jini avait bien conscience que ce qu'elle faisait, cette route qu'elle avait choisie, tout pouvait partir en poussière du jour au lendemain, peu importait en réalité les sacrifices qu'elle avait fait, les années qu'elle avait passé à s'entraîner. un pas de travers, et on pouvait lui couper les ailes presque aussi vite qu'on les lui avait données. mais l'heure n'était pas à penser à ça, elle laissait les doutes et la fatigue de côté pour simplement profiter du moment et de sa meilleure amie, elle n'était pas venue pour ruminer ce type de pensées. la musique qui les entoure, cet instant de cohésion entre elles, c'était sacré aux yeux de jini, c'était juste jiaxin et elle, personne d'autres pour venir se mettre entre elles. elles finissent par terre, essoufflées et riant à coeur ouvert, jini cherche par réflexes la main de son amie pour la tenir dans la sienne, ce besoin de contact toujours présent, comme pour la rassurer que c'était bien réel. puis le silence, et ces mots qui lui échappent, cette question qu'elle ne peut garder pour elle. parfois elle se demandait comment les choses auraient été dans une autre vie, à l'image de jia pensant à sa mère, les pensées de jini se tournent vers ce père qui était parti, elle n'avait pas dix ans à l'époque, elle avait peu de souvenirs de lui, mais il faisait parti de ces doutes. cette peur de l'abandon, elle venait de lui. « je suis certaine qu'elle le sait, qu'elle le voit. » cela ne pouvait pas être autrement, jini en était persuadée du plus profond de son âme. elle s'en voulait d'avoir posé la question qui faisait remonter ça à la surface, mais la mère de jia avait aimé plus que tout sa fille, ses enfants. jini ne pouvait pas en dire la même de son père, mais elle ne le mentionne pas, elle ne parle pas souvent de lui. « je lui aurais cassé la figure si tu m'en avais laissé l'occasion. » elle ne comprenait pas que ce garçon ait pu faire souffrir son amie, elle lui en voulait encore sans même le connaître. « mais si à l'époque, tu lui avais dit et qu'il partageait tes sentiments, j'aurais été heureuse pour toi. » jalouse sûrement de partager son affection, mais heureuse que son amie soit avec le garçon qu'elle aimait.
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Jia Xin appréciait le moment passé avec son amie d’enfance. Ça faisait du bien de pouvoir se retrouver et partager du temps avec elle. Avec son emploi du temps chargé, c’était difficile de se croiser mais elles restaient en contact par messages. Même si la sino-coréenne n’était pas une très grande adepte du téléphone, elle faisait l’effort pour les quelques amis qu’elle avait. L’étudiante serra doucement la main de la jeune femme à la mention de sa mère. Elle l’avait perdu il y a maintenant plus de dix ans mais c’était toujours douloureux de parler d’elle. Elle lui manquait terriblement et chaque jour, Jia Xin se demandait comment aurait été sa vie si elle avait été encore là. Seraient-ils restés à Taipei ? Seraient-ils revenus en Corée, s’installer à Séoul ? Des questions qui ne trouveraient pas de réponses. Mais Ji Ni était là pour la rassurer, lui assurer que sa mère était fière d’elle, qu’elle voyait que la sino-coréenne faisait de son mieux. Elle faisait toujours de son mieux. Toujours. Surtout quand elle s’occupait de sa famille. Toujours aux petits soins pour son petit frère. Toujours à aider son père, dès qu’elle le pouvait. Tout en tentant de vivre sa vie de jeune étudiante. Pas facile mais elle y arrivait. Puis, une autre question la tourmentait. Et si elle avait avoué ses sentiments à Chang Min ? Est-ce que ça aurait changé quelque chose entre eux ? Serait-il resté près d’elle ? Elle ne pouvait pas lui demander non plus. Encore une question qui resterait sans réponse. Elle en avait l’habitude. « Pour quoi faire ? ça n’aurait rien changé ! » Dit-elle. Il serait parti dans tous les cas. Et elle aurait été blessé, dans tous les cas. « Il ne partageait pas mes sentiments. C’est pour ça que je n’ai jamais rien dit. » Répondit-elle, convaincue que c’était le cas. Elle n’en savait rien, finalement, elle ne lui avait jamais dit, jamais demandé non plus. Et puis, pourquoi aurait-il aimé une fille comme elle ? Elle n’avait rien de particulier, rien à offrir. Il y avait bien mieux qu’elle. « Enfin bref. On s’en moque ! On n’est pas là pour parler de lui. » S’exclama-t-elle en se redressant. Elle n’avait plus envie de parler de Chang Min. ça faisait trop mal. Elle le masqua avec un sourire. « Tu veux grignoter quelque chose ? » Demanda-t-elle.

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comme dans une bulle, rien que elles deux, dans un espace-temps qui n'appartenait qu'à elles, jini ne se voyait pas demander plus. parce que tout ça, c'était suffisant à ses yeux, être avec jiaxin, oublier tout le reste, s'amuser en chantant et dansant pour venir les quatre fers en l'air sur le sol de la chambre de la sango, était-ce trop demandé que cet instant ne s'arrête jamais ? loin de la pression, loin des attentes, elle savait jini, elle avait conscience de ses choix, même si parfois il lui arrivait d'en faire des stupides qui pourraient contrarier son avenir dans l'industrie musicale coréenne, sa dernière expérience de soirée et le lendemain matin où son frère, euigeon, lui avait fait la morale sur son attitude de la veille, en était l'exemple parfait. jini voulait les deux mondes, celui du showbiz et la normalité de sa vie étudiante, alors qu'elle savait au fond, que c'était qu'une illusion, un vœu impossible. En attendant, ce n'était pas l'endroit ni le moment pour les pensées négatives, plus depuis qu'elle était aux côtés de son amie d'enfance, la présence de jia agissant comme un baume pour son coeur fatigué. quand jini avait posé cette question, elle n'avait pas d'arrière-pensées, et quand jiaxin mentionne sa mère, la brune s'en veut immédiatement, elle savait que c'était un sujet délicat, que malgré les années, le manque était toujours là, il y avait toujours les souvenirs. parler de la mère de son amie lui fait penser à son père biologique, à son absence, jini ignorait ce qu'il était devenu, ni même si il était encore en vie, quand il les avait abandonné, c'était comme si il n'avait jamais existé. moins elle pensait à lui, mieux elle se portait. pinçant les lèvres à la mention de changmin, jini ne cache pas réellement qu'elle ne porte pas le garçon dans son coeur, surtout après les peines de jiaxin à cause de lui. « je me serais défoulée comme ça, au moins. » elle hausse une épaule avec nonchalance. « et si ça avait été le cas ? » et si jiaxin était restée muette, passant à côté d'une histoire, jini n'était pas prête à l'époque à accepter ce garçon dans la vie de son amie, elle ne l'était pas forcément plus maintenant mais, les années passaient, l'eau avait coulé sous les ponts. jetant un regard vers jia, à deux doigts de lui dire que c'était elle qui avait lancé le sujet, elle se retient pourtant. « il y a d'autres poissons dans l'océan. » pas besoin de remuer le couteau dans la plaie plus longtemps. « on peut commander si tu veux, c'est moi qui offre ! » la nourriture était plus importante que de parler des garçons, les deux jeunes femmes n'étaient pas chanceuses sur ce plan-là.
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Ce moment était vraiment agréable. Ça faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas retrouvées toutes les deux, simplement dans la chambre de l’une ou de l’autre, à profiter. A profiter comme avant, à danser, chanter, se retrouver sur les fesses parce qu’elles étaient maladroites. A rire, rire aux éclats parce qu’ensemble, elles s’amusaient toujours. Mais l’atmosphère changea quand Jia Xin se mit à parler de sa mère. Cette dernière lui manquait, énormément. Les souvenirs étaient douloureux et lui serraient le cœur. Même avec le temps, rien n’y faisait. Elle souffrait toujours autant. Mais la sino-coréenne ne disait rien, préférant garder ça pour elle, et ne pas inquiéter ses proches. Et puis… que pouvaient-ils bien y faire ? Rien. Absolument rien. Seul le temps, disait-on, pansait les plaies. Elle attendait que ça arrive. Pour l’instant, ce n’était vraiment pas ça… Et qu’importe le sujet. Que ce soit sa mère ou Chang Min, tout était douloureux. La jeune femme mentionna son ancien crush du collège que Ji Ni ne portait pas réellement dans son cœur. La sango serra doucement la main de son amie d’enfance, tandis qu’un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Celui-ci se fana à l’émission de l’hypothèse que Chang Min ait pu ressentir les mêmes sentiments. « Ne dis pas n’importe quoi. » Dit-elle en fixant le plafond, lèvres pincées à cette idée. Non. Impossible. Jia Xin préféra changer de sujet et haussa les épaules à la remarque de Ji Ni. Elle n’avait pas tort mais l’étudiante n’avait pas vraiment envie de s’y intéresser. Elle se redressa et proposa de grignoter quelque chose si elle le souhaitait. « Je vais chercher les prospectus ! » Dit-elle avec un sourire, se levant pour quitter sa chambre quelques instants. Elle revint rapidement, tous un tas de prospectus entre les mains. Elle s’assit de nouveau auprès de Ji Ni et étala les papiers devant elles. « Alors… Tu veux manger quoi ? » Demanda-t-elle à son amie d’enfance, levant les yeux vers elle avant de les reposer sur les prospectus qui trônaient devant elles. Il y avait le choix. Trop de choix, peut-être.

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sentant son coeur s'apaiser doucement au contact de la présence réconfortant de son amie, jini se laissait aller à imaginer, si les choses avaient été différentes, si la vie leur avait fait prendre un autre chemin que celui existant déjà ? personne ne pouvait savoir, c'était un mystère, certains pensaient que tout était déjà tracé d'avance, d'autres que c'était nos choix et nos actions qui définissaient ce qu'on allait vivre. jini était de ceux-là, ce qui faisait que oui, elle était curieuse, si le passé avait été différent, où en seraient-elles maintenant ? dans ce type de logique, la question de jini prenait tout son sens, et si le crush de jiaxin à l'époque avait été réciproque, après tout elles n'en savaient rien, si ça se trouve son amie d'enfance avait perdu une occasion en or de faire parler son coeur et que le garçon en question connaisse ses sentiments pour lui, si il l'avait aimée en retour. levant les yeux au ciel, elle vient donner un léger coup d'épaule dans celle de jia, comme si elle racontait que des bêtises. « et pourquoi pas ? tu es belle jia, tu l'as toujours été. » une moue triste qui vient naître sur son visage, un agacement léger traversant son regard, c'était lui qui perdait au bout du compte si il ne se rendait pas compte à quel point jiaxin était une fille exceptionnelle. ça ne voulait pas dire cependant, que tout d'un coup, elle allait se mettre à l'apprécier, loin de là. il serait juste un peu moins idiot aux yeux de jini. en tout cas, les vies amoureuses des deux demoiselles étaient au point mort à l'heure actuelle, et même si jini ne pouvait se plaindre, car c'était son choix d'être idole et donc que les relations soient pas vraiment à l'ordre du jour, c'était une triste constatation par rapport à ce que d'autres jeunes de leurs âges pouvaient vivre, eux. « hm, qu'est-ce que tu as là... » elle murmure, regardant le tas de feuilles que jia était allée chercher, il y avait de tout, un peu trop même, à croire que la belle ne jetait jamais un papier alors que sûrement quelques uns devaient être dépassés depuis. « j'avais vu une publicité il y a peu d'un petit restaurant qui livrait crêpes et gaufres, ça pourrait être tentant ? » pas ce qu'il se faisait le plus dans leur pays, mais justement la nouveauté ça faisait du bien.
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Jia Xin se frotta l’épaule après le coup que Jini lui donna. Elle lui tira la langue, ne préférant pas répondre. Elle ne se trouvait pas spécialement belle. Elle était mignonne, oui, mais pas belle. Mais la question ne se posait pas de toute façon. Qu’importe que Chang Min la trouve jolie ou pas, ça n’aurait rien changé. Elle n’aurait pas plus avoué ses sentiments, ayant préféré les garder pour elle. Comme elle garderait le fait qu’elle éprouvait peut-être quelque chose encore pour lui. La sino-coréenne préféra prendre la fuite pour aller chercher les prospectus, coupant court à cette discussion qui tournait trop autour de son ancien crush. Elle revint rapidement et étala les papiers devant elles. Il y en avait beaucoup mais, c’était ceux que ses camarades collectaient et gardaient. « Beaucoup trop de choix. Ils gardent tout et dès qu’ils testent un nouveau restaurant, tu peux être sûre que tu trouveras le prospectus s’ils livrent. » Indiqua-t-elle à la chanteuse. « Hm… Attends, ça me dit quelque chose… » Souffla-t-elle en inspectant les prospectus. Elle finit par mettre la main dessus. « Voilà, c’est ça ! » S’exclama-t-elle avec un sourire. Elle regarda le menu et acquiesça du chef, convaincue. « Ça me convient. Tu préfères qu’on y aille ou on se fait livrer ? Il n'est pas très loin d’ici. » Dit-elle en ayant le plan sous les yeux.

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jini ne comprenait pas comment jiaxin ne pouvait pas voir sa propre beauté, et pourtant on ne pouvait pas dire que la confiance de la chanteuse était non plus élevée comme pas mal de monde, mais c'était toujours plus facile de dire quand on trouvait quelqu'un d'autre jolie plutôt que de voir que l'on avait aussi son charme. comme le fait qu'elle trouvait que gaeun avait plus l'étoffe d'être idole qu'elle, au vu de leurs nombreuses différences et la confiance en soi de sa partenaire, elle était faite pour ça alors que par moment jini se demandait si c'était bien quelque chose qui était faite pour elle. n'était-elle pas plus ennuyante que son aînée ? non au fond, jini pouvait voir pourquoi jiaxin ne se rendait pas compte quand elle-même ne le voyait pas toujours. un silence qui s'installe entre les deux, mais ce n'était pas dérangeant non plus, elles avaient l'habitude et quand l'on était toujours entouré de bruits divers tous les jours, un peu de calme faisait le plus grand bien à l'esprit et au corps. les deux jeunes femmes décidant finalement de se commander quelque chose à manger, elles commencent à jeter des coups d'oeil sur les différents prospectus qui avaient été conservés au fil du temps. « en même temps, quand tu n'as pas envie de cuisiner, j'ai envie de dire que c'est la solution de facilité. » et quand on était une catastrophe ambulante en cuisine comme jini, c'était une solution qu'elle utilisait régulièrement de son côté, au moins ça évitait les accidents. faisant mine de réfléchir à la proposition de son amie, jini laisse finalement un sourire étirer ses lèvres. « on peut y aller si ce n'est pas très loin, pourquoi payer plus cher la livraison si on peut se déplacer directement ? » de plus elle était vraiment curieuse de goûter après avoir vu la publicité plusieurs fois.
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Jia Xin n’avait jamais vraiment eu confiance en elle. Bien évidemment, elle se trouvait mignonne mais c’était tout. Elle ne se trouvait pas spécialement intéressante ni plaisante. Est-ce qu’on la regardait ? La sino-coréenne n’en avait aucune idée et pensait qu’on ne la regardait jamais. La jeune femme préféra ne pas continuer la discussion, tirant simplement la langue à son amie et restant silencieuse par la suite. Elles n’étaient pas d’accord et en parler ne changerait rien. L’étudiante proposa finalement de grignoter quelque chose et alla rapidement chercher les prospectus que ses camarades gardaient précieusement. « Surtout quand on est autant ! On a très souvent la flemme. » Ajouta-t-elle, léger rire franchissant ses lèvres. Cuisiner pour autant ne donnait clairement pas envie. Pourtant, Jia Xin cuisinait quand elle était de retour chez son père. Elle aimait ça et le faisait avec plaisir, mais parce qu’ils n’étaient que trois. C’était différent avec sa fraternité. La sino-coréenne proposa d’aller directement sur place, comme ce n’était vraiment pas loin d’ici. Ça leur permettrait de prendre l’air et pouvoir faire une sortie ensemble. Ça faisait longtemps et ça manquait à la jeune femme. Alors, quand Ji Ni accepta de se déplacer jusqu’au restaurant, un sourire illumina le visage de l’étudiante. « C’est à cinq minutes, même pas ! » Dit-elle en se levant, ayant repris les prospectus pour les ranger au passage. Attrapant un gilet qu’elle enfila aussitôt, elle sortit de sa chambre, accompagnée de son amie d’enfance. La demoiselle conduisit Ji Ni jusqu’au fameux restaurant, ouvrant grand les bras et le lui montrant. « Tada ! » S’exclama-t-elle, sourire aux lèvres, rire léger et enfantin. « Je n’en ai entendu que du bien, je suis certaine qu’on va se régaler. » Dit-elle en poussant la porte, saluant la gérante.

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laissant le sujet de la confiance en soi et la beauté de chacune mourir, la jeune chanteuse ne chercha pas plus à insister, de une parce qu'elle n'avait aucune envie de mettre son amie d'enfance mal à l'aise, et de deux parce qu'elle était mal placée pour juger les pensées de jiaxin quand elle-même n'était pas capable de voir sa propre valeur la plupart du temps. à se comparer essentiellement avec gaeun, elle adorait sa meilleure amie mais elle ne pouvait s'empêcher de le faire malgré tout, surtout quand dans leurs années trainees on avait jamais cessé de mettre les deux demoiselles en compétition l'une contre l'autre. se tournant vers jia quand elle reprend la parole, jini ne peut s'empêcher de laisser un rire glisser entre ses lèvres, elle devait bien avouer que cela devait être une bonne excuse effectivement quand ils étaient nombreux, bien qu'elle ne fasse pas partie d'une fraternité, elle avait souvent entendu euigeon le mentionner par rapport à sa propre fraternité. « j'imagine oui, ça n'aide pas, pour le portefeuille non plus. » elle commente en souriant, parce qu'en y réfléchissant bien, commander encore et encore même en partageant à plusieurs, ça finissait par coûter bonbon. « ça doit être tellement bruyant certains jours. » elle regarde autour d'elle, bien qu'elles étaient dans la chambre de jia, elle n'osait pas imaginer ce que ça devait être quand ils s'y mettaient. les filles finirent par se décider sur un choix en particulier, de plus il n'était pas très loin selon jiaxin alors elles choisirent finalement plutôt que de commander, d'y aller directement sur place, les économies après tout, quand on peut en faire. l'air était frais, mais pas désagréable et jini n'arrivait pas à se séparer de ce petit sourire quand elle parlait avec jiaxin, jusqu'à ce qu'elles arrivent devant le fameux restaurant. « l'extérieur donne envie en tout cas. » jini souffle en se hissant sur la pointe des pieds pour regarder à l'intérieur. « let's go. »
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Jiaxin appréciait sa vie au dortoir, même si parfois, elle trouvait qu’il y avait trop de monde et de bruits. Elle s’y était tout de même faite et elle avait la chance de partager sa chambre avec d’adorables personnes. « Tu sais que, c’est presque plus rentable de commander ? Chacun paie sa part. Puis, les légumes et surtout la viande, c’est super cher alors pour autant… ça ne te coûte pas un bras mais deux ! » Répondit-elle avec un léger rire avant d’hocher vivement de la tête. « Oh, oui, très ! Mais on s’y fait. Cela étant, j’ai la chance d’avoir des colocataires absolument adorables et pas spécialement bruyantes. » L’informa-t-elle avec un sourire. Elles finirent par se décider quoi manger et même d’y aller. Sortir et prendre l’air frais leur feraient du bien à toutes les deux. La sino-coréenne sortit de sa chambre, ne manquant pas de prendre une petite veste, et quitta le dortoir en compagnie de son amie d’enfance. Elles marchèrent jusqu’au restaurant, petite enseigne sympathique avec une gérante vraiment adorable. L’odeur vint rapidement trouver leur nez délicat. « Hm, ça sent toujours aussi bon ! » S’exclama-t-elle en poussant la porte, saluant la gérante qui lui rendit son sourire et semblait contente de la voir. La sino-coréenne s’installa rapidement à une table, remerciant avec un sourire la vieille femme qui déposa les menus sur leur table. « Ses yachajeon sont succulentes. Elle fait toujours avec les légumes de saison. » Dit-elle en lisant rapidement la carte. « On peut partager si tu veux, parce que là, c’est vraiment difficile de choisir… Il y en a beaucoup qui me tente. » Souffla-t-elle, légère moue, avant de poser son regard sur Jini.

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