prenait des photos un peu dans le vide, histoire de régler sa luminosité et ses contrastes pour s’adapter au mieux aux lumières amenées par un magnifique couché de soleil. Loin d’être un grand romantique, il devait bien avouer que l’ambiance avait un petit quelque chose... C’était bien pour ça qu’il était là, pour immortaliser des moments volés (ou pas) et des petits moments d'éternité. Se laissant happer par l’atmosphère, Raon décrocha de la réalité et ne pensa plus à rien si ce n’est ses angles de photos, ses panoramas, ses réglages et ce qu’il avait envie d’immortaliser. Les soucis de ces dernières semaines passèrent au second plan, et c’était réellement un soulagement pour lui. Avec l’hospitalisation de Rin et tout ce que cela avait soulevé, l’aîné des Yeo faisait bonne figure (comme toujours) mais il était nerveusement et émotionnellement ébranlé. Cet instant de répits qu’il s’accordait était alors presque salvateur pour lui et il s’y abandonna complètement. Il passait de rue en rue, photographiant les maisons, des détails d’architecture, les passants, des détails de leurs tenues ou de leurs comportements, en fait, tout ce qui lui attirait le regard et retenait son attention. Cela dura un moment, à tel point que le crépuscule s’installa. Malgré une obscurité légèrement plus prononcée, Raon reconnu un visage parmi ceux des passants, des couples et des étrangers qui se promenaient dans le Hanok Village. Perdu dans ses pensées, le coréen mit quelques instants à réagir, ce fût après de longues secondes, en voyant le regard de la jeune femme prendre sa direction qu’il s’activa enfin. Il se retourna, offrant son dos à l’étudiante, il se mit à marcher ayant l’air le moins suspect possible, espérant que Yulhee ne l’ait pas vu.
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Sam 15 Fév 2020 - 22:54 Citer EditerSupprimer
ootd + Dépenser, collectionner, jeter et recommencer, encore et encore. Un cercle vicieux devenu lassant avec le temps, mais elle n’éprouve aucune volonté à le quitter. Ce n’est qu’ainsi, qu’elle occupe son esprit et l’éloigne de pensées futiles, ou le remplit d’illusions – d’être remarquée –, ou d’espoir – d’être finalement aimée –. Accumulant les sacs de shopping jusqu’à ne plus en finir, à chaque boutique, son sac, ce n’est pas elle qu’elle chargeait, mais le chauffeur qui l’accompagnait. Si elle éprouvait une satisfaction à dépenser, à faire sonner sa carte de crédit, elle n’aimait pas pour autant exhiber ses achats. Elle ne ressentait pas le besoin de le faire car elle n’y tirait rien, le regard des autres la rendait parfaitement indifférente.
Laissant le chauffer pousser la porter de la voiture, elle s’accouda à la fenêtre pour regarder la ville de Séoul défiler. Si une certaine euphorie l’avait habité quand elle faisait encore les boutiques, elle avait disparu pour laisser place à une morosité. Toutefois certaines couleurs attirent son attention, les hanboks portés par des coréens, portés par des touristes. «Laissez-moi descendre ici » cria-t-elle au chauffeur, mais elle n’attendit pas que la voiture s’arrête complètement pour sortir. Exténuée, elle pensait simplement rentrer au dortoir, mais il fallut que son regard croise le sien en dépit de la foule. Avant même qu’il ne se retourne, un sourire illumine déjà son visage et que la fatigue se volatilise comme par magie. « Oppa ! » cria-t-elle en s’avançant vers lui, esquivant le petit monde revêtu d’hanbok. Même de dos, elle pouvait le reconnaître, si le voleur pouvait lui avoir échappé à plusieurs reprises, cet Oppa-là, ne pouvait pas. Même s’il l’avait volontairement ignorée, elle n’y prêtait pas attention et lui attrapa le poignet. « Je ne pensais pas te voir ! Que fais-tu ici ? », sans qu’il n’ait besoin de répondre, elle lui attrape le bras et marche à ses côtés.
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ootd + Dépenser, collectionner, jeter et recommencer, encore et encore. Un cercle vicieux devenu lassant avec le temps, mais elle n’éprouve aucune volonté à le quitter. Ce n’est qu’ainsi, qu’elle occupe son esprit et l’éloigne de pensées futiles, ou le remplit d’illusions – d’être remarquée –, ou d’espoir – d’être finalement aimée –. Accumulant les sacs de shopping jusqu’à ne plus en finir, à chaque boutique, son sac, ce n’est pas elle qu’elle chargeait, mais le chauffeur qui l’accompagnait. Si elle éprouvait une satisfaction à dépenser, à faire sonner sa carte de crédit, elle n’aimait pas pour autant exhiber ses achats. Elle ne ressentait pas le besoin de le faire car elle n’y tirait rien, le regard des autres la rendait parfaitement indifférente.
Laissant le chauffer pousser la porter de la voiture, elle s’accouda à la fenêtre pour regarder la ville de Séoul défiler. Si une certaine euphorie l’avait habité quand elle faisait encore les boutiques, elle avait disparu pour laisser place à une morosité. Toutefois certaines couleurs attirent son attention, les hanboks portés par des coréens, portés par des touristes. «
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Sam 15 Fév 2020 - 23:59 Citer EditerSupprimer
ootd + Un jour en lisant un bouquin en anglais, Raon était tombé sur le terme « fight or flight » et il avait mis du temps à le comprendre. Il avait même essayé de le traduire, mais ce n’était pas fidèle au sens premier de cette expression. En fait, il avait l’impression de seulement comprendre tout ce que ce « fight or flight » voulait dire en croisant le regard de Yulhee. C’était soit se battre avec elle comme toujours, ou fuir pour l’éviter. Le choix n’avait pas été difficile, il avait rapidement tourné le dos en espérant que la jeune femme ne l’avait pas vu, il choisissait donc « flight », et tenta de fuir rapidement. Seulement, c’était une apprentie flic ! Elle avait l’œil vif et trop de réflexes, plus qu’il n’en fallait. Raon grimaça en entendant l’étudiante l’interpeller d’un tonitruant « oppa », il réfléchissait encore aux options qui s’offraient à lui lorsqu’elle arriva à sa hauteur et lui attrapa le bras. « Yulhee, je t’avais pas vu ! » Mentit-il es dents légèrement serrées. Il la regarda en haussant un sourcil, écartant légèrement les bras pour montrer son attirai de photographie. « Les flics sont pas supposés être observateurs ? » Il profita de cette occasion pour se défaire de la prise de la jeune femme et libérer son bras. Elle était beaucoup trop tactile, il le lui avait déjà dit mais il ignorait si elle faisait exprès ou si elle ne s’en rendait vraiment pas compte. « Et toi alors ? » Que faisait-elle ici ? Pour avoir l’air occupé, Raon trifouilla son appareil photo. « Un rencard ? Je devrais te laisser alors ! » Et sans attendre, il fit mine de partir. Après tout, si elle attendait un jeune homme (ou une jeune femme qui sait !) ce n’était pas de très bon goût d’attendre au bras d’une autre personne, pas vrai ?
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ootd + Un jour en lisant un bouquin en anglais, Raon était tombé sur le terme « fight or flight » et il avait mis du temps à le comprendre. Il avait même essayé de le traduire, mais ce n’était pas fidèle au sens premier de cette expression. En fait, il avait l’impression de seulement comprendre tout ce que ce « fight or flight » voulait dire en croisant le regard de Yulhee. C’était soit se battre avec elle comme toujours, ou fuir pour l’éviter. Le choix n’avait pas été difficile, il avait rapidement tourné le dos en espérant que la jeune femme ne l’avait pas vu, il choisissait donc « flight », et tenta de fuir rapidement. Seulement, c’était une apprentie flic ! Elle avait l’œil vif et trop de réflexes, plus qu’il n’en fallait. Raon grimaça en entendant l’étudiante l’interpeller d’un tonitruant « oppa », il réfléchissait encore aux options qui s’offraient à lui lorsqu’elle arriva à sa hauteur et lui attrapa le bras. « Yulhee, je t’avais pas vu ! » Mentit-il es dents légèrement serrées. Il la regarda en haussant un sourcil, écartant légèrement les bras pour montrer son attirai de photographie. « Les flics sont pas supposés être observateurs ? » Il profita de cette occasion pour se défaire de la prise de la jeune femme et libérer son bras. Elle était beaucoup trop tactile, il le lui avait déjà dit mais il ignorait si elle faisait exprès ou si elle ne s’en rendait vraiment pas compte. « Et toi alors ? » Que faisait-elle ici ? Pour avoir l’air occupé, Raon trifouilla son appareil photo. « Un rencard ? Je devrais te laisser alors ! » Et sans attendre, il fit mine de partir. Après tout, si elle attendait un jeune homme (ou une jeune femme qui sait !) ce n’était pas de très bon goût d’attendre au bras d’une autre personne, pas vrai ?
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Jeu 20 Fév 2020 - 19:41 Citer EditerSupprimer
ootd + Dès qu’il s’agissait de Raon, tous les signaux d’alerte disparaissaient comme par magie. Il pouvait lui mentir, elle ne douterait pas de sa parole. Il pouvait adopter un comportement particulier, elle ne le relèverait pas. Peu importe ce qu’il pouvait dire, ou comment il agissait, Yulhee ne cherchait pas à faire preuve de sa méfiance habituelle. Elle ne le jugeait, elle l’appréciait dans sa vérité, mais aussi son mensonge, avec ou sans masque. Aveuglée par l’amour ? C’est ce qu’elle plaisait à dire aux premiers venus, non pas par élan de possessivité, de mise en garde déguisée, mais pour avoir le plaisir de voir la réaction de celle qu’elle appelait sans aucune retenue, Oppa. Quand la contrariété déformait les traits de son visage parfait, l’étudiante en médecine trouvait particulièrement distrayant. « C’est pas grave, maintenant tu m’as vu » répondit-elle d’une voix flûtée, accompagnée d’un grand sourire. Regardant l’attirail du parfait photographe qui forfeait le parfait alibi elle continua à sourire sans commenter. « Les flics certainement, mais les médecins aussi ~ un talent à avoir si on veut pouvoir soigner les plus récalcitrants ou ceux qui ne peuvent pas encore… s’exprimer », et dans son diagnostic, elle pouvait voir de la part de Raon, une certaine réticente face à sa présence, mais bien évidemment, cet examen passa à la trappe, il fut effacer aussitôt de son esprit sélectif. « Moi ? », répéta-t-elle avant de froncer les sourcils, essayant de savoir ce qu’elle faisait déjà ici, « je passais dans le coin, je pensais justement à toi… quand tu es arrivé subitement dans mon champ de vision. Le destin, tu ne crois pas ? », une exclamation, elle joignit ses mains, et le regarda, plein d’espoir – impatiente de voir sa réaction. « Du coup… si j’interprète les signes de Dieu, qu’importe son nom, ou de la toute puissance au dessus de nous pour ne pas trop reprendre Voltaire… mon rencard, c’est toi ! Où allons-nous ? »
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ootd + Dès qu’il s’agissait de Raon, tous les signaux d’alerte disparaissaient comme par magie. Il pouvait lui mentir, elle ne douterait pas de sa parole. Il pouvait adopter un comportement particulier, elle ne le relèverait pas. Peu importe ce qu’il pouvait dire, ou comment il agissait, Yulhee ne cherchait pas à faire preuve de sa méfiance habituelle. Elle ne le jugeait, elle l’appréciait dans sa vérité, mais aussi son mensonge, avec ou sans masque. Aveuglée par l’amour ? C’est ce qu’elle plaisait à dire aux premiers venus, non pas par élan de possessivité, de mise en garde déguisée, mais pour avoir le plaisir de voir la réaction de celle qu’elle appelait sans aucune retenue, Oppa. Quand la contrariété déformait les traits de son visage parfait, l’étudiante en médecine trouvait particulièrement distrayant. « C’est pas grave, maintenant tu m’as vu » répondit-elle d’une voix flûtée, accompagnée d’un grand sourire. Regardant l’attirail du parfait photographe qui forfeait le parfait alibi elle continua à sourire sans commenter. « Les flics certainement, mais les médecins aussi ~ un talent à avoir si on veut pouvoir soigner les plus récalcitrants ou ceux qui ne peuvent pas encore… s’exprimer », et dans son diagnostic, elle pouvait voir de la part de Raon, une certaine réticente face à sa présence, mais bien évidemment, cet examen passa à la trappe, il fut effacer aussitôt de son esprit sélectif. « Moi ? », répéta-t-elle avant de froncer les sourcils, essayant de savoir ce qu’elle faisait déjà ici, « je passais dans le coin, je pensais justement à toi… quand tu es arrivé subitement dans mon champ de vision. Le destin, tu ne crois pas ? », une exclamation, elle joignit ses mains, et le regarda, plein d’espoir – impatiente de voir sa réaction. « Du coup… si j’interprète les signes de Dieu, qu’importe son nom, ou de la toute puissance au dessus de nous pour ne pas trop reprendre Voltaire… mon rencard, c’est toi ! Où allons-nous ? »
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Mar 24 Mar 2020 - 21:25 Citer EditerSupprimer
ootd + Dans une vie antérieure, Yulhee avait sans doute été un pot de glue. Le coréen ne voyait pas d’autre explication possible au fait que la jeune femme soit aussi collante. À chaque fois, elle s’accrochait à lui comme un velcro, c’était à la fois drôle et dans certains moments, à la fois agaçant. Lorsque Raon prenait ses photos, il aimait être tranquille, projeter son regard de façon à voir le cliché qu’il voulait essayer de capter, mais c’était difficile en n’étant pas seul. Et ce n’était pas qu’il n’aimait pas Yulhee, c’était juste qu’à ce moment-là, il aurait préféré qu’elle ne le voit pas ou qu’elle s’en aille. Mais c’était impossible, elle était une glue n’oubliez pas. « Oh je ne dirais pas le destin, plutôt le hasard ce petit salopard. » Dit-il en riant jaune à ce qu’avançait l’étudiante, essayant toujours de garder ses distances après avoir défait la prise qu’elle avait tenté sur son bras. « C’est pas un rencard. » Se sentit-il obligé de râler en marmonnant. Résigné, il poussa un petit soupir. « Je voulais juste me balader et prendre quelques photos si je voyais des choses intéressantes. » Et il savait d’avance qu’elle allait l’accompagner. Il était à la fois content de la voir, et en même temps aurait préféré que ce soit dans d’autres circonstances. Mais Raon était du genre à tirer du positif de toutes les situations, celle-là y compris. « J’te laisse te joindre à moi si tu m’offres un café. » Et lui offrit son sourire le plus charmeur pour tenter de la convaincre.
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ootd + Dans une vie antérieure, Yulhee avait sans doute été un pot de glue. Le coréen ne voyait pas d’autre explication possible au fait que la jeune femme soit aussi collante. À chaque fois, elle s’accrochait à lui comme un velcro, c’était à la fois drôle et dans certains moments, à la fois agaçant. Lorsque Raon prenait ses photos, il aimait être tranquille, projeter son regard de façon à voir le cliché qu’il voulait essayer de capter, mais c’était difficile en n’étant pas seul. Et ce n’était pas qu’il n’aimait pas Yulhee, c’était juste qu’à ce moment-là, il aurait préféré qu’elle ne le voit pas ou qu’elle s’en aille. Mais c’était impossible, elle était une glue n’oubliez pas. « Oh je ne dirais pas le destin, plutôt le hasard ce petit salopard. » Dit-il en riant jaune à ce qu’avançait l’étudiante, essayant toujours de garder ses distances après avoir défait la prise qu’elle avait tenté sur son bras. « C’est pas un rencard. » Se sentit-il obligé de râler en marmonnant. Résigné, il poussa un petit soupir. « Je voulais juste me balader et prendre quelques photos si je voyais des choses intéressantes. » Et il savait d’avance qu’elle allait l’accompagner. Il était à la fois content de la voir, et en même temps aurait préféré que ce soit dans d’autres circonstances. Mais Raon était du genre à tirer du positif de toutes les situations, celle-là y compris. « J’te laisse te joindre à moi si tu m’offres un café. » Et lui offrit son sourire le plus charmeur pour tenter de la convaincre.
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Dim 3 Mai 2020 - 12:05 Citer EditerSupprimer
ootd + L’étudiante ignorait quand est-ce qu’elle avait commencé ce jeu où elle ignorait la non réciprocité de ses sentiments et persistait, aveuglément, à croire qu’il y avait quelque chose. Elle-même ne savait pourquoi elle continuait, par pur ennui, par fascination sincère pour son ainé, ou par abus de sa gentillesse, son incapacité à la repousser avec fermeté. Alors elle souriait, l’aimait, profitait de l’instant présent sans chercher à comprendre son esprit compliqué. Elle rit à sa remarque avant d’ajouter avec amusement, « peut-être bien, on ne sait jamais quand est-ce qu’il frappe… ça perdrait de son charme sinon ». Même quand il essayait de prendre ses distances, elle persistait à quérir silencieusement de sa personne sans se montrer blessée par ses gestes, ou paroles. Il était timide, voilà tout. Pour autant, son sourire se fait d’autant plus rayonnant à l’entente de sa proposition. Comment refuser quand il faisait le premier pas ? « Est-ce qu’un café peut également s’échanger contre quelques conseils pour prendre de bonnes photos ? À part me prendre en selfie pour passer le temps, je suis naze pour le reste ». Elle lui attrape le bras, la main l’embarrasserait certainement, « je ne connais pas tellement le coin, tu connais un endroit où se poser ? »
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ootd + L’étudiante ignorait quand est-ce qu’elle avait commencé ce jeu où elle ignorait la non réciprocité de ses sentiments et persistait, aveuglément, à croire qu’il y avait quelque chose. Elle-même ne savait pourquoi elle continuait, par pur ennui, par fascination sincère pour son ainé, ou par abus de sa gentillesse, son incapacité à la repousser avec fermeté. Alors elle souriait, l’aimait, profitait de l’instant présent sans chercher à comprendre son esprit compliqué. Elle rit à sa remarque avant d’ajouter avec amusement, « peut-être bien, on ne sait jamais quand est-ce qu’il frappe… ça perdrait de son charme sinon ». Même quand il essayait de prendre ses distances, elle persistait à quérir silencieusement de sa personne sans se montrer blessée par ses gestes, ou paroles. Il était timide, voilà tout. Pour autant, son sourire se fait d’autant plus rayonnant à l’entente de sa proposition. Comment refuser quand il faisait le premier pas ? « Est-ce qu’un café peut également s’échanger contre quelques conseils pour prendre de bonnes photos ? À part me prendre en selfie pour passer le temps, je suis naze pour le reste ». Elle lui attrape le bras, la main l’embarrasserait certainement, « je ne connais pas tellement le coin, tu connais un endroit où se poser ? »
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Mar 2 Juin 2020 - 22:24 Citer EditerSupprimer
ootd + En soit, ce n'était pas la présence de Yulhee qui dérangeait Raon. La jeune femme était plutôt joviale, curieuse et avait des raisonnements assez intéressants, elle n’était donc pas de mauvaise compagnie à proprement parlé. Ce qui dérangeait le coréen, c’était cette façon qu’elle avait de jouer avec les apparences, de les rendre ambigus aux regards extérieurs. D’abord parce que l’étudiante ne l’intéressait pas dans ce sens-là et surtout parce qu’elle était étudiante (justement). Admettons qu’une personne de la faculté mal intentionnée (et bon sang, il y en avait !) les voit, il pouvait jouer son poste ou sa prochaine augmentation. Alors Raon hésitait toujours entre l’esquiver ou faire avec, mais souvent, c’était la jeune femme qui ne lui laissait pas le choix, ce jour-là en était un exemple de plus. « Et bien qu’il frappe assez fort pour que je perde connaissance. » Dit-il en forçant un sourire sur ses lèvres (bien qu’en fait, il se trouvait assez drôle sur ce coup). Et refusant de s’appesantir sur le négatif de la situation, il décida d’en profiter abusant de la générosité supposée de Yulhee. « Uh uh. » Dit-il en faisant « non » de la tête. « Les conseils photo c’est contre, au moins, un café et un gâteau. » Et c’était dit sans aucune honte. Si on pensait qu’il était un adulte qui roulait sur l’or, ça n’était pas le cas bien que la situation s’arrangeait grâce aux situations de ses sœurs qui changeaient doucement. Légèrement rigide alors que l’étudiante s’accrochait à lui, Raon tenta de mettre de la distance entre elle et lui, espérant que personne ne se ferait de fausses idées si on les croisait. Il finit par renoncer et haussa les épaules. « C’est pas les cafés qui manquent dans ce pays, on va bien trouver quelque chose rapidement. » Et il ne mentit pas, à peine après quelques minutes de marche, ils trouvèrent un café qui, au grand soulagement du coréen, semblait plutôt tranquille. Il ouvrit la porte et fît signe à Yulhee de rentrer la première, tel un gentlemen, enfin, pas vraiment. « Autant que tu passes en première puisque tu payes. » Tous les moyens étaient bons pour mettre de la distance entre eux deux.
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ootd + En soit, ce n'était pas la présence de Yulhee qui dérangeait Raon. La jeune femme était plutôt joviale, curieuse et avait des raisonnements assez intéressants, elle n’était donc pas de mauvaise compagnie à proprement parlé. Ce qui dérangeait le coréen, c’était cette façon qu’elle avait de jouer avec les apparences, de les rendre ambigus aux regards extérieurs. D’abord parce que l’étudiante ne l’intéressait pas dans ce sens-là et surtout parce qu’elle était étudiante (justement). Admettons qu’une personne de la faculté mal intentionnée (et bon sang, il y en avait !) les voit, il pouvait jouer son poste ou sa prochaine augmentation. Alors Raon hésitait toujours entre l’esquiver ou faire avec, mais souvent, c’était la jeune femme qui ne lui laissait pas le choix, ce jour-là en était un exemple de plus. « Et bien qu’il frappe assez fort pour que je perde connaissance. » Dit-il en forçant un sourire sur ses lèvres (bien qu’en fait, il se trouvait assez drôle sur ce coup). Et refusant de s’appesantir sur le négatif de la situation, il décida d’en profiter abusant de la générosité supposée de Yulhee. « Uh uh. » Dit-il en faisant « non » de la tête. « Les conseils photo c’est contre, au moins, un café et un gâteau. » Et c’était dit sans aucune honte. Si on pensait qu’il était un adulte qui roulait sur l’or, ça n’était pas le cas bien que la situation s’arrangeait grâce aux situations de ses sœurs qui changeaient doucement. Légèrement rigide alors que l’étudiante s’accrochait à lui, Raon tenta de mettre de la distance entre elle et lui, espérant que personne ne se ferait de fausses idées si on les croisait. Il finit par renoncer et haussa les épaules. « C’est pas les cafés qui manquent dans ce pays, on va bien trouver quelque chose rapidement. » Et il ne mentit pas, à peine après quelques minutes de marche, ils trouvèrent un café qui, au grand soulagement du coréen, semblait plutôt tranquille. Il ouvrit la porte et fît signe à Yulhee de rentrer la première, tel un gentlemen, enfin, pas vraiment. « Autant que tu passes en première puisque tu payes. » Tous les moyens étaient bons pour mettre de la distance entre eux deux.
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Re: IT IS NOT A DATE ! feat. Sun Yulhee | Sam 6 Juin 2020 - 23:50 Citer EditerSupprimer
ootd + Si elle prétendait ne pas voir le malaise de son oppa, il semblerait presque qu’elle se jouait volontairement de ce qui le mettait le plus dans cet embarras : la proximité entre eux qu’elle s’amusait à réduire à néant, que ce soit dans l’enceinte de la Yonsei ou même à l’extérieur. C’était aussi volontaire que paradoxalement inconscient, et Yulhee était incapable de l’expliquer de manière rationnelle. À ses yeux, le coupable n’avait qu’un seul nom, il portait celui de Yeo Raon. Ce n’est qu’avec lui qu’elle se comportait de la sorte, ce n’était qu’à ses côtés, que ce côté fripon qu’elle étouffait ressortait le mieux. « Pas trop, ça te ferait une bosse » répond-elle en fronçant le nez, trouvant désagréable l’idée qu’on puisse s’en prendre physiquement à cet oppa qu’elle appréciait particulièrement. « Même si, du coup, je ne pourrais que te soigner et je le ferai avec plaisir, et gratuitement », d’une façon ou d’une autre elle réussissait toujours à avoir le dernier mot, à rebondir sans jamais se sentir freiner par quoique ce soit. Mais elle ne s’attarder jamais et suit le train de leur conversation, plus attentive que jamais « ah, je ne savais pas que tu avais la dent sucrée ! et bien évidemment que j’accepte ce marché des plus… équitables ? », avant même qu’il puisse protester ou surenchérir, elle lui attrape la main pour la serrer. Le pacte était conclu définitivement entre eux. « Le problème ce n’est pas tant l’établissement, c’est plutôt la carte. Si j’étais toi, je serais soucieux de savoir s’ils vendent la pâtisserie qui me fait le plus envie en ce moment ».
Elle le suit et quand il lui invite à entrer, elle sourit davantage avant de rire à sa remarque. « Quel gentleman… me tenir la porte pour que je paie. Je suis prête à le faire autant de voir qu’il le faudra si on peut se voir plus souvent ».
OUR Yeah, I've got photographs, I've got letters too. I've got images, images of you. Take these photographs away, Like a memory they'll fade. I slipped the negatives their way. |
ootd + Si elle prétendait ne pas voir le malaise de son oppa, il semblerait presque qu’elle se jouait volontairement de ce qui le mettait le plus dans cet embarras : la proximité entre eux qu’elle s’amusait à réduire à néant, que ce soit dans l’enceinte de la Yonsei ou même à l’extérieur. C’était aussi volontaire que paradoxalement inconscient, et Yulhee était incapable de l’expliquer de manière rationnelle. À ses yeux, le coupable n’avait qu’un seul nom, il portait celui de Yeo Raon. Ce n’est qu’avec lui qu’elle se comportait de la sorte, ce n’était qu’à ses côtés, que ce côté fripon qu’elle étouffait ressortait le mieux. « Pas trop, ça te ferait une bosse » répond-elle en fronçant le nez, trouvant désagréable l’idée qu’on puisse s’en prendre physiquement à cet oppa qu’elle appréciait particulièrement. « Même si, du coup, je ne pourrais que te soigner et je le ferai avec plaisir, et gratuitement », d’une façon ou d’une autre elle réussissait toujours à avoir le dernier mot, à rebondir sans jamais se sentir freiner par quoique ce soit. Mais elle ne s’attarder jamais et suit le train de leur conversation, plus attentive que jamais « ah, je ne savais pas que tu avais la dent sucrée ! et bien évidemment que j’accepte ce marché des plus… équitables ? », avant même qu’il puisse protester ou surenchérir, elle lui attrape la main pour la serrer. Le pacte était conclu définitivement entre eux. « Le problème ce n’est pas tant l’établissement, c’est plutôt la carte. Si j’étais toi, je serais soucieux de savoir s’ils vendent la pâtisserie qui me fait le plus envie en ce moment ».
Elle le suit et quand il lui invite à entrer, elle sourit davantage avant de rire à sa remarque. « Quel gentleman… me tenir la porte pour que je paie. Je suis prête à le faire autant de voir qu’il le faudra si on peut se voir plus souvent ».
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