un monstre sous le lit [ft daeul]
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un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 8 Mar - 3:43 Citer EditerSupprimer
— Pour une fois, il n'y avait personne à la maison. Tout le monde était de sorti, et ça arrangeait bien Na Ri qui passait simplement prendre quelques affaires avant de retourner au dortoir pour la semaine. Il lui était de plus en plus rare de rester au domicile familiale, en fait, elle n'y revenait que pour voir sa mère, et ses animaux. Les autres, moins elle les voyait, mieux elle se portait. Bon, il avait aussi le cas Daeul, mais lui c'était un peu plus compliqué. Déjà ils étaient dans la même fraternité, donc pour le coup, elle le voyait beaucoup plus souvent que le reste de sa famille. Et la vérité, c'était qu'elle ne savait pas trop quoi penser de lui. Depuis son arrivée, elle s'était contentée de l'ignorer, comme elle le faisait avec ses autres frères et sa sœur. Mais lui il ne semblait pas vouloir l'entendre de cette oreille. Elle n'était pas vraiment sûre de ce qu'il lui voulait, si bien qu'elle l'envoyait très souvent balader, mais ça non plus, ça ne semblait pas l'arrêter.
Ayant récupéré ce dont elle avait besoin, elle checka une dernière fois ses chers enfants, comme elle les appelait parfois. Il n'y avait qu'elle qui avait le droit de toucher aux vivariums ainsi qu'à ses bébés, et de toute façon, elle était bien la seule de la maison qui n'avait pas peur de ces bestioles. Combien de fois elle avait "malencontreusement" laissé s'échapper sa mygale ou son serpent pour qu'ils aillent se mettre dans les lits de sa sœur ou de ses frères? Mais tandis qu'elle constata que tout était en ordre, elle remarqua que quelque chose n'allait pas. Morticia n'était plus là. Bon sang. A tous les coups, elle s'était encore planquée dans ses affaires. Mais même après avoir fouillé pendant dix bonnes minutes, Na Ri ne trouva aucune trace de l'arachnide. Ce ne fut qu'en entendant un cri de surprise qu'elle compris que sa fille désobéissante était partie en balade dans la maison. Si ça avait été quelqu'un de sa fratrie, elle l'aurait laissé à son triste sort sans remords, hors, elle n'avait reconnu aucun d'eux. Serait-ce Daeul alors? Trop curieuse, et quand même soucieuse du bien être de sa chère mygale, elle s'en alla voir ce qu'il se passait. Et elle avait bel et bien raison. Daeul était lui aussi dans la maison. En le découvrant elle lui lança un regard interrogateur. « Elle est où? » Elle alla droit au but, parce qu'elle savait déjà que Morticia était responsable de tout ce raffut, et qu'elle n'avait pas que ça à faire.
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— Pour une fois, il n'y avait personne à la maison. Tout le monde était de sorti, et ça arrangeait bien Na Ri qui passait simplement prendre quelques affaires avant de retourner au dortoir pour la semaine. Il lui était de plus en plus rare de rester au domicile familiale, en fait, elle n'y revenait que pour voir sa mère, et ses animaux. Les autres, moins elle les voyait, mieux elle se portait. Bon, il avait aussi le cas Daeul, mais lui c'était un peu plus compliqué. Déjà ils étaient dans la même fraternité, donc pour le coup, elle le voyait beaucoup plus souvent que le reste de sa famille. Et la vérité, c'était qu'elle ne savait pas trop quoi penser de lui. Depuis son arrivée, elle s'était contentée de l'ignorer, comme elle le faisait avec ses autres frères et sa sœur. Mais lui il ne semblait pas vouloir l'entendre de cette oreille. Elle n'était pas vraiment sûre de ce qu'il lui voulait, si bien qu'elle l'envoyait très souvent balader, mais ça non plus, ça ne semblait pas l'arrêter.
Ayant récupéré ce dont elle avait besoin, elle checka une dernière fois ses chers enfants, comme elle les appelait parfois. Il n'y avait qu'elle qui avait le droit de toucher aux vivariums ainsi qu'à ses bébés, et de toute façon, elle était bien la seule de la maison qui n'avait pas peur de ces bestioles. Combien de fois elle avait "malencontreusement" laissé s'échapper sa mygale ou son serpent pour qu'ils aillent se mettre dans les lits de sa sœur ou de ses frères? Mais tandis qu'elle constata que tout était en ordre, elle remarqua que quelque chose n'allait pas. Morticia n'était plus là. Bon sang. A tous les coups, elle s'était encore planquée dans ses affaires. Mais même après avoir fouillé pendant dix bonnes minutes, Na Ri ne trouva aucune trace de l'arachnide. Ce ne fut qu'en entendant un cri de surprise qu'elle compris que sa fille désobéissante était partie en balade dans la maison. Si ça avait été quelqu'un de sa fratrie, elle l'aurait laissé à son triste sort sans remords, hors, elle n'avait reconnu aucun d'eux. Serait-ce Daeul alors? Trop curieuse, et quand même soucieuse du bien être de sa chère mygale, elle s'en alla voir ce qu'il se passait. Et elle avait bel et bien raison. Daeul était lui aussi dans la maison. En le découvrant elle lui lança un regard interrogateur. « Elle est où? » Elle alla droit au but, parce qu'elle savait déjà que Morticia était responsable de tout ce raffut, et qu'elle n'avait pas que ça à faire.
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 7 Juin - 1:08 Citer EditerSupprimer
— Rares étaient les fois où il revenait dans cette grande maison qu’il refusait encore d’appeler son « chez soi ». S’il y avait un terme pour ceux qui n’avaient plus de patrie, les apatrides, il se sentait comme eux mais en ayant perdu son « chez-lui » dès lors que sa mère l’avait quitté. Même dans cette famille qui était supposée être la sienne, il n’arrivait pas à associer ce terme. Il avait l’impression de vivre avec des inconnus, ou d’être le parfait étranger. Trop Parce qu’il ne se sentait pas à sa place dans cette fratrie déjà trop grande pour lui, et que sa rancœur l’empêchait de trouver une excuse pour ouvrir son cœur, il ne venait que pour honorer la promesse qu’il avait faite à sa mère. Si en semaine, il pouvait se réfugier au dortoir et prétexter la proximité pour ne pas avoir à rentrer, le week-end, il arrivait en traînant des pieds – ou du moins, dès lors qu’il traversait le seuil de la porte, il disparaissait aussitôt dans sa chambre. Meublée mais sobrement décoré, il aurait été difficile pour un étranger de savoir à qui la chambre appartenait, ou si elle n’était pas une pièce réservée aux invités souhaitant passer une nuit ou plusieurs parmi les Ryu. Même entre ces murs qui formaient des remparts contre l’extérieur, il n’arrivait pas à y laisser une réelle empreinte de lui. Hormis ces vêtements à lui, et ceux réservés à sa meilleure amie quand elle était de passage et qu’il lui fallait passer par la fenêtre, ainsi que quelques fournitures, il ne possédait rien. S’il voulait fuguer, il pourrait réunir ses affaires en deux trois mouvements.
Enfermé dans sa chambre, Daeul se coupait volontaire des affaires de la maison, à tel point qu’il ignorait qui de sa « famille » pouvait être présent. S’il devinait aisément la non-présence du père, bien qu’il avait remarqué qu’étrangement, lorsqu’il restait quelques jours, ce dernier revenait malgré sa charge de travail titanesque, il ne savait point si « ses frères » et « ses sœurs » étaient présents. La question se posait à lui uniquement lorsqu’il devait faire taire les cris de famine de son estomac et pour le moment, il était occupé à préparer un devoir. Transcrivant concisément ses données manuscrites sur un tableau Excel, la concentration du jeune homme vacilla dès lors qu’il surprit une grosse silhouette velue lui frôler, bondir sur la main. Surpris, il poussa un cri strident et eut un mouvement tellement brusque que l’ombre noir disparu. Même s’il ne pouvait plus la voir, il avait encore l’impression de la sentir. Bondissant sur sa chaise pour éviter tout contact physique prolongé, ou pour simplement gagner de la hauteur et avoir une meilleure vue, il fut surpris en voyant sa « petite-sœur » débarquer. Encore sous le choc de l’émotion, ses pupilles restent agitées, « qui ça, elle ? ». Il fronce le nez. Il n’était pas sûr de comprendre, il n’arrivait pas à comprendre. Son système nerveux connaissait une panne de système, un bug temporaire.
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— Rares étaient les fois où il revenait dans cette grande maison qu’il refusait encore d’appeler son « chez soi ». S’il y avait un terme pour ceux qui n’avaient plus de patrie, les apatrides, il se sentait comme eux mais en ayant perdu son « chez-lui » dès lors que sa mère l’avait quitté. Même dans cette famille qui était supposée être la sienne, il n’arrivait pas à associer ce terme. Il avait l’impression de vivre avec des inconnus, ou d’être le parfait étranger. Trop Parce qu’il ne se sentait pas à sa place dans cette fratrie déjà trop grande pour lui, et que sa rancœur l’empêchait de trouver une excuse pour ouvrir son cœur, il ne venait que pour honorer la promesse qu’il avait faite à sa mère. Si en semaine, il pouvait se réfugier au dortoir et prétexter la proximité pour ne pas avoir à rentrer, le week-end, il arrivait en traînant des pieds – ou du moins, dès lors qu’il traversait le seuil de la porte, il disparaissait aussitôt dans sa chambre. Meublée mais sobrement décoré, il aurait été difficile pour un étranger de savoir à qui la chambre appartenait, ou si elle n’était pas une pièce réservée aux invités souhaitant passer une nuit ou plusieurs parmi les Ryu. Même entre ces murs qui formaient des remparts contre l’extérieur, il n’arrivait pas à y laisser une réelle empreinte de lui. Hormis ces vêtements à lui, et ceux réservés à sa meilleure amie quand elle était de passage et qu’il lui fallait passer par la fenêtre, ainsi que quelques fournitures, il ne possédait rien. S’il voulait fuguer, il pourrait réunir ses affaires en deux trois mouvements.
Enfermé dans sa chambre, Daeul se coupait volontaire des affaires de la maison, à tel point qu’il ignorait qui de sa « famille » pouvait être présent. S’il devinait aisément la non-présence du père, bien qu’il avait remarqué qu’étrangement, lorsqu’il restait quelques jours, ce dernier revenait malgré sa charge de travail titanesque, il ne savait point si « ses frères » et « ses sœurs » étaient présents. La question se posait à lui uniquement lorsqu’il devait faire taire les cris de famine de son estomac et pour le moment, il était occupé à préparer un devoir. Transcrivant concisément ses données manuscrites sur un tableau Excel, la concentration du jeune homme vacilla dès lors qu’il surprit une grosse silhouette velue lui frôler, bondir sur la main. Surpris, il poussa un cri strident et eut un mouvement tellement brusque que l’ombre noir disparu. Même s’il ne pouvait plus la voir, il avait encore l’impression de la sentir. Bondissant sur sa chaise pour éviter tout contact physique prolongé, ou pour simplement gagner de la hauteur et avoir une meilleure vue, il fut surpris en voyant sa « petite-sœur » débarquer. Encore sous le choc de l’émotion, ses pupilles restent agitées, « qui ça, elle ? ». Il fronce le nez. Il n’était pas sûr de comprendre, il n’arrivait pas à comprendre. Son système nerveux connaissait une panne de système, un bug temporaire.
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 7 Juin - 3:05 Citer EditerSupprimer
— Ce n'était pas comme si elle avait envie de voir quelqu'un. Tout ce qu'elle voulait c'était de préparer ses affaires rapidement et pouvoir quitter la maison. Mais il fallait croire que ses animaux adoraient la confronter à d'autres êtres humains, parce qu'ils n'arrêtaient pas de la mettre dans ce genre de situations! Encore, ça aurait été sa sœur ou un des ses frères, ça aurait été drôle, elle aurait pu les entendre râler et hurler qu'on vienne les aider, comme d'habitude, et ça lui aurait refait sa journée. Mais en l'occurrence, c'était Daeul. Et Daeul, c'était.... Daeul. Elle ne savait jamais quoi réellement penser de lui, si ce n'est qu'il était incroyablement casse-pieds quand il s'y mettait. Alors quand elle avait entendu son cri depuis sa chambre, sa curiosité avait été la plus forte. Et au final, elle n'était pas certaine que cette curiosité ait été récompensée. Parce qu'autant, voir Daeul perché sur sa chaise façon demoiselle en détresse pouvait être hilarant, autant l'optique de devoir chercher une mygale passée maître du cache-cache, c'était tout de suite beaucoup moins drôle.
Devant l'air de merlan frit qu'il lui faisant, et au retour de sa question, Na Ri poussa un soupir exaspéré avant de rentrer dans la chambre et se mettre à chercher Morticia. « Elle, Morticia, une mygale, grosse comme ma main, toute noire, et la sale manie de se planquer n'importe où... » Elle faisait sa description tout en fouinant un peu partout dans la pièce. N'accordant que peu d'attention à son demi-frère, le laissant perché où il était. Elle soupira de nouveau, ne trouvant guère l'araignée. « T'as dû lui faire peur... c'est pas vrai... Morticia! Viens-là tu crains rien! » Elle tenta de regarder en haut des meubles mais abandonna bien vite, avant de se tourner vers Daeul. « Comme t'es perché, regarde au-dessus des meubles si elle a pas réussi à grimper. » Plus un ordre qu'une demande, du Na Ri tout craché, même pas le temps pour les politesses.
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— Ce n'était pas comme si elle avait envie de voir quelqu'un. Tout ce qu'elle voulait c'était de préparer ses affaires rapidement et pouvoir quitter la maison. Mais il fallait croire que ses animaux adoraient la confronter à d'autres êtres humains, parce qu'ils n'arrêtaient pas de la mettre dans ce genre de situations! Encore, ça aurait été sa sœur ou un des ses frères, ça aurait été drôle, elle aurait pu les entendre râler et hurler qu'on vienne les aider, comme d'habitude, et ça lui aurait refait sa journée. Mais en l'occurrence, c'était Daeul. Et Daeul, c'était.... Daeul. Elle ne savait jamais quoi réellement penser de lui, si ce n'est qu'il était incroyablement casse-pieds quand il s'y mettait. Alors quand elle avait entendu son cri depuis sa chambre, sa curiosité avait été la plus forte. Et au final, elle n'était pas certaine que cette curiosité ait été récompensée. Parce qu'autant, voir Daeul perché sur sa chaise façon demoiselle en détresse pouvait être hilarant, autant l'optique de devoir chercher une mygale passée maître du cache-cache, c'était tout de suite beaucoup moins drôle.
Devant l'air de merlan frit qu'il lui faisant, et au retour de sa question, Na Ri poussa un soupir exaspéré avant de rentrer dans la chambre et se mettre à chercher Morticia. « Elle, Morticia, une mygale, grosse comme ma main, toute noire, et la sale manie de se planquer n'importe où... » Elle faisait sa description tout en fouinant un peu partout dans la pièce. N'accordant que peu d'attention à son demi-frère, le laissant perché où il était. Elle soupira de nouveau, ne trouvant guère l'araignée. « T'as dû lui faire peur... c'est pas vrai... Morticia! Viens-là tu crains rien! » Elle tenta de regarder en haut des meubles mais abandonna bien vite, avant de se tourner vers Daeul. « Comme t'es perché, regarde au-dessus des meubles si elle a pas réussi à grimper. » Plus un ordre qu'une demande, du Na Ri tout craché, même pas le temps pour les politesses.
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Jeu 11 Juin - 21:11 Citer EditerSupprimer
— Le courage n’était pas un trait de caractère particulièrement dominant chez le jeune homme, ni même la fierté car même perché du haut de sa chaise à roulette, il ne chercha pas à sauver les apparences. Présentement, ses priorités étaient claires malgré la panique qui le submergeait telle des vagues s’éclatant impitoyablement contre le phare, droit et solitaire, face à la tempête. Tant qu’il ne savait pas ce qui l’avait frôlé, touché, attaqué, il ne se sentait plus en sécurité. Son espace vital venait d’être mis en péril par un agresseur totalement inconnu de sa banque de donnée. Ses sens étaient en alerte. Le fait que sa sœur débarque dans sa chambre n’était pas interprété par son raison comme une tentative de sauvetage, bien au contraire, il le soupçonnait de complicité par son calme et son détachement. « Mygale » murmure-t-il en manquant de s’étouffer, rien que le fait d’imaginer l’aranéide. Un frisson le parcourt tant il repense à Aragog. Elle était plus petite, certes, sinon il n’aurait pas survécu, mais l’image le frappait et le paralysait presque instantanément sur son perchoir. « Qui a peur de qui », une grimace lui tordit le sourire tandis que son cerveau prenait la pénible décision de le faire descendre de son fauteuil à roulette. Toutefois, il gardait des sueurs froides rien qu’à l’idée qu’elle pourrait encore lui bondir dessus. « Tu la nourris avec quoi ta mygale pour qu’elle soit aussi rapide… j’espère que ce ne sont pas des trucs radioactifs que tu commandes… », il faisait allusion aux colis qu’il lui arrivait de voir sur la petite table d’entrée destinés à sa demi-sœur. S’il se mettait à chercher, il n’était pas rassuré pour autant, même sa propre ombre le faisait sursauter s’il avait un mouvement brusque. « Tu l’as.. depuis combien de temps ? elle est grosse comment ? », peut-être qu’avec une petite description de la bête velue, il pourrait mieux la débusquer, ou tenter de se rassurer lui. Ce n’était pas une petite araignée qui allait le manger, par contre, elle pouvait toujours le mordre et s’il finissait à devoir épouser le destin maudit de Spiderman, il aurait voulu au moins être aussi canon qu’un certain Tom H..
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— Le courage n’était pas un trait de caractère particulièrement dominant chez le jeune homme, ni même la fierté car même perché du haut de sa chaise à roulette, il ne chercha pas à sauver les apparences. Présentement, ses priorités étaient claires malgré la panique qui le submergeait telle des vagues s’éclatant impitoyablement contre le phare, droit et solitaire, face à la tempête. Tant qu’il ne savait pas ce qui l’avait frôlé, touché, attaqué, il ne se sentait plus en sécurité. Son espace vital venait d’être mis en péril par un agresseur totalement inconnu de sa banque de donnée. Ses sens étaient en alerte. Le fait que sa sœur débarque dans sa chambre n’était pas interprété par son raison comme une tentative de sauvetage, bien au contraire, il le soupçonnait de complicité par son calme et son détachement. « Mygale » murmure-t-il en manquant de s’étouffer, rien que le fait d’imaginer l’aranéide. Un frisson le parcourt tant il repense à Aragog. Elle était plus petite, certes, sinon il n’aurait pas survécu, mais l’image le frappait et le paralysait presque instantanément sur son perchoir. « Qui a peur de qui », une grimace lui tordit le sourire tandis que son cerveau prenait la pénible décision de le faire descendre de son fauteuil à roulette. Toutefois, il gardait des sueurs froides rien qu’à l’idée qu’elle pourrait encore lui bondir dessus. « Tu la nourris avec quoi ta mygale pour qu’elle soit aussi rapide… j’espère que ce ne sont pas des trucs radioactifs que tu commandes… », il faisait allusion aux colis qu’il lui arrivait de voir sur la petite table d’entrée destinés à sa demi-sœur. S’il se mettait à chercher, il n’était pas rassuré pour autant, même sa propre ombre le faisait sursauter s’il avait un mouvement brusque. « Tu l’as.. depuis combien de temps ? elle est grosse comment ? », peut-être qu’avec une petite description de la bête velue, il pourrait mieux la débusquer, ou tenter de se rassurer lui. Ce n’était pas une petite araignée qui allait le manger, par contre, elle pouvait toujours le mordre et s’il finissait à devoir épouser le destin maudit de Spiderman, il aurait voulu au moins être aussi canon qu’un certain Tom H..
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 6 Sep - 2:53 Citer EditerSupprimer
— Sérieusement, elle avait beaucoup mieux à faire que de courir après sa mygale qui décidait toujours de jouer à cache-cache dans les pires moments. Elle n'avait pas envie de devoir rester trop longtemps et de croiser un de ses frères ou sa sœur qui viendraient à la maison sans prévenir, comme trop souvent à son goût. Malheureusement pour elle, Morticia n'avait pas l'air d'avoir envie de coopérer. Na Ri n'avait pas la moindre idée d'où elle se planquait, et ça commençait à vraiment la fatiguer. Surtout qu'elle avait l'autre damoiseau en détresse à gérer en plus de ça. Elle lui jeta un regard du coin de l’œil à sa réflexion sur qui faisait peur à l'autre. « De son point de vue, il te suffit de lui marcher dessus pour la tuer. Alors oui, elle a peur. » Son air était sérieux. Elle avait l'habitude des gens qui craignaient ses animaux de compagnie, et bien qu'en règle générale, elle s'amusait de leurs réactions terrifiées, il y avait toujours un moment où elle s'agaçait des préjugés et des idées reçues.
Elle observait son demi-frère descendre de son perchoir, et ne put réprimer un sourire moqueur devant sa mine peu rassurée et sa référence à l'homme araignée. « Si elle te mord, tu ne deviendras pas le Spider-man coréen si c'est ce que tu penses, par contre ça te fera un mal de chien et t'auras des nausées. » Son plus jeune frère s'était déjà fait mordre par Morticia, il y a des années, et autant dire qu'il en était encore traumatisé et qu'il fuyait en courant dès qu'il apercevait la mygale. Elle leva les yeux vers Daeul, un air malicieux sur le visage. « Mais tu devrais t'en sortir quand même... » Elle le taquinait bien entendu. Le venin de Morticia ne pouvait pas tuer les êtres humains, tout au plus les rendre un peu malades, sans plus. Il fallait quand même avouer que ses morsures n'étaient pas agréables. « Elle est grosse comme ma main, et ça va faire dix ans que je l'ai... » Elle était son tout premier animal de compagnie, bien avant son serpent et son caméléon. Tout le monde avait protesté si fort quand elle l'avait adoptée, et ça l'avait encore plus confortée dans son choix. Au fond, Na Ri s'identifiait un peu à l'arachnide, et se disait que si elle était un animal, elle lui serait semblable.
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— Sérieusement, elle avait beaucoup mieux à faire que de courir après sa mygale qui décidait toujours de jouer à cache-cache dans les pires moments. Elle n'avait pas envie de devoir rester trop longtemps et de croiser un de ses frères ou sa sœur qui viendraient à la maison sans prévenir, comme trop souvent à son goût. Malheureusement pour elle, Morticia n'avait pas l'air d'avoir envie de coopérer. Na Ri n'avait pas la moindre idée d'où elle se planquait, et ça commençait à vraiment la fatiguer. Surtout qu'elle avait l'autre damoiseau en détresse à gérer en plus de ça. Elle lui jeta un regard du coin de l’œil à sa réflexion sur qui faisait peur à l'autre. « De son point de vue, il te suffit de lui marcher dessus pour la tuer. Alors oui, elle a peur. » Son air était sérieux. Elle avait l'habitude des gens qui craignaient ses animaux de compagnie, et bien qu'en règle générale, elle s'amusait de leurs réactions terrifiées, il y avait toujours un moment où elle s'agaçait des préjugés et des idées reçues.
Elle observait son demi-frère descendre de son perchoir, et ne put réprimer un sourire moqueur devant sa mine peu rassurée et sa référence à l'homme araignée. « Si elle te mord, tu ne deviendras pas le Spider-man coréen si c'est ce que tu penses, par contre ça te fera un mal de chien et t'auras des nausées. » Son plus jeune frère s'était déjà fait mordre par Morticia, il y a des années, et autant dire qu'il en était encore traumatisé et qu'il fuyait en courant dès qu'il apercevait la mygale. Elle leva les yeux vers Daeul, un air malicieux sur le visage. « Mais tu devrais t'en sortir quand même... » Elle le taquinait bien entendu. Le venin de Morticia ne pouvait pas tuer les êtres humains, tout au plus les rendre un peu malades, sans plus. Il fallait quand même avouer que ses morsures n'étaient pas agréables. « Elle est grosse comme ma main, et ça va faire dix ans que je l'ai... » Elle était son tout premier animal de compagnie, bien avant son serpent et son caméléon. Tout le monde avait protesté si fort quand elle l'avait adoptée, et ça l'avait encore plus confortée dans son choix. Au fond, Na Ri s'identifiait un peu à l'arachnide, et se disait que si elle était un animal, elle lui serait semblable.
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Sam 16 Jan - 23:37 Citer EditerSupprimer
— Son malaise ne disparut que de moitié, et encore, lorsque ses pieds retrouvèrent le confort, la sécurité, de ses pantoufles laissés sous le bureau – qu’il avait préalablement inspecté avec la plus grande des prudences par la même occasion (il redoutait que si jamais il se réinstallait à sa table de travail, elle lui retombe sur les genoux). La maîtresse veillant au grain, il ne pouvait qu’exécuter cette recherche qu’avec minutie. Sa chambre était la seule pièce dans cette grande maison qu’il considérait comme étant ce qui pouvait le plus assimiler à son « chez lui », quand bien même il ne l’avait pas décoré comme pour afficher un détachement affectif fort ou l’idée que si jamais il voulait partir, il n’aurait rien à prendre avec lui, toutefois, cette antre sacrée se trouvait soudainement violée par la présence d’une araignée géante et cette sœur qu’il ne connaissait pas vraiment... « En même temps, c’est elle qui s’est invitée… à aucun moment je lui ai ouvert la porte » rétorqua-t-il sans qu’aucune animosité ne fasse trembler sa voix pour autant. Agressé dans son espace personnel, il n’en était pas réellement irrité pour autant, car il ne nourrissait d’aucun sentiment hostile à l’égard de sa cadette. C’était même la première fois qu’ils avaient une conversation, si les échanges qu’ils avaient présentement pouvaient être appelé ainsi. Les interactions entre eux étaient plus que rares, ils avaient beau vivre sous un même toit, fréquenter la même faculté et ainsi emprunter les mêmes trajets, rien n’y faisait. Il a fallu que Morticia y mettent de ses pattes velues.
« Ah, au moins ça m’évite de finir avec un costume rouge moulant », le fan de l’univers marvel qu’il était esquissa un fin sourire mais celui-ci disparu bien vite de ses lippes quand il pensa avoir surpris une petite silhouette sombre, mais au final, ce n’était que le mouvement du feuillage, faute au vent, et la lumière du jour qui passait au travers qui l’avait surpris. Bien que ne souffrant pas d’arachnophobie, ni même algophobie, tant qu’ils ne mettraient pas la main sur le monstre, il ne se sentirait jamais bien serein. « C’est rassurant tout ça… Je suppose qu’elle en a fait des victimes » et il ne voulait pas s’ajouter à cette liste. Ainsi, si la peur inhibait quelque peu ses mouvements, la prudence l’obligeait à ne pas faire de mouvements trop brusques. Observant la main de Nari, qu’il remarqua plutôt petite, il n’arrivait pas à s’imaginer réellement la taille de la mygale. Était-ce son corps qui faisait la taille de sa main, ou bien les pattes inclus ? Les pattes en mouvement ou les pattes tendues ? Il n’osait pas demander davantage de détails. Son imagination allait sinon le perdre. « C’est original comme choix de compagnie », la remarque ne portait en aucun cas un jugement négatif de sa part, il trouvait cela curieux dans le bon sens du terme tant c’était inhabituel. « Pourquoi une mygale ? », il ne pouvait pas s’empêcher d’être curieux. Mais parce qu’il l’assumait pas pleinement, il continuait à chercher, ses mains n’arrêtant pas de soulever tout ce qui pourrait permettre Morticia de mieux se cacher.
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— Son malaise ne disparut que de moitié, et encore, lorsque ses pieds retrouvèrent le confort, la sécurité, de ses pantoufles laissés sous le bureau – qu’il avait préalablement inspecté avec la plus grande des prudences par la même occasion (il redoutait que si jamais il se réinstallait à sa table de travail, elle lui retombe sur les genoux). La maîtresse veillant au grain, il ne pouvait qu’exécuter cette recherche qu’avec minutie. Sa chambre était la seule pièce dans cette grande maison qu’il considérait comme étant ce qui pouvait le plus assimiler à son « chez lui », quand bien même il ne l’avait pas décoré comme pour afficher un détachement affectif fort ou l’idée que si jamais il voulait partir, il n’aurait rien à prendre avec lui, toutefois, cette antre sacrée se trouvait soudainement violée par la présence d’une araignée géante et cette sœur qu’il ne connaissait pas vraiment... « En même temps, c’est elle qui s’est invitée… à aucun moment je lui ai ouvert la porte » rétorqua-t-il sans qu’aucune animosité ne fasse trembler sa voix pour autant. Agressé dans son espace personnel, il n’en était pas réellement irrité pour autant, car il ne nourrissait d’aucun sentiment hostile à l’égard de sa cadette. C’était même la première fois qu’ils avaient une conversation, si les échanges qu’ils avaient présentement pouvaient être appelé ainsi. Les interactions entre eux étaient plus que rares, ils avaient beau vivre sous un même toit, fréquenter la même faculté et ainsi emprunter les mêmes trajets, rien n’y faisait. Il a fallu que Morticia y mettent de ses pattes velues.
« Ah, au moins ça m’évite de finir avec un costume rouge moulant », le fan de l’univers marvel qu’il était esquissa un fin sourire mais celui-ci disparu bien vite de ses lippes quand il pensa avoir surpris une petite silhouette sombre, mais au final, ce n’était que le mouvement du feuillage, faute au vent, et la lumière du jour qui passait au travers qui l’avait surpris. Bien que ne souffrant pas d’arachnophobie, ni même algophobie, tant qu’ils ne mettraient pas la main sur le monstre, il ne se sentirait jamais bien serein. « C’est rassurant tout ça… Je suppose qu’elle en a fait des victimes » et il ne voulait pas s’ajouter à cette liste. Ainsi, si la peur inhibait quelque peu ses mouvements, la prudence l’obligeait à ne pas faire de mouvements trop brusques. Observant la main de Nari, qu’il remarqua plutôt petite, il n’arrivait pas à s’imaginer réellement la taille de la mygale. Était-ce son corps qui faisait la taille de sa main, ou bien les pattes inclus ? Les pattes en mouvement ou les pattes tendues ? Il n’osait pas demander davantage de détails. Son imagination allait sinon le perdre. « C’est original comme choix de compagnie », la remarque ne portait en aucun cas un jugement négatif de sa part, il trouvait cela curieux dans le bon sens du terme tant c’était inhabituel. « Pourquoi une mygale ? », il ne pouvait pas s’empêcher d’être curieux. Mais parce qu’il l’assumait pas pleinement, il continuait à chercher, ses mains n’arrêtant pas de soulever tout ce qui pourrait permettre Morticia de mieux se cacher.
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 4 Avr - 1:36 Citer EditerSupprimer
— Elle avait tellement hâte de déménager de cette maison de l’enfer. Elle n’y avait jamais vraiment été chez elle, pas totalement. Ce sentiment de confort qu’on est censé ressentir quand on est chez soi, elle ne l’a jamais ressenti. Ou alors rarement. En fait, les seules fois où ce fut le cas, c’était avec sa mère, alors autant dire que ça ne faisait pas si longtemps que ça. Alors oui, Na Ri n’attendait qu’une chose, pouvoir enfin s’échapper de cet endroit. Avoir enfin son appartement, et se libérer de cette ambiance pesante. Et l’avantage, c’est qu’au moins là, personne ne poussera de cri intempestif parce que Morticia ou Gomez se baladeront dans les pièces. A eux les petites promenades en liberté dans l’appartement ! Na Ri avait hâte. Mais le moment n’était pas encore là, il était même loin. La dernière ligne droite était devant elle, elle n’avait plus qu’à continuer sans se détourner. Sa détermination était sans faille, rien ne pourrait la distraire. Sauf peut-être… une mygale qui a décidé de jouer les exploratrices dans la chambre de son demi-frère. Na Ri lâcha un soupir devant la réflexion de Da Eul. Il n’avait pas tort, elle le savait. Morticia avait la sale manie de s’inviter sans autorisation. Elle était la première à le savoir. Elle coula un regard vers Da Eul. Il n’était toujours pas rassuré, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Avaient-ils déjà parlé aussi longtemps ? Etaient-ils seulement déjà restés dans la même pièce pendant autant de temps ? Elle doutait que non. Est-ce que toute cette comédie faisait partie d’un plan créé par l’arachnide ? Qui sait vraiment…
Na Ri retint un rire à l’évocation du costume moulant. Elle savait bien ce que c’était, à faire du cosplay en cachette. Avait même déjà été dans la peau de Spider-Girl le temps d’une journée. Secret qu’elle gardait jalousement, elle se ravisa vite et effaça son sourire de son visage. Continuait de chercher la mygale, en vain. Mais où avait-elle bien pu se planquer ? Ce n’était pas comme si la chambre était gigantesque. A moins que… elle n’aurait pas trouvé le moyen d’en sortir et ainsi se balader dans le reste de la maison ? Non. Si ça avait été le cas, elle aurait déjà entendu sa main pousser un ou deux cri d’alerte. Morticia était forcément là. Un sourire diabolique s’étira sur ses lèvres quand elle entendit parler du potentiel tableau de chasse de l’araignée. « Des victimes ? Oui, quelques-unes… personne qui ne le méritait pas… » Rictus presque effrayant sur son visage tandis qu’elle repensait à la fois où son frère s’était fait mordre. Journée mémorable et gravée dans les annales. Une des plus belles de sa vie. Remarque sur l’originalité du choix de compagnon. Da Eul qui questionnait son choix. Plus curieux qu’autre chose. Na Ri n’était pas habituée à ce qu’on lui demanda pourquoi elle avait choisi ces animaux en particulier. Les gens se contentaient juste de juger et de fuir en courant. Pourquoi une mygale ? Na Ri prit un instant pour réfléchir, cherchant toujours Morticia des yeux. « Parce que personne ne les aime. Parce qu’elles réussissent à effrayer l’espèce dominante de cette planète, et qu’elles ne font rien en particulier pour ça. Elles existent, c’est tout. Parce qu’elles sont bien plus extraordinaires que n’importe lequel d’entre nous… » Des pensées qui s’envolèrent sans qu’elle ne les contrôla. Très vite, elle reprit ses esprits, presque gênée de s’être livrée comme ça, aussi facilement. Se racla la gorge pour retrouver sa contenance, tentait d’ignorer la présence de Da Eul qui semblait arriver à lui faire dire des choses qu’elle n’aurait pas soupçonnées.
| | un monstre sous le lit ; @no daeul |
— Elle avait tellement hâte de déménager de cette maison de l’enfer. Elle n’y avait jamais vraiment été chez elle, pas totalement. Ce sentiment de confort qu’on est censé ressentir quand on est chez soi, elle ne l’a jamais ressenti. Ou alors rarement. En fait, les seules fois où ce fut le cas, c’était avec sa mère, alors autant dire que ça ne faisait pas si longtemps que ça. Alors oui, Na Ri n’attendait qu’une chose, pouvoir enfin s’échapper de cet endroit. Avoir enfin son appartement, et se libérer de cette ambiance pesante. Et l’avantage, c’est qu’au moins là, personne ne poussera de cri intempestif parce que Morticia ou Gomez se baladeront dans les pièces. A eux les petites promenades en liberté dans l’appartement ! Na Ri avait hâte. Mais le moment n’était pas encore là, il était même loin. La dernière ligne droite était devant elle, elle n’avait plus qu’à continuer sans se détourner. Sa détermination était sans faille, rien ne pourrait la distraire. Sauf peut-être… une mygale qui a décidé de jouer les exploratrices dans la chambre de son demi-frère. Na Ri lâcha un soupir devant la réflexion de Da Eul. Il n’avait pas tort, elle le savait. Morticia avait la sale manie de s’inviter sans autorisation. Elle était la première à le savoir. Elle coula un regard vers Da Eul. Il n’était toujours pas rassuré, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Avaient-ils déjà parlé aussi longtemps ? Etaient-ils seulement déjà restés dans la même pièce pendant autant de temps ? Elle doutait que non. Est-ce que toute cette comédie faisait partie d’un plan créé par l’arachnide ? Qui sait vraiment…
Na Ri retint un rire à l’évocation du costume moulant. Elle savait bien ce que c’était, à faire du cosplay en cachette. Avait même déjà été dans la peau de Spider-Girl le temps d’une journée. Secret qu’elle gardait jalousement, elle se ravisa vite et effaça son sourire de son visage. Continuait de chercher la mygale, en vain. Mais où avait-elle bien pu se planquer ? Ce n’était pas comme si la chambre était gigantesque. A moins que… elle n’aurait pas trouvé le moyen d’en sortir et ainsi se balader dans le reste de la maison ? Non. Si ça avait été le cas, elle aurait déjà entendu sa main pousser un ou deux cri d’alerte. Morticia était forcément là. Un sourire diabolique s’étira sur ses lèvres quand elle entendit parler du potentiel tableau de chasse de l’araignée. « Des victimes ? Oui, quelques-unes… personne qui ne le méritait pas… » Rictus presque effrayant sur son visage tandis qu’elle repensait à la fois où son frère s’était fait mordre. Journée mémorable et gravée dans les annales. Une des plus belles de sa vie. Remarque sur l’originalité du choix de compagnon. Da Eul qui questionnait son choix. Plus curieux qu’autre chose. Na Ri n’était pas habituée à ce qu’on lui demanda pourquoi elle avait choisi ces animaux en particulier. Les gens se contentaient juste de juger et de fuir en courant. Pourquoi une mygale ? Na Ri prit un instant pour réfléchir, cherchant toujours Morticia des yeux. « Parce que personne ne les aime. Parce qu’elles réussissent à effrayer l’espèce dominante de cette planète, et qu’elles ne font rien en particulier pour ça. Elles existent, c’est tout. Parce qu’elles sont bien plus extraordinaires que n’importe lequel d’entre nous… » Des pensées qui s’envolèrent sans qu’elle ne les contrôla. Très vite, elle reprit ses esprits, presque gênée de s’être livrée comme ça, aussi facilement. Se racla la gorge pour retrouver sa contenance, tentait d’ignorer la présence de Da Eul qui semblait arriver à lui faire dire des choses qu’elle n’aurait pas soupçonnées.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: un monstre sous le lit [ft daeul] | Dim 6 Juin - 22:58 Citer EditerSupprimer
— Une mygale pour tenter de tisser une toile entre eux, le simple constat arrache un demi-sourire au jeune homme tant il réalise le peu d’interaction qu’il a avec sa demi-sœur. Dans sa confrontation incessante avec ce paternel qu’il refuse de reconnaître, il se retrouve à tourner le dos à ses demi-frères et sœurs. Non pas parce qu’il ne les déteste aussi, mais parce qu’il a peur de finir par les apprécier et puis, finir par tourner la page. C’est stupide, il le sait. Et à se retrouver avec Nari, et accessoirement Morticia, il se surprend à « discuter » avec elle aisément, voire même à la voir se retenir de rire, cela ne fait que le conforter davantage dans son sentiment. Il est vraiment un imbécile.
Pas un seul instant il s’imagine que cette sœur puisse avoir déjà revêtu le costume de l’homme araignée – l’idée même ne se superpose pas avec l’image posée qu’il a d’elle. Image, le mot est un peu fort dans la mesure où il n’a en réalité simplement aucune idée, le peu de chose qu’il connait, tout le monde le sait : son âge, son cursus, sa boutique, et puis Morticia (probablement). « Je vois qu’elle a le sens de la justice en plus.. ou du moins, qu’elle a bon jugement » murmure-t-il en continuant à chercher l’arachnide, soulevant les rideaux, son sac, tout ce qui pouvait servir de cachette. Il n’éprouvait aucune peur des araignées, mais il ne pouvait pas se sentir serein pour autant. À regarder les documentaires qui passaient à la télévision, il trouvait l’espèce même dans son ensemble, impressionnante et intéressantes… mais vraiment lorsqu’un écran se superposait entre lui et puis, les arachnides.
« J’espère qu’elle se trompe pas trop sur mon compte », il voulait la penser curieuse de découvrir une pièce à laquelle elle n’avait eu aucun accès à présent, au propriétaire qui lui était parfaitement inconnu… plutôt qu’un plan d’infiltration ayant pour objectif de le mordre dès qu’il baisserait sa garde. Il se penche alors vers sa demi-sœur pour lui murmure à l’oreille, « tu lui as rien dit sur moi, hein ? J’ai jamais dit que je n’aimais pas les araignées. enfin les mygales », il marque une pause, scrutant la pièce sans oser glisser son regard vers elle (non non, ce n'était pas une manière pour lui de tenter de savoir ce que Nari pouvait penser de lui - encore fallait-il qu'elle ait le moindre avis sur lui), « c’est juste que j’ai pas eu le temps… de faire sa connaissance ». Une confession maladroite, une excuse un peu bancale, il le sait et se racle la gorge avec une pointe de nervosité, avant d’ajouter, « il n’y a pas moyen de l’appâter avec… son plat préféré ? ou quelque chose qu’elle aime… après toi ? »
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— Une mygale pour tenter de tisser une toile entre eux, le simple constat arrache un demi-sourire au jeune homme tant il réalise le peu d’interaction qu’il a avec sa demi-sœur. Dans sa confrontation incessante avec ce paternel qu’il refuse de reconnaître, il se retrouve à tourner le dos à ses demi-frères et sœurs. Non pas parce qu’il ne les déteste aussi, mais parce qu’il a peur de finir par les apprécier et puis, finir par tourner la page. C’est stupide, il le sait. Et à se retrouver avec Nari, et accessoirement Morticia, il se surprend à « discuter » avec elle aisément, voire même à la voir se retenir de rire, cela ne fait que le conforter davantage dans son sentiment. Il est vraiment un imbécile.
Pas un seul instant il s’imagine que cette sœur puisse avoir déjà revêtu le costume de l’homme araignée – l’idée même ne se superpose pas avec l’image posée qu’il a d’elle. Image, le mot est un peu fort dans la mesure où il n’a en réalité simplement aucune idée, le peu de chose qu’il connait, tout le monde le sait : son âge, son cursus, sa boutique, et puis Morticia (probablement). « Je vois qu’elle a le sens de la justice en plus.. ou du moins, qu’elle a bon jugement » murmure-t-il en continuant à chercher l’arachnide, soulevant les rideaux, son sac, tout ce qui pouvait servir de cachette. Il n’éprouvait aucune peur des araignées, mais il ne pouvait pas se sentir serein pour autant. À regarder les documentaires qui passaient à la télévision, il trouvait l’espèce même dans son ensemble, impressionnante et intéressantes… mais vraiment lorsqu’un écran se superposait entre lui et puis, les arachnides.
« J’espère qu’elle se trompe pas trop sur mon compte », il voulait la penser curieuse de découvrir une pièce à laquelle elle n’avait eu aucun accès à présent, au propriétaire qui lui était parfaitement inconnu… plutôt qu’un plan d’infiltration ayant pour objectif de le mordre dès qu’il baisserait sa garde. Il se penche alors vers sa demi-sœur pour lui murmure à l’oreille, « tu lui as rien dit sur moi, hein ? J’ai jamais dit que je n’aimais pas les araignées. enfin les mygales », il marque une pause, scrutant la pièce sans oser glisser son regard vers elle (non non, ce n'était pas une manière pour lui de tenter de savoir ce que Nari pouvait penser de lui - encore fallait-il qu'elle ait le moindre avis sur lui), « c’est juste que j’ai pas eu le temps… de faire sa connaissance ». Une confession maladroite, une excuse un peu bancale, il le sait et se racle la gorge avec une pointe de nervosité, avant d’ajouter, « il n’y a pas moyen de l’appâter avec… son plat préféré ? ou quelque chose qu’elle aime… après toi ? »
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