Il pensait la faire fuir, la dissuadé d’entrer mais il n’en est rien. Elle retient cette porte, s’avance vers lui. Pose une main sur ton torse. Contact qui le brûle, il n’ose pas reculer. Cette phrase il l’avait tant attendu. Il avait espéré qu’elle lui dirait qu’elle regrettait, que tout ça n’était qu’une terrible erreur. Vœux qui se réalisent, alors que son souffle se coupe. Elle l’aime encore… comme lui n’a pas su l’oublier. Il déglutit, à peur de se laisser aller. De se faire prendre au piège par ses belles paroles. Et si elle se moquait de lui ? Si tout ça n’était qu’une illusion ? Pourtant, il ne trouve aucun courage à la repousser. Encore moins lorsqu’elle s’approche, touche son visage. Malgré lui, il soupire… parce-que ce geste il l’attendait. Secondes brèves où ils s’observent, se perdent dans les yeux l’un de l’autre. Barrière qu’il fait tomber, sans réfléchir avant de venir attraper son visage et l’embrasser. Fougue nouvelle qui s’immisce au creux de son ventre. Jamais il n’a parcouru ses lèvres avec autant de ferveur et de passion. Il l’aime ! Beaucoup trop pour la laisser s’enfuir une nouvelle fois. Alors de ses mains habiles, il les glisse jusqu’à ses cuisses, pour venir brusquement la soulever. Souffle qui se perd contre sa bouche, haletant « Ne m’abandonne plus jamais. » car il est prêt à pardonner. Tant qu’il peut la garder dans ses bras. 

Touche moi Wen. Alors elle le touche, son corps, ses épaules, glisse le long de ses bras. Elle se redresse, vient embrasser ce torse qu’elle ne connait que trop bien … Elle se perd contre sa peau. Contre sa bouche. Elle suffoque de plaisir, laisse échapper un couinement comme elle le faisait si bien avant. Et sur son corps un bleu. Un de ceux qu’elle a l’habitude de cacher, mais qui à cet instant et laissé par Jed. Elle le caresse du bout des doigts et lui murmure « Je n’ai pas mal tu sais … c’est comme avoir une part de toi en moi. Une trace de toi. » et c’était presque trop doux pour être vrai. Elle lui retirait sa culpabilité, se glissait dans son cou pour le mordre, lui faire un suçon et reculer avec un petit sourire espiègle « on est quitte … » alors qu’il pouvait presque sentir la chaleur du suçon dans son cou. Elle le taquine, le repousse pour venir le dominer et ils tombent dans le lit de Jed. Comme si cela était naturel de changer de lieu en un battement de cil. Elle glisse sa bouche sur ses clavicules, descend lentement jusqu’à son ventre et vient tirer sur son pantalon pour le libérer. Elle remonte jusqu’à lui, le caresse en ancrant son regard au sien, aspire son souffle avec désir et murmure « j’ai envie de toi … comme chaque fois qu’on danse »