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it ain't hurt me ft irie
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it ain't hurt me ft irie | Dim 8 Mar - 8:45
it ain't hurt me.
Difficile d'expliquer d'un point de vue extérieur la présence de la jeune citoyenne au sein de la yonsei. elle n'aurait su elle même l'expliquer quelques mois auparavant. les choses avaient évoluées, les situations s'étaient inversées et quand bien même danha avait longtemps hésité à annulé l'inscription de sa jeune soeur peu méritée afin de s'inscrire elle-même, ce n'était pourtant guère ainsi qu'elle avait été accepté pour la rentrée prochaine. elle avait toujours pensée faire une licence d'économie puis un master d'économie plus précisément le International Master's Program of Applied Economics and Social Development dont elle avait tant rêvé ces dernières années. pour partir, disparaitre, loin de la Corée, loin de ses géniteurs, loin de tout. et pourtant c'était bel et bien dans le complexe sportif qu'elle se retrouvait aujourd'hui, ensemble leggings et léger débardeur alors qu'elle s'étirait observant avec une admiration grandissante cette immense salle de gymnastique. qui aurait su imaginer une seule seconde que la témérité et la flexibilité de la jeune femme l'entrainerait un jour jusque ici. elle devait sa chance à bomchan, il lui avait généreusement offert la clef de la yonsei, au sens figuratif. bomchan était l'unique personne à avoir su croire en elle, allant jusqu'à l'inscrire à la yonsei et payer ses frais d'inscription. sans un mot, ni une demande, la positionnant devant le fait accomplis, sachant parfaitement qu'elle n'aurait accepté qu'une fois les formalités finalisées.
et les études dans lesquelles elle s'apprêtait à se lancer n'avaient rien à voir avec les langues, l'économie ou quoique ce soit d'intellectuel. nakyung en était aussi responsable, l'ayant intégré dans le milieu de la course automobile, lui offrant cette porte, cette possibilité de rencontrer des personnes capables de lui ouvrir les yeux sur d'autres possibilités, d'autres aspects d'elle même. sur son talent potentiel. faisant légèrement craquer sa nuque, queue de cheval correctement positionné, la jeune femme répétait les exercices de ces derniers mois, commençant délicatement avant de n'enchainer diverses figures sur le tapis de gymnastique. oh non elle n'avait nullement le désir de devenir gymnase, danha était bien trop peu gracieuse pour cela mais certaines techniques lui était nécessaire afin d'éviter les blessures lors de certaines prises, certains pseudo combat. un élan, la demoiselle se propulsait sur la table de saut sur laquelle elle se maintenant debout, droite avant de n'effectuer un salto arrière. précis, controlé et ce même si de l'extérieur tout semblait bien moins rassurant. la poupée de chiffon ne se réceptionnant guère sur ses pieds, son dos percutant lourdement le tapis alors qu'elle restait ainsi, immobile, affaissé sur le sol.
it ain't hurt me.
Difficile d'expliquer d'un point de vue extérieur la présence de la jeune citoyenne au sein de la yonsei. elle n'aurait su elle même l'expliquer quelques mois auparavant. les choses avaient évoluées, les situations s'étaient inversées et quand bien même danha avait longtemps hésité à annulé l'inscription de sa jeune soeur peu méritée afin de s'inscrire elle-même, ce n'était pourtant guère ainsi qu'elle avait été accepté pour la rentrée prochaine. elle avait toujours pensée faire une licence d'économie puis un master d'économie plus précisément le International Master's Program of Applied Economics and Social Development dont elle avait tant rêvé ces dernières années. pour partir, disparaitre, loin de la Corée, loin de ses géniteurs, loin de tout. et pourtant c'était bel et bien dans le complexe sportif qu'elle se retrouvait aujourd'hui, ensemble leggings et léger débardeur alors qu'elle s'étirait observant avec une admiration grandissante cette immense salle de gymnastique. qui aurait su imaginer une seule seconde que la témérité et la flexibilité de la jeune femme l'entrainerait un jour jusque ici. elle devait sa chance à bomchan, il lui avait généreusement offert la clef de la yonsei, au sens figuratif. bomchan était l'unique personne à avoir su croire en elle, allant jusqu'à l'inscrire à la yonsei et payer ses frais d'inscription. sans un mot, ni une demande, la positionnant devant le fait accomplis, sachant parfaitement qu'elle n'aurait accepté qu'une fois les formalités finalisées. et les études dans lesquelles elle s'apprêtait à se lancer n'avaient rien à voir avec les langues, l'économie ou quoique ce soit d'intellectuel. nakyung en était aussi responsable, l'ayant intégré dans le milieu de la course automobile, lui offrant cette porte, cette possibilité de rencontrer des personnes capables de lui ouvrir les yeux sur d'autres possibilités, d'autres aspects d'elle même. sur son talent potentiel. faisant légèrement craquer sa nuque, queue de cheval correctement positionné, la jeune femme répétait les exercices de ces derniers mois, commençant délicatement avant de n'enchainer diverses figures sur le tapis de gymnastique. oh non elle n'avait nullement le désir de devenir gymnase, danha était bien trop peu gracieuse pour cela mais certaines techniques lui était nécessaire afin d'éviter les blessures lors de certaines prises, certains pseudo combat. un élan, la demoiselle se propulsait sur la table de saut sur laquelle elle se maintenant debout, droite avant de n'effectuer un salto arrière. précis, controlé et ce même si de l'extérieur tout semblait bien moins rassurant. la poupée de chiffon ne se réceptionnant guère sur ses pieds, son dos percutant lourdement le tapis alors qu'elle restait ainsi, immobile, affaissé sur le sol.
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Re: it ain't hurt me ft irie | Mar 5 Mai - 17:00
it ain't hurt me.
Il passait souvent par le complexe sportif, autant parce qu’il aimait s’entrainer là, mais aussi pour regarder les autres faire. Ainsi, il pouvait voir en direct le fonctionnement des muscles du corps humain. Certes, ce n’était pas aussi bien que s’ils étaient découverts de la chair, mais c’était mieux que rien. Il faisait donc des croquis de ce qu’il voyait, fasciné par les mouvements. Il n’était pas un pro du dessin et faisait comme il pouvait mais au moins de cette façon, il apprenait mieux qu’avec ses bouquins. Voir les mouvements des muscles en action était quelque chose de bien meilleur que de les imaginer. Irie pouvait passer pour un pervers à regarder les gens qui s’entrainaient ou passaient juste leur temps ici, comme s’ils étaient des bêtes de foire. Mais il ne faisait pas réellement exprès, ça l’aidait pour ses études plus qu’ils ne le pensaient. Et aujourd’hui était encore un jour où il s’était mis dans un coin pour observer. Cette fois, son regard s’était arrêté sur une jeune femme qu’il n’avait jamais vu jusqu’à maintenant. Elle était mignonne mais pas assez pour attirer son œil autrement que pour les mouvements qu’elle faisait. De toute façon, il ne voyait que la petite chinoise sur qui il avait jeté son dévolu et aucune femme ne pourrait le détourner de Liena. Il était complètement mordu d’elle et avait hâte de passer du temps avec elle.
Il sortit son carnet, un ou deux crayons et commença à la dessiner. Il observait ses courbes d’un point de vue médical. Il n’y avait aucune ambiguïté. Il était réglo sur ce point. Irie n’était pas de ces mecs qui passaient leur temps à baver sur des filles. Une fois qu’il en avait une en tête il n’avait qu’elle. Liena était donc la seule qu’il voyait. Là s’il regardait l’inconnue ce n’était que dans le but d’étudier le mouvement des muscles. Il fit quelques croquis avant de relever la tête quand il entendit un bruit sourd. Il la vit sur le sol, le dos contre le tapis. Elle avait du le taper un peu trop fort parce qu’elle ne se relevait pas. Irie se précipita à ses côtés, ses instincts de médecin prenant le relais. « Mademoiselle ? Vous allez bien ? Vous m’entendez ? » Il s’inquiétait réellement pour elle, parce qu’elle pouvait s’être fait très mal. « Vous pouvez bouger ? Si c’est le cas, ne vous relevez pas. Juste, bougez vos extrémités. » Il s’approcha d’elle pour vérifier que tout allait bien.
it ain't hurt me.
Il passait souvent par le complexe sportif, autant parce qu’il aimait s’entrainer là, mais aussi pour regarder les autres faire. Ainsi, il pouvait voir en direct le fonctionnement des muscles du corps humain. Certes, ce n’était pas aussi bien que s’ils étaient découverts de la chair, mais c’était mieux que rien. Il faisait donc des croquis de ce qu’il voyait, fasciné par les mouvements. Il n’était pas un pro du dessin et faisait comme il pouvait mais au moins de cette façon, il apprenait mieux qu’avec ses bouquins. Voir les mouvements des muscles en action était quelque chose de bien meilleur que de les imaginer. Irie pouvait passer pour un pervers à regarder les gens qui s’entrainaient ou passaient juste leur temps ici, comme s’ils étaient des bêtes de foire. Mais il ne faisait pas réellement exprès, ça l’aidait pour ses études plus qu’ils ne le pensaient. Et aujourd’hui était encore un jour où il s’était mis dans un coin pour observer. Cette fois, son regard s’était arrêté sur une jeune femme qu’il n’avait jamais vu jusqu’à maintenant. Elle était mignonne mais pas assez pour attirer son œil autrement que pour les mouvements qu’elle faisait. De toute façon, il ne voyait que la petite chinoise sur qui il avait jeté son dévolu et aucune femme ne pourrait le détourner de Liena. Il était complètement mordu d’elle et avait hâte de passer du temps avec elle. Il sortit son carnet, un ou deux crayons et commença à la dessiner. Il observait ses courbes d’un point de vue médical. Il n’y avait aucune ambiguïté. Il était réglo sur ce point. Irie n’était pas de ces mecs qui passaient leur temps à baver sur des filles. Une fois qu’il en avait une en tête il n’avait qu’elle. Liena était donc la seule qu’il voyait. Là s’il regardait l’inconnue ce n’était que dans le but d’étudier le mouvement des muscles. Il fit quelques croquis avant de relever la tête quand il entendit un bruit sourd. Il la vit sur le sol, le dos contre le tapis. Elle avait du le taper un peu trop fort parce qu’elle ne se relevait pas. Irie se précipita à ses côtés, ses instincts de médecin prenant le relais. « Mademoiselle ? Vous allez bien ? Vous m’entendez ? » Il s’inquiétait réellement pour elle, parce qu’elle pouvait s’être fait très mal. « Vous pouvez bouger ? Si c’est le cas, ne vous relevez pas. Juste, bougez vos extrémités. » Il s’approcha d’elle pour vérifier que tout allait bien.
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Re: it ain't hurt me ft irie | Ven 8 Mai - 15:51
it ain't hurt me.
elle n'avait jamais imaginé se lancer dans cette carrière, pour tout dire danha n'aurait jamais osé avoir la prétention de prétendre à une telle profession. cela était bien connue de la jeune femme, cette vilaine manie de se rabaisser constamment et de sous-estimer ses capacités. elle n'avait pu prétendre à la yonsei que grâce à bomchan ainsi que nakyung et namsung. jamais n'aurait-elle pu espérer pouvoir rejoindre cette université, privilégiant sa cadette à ce rêve profondément enfouie qu'elle avait de rejoindre les bancs de l'école. danha s'était toujours imaginé faire des études d'économies et de langues le jour où, si celui-ci se présentait, elle se verrait offrir la chance d'intégrer l'université. et pourtant son choix avait été tout autre, elle avait finis par privilégier la passion à ce qu'elle pensait jusque là être une nécessité. parceque les langues, et l'économie lui avaient parus être tout au long de ces années, sa seule porte de sortie. loin de la Corée du Sud, loin de sa famille, vers une vie bien meilleure où elle n'aurait guère à se soucier de ses finances.
et là voici allongé sur un tapis de gym, le souffle court et les yeux clos. vivant sa vie à 1000% et plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été. silencieuse, se remettant de ses émotions, elle ne réagissait pas immédiatement aux paroles inquiètes du jeune inconnu. probablement un étudiant qui passait par là, un autre gymnaste ou sportif. ses paroles soucieuses, sans même qu'il ne le réalise était là l'un des plus beaux cadeaux qu'il n'aurait su faire à la jeune femme sur le visage duquel se dessinait lentement un large sourire. n'y avait-il pas plus flatteur pour une future cascadeuse que de voir son travail récompensé par l'exacte réaction escompté ? ses lèvres légèrement entrouverte, elle laissait un doux rire s'échapper de celle-ci, rire qui augmentait en intensité alors qu'elle tapait de la paume de ses mains sur le tapis. à première vue, danha avait tout l'air d'une folle. " est-ce que ça compte comme les extrémités ça ? " prononçait-elle taquine, entrouvrant les yeux sur ce visage sur lequel avait du s'enchainer les émotions. " sur 10 ça donnait quoi ? convaincant ? époustouflant ? bluffant ? effrayant ? " se rendait-il compte un seul instant que son intervention faisait le bonheur de la jeune étudiante ? pour ne pas dire que cela ferait probablement sa journée. elle n'avait ni mal ni n'éprouvait un quelconque inconfort. la chut s'était révélé parfaite en terme de technique et visiblement convaincante si l'on en croyait la réaction de ce très cher inconnu.
it ain't hurt me.
elle n'avait jamais imaginé se lancer dans cette carrière, pour tout dire danha n'aurait jamais osé avoir la prétention de prétendre à une telle profession. cela était bien connue de la jeune femme, cette vilaine manie de se rabaisser constamment et de sous-estimer ses capacités. elle n'avait pu prétendre à la yonsei que grâce à bomchan ainsi que nakyung et namsung. jamais n'aurait-elle pu espérer pouvoir rejoindre cette université, privilégiant sa cadette à ce rêve profondément enfouie qu'elle avait de rejoindre les bancs de l'école. danha s'était toujours imaginé faire des études d'économies et de langues le jour où, si celui-ci se présentait, elle se verrait offrir la chance d'intégrer l'université. et pourtant son choix avait été tout autre, elle avait finis par privilégier la passion à ce qu'elle pensait jusque là être une nécessité. parceque les langues, et l'économie lui avaient parus être tout au long de ces années, sa seule porte de sortie. loin de la Corée du Sud, loin de sa famille, vers une vie bien meilleure où elle n'aurait guère à se soucier de ses finances.
et là voici allongé sur un tapis de gym, le souffle court et les yeux clos. vivant sa vie à 1000% et plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été. silencieuse, se remettant de ses émotions, elle ne réagissait pas immédiatement aux paroles inquiètes du jeune inconnu. probablement un étudiant qui passait par là, un autre gymnaste ou sportif. ses paroles soucieuses, sans même qu'il ne le réalise était là l'un des plus beaux cadeaux qu'il n'aurait su faire à la jeune femme sur le visage duquel se dessinait lentement un large sourire. n'y avait-il pas plus flatteur pour une future cascadeuse que de voir son travail récompensé par l'exacte réaction escompté ? ses lèvres légèrement entrouverte, elle laissait un doux rire s'échapper de celle-ci, rire qui augmentait en intensité alors qu'elle tapait de la paume de ses mains sur le tapis. à première vue, danha avait tout l'air d'une folle. " est-ce que ça compte comme les extrémités ça ? " prononçait-elle taquine, entrouvrant les yeux sur ce visage sur lequel avait du s'enchainer les émotions. " sur 10 ça donnait quoi ? convaincant ? époustouflant ? bluffant ? effrayant ? " se rendait-il compte un seul instant que son intervention faisait le bonheur de la jeune étudiante ? pour ne pas dire que cela ferait probablement sa journée. elle n'avait ni mal ni n'éprouvait un quelconque inconfort. la chut s'était révélé parfaite en terme de technique et visiblement convaincante si l'on en croyait la réaction de ce très cher inconnu.
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Re: it ain't hurt me ft irie | Lun 11 Mai - 15:46
it ain't hurt me.
La voir dans cette position, le dos contre le sol, l’inquiéta tout de suite. Ses instincts de futur médecin prirent le dessus alors qu’il se précipitait vers elle aussi vite qu’il le put. Le bruit du choc avait été si fort qu’il ne serait pas surpris d’apprendre qu’elle s’était déplacé quelque chose voire même pire, cassé. Il essaya donc de garder son calme et de laisser faire ce qu’il avait appris à l’école. Sécuriser la zone, c’était fait. Il n’y avait personne ou peu et aucun élève ne s’était approché en le voyant faire. De plus, il n’y avait rien de dangereux aux alentours donc, elle ne pourrait pas se blesser autrement. Irie tenta ensuite de vérifier qu’elle allait bien et qu’elle n’avait rien de grave. Après tout, à cause d’une chute pareille, elle aurait pu se casser une côte qui aurait pu perforer son poumon. Oui il imaginait les scénarios les plus graves, mais c’était comme ça qu’il était. Le jeune homme avait peur que s’il ne le faisait pas, il pourrait se tromper sur un diagnostic et perdre son patient. Certes, la jeune femme à terre n’était pas sa patiente, mais c’était tout comme. Il n’avait clairement pas envie de faire une erreur. Alors, il lui demanda si elle se sentait bien et si elle pouvait bouger. Parce qu’après tout, il n’était pas sûr que ça puisse être le cas.
Le sourire éclatant qu’elle lui donna le fit doucement froncer les sourcils. Allait-elle réellement bien ? Pourquoi souriait-elle comme si elle allait parfaitement bien ? Irie ne comprenait pas réellement ce qui se passait et encore moins quand elle se mit à rire comme si elle était possédée. Le japonais la regarda comme si elle était folle et ne sut pas quoi répondre à sa question tandis qu’elle tapa la paume de sa main sur le tapis. Il continuait de la regarder, pensant qu’elle avait dû se faire mal à la tête quelque part pour que sa réaction soit ainsi. La suite n’était pas très claire non plus et sur le visage du jeune médecin, pas mal d’émotions passèrent. De l’incompréhension, de l’inquiétude, mais également quelque chose qui s’apparentait à une grimace de léger mépris parce qu’il avait l’impression qu’elle se foutait de lui. « Pardon ? » commença-t-il alors que ses yeux ne cessaient de la fixer. « De quoi vous parlez ? Pourquoi c’est censé être convaincant ? » Il n’avait pas tous les éléments en main pour arriver à comprendre que cette chute était totalement voulue et qu’il n’avait pas à s’inquiéter autant. « Je comprends rien du tout. » Irie était vraiment perdu entre l’inquiétude qui lui disait qu’elle n’allait pas bien, mais également l’incompréhension qui commençait à le faire réaliser qu’il avait peut-être eu une réaction disproportionnée.
it ain't hurt me.
La voir dans cette position, le dos contre le sol, l’inquiéta tout de suite. Ses instincts de futur médecin prirent le dessus alors qu’il se précipitait vers elle aussi vite qu’il le put. Le bruit du choc avait été si fort qu’il ne serait pas surpris d’apprendre qu’elle s’était déplacé quelque chose voire même pire, cassé. Il essaya donc de garder son calme et de laisser faire ce qu’il avait appris à l’école. Sécuriser la zone, c’était fait. Il n’y avait personne ou peu et aucun élève ne s’était approché en le voyant faire. De plus, il n’y avait rien de dangereux aux alentours donc, elle ne pourrait pas se blesser autrement. Irie tenta ensuite de vérifier qu’elle allait bien et qu’elle n’avait rien de grave. Après tout, à cause d’une chute pareille, elle aurait pu se casser une côte qui aurait pu perforer son poumon. Oui il imaginait les scénarios les plus graves, mais c’était comme ça qu’il était. Le jeune homme avait peur que s’il ne le faisait pas, il pourrait se tromper sur un diagnostic et perdre son patient. Certes, la jeune femme à terre n’était pas sa patiente, mais c’était tout comme. Il n’avait clairement pas envie de faire une erreur. Alors, il lui demanda si elle se sentait bien et si elle pouvait bouger. Parce qu’après tout, il n’était pas sûr que ça puisse être le cas.Le sourire éclatant qu’elle lui donna le fit doucement froncer les sourcils. Allait-elle réellement bien ? Pourquoi souriait-elle comme si elle allait parfaitement bien ? Irie ne comprenait pas réellement ce qui se passait et encore moins quand elle se mit à rire comme si elle était possédée. Le japonais la regarda comme si elle était folle et ne sut pas quoi répondre à sa question tandis qu’elle tapa la paume de sa main sur le tapis. Il continuait de la regarder, pensant qu’elle avait dû se faire mal à la tête quelque part pour que sa réaction soit ainsi. La suite n’était pas très claire non plus et sur le visage du jeune médecin, pas mal d’émotions passèrent. De l’incompréhension, de l’inquiétude, mais également quelque chose qui s’apparentait à une grimace de léger mépris parce qu’il avait l’impression qu’elle se foutait de lui. « Pardon ? » commença-t-il alors que ses yeux ne cessaient de la fixer. « De quoi vous parlez ? Pourquoi c’est censé être convaincant ? » Il n’avait pas tous les éléments en main pour arriver à comprendre que cette chute était totalement voulue et qu’il n’avait pas à s’inquiéter autant. « Je comprends rien du tout. » Irie était vraiment perdu entre l’inquiétude qui lui disait qu’elle n’allait pas bien, mais également l’incompréhension qui commençait à le faire réaliser qu’il avait peut-être eu une réaction disproportionnée.