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save me (again) ft srey
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save me (again) ft srey | Dim 8 Mar - 10:33
“La terreur est le sentiment qui arrête l'esprit devant ce qu'il y a de grave et de constant dans les souffrances humaines et qui l'unit avec la cause secrète.” il fuyait, inconditionnellement, trébuchant à travers cette foule d'étudiants tous plus ivres, plus défoncés les uns que les autres, leur corps se mouvant au rythme ou non de la musique. ses oreilles sifflaient, le monde tournait autour de lui alors qu'il tentait péniblement de s'extirper de ces lieux, son portable tachait du sang de sa main blessé alors qu'il rédiger un énième message à l'intention de srey. il ne l'avait probablement jamais autant supplié de sa vie, la suppliant de venir le chercher, de l'arracher à cette douloureuse réalité, de l'attirer loin de tout cela, loin de cette vision, loin de ce lui qui lui ressemblait tant. il peinait à respirer, il peinait à avancer, persuadé que cela relevait de ses addictions. une crise de manque, cela ne pouvait être justifié que de la sorte. cette vision, cette terreur, tout cela n'était que le fruit de son imagination, le manque qui le poussait à bout dans l'espoir qu'il ne craque à nouveau et se renifle un rail de cocaine. dans son mal être, yohan se rendait compte qu'il passait inaperçu, un drogué de plus dans un festival de musique, pas de quoi alerter quoique ce soit. rien de surprenant. et pourtant pourtant, yohan avait besoin d'aide, il avait besoin qu'on le ramène chez lui, à l'abris de tous. pianotant de nouveau sur son téléphone, il enclenchait un appel, se laissant tomber au sol, l'herbe fraiche tachant de vert son jean alors qu'il entrouvrait les lèvres, suppliant srey de le retrouver. " srey, viens me chercher, j'ai besoin de toi, je-je fais une crise de manque. " il avait honte, tellement honte de gâcher une énième fois la journée de sa bien aimée. comme si au fond, il était incapable de lui offrir la vie qu'elle méritait, la tirant inlassablement vers le fond.
save me (again)
ft. srey
“La terreur est le sentiment qui arrête l'esprit devant ce qu'il y a de grave et de constant dans les souffrances humaines et qui l'unit avec la cause secrète.” il fuyait, inconditionnellement, trébuchant à travers cette foule d'étudiants tous plus ivres, plus défoncés les uns que les autres, leur corps se mouvant au rythme ou non de la musique. ses oreilles sifflaient, le monde tournait autour de lui alors qu'il tentait péniblement de s'extirper de ces lieux, son portable tachait du sang de sa main blessé alors qu'il rédiger un énième message à l'intention de srey. il ne l'avait probablement jamais autant supplié de sa vie, la suppliant de venir le chercher, de l'arracher à cette douloureuse réalité, de l'attirer loin de tout cela, loin de cette vision, loin de ce lui qui lui ressemblait tant. il peinait à respirer, il peinait à avancer, persuadé que cela relevait de ses addictions. une crise de manque, cela ne pouvait être justifié que de la sorte. cette vision, cette terreur, tout cela n'était que le fruit de son imagination, le manque qui le poussait à bout dans l'espoir qu'il ne craque à nouveau et se renifle un rail de cocaine. dans son mal être, yohan se rendait compte qu'il passait inaperçu, un drogué de plus dans un festival de musique, pas de quoi alerter quoique ce soit. rien de surprenant. et pourtant pourtant, yohan avait besoin d'aide, il avait besoin qu'on le ramène chez lui, à l'abris de tous. pianotant de nouveau sur son téléphone, il enclenchait un appel, se laissant tomber au sol, l'herbe fraiche tachant de vert son jean alors qu'il entrouvrait les lèvres, suppliant srey de le retrouver. " srey, viens me chercher, j'ai besoin de toi, je-je fais une crise de manque. " il avait honte, tellement honte de gâcher une énième fois la journée de sa bien aimée. comme si au fond, il était incapable de lui offrir la vie qu'elle méritait, la tirant inlassablement vers le fond. (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Jeu 2 Avr - 3:25
Srey l’avait poussé à aller à ce festival, parce qu’elle savait qu’il aimait la musique, l’ambiance. Elle savait aussi que dans ses festivals il y avait beaucoup de tentation de drogue, c’était peut-être un moyen pour la jeune femme de lui prouver qu’il était fort. Elle ne doutait pas qu’il tiendrait bon mais lui doutait cruellement de lui. C’était sa façon à elle de lui prouver qu’il pouvait y arriver. Passer une soirée, s’amuser, et laisser son corps sain. Elle l’avait poussé à profiter alors qu’elle restait avec ses amies. Mais elle mentirait si elle disait que toutes ses pensées n’étaient pas tournées vers son petit ami. Alors elle avait laissé son esprit voguer ici et là. Elle se sentait mieux, ces derniers temps ça allait un peu mieux avec Yo Han, elle en était soulagée. Elle savait qu’ils avaient encore un bon nombre de démon à vaincre chacun mais elle savait qu’ils y arriveraient. Ils n’avaient d’autres choix, l’un comme l’autre était bien incapable de vivre séparément. Cela leur demandait beaucoup de renoncer à l’autre. Comment le pourraient-ils ? Elle lui laissait sa liberté, acceptait qu’il puisse parfois se droguer car elle savait que ce n’était pas le genre d’addiction qu’il pourrait décemment se priver, mais elle le soutenait. Elle se montrait présente, conciliante. Elle cherchait à ne jamais le froisser mais lui imposait certaines limites pour qu’il ne fonce pas droit dans le mur. Elle voulait son bonheur et l’autodestruction dont faisait preuve son fiancé avait quelques choses d’effrayant. Comme un monstre qu’ils leur étaient bien difficile de combattre. Pourtant … quand elle pensait à leur avenir Srey l’imaginait lumineux. Ils méritaient le bonheur après tant d’années passés dans l’ombre. Mais le chemin était encore long. Elle n’en doutait pas, mais n’en avait pas peur. Il fallait tout affronter pour obtenir le bonheur sacré. Alors quand son téléphone sonne et qu’elle voit son prénom s’afficher elle pourrait sourire mais un mauvais pressentiment lui serre le cœur. « Al… » elle l’écoute, se redresse rapidement, Srey faisait preuve d’un sang-froid à tout épreuve. Certains du clan la surnommait la Princesse de glace, car avec les années elle n’affichait plus aucune émotion. Son visage de poupée magnifique, n’avait de sourire que pour ses proches. La concentration dont elle faisait preuve à cet instant ne visait qu’à contrôler ses émotions pour réfléchir posément à ce qu’elle devait faire. « J’arrive mon amour. Contrôle ta respiration comme je t’ai appris à le faire. » sa voix était douce mais ferme. Elle attrape son sac a ses pieds qui contenait son arme, sait-on jamais et prépare déjà la boite de médicament, qui aidait le plus souvent Yohan pour les crises de manques. Ce n’était pas totalement de la drogue, disons un substitut puissant qui faisait effet bien moins violemment que les merdes qu’il avait pris. Elle les avait prit avant de partir, les sortant d’un tiroir dont elle seule connaissait le code pour s’assurer qu’en cas de soucis elle puisse être efficace. Organisée et concerné par ce que traversait l’homme de sa vie, Srey se voulait de tout anticiper. Elle resta en ligne tout le long et n’eut qu’a lancé l’espion sur son téléphone pour le localiser facilement. Elle peina toutefois à se frayer un chemin jusqu’à lui mais le trouva enfin. Son cœur se serra à la vision de son petit ami affrontant seul ses démons. Elle accouru à lui et attrapa son visage « Je suis là … » souffle-t-elle, mais pas le temps pour les effusions d’amour. Elle sortit deux pilules de la boite et ouvrit la bouteille d’eau qu’elle avait pensé à prendre. « Tiens avale ça mon amour … » dit-elle en passant sa main dans la nuque de Yohan pour le soutenir alors qu’elle glissa les pilules entre ses lèvres et qu’elle portait à ses lèvres la bouteille d’eau. « Ça va aller, tu te débrouilles super bien … » le rassure-t-elle et l’encourage-t-elle. Je suis là mon amour, je suis là.
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ft. srey
Srey l’avait poussé à aller à ce festival, parce qu’elle savait qu’il aimait la musique, l’ambiance. Elle savait aussi que dans ses festivals il y avait beaucoup de tentation de drogue, c’était peut-être un moyen pour la jeune femme de lui prouver qu’il était fort. Elle ne doutait pas qu’il tiendrait bon mais lui doutait cruellement de lui. C’était sa façon à elle de lui prouver qu’il pouvait y arriver. Passer une soirée, s’amuser, et laisser son corps sain. Elle l’avait poussé à profiter alors qu’elle restait avec ses amies. Mais elle mentirait si elle disait que toutes ses pensées n’étaient pas tournées vers son petit ami. Alors elle avait laissé son esprit voguer ici et là. Elle se sentait mieux, ces derniers temps ça allait un peu mieux avec Yo Han, elle en était soulagée. Elle savait qu’ils avaient encore un bon nombre de démon à vaincre chacun mais elle savait qu’ils y arriveraient. Ils n’avaient d’autres choix, l’un comme l’autre était bien incapable de vivre séparément. Cela leur demandait beaucoup de renoncer à l’autre. Comment le pourraient-ils ? Elle lui laissait sa liberté, acceptait qu’il puisse parfois se droguer car elle savait que ce n’était pas le genre d’addiction qu’il pourrait décemment se priver, mais elle le soutenait. Elle se montrait présente, conciliante. Elle cherchait à ne jamais le froisser mais lui imposait certaines limites pour qu’il ne fonce pas droit dans le mur. Elle voulait son bonheur et l’autodestruction dont faisait preuve son fiancé avait quelques choses d’effrayant. Comme un monstre qu’ils leur étaient bien difficile de combattre. Pourtant … quand elle pensait à leur avenir Srey l’imaginait lumineux. Ils méritaient le bonheur après tant d’années passés dans l’ombre. Mais le chemin était encore long. Elle n’en doutait pas, mais n’en avait pas peur. Il fallait tout affronter pour obtenir le bonheur sacré. Alors quand son téléphone sonne et qu’elle voit son prénom s’afficher elle pourrait sourire mais un mauvais pressentiment lui serre le cœur. « Al… » elle l’écoute, se redresse rapidement, Srey faisait preuve d’un sang-froid à tout épreuve. Certains du clan la surnommait la Princesse de glace, car avec les années elle n’affichait plus aucune émotion. Son visage de poupée magnifique, n’avait de sourire que pour ses proches. La concentration dont elle faisait preuve à cet instant ne visait qu’à contrôler ses émotions pour réfléchir posément à ce qu’elle devait faire. « J’arrive mon amour. Contrôle ta respiration comme je t’ai appris à le faire. » sa voix était douce mais ferme. Elle attrape son sac a ses pieds qui contenait son arme, sait-on jamais et prépare déjà la boite de médicament, qui aidait le plus souvent Yohan pour les crises de manques. Ce n’était pas totalement de la drogue, disons un substitut puissant qui faisait effet bien moins violemment que les merdes qu’il avait pris. Elle les avait prit avant de partir, les sortant d’un tiroir dont elle seule connaissait le code pour s’assurer qu’en cas de soucis elle puisse être efficace. Organisée et concerné par ce que traversait l’homme de sa vie, Srey se voulait de tout anticiper. Elle resta en ligne tout le long et n’eut qu’a lancé l’espion sur son téléphone pour le localiser facilement. Elle peina toutefois à se frayer un chemin jusqu’à lui mais le trouva enfin. Son cœur se serra à la vision de son petit ami affrontant seul ses démons. Elle accouru à lui et attrapa son visage « Je suis là … » souffle-t-elle, mais pas le temps pour les effusions d’amour. Elle sortit deux pilules de la boite et ouvrit la bouteille d’eau qu’elle avait pensé à prendre. « Tiens avale ça mon amour … » dit-elle en passant sa main dans la nuque de Yohan pour le soutenir alors qu’elle glissa les pilules entre ses lèvres et qu’elle portait à ses lèvres la bouteille d’eau. « Ça va aller, tu te débrouilles super bien … » le rassure-t-elle et l’encourage-t-elle. Je suis là mon amour, je suis là. (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Dim 5 Avr - 11:06
Qu'avons-nous à perdre en mettant un terme à nos relations toxiques si ce ne sont que nos illusions? genoux à terre il ne ressemblait qu'à un junkie de plus, un déchet de la société, un bon à rien si ce n'est à se droguer. yohan avait fait de nombreuses promesses à srey et ce tout au long des années, de son plus jeune âge à aujourd'hui. et combien avait-il réussis à tenir ? combien de fois ne l'avait-il guère déçu ? il avait voulus se faire confiance, croire qu'il en était capable et qu'il pouvait devenir une meilleure personne pour elle mais avant tout pour lui-même. il ne pouvait la rendre heureuse qu'en l'étant lui-même. mais le destin se riait de lui, lui renvoyait en pleine face le reflet de lui-même, s'amusant de son désarroi et de sa détresse, lui rappelant que ces choix qu'il avait fait plusieurs années auparavant n'étaient guère bénins et que sa détermination seule ne saurait suffire. ses genoux ancrés dans la terre boueuse, il relevait son visage vers sa conjointe, ses yeux rougies la suppliant de le pardonner. il ne lui demandait pas de lui faire confiance, il n'en avait pas l'audace, il lui avait mentis bien trop de fois pour ne pouvoir espérer qu'elle ne le croit une fois de plus et ce quand bien même il n'avait rien consommé. ses lèvres entrouvertes il avalait les cachetons, tremblotant et bégayant à l'intention de la jeune femme. " je sais pas ce qui m'arrive, je ne comprends plus rien srey. " devenait-il réellement fou, ces années de consommation avaient-elles eu raison de sa santé mentale de manière définitive ? " il était là, juste face à moi. il-il me parlait srey. moi en face de moi même. une copie conforme, un clone identique qui me confrontait, m'interrogeait. " son regard dans le vide il avait la nette impression d'être aliéné, de refaire plongé srey dans les néants de l'absurdité, de la déraison. pourquoi fallait-il qu'il soit autant toxique, pourquoi se raccrochait-il irrémédiablement à elle ? " pourquoi j'ai des hallucinations ? pourquoi je vois ces choses ? j'ai rien pris srey, je te le promets. je peux faire une prise de sang je te le jure. " continuait sans son monologue. une prise de sang pour lui prouver qu'il était clean mais aussi pour se le prouver à lui-même. et si il avait des moments d'absences ? et si tout ce qu'il pensait être et faire n'était guère réel ? et si il avait vraiment perdu la boule ?
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ft. srey
Qu'avons-nous à perdre en mettant un terme à nos relations toxiques si ce ne sont que nos illusions? genoux à terre il ne ressemblait qu'à un junkie de plus, un déchet de la société, un bon à rien si ce n'est à se droguer. yohan avait fait de nombreuses promesses à srey et ce tout au long des années, de son plus jeune âge à aujourd'hui. et combien avait-il réussis à tenir ? combien de fois ne l'avait-il guère déçu ? il avait voulus se faire confiance, croire qu'il en était capable et qu'il pouvait devenir une meilleure personne pour elle mais avant tout pour lui-même. il ne pouvait la rendre heureuse qu'en l'étant lui-même. mais le destin se riait de lui, lui renvoyait en pleine face le reflet de lui-même, s'amusant de son désarroi et de sa détresse, lui rappelant que ces choix qu'il avait fait plusieurs années auparavant n'étaient guère bénins et que sa détermination seule ne saurait suffire. ses genoux ancrés dans la terre boueuse, il relevait son visage vers sa conjointe, ses yeux rougies la suppliant de le pardonner. il ne lui demandait pas de lui faire confiance, il n'en avait pas l'audace, il lui avait mentis bien trop de fois pour ne pouvoir espérer qu'elle ne le croit une fois de plus et ce quand bien même il n'avait rien consommé. ses lèvres entrouvertes il avalait les cachetons, tremblotant et bégayant à l'intention de la jeune femme. " je sais pas ce qui m'arrive, je ne comprends plus rien srey. " devenait-il réellement fou, ces années de consommation avaient-elles eu raison de sa santé mentale de manière définitive ? " il était là, juste face à moi. il-il me parlait srey. moi en face de moi même. une copie conforme, un clone identique qui me confrontait, m'interrogeait. " son regard dans le vide il avait la nette impression d'être aliéné, de refaire plongé srey dans les néants de l'absurdité, de la déraison. pourquoi fallait-il qu'il soit autant toxique, pourquoi se raccrochait-il irrémédiablement à elle ? " pourquoi j'ai des hallucinations ? pourquoi je vois ces choses ? j'ai rien pris srey, je te le promets. je peux faire une prise de sang je te le jure. " continuait sans son monologue. une prise de sang pour lui prouver qu'il était clean mais aussi pour se le prouver à lui-même. et si il avait des moments d'absences ? et si tout ce qu'il pensait être et faire n'était guère réel ? et si il avait vraiment perdu la boule ? (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Jeu 23 Avr - 1:13
Dans un premier temps la jeune fille voulait s’assurer qu’il prenne bien son médicament, afin qu’il fasse effet le plus rapidement possible. Elle voulait le sortir de là, l’emmener dans un endroit calme mais elle ne pourrait le faire si le garçon ne l’aide pas. Pour l’instant il était dans une crise de manque, croyait-elle, et elle n’aurait la force de le contraindre ou le porter. Elle le fait s’asseoir, les fesses à même le sol, et vient se coller à lui doucement tout en veillant à lui laisser assez d’espace pour qu’il n’ait pas l’impression de suffoquer ou d’être pris au piège. Elle écarta les jambes pour les déployer délicatement de chaque côté de Yohan. Elle attrapa ses mains pour les frotter entre les siennes avec un calme olympien. Elle l’écoute, tente de comprendre ce qu’il cherche à lui dire, à lui expliquer. Elle ne réalise pas vraiment la portée de ses mots, ni même que le jumeau de son petit ami se trouve dans la foule … bien au contraire, elle pense comme lui, à des effets secondaires indésirables liés à une crise de manque. Peut-être qu’ils devraient aller chez leur médecin le lendemain pour comprendre ? Quoiqu’il en soit elle le croyait, davantage à la vue de cette ferveur dont il faisait preuve pour lui jurer qu’il n’avait rien prit. « Je te crois. » dit-elle d’un ton rassurant pour qu’il chasse cette panique de sa tête, au moins sur ce point il n’avait pas d’inquiétude. Elle embrasse ses mains qu’elle continue de frotter pour le garder concentrer. « Je te crois mon amour. » dit-elle avec assurance, elle le croyait, c’était une certitude. « Essaye de te souvenir … qu’est-ce que tu as vu ? A quel moment ? » elle tente de poser quelques questions pour guider son esprit confus, veillant à ne pas lui dire des mots comme tu es sûr ? de quoi tu te souviens exactement ? Qui pourraient être anxiogène pour son fiancé. Elle mordille sa lèvre pour chercher de quoi le calmer et souffle en tentant de croiser son regard. « Tu n’es pas fou Yohan … ce n’est qu’une réaction de ton corps effrayante mais logique et rationnelle. D’accord … ? » C’est ça ! Logique et rationnelle. Garder l’esprit clair, pour mieux appréhender l’incompréhensible.
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Dans un premier temps la jeune fille voulait s’assurer qu’il prenne bien son médicament, afin qu’il fasse effet le plus rapidement possible. Elle voulait le sortir de là, l’emmener dans un endroit calme mais elle ne pourrait le faire si le garçon ne l’aide pas. Pour l’instant il était dans une crise de manque, croyait-elle, et elle n’aurait la force de le contraindre ou le porter. Elle le fait s’asseoir, les fesses à même le sol, et vient se coller à lui doucement tout en veillant à lui laisser assez d’espace pour qu’il n’ait pas l’impression de suffoquer ou d’être pris au piège. Elle écarta les jambes pour les déployer délicatement de chaque côté de Yohan. Elle attrapa ses mains pour les frotter entre les siennes avec un calme olympien. Elle l’écoute, tente de comprendre ce qu’il cherche à lui dire, à lui expliquer. Elle ne réalise pas vraiment la portée de ses mots, ni même que le jumeau de son petit ami se trouve dans la foule … bien au contraire, elle pense comme lui, à des effets secondaires indésirables liés à une crise de manque. Peut-être qu’ils devraient aller chez leur médecin le lendemain pour comprendre ? Quoiqu’il en soit elle le croyait, davantage à la vue de cette ferveur dont il faisait preuve pour lui jurer qu’il n’avait rien prit. « Je te crois. » dit-elle d’un ton rassurant pour qu’il chasse cette panique de sa tête, au moins sur ce point il n’avait pas d’inquiétude. Elle embrasse ses mains qu’elle continue de frotter pour le garder concentrer. « Je te crois mon amour. » dit-elle avec assurance, elle le croyait, c’était une certitude. « Essaye de te souvenir … qu’est-ce que tu as vu ? A quel moment ? » elle tente de poser quelques questions pour guider son esprit confus, veillant à ne pas lui dire des mots comme tu es sûr ? de quoi tu te souviens exactement ? Qui pourraient être anxiogène pour son fiancé. Elle mordille sa lèvre pour chercher de quoi le calmer et souffle en tentant de croiser son regard. « Tu n’es pas fou Yohan … ce n’est qu’une réaction de ton corps effrayante mais logique et rationnelle. D’accord … ? » C’est ça ! Logique et rationnelle. Garder l’esprit clair, pour mieux appréhender l’incompréhensible. (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Dim 14 Juin - 14:46
il n'avait pas une seule fois penser avoir perdu la tête, être devenu au fou au point de ne plus discerner l'irréel du réel, pas sobre, pas lorsqu'il n'avait strictement rien consommer. peut-être s'agissait-il du revers de la médaille, à avoir trop attendu le voici qui se mordait les doigts, hanté par ses démons. il était paniqué, sujet à une telle détresse que ses idées noires reprenaient le dessus sur toutes les bonnes résolutions qu'il avait prise. et si il n'y avait au final qu'une solution, qu'une manière de mettre fin à tout cela. sa souffrance, la souffrance de srey et celle de ilkwon. avait-il eu raison de vouloir croire en lui-même et en sa capacité de s'en sortir ou n'avait-il fait que se voiler la face ? tout poussait à le laisser penser qu'il s'était de nouveau surestimer, son esprit le rappelant à l'ordre en le forçant à affronter une vision de lui dont il se serait bien passé de voir. " je suis fou je suis fou je suis fou " grognait-il de sa voix tremblante, les mains sur son visage frottant celui-ci nerveusement comme si cela pouvait lui permettre d'y voir plus clair. elle le croyait, elle avait toujours cru en lui pourquoi fallait-il qu'elle lui donne tant lorsqu'il ne lui offrait que si peu. " sur la scène, il chantait, il était mon portrait craché srey, c'était moi mais putain qu'est-ce que ça veut dire encore ? " il ne comprenait pas tout ce que cela signifiait, ce que son esprit tentait de lui faire assimiler, le message subliminal derrière cette hallucination tant soit peu qu'il en eut été une. parcequ'il n'était pas suffisamment sain d'esprit pour envisager qu'il eut pu s'agir de quelqu'un d'autre que lui-même, que ce sosie puisse être bien plus qu'une simple hallucination. " il voulait me parler, il a tendu sa main, je l'ai touché, je l'ai repoussé. ça paraissait si réel srey. " il tremblait, chaque parcelle de sa peau semblait frémir au rythme de ses paroles. même lui n'arrivait pas à croire en celles-ci alors comment pourrait srey avoir confiance en lui. " pourquoi il me fait ça ? " la questionnait-il, serrant les dents alors qu'il sanglotait, désespérait de ne jamais pouvoir aller de l'avant, de ne vivre que pour un passé dont il n'avait guère de souvenir, emportant dans les néants de son mal être la seule femme ayant été jusque là capable de lui offrir amour et stabilité.
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il n'avait pas une seule fois penser avoir perdu la tête, être devenu au fou au point de ne plus discerner l'irréel du réel, pas sobre, pas lorsqu'il n'avait strictement rien consommer. peut-être s'agissait-il du revers de la médaille, à avoir trop attendu le voici qui se mordait les doigts, hanté par ses démons. il était paniqué, sujet à une telle détresse que ses idées noires reprenaient le dessus sur toutes les bonnes résolutions qu'il avait prise. et si il n'y avait au final qu'une solution, qu'une manière de mettre fin à tout cela. sa souffrance, la souffrance de srey et celle de ilkwon. avait-il eu raison de vouloir croire en lui-même et en sa capacité de s'en sortir ou n'avait-il fait que se voiler la face ? tout poussait à le laisser penser qu'il s'était de nouveau surestimer, son esprit le rappelant à l'ordre en le forçant à affronter une vision de lui dont il se serait bien passé de voir. " je suis fou je suis fou je suis fou " grognait-il de sa voix tremblante, les mains sur son visage frottant celui-ci nerveusement comme si cela pouvait lui permettre d'y voir plus clair. elle le croyait, elle avait toujours cru en lui pourquoi fallait-il qu'elle lui donne tant lorsqu'il ne lui offrait que si peu. " sur la scène, il chantait, il était mon portrait craché srey, c'était moi mais putain qu'est-ce que ça veut dire encore ? " il ne comprenait pas tout ce que cela signifiait, ce que son esprit tentait de lui faire assimiler, le message subliminal derrière cette hallucination tant soit peu qu'il en eut été une. parcequ'il n'était pas suffisamment sain d'esprit pour envisager qu'il eut pu s'agir de quelqu'un d'autre que lui-même, que ce sosie puisse être bien plus qu'une simple hallucination. " il voulait me parler, il a tendu sa main, je l'ai touché, je l'ai repoussé. ça paraissait si réel srey. " il tremblait, chaque parcelle de sa peau semblait frémir au rythme de ses paroles. même lui n'arrivait pas à croire en celles-ci alors comment pourrait srey avoir confiance en lui. " pourquoi il me fait ça ? " la questionnait-il, serrant les dents alors qu'il sanglotait, désespérait de ne jamais pouvoir aller de l'avant, de ne vivre que pour un passé dont il n'avait guère de souvenir, emportant dans les néants de son mal être la seule femme ayant été jusque là capable de lui offrir amour et stabilité. (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Dim 28 Juin - 17:59
Dépassée, la jeune femme était dépassée. Comment pouvait-elle réellement comprendre ce qu’il cherchait à lui dire. Elle ne restait que sur cette idée qu’il avait des hallucinations, comment aurait-elle pu croire qu’un jumeau se baladait dans cette foule et que le passé de son petit ami lui sauterait à la gorge ainsi. Parce qu’un tel passé les engloutirait. Lui qui n’était que Yohan depuis des années, endossant un prénom qui n’était pas le sien. Il avait pris la vie d’un garçon, et oublié celui qu’il était. De sa venue au monde jusqu’à son entrée dans le clan tout avait été occulté par un esprit trop jeune pour s’en souvenir. Puis en grandissant il n’avait fait que se focaliser sur ce qu’il vivait parmi les siens. Srey le savait parce qu’elle avait fait la même chose. Tout ce qui concernait l’avant clan elle l’avait mis de côté pour ne plus jamais avoir à se souvenir de ces familles d’accueils dans lesquelles elle avait grandi les premières années de sa vie. Le foyer, tous ces étrangers qui disaient lui vouloir du bien pour finalement l’abandonner, quelle connerie. Elle berce Yohan de longues minutes, regarde malgré tout autour d’elle comme si elle s’apprêtait à voir apparaitre un fantôme du passé … De ceux qui pourrait venir troubler la paix branlante que s’efforce de construire Yohan. Féroce petite féline amoureuse, elle aurait repoussé la terre entière pour protéger son homme. Il s’enfermait de plus en plus dans cette incompréhension. Dans cette peur qu’elle pouvait lire dans son regard. Elle se décide à se lever, la terre sur ses genoux tombe doucement ne laissant qu’une trace de saleté qu’elle ignore. Elle l’attrape par le bras et tente de le soulever du mieux qu’elle peu. « Mon amour regarde-moi … on va partir d’ici. Je vais te ramener chez moi … d’accord ? On va s’éloigner d’ici. Tu vas te reposer. » elle espérait que les cachets fassent rapidement effet afin qu’il puisse retrouver son calme. « Appuie-toi sur moi Yohan. » souffle-t-elle sans trop lui laisser le choix. Elle lui fait passer son bras autour de ses frêles épaules et se redresse pour le soutenir. « Tu n’es pas fou … tu n’es pas fou d’accord ? » ne cessait-elle de répéter. « Il y a une explication logique qu’on trouvera ensemble mon amour … » assure-t-elle en le faisant marcher avec elle jusqu’à la sortie du festival, tout du moins du mieux qu’elle pouvait. Elle était inquiète pour lui. Comment pouvait-il voir un double, assez longtemps pour lui parler, le toucher. Le repousser ? C’était de la folie. Avait-il cru percevoir quelqu’un qui lui ressemblait ? Il n’avait pourtant rien bu, rien consommé ! elle lui faisait assez confiance pour ça. Ils avaient besoin de réfléchir à tête reposée … de comprendre ce qu’il pouvait s’être passé, savoir s’il fallait prendre rendez-vous à l’hôpital … Il lui avait dit qu’il chantait sur scène, alors si double il devait y avoir, elle pourrait se renseigner avec l’organisateur du festival, voir les personnes qui avaient pu chanter sur scène. Ils trouveraient une explication, car la folie n’était pas une réponse suffisante pour Srey. Son petit ami n’était pas fou, et la seule chose qu’elle pouvait tolérer c’était qu’il soit en proie à une crise de manque, et ça elle savait comment le gérer.
save me (again)
ft. srey
Dépassée, la jeune femme était dépassée. Comment pouvait-elle réellement comprendre ce qu’il cherchait à lui dire. Elle ne restait que sur cette idée qu’il avait des hallucinations, comment aurait-elle pu croire qu’un jumeau se baladait dans cette foule et que le passé de son petit ami lui sauterait à la gorge ainsi. Parce qu’un tel passé les engloutirait. Lui qui n’était que Yohan depuis des années, endossant un prénom qui n’était pas le sien. Il avait pris la vie d’un garçon, et oublié celui qu’il était. De sa venue au monde jusqu’à son entrée dans le clan tout avait été occulté par un esprit trop jeune pour s’en souvenir. Puis en grandissant il n’avait fait que se focaliser sur ce qu’il vivait parmi les siens. Srey le savait parce qu’elle avait fait la même chose. Tout ce qui concernait l’avant clan elle l’avait mis de côté pour ne plus jamais avoir à se souvenir de ces familles d’accueils dans lesquelles elle avait grandi les premières années de sa vie. Le foyer, tous ces étrangers qui disaient lui vouloir du bien pour finalement l’abandonner, quelle connerie. Elle berce Yohan de longues minutes, regarde malgré tout autour d’elle comme si elle s’apprêtait à voir apparaitre un fantôme du passé … De ceux qui pourrait venir troubler la paix branlante que s’efforce de construire Yohan. Féroce petite féline amoureuse, elle aurait repoussé la terre entière pour protéger son homme. Il s’enfermait de plus en plus dans cette incompréhension. Dans cette peur qu’elle pouvait lire dans son regard. Elle se décide à se lever, la terre sur ses genoux tombe doucement ne laissant qu’une trace de saleté qu’elle ignore. Elle l’attrape par le bras et tente de le soulever du mieux qu’elle peu. « Mon amour regarde-moi … on va partir d’ici. Je vais te ramener chez moi … d’accord ? On va s’éloigner d’ici. Tu vas te reposer. » elle espérait que les cachets fassent rapidement effet afin qu’il puisse retrouver son calme. « Appuie-toi sur moi Yohan. » souffle-t-elle sans trop lui laisser le choix. Elle lui fait passer son bras autour de ses frêles épaules et se redresse pour le soutenir. « Tu n’es pas fou … tu n’es pas fou d’accord ? » ne cessait-elle de répéter. « Il y a une explication logique qu’on trouvera ensemble mon amour … » assure-t-elle en le faisant marcher avec elle jusqu’à la sortie du festival, tout du moins du mieux qu’elle pouvait. Elle était inquiète pour lui. Comment pouvait-il voir un double, assez longtemps pour lui parler, le toucher. Le repousser ? C’était de la folie. Avait-il cru percevoir quelqu’un qui lui ressemblait ? Il n’avait pourtant rien bu, rien consommé ! elle lui faisait assez confiance pour ça. Ils avaient besoin de réfléchir à tête reposée … de comprendre ce qu’il pouvait s’être passé, savoir s’il fallait prendre rendez-vous à l’hôpital … Il lui avait dit qu’il chantait sur scène, alors si double il devait y avoir, elle pourrait se renseigner avec l’organisateur du festival, voir les personnes qui avaient pu chanter sur scène. Ils trouveraient une explication, car la folie n’était pas une réponse suffisante pour Srey. Son petit ami n’était pas fou, et la seule chose qu’elle pouvait tolérer c’était qu’il soit en proie à une crise de manque, et ça elle savait comment le gérer. (c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Dim 12 Juil - 9:59
Comment pouvait-il irrémédiablement lui infliger un tel fardeau? Pourquoi aucun de ses choix n’étaient capable d’améliorer leur situation, sa situation. La jeune femme ne faisait que subir, et ce depuis sa plus tendre enfance passant d’un passé douloureux et éreintant à un présent tout autant pénible. Qu’avait-elle fait pour mériter cela si ce n’est donner le meilleur d’elle même et ce constamment pour le bien être d’autrui. Il était déconnecté de la réalité, sa tête menaçant d’exploser d’un moment à un autre. Il était incapable de comprendre comment il en était arrivé à être aussi toxique, pour lui-même, pour elle, pour eux. Qu’importe les choix qu’il faisait, tous avait une répercussion négative sur ses proches. Plonger dans les abysses du désarroi revenait à entrainer ceux-ci avec lui, tenter de se battre contre ses démons et voici que la femme qu’il aimait devait en porter le poids des responsabilités. Elle se montrait responsable de lui, de ses crises, de ses hallucinations et de ses faiblesses. Encore une fois elle devait subir, que ce soit les effets secondaires de sa rémission ou les difficultés psychologiques qu’il se devait d’affronter. Encore une fois elle passait en second plan, s’effaçant pour ne laisser place qu’à un homme torturé, qui n’avait vécu jusque là que pour lui-même. Égoïste.
« Pardonnes moi, je ne comprends pas, je ne comprends rien. » il n’avait eu de cesse de s’excuser cette dernière année sans réels progrès. De cesse d’exprimer ses regrets, de formuler des promesses et de susurrer son amour. Mais c’était un processus lent, semé d’embûches, complexe et éreintant dont les progrès n’apparaissaient que trop lentement. Des progrès discret difficilement discernable pour ce jeune homme impatient, qui ne désirait qu’une chose. Devenir normal.
Tout aurait été plus simple pour la jeune femme si celle-ci l’avait quitté définitivement, le laissant derrière elle pour aller de l’avance, rencontrer un homme dont elle pourrait pleinement dépendre sans avoir à se soucier du lendemain ni du surlendemain. Parceque yohan était bien trop lâche, bien trop faible pour ne pouvoir lui même la laisser partir. Il n’était qu’un être égoïste, dans son malheur comme dans son bonheur. « je, je vais contacter mon psy. » soufflait-il alors qu’ils marchaient vers la sortie du festival, appuyé sur srey, tentant de ne guère lacher tout son poids sur les épaules de la jeune femme. Elle possédait suffisamment de poids sur les épaules sans qu’il n’en rajoute ses 70kg. « je peux prendre un taxi pour rentrer, tu devrais rester avec tes copines srey, tu n’as pas à subir tout ça. » pas encore, pas un énième fois. Quand pourrait-il enfin lui offrir la vie qu’elle désirait, dont elle avait besoin? Quand pourrait-elle vivre comme une jeune femme de son âge, insouciante et heureuse? À chaque fois qu’il entrevoyait le bout du tunnel, la réalité finissait par le rattraper. Et si srey ne pouvait avoir tout cela que le jour où yohan n’existerait plus?
save me (again)
ft. srey
Comment pouvait-il irrémédiablement lui infliger un tel fardeau? Pourquoi aucun de ses choix n’étaient capable d’améliorer leur situation, sa situation. La jeune femme ne faisait que subir, et ce depuis sa plus tendre enfance passant d’un passé douloureux et éreintant à un présent tout autant pénible. Qu’avait-elle fait pour mériter cela si ce n’est donner le meilleur d’elle même et ce constamment pour le bien être d’autrui. Il était déconnecté de la réalité, sa tête menaçant d’exploser d’un moment à un autre. Il était incapable de comprendre comment il en était arrivé à être aussi toxique, pour lui-même, pour elle, pour eux. Qu’importe les choix qu’il faisait, tous avait une répercussion négative sur ses proches. Plonger dans les abysses du désarroi revenait à entrainer ceux-ci avec lui, tenter de se battre contre ses démons et voici que la femme qu’il aimait devait en porter le poids des responsabilités. Elle se montrait responsable de lui, de ses crises, de ses hallucinations et de ses faiblesses. Encore une fois elle devait subir, que ce soit les effets secondaires de sa rémission ou les difficultés psychologiques qu’il se devait d’affronter. Encore une fois elle passait en second plan, s’effaçant pour ne laisser place qu’à un homme torturé, qui n’avait vécu jusque là que pour lui-même. Égoïste.« Pardonnes moi, je ne comprends pas, je ne comprends rien. » il n’avait eu de cesse de s’excuser cette dernière année sans réels progrès. De cesse d’exprimer ses regrets, de formuler des promesses et de susurrer son amour. Mais c’était un processus lent, semé d’embûches, complexe et éreintant dont les progrès n’apparaissaient que trop lentement. Des progrès discret difficilement discernable pour ce jeune homme impatient, qui ne désirait qu’une chose. Devenir normal.
Tout aurait été plus simple pour la jeune femme si celle-ci l’avait quitté définitivement, le laissant derrière elle pour aller de l’avance, rencontrer un homme dont elle pourrait pleinement dépendre sans avoir à se soucier du lendemain ni du surlendemain. Parceque yohan était bien trop lâche, bien trop faible pour ne pouvoir lui même la laisser partir. Il n’était qu’un être égoïste, dans son malheur comme dans son bonheur. « je, je vais contacter mon psy. » soufflait-il alors qu’ils marchaient vers la sortie du festival, appuyé sur srey, tentant de ne guère lacher tout son poids sur les épaules de la jeune femme. Elle possédait suffisamment de poids sur les épaules sans qu’il n’en rajoute ses 70kg. « je peux prendre un taxi pour rentrer, tu devrais rester avec tes copines srey, tu n’as pas à subir tout ça. » pas encore, pas un énième fois. Quand pourrait-il enfin lui offrir la vie qu’elle désirait, dont elle avait besoin? Quand pourrait-elle vivre comme une jeune femme de son âge, insouciante et heureuse? À chaque fois qu’il entrevoyait le bout du tunnel, la réalité finissait par le rattraper. Et si srey ne pouvait avoir tout cela que le jour où yohan n’existerait plus?
(c) DΛNDELION
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Re: save me (again) ft srey | Lun 13 Juil - 0:29
Elle pourrait aller au bout du monde pour lui. Littéralement. Sans hésitation, sans détour. Elle ferait toujours ce qu’il faut pour lui parce qu’elle l’aime ainsi, dans la démesure, sans limite. Et qu’importe ce que pouvait penser le garçon, les efforts qu’il faisait pour s’en sortir, n’était mu que par son amour qu’il avait pour elle, pour Il Kwon, pour lui-même. Yohan voulait s’en sortir pour sa famille, pour elle, pour eux, ce eux du futur qu’ils avaient envie de construire. Maintenant qu’elle savait enfin quelle place elle avait dans sa vie, elle aurait tout donné pour lui. Elle pouvait se battre comme la plus féroce des amazones, et la plus forte des guerrières. Elle n’avait peur de rien si ce n’est de le perdre. Alors qu’importe le poids qu’elle devait porter sur ses épaules, les heures de travail qu’elle devait boucler en un temps record, qu’importe la pression et les horreurs. Elle serait là, pour lui. « Bonne idée … » souffle-t-elle quand il lui annonce qu’il va contacter son psy, car il était certain qu’elle n’aurait pas les réponses à lui apporter ce soir. Il lui fallait quelqu’un de compétent, qui saurait l’aider à traverser cette crise. Parfois, souvent, elle se sentait dépassée, inutile, mais elle savait que sa présence et son amour pouvait suffire. Alors elle lui donnait, tout ce qu’elle avait. Mais la jeune femme ne s’était pas attendu à ce qu’il lui demande de rester. Elle se stop et relève son visage vers lui « Mais de quoi tu parles mon amour ? Subir ? Je ne subits rien du tout ! » elle se glisse fasse à lui, le tenant par la taille en cherchant son regard. « Regarde-moi bien Byun Yohan » souffle-t-elle faussement autoritaire avec une certaine tendresse dans la voix. « Je ne veux être nulle part ailleurs que dans tes bras à cet instant et il hors de questions que je te laisse … même une seconde. » assure-t-elle avec de lui rabattre délicatement les cheveux en arrière. « Je ne subis rien Yohan … Je suis là parce que je suis ta petite amie, ta future femme, la seule qui sait comment te rendre heureux … » ses mots, qui se voulaient taquins étaient pourtant ce qu’elle pensait. Personne ne pourrait l’aimer plus qu’elle, ni le contenir mieux qu’elle. « Alors ne te torture pas l’esprit … Je veux être là avec toi, pour toi … » Elle caresse sa joue tendrement en lui volant un baiser et souffle avec douceur « Tu peux t’accrocher à moi encore un peu … ? On est bientôt arrivée à la voiture … » mais déjà leurs gardes du corps arrivaient en courant dans leur direction, prêt à intervenir et à soutenir leur boss.
save me (again)
ft. srey
Elle pourrait aller au bout du monde pour lui. Littéralement. Sans hésitation, sans détour. Elle ferait toujours ce qu’il faut pour lui parce qu’elle l’aime ainsi, dans la démesure, sans limite. Et qu’importe ce que pouvait penser le garçon, les efforts qu’il faisait pour s’en sortir, n’était mu que par son amour qu’il avait pour elle, pour Il Kwon, pour lui-même. Yohan voulait s’en sortir pour sa famille, pour elle, pour eux, ce eux du futur qu’ils avaient envie de construire. Maintenant qu’elle savait enfin quelle place elle avait dans sa vie, elle aurait tout donné pour lui. Elle pouvait se battre comme la plus féroce des amazones, et la plus forte des guerrières. Elle n’avait peur de rien si ce n’est de le perdre. Alors qu’importe le poids qu’elle devait porter sur ses épaules, les heures de travail qu’elle devait boucler en un temps record, qu’importe la pression et les horreurs. Elle serait là, pour lui. « Bonne idée … » souffle-t-elle quand il lui annonce qu’il va contacter son psy, car il était certain qu’elle n’aurait pas les réponses à lui apporter ce soir. Il lui fallait quelqu’un de compétent, qui saurait l’aider à traverser cette crise. Parfois, souvent, elle se sentait dépassée, inutile, mais elle savait que sa présence et son amour pouvait suffire. Alors elle lui donnait, tout ce qu’elle avait. Mais la jeune femme ne s’était pas attendu à ce qu’il lui demande de rester. Elle se stop et relève son visage vers lui « Mais de quoi tu parles mon amour ? Subir ? Je ne subits rien du tout ! » elle se glisse fasse à lui, le tenant par la taille en cherchant son regard. « Regarde-moi bien Byun Yohan » souffle-t-elle faussement autoritaire avec une certaine tendresse dans la voix. « Je ne veux être nulle part ailleurs que dans tes bras à cet instant et il hors de questions que je te laisse … même une seconde. » assure-t-elle avec de lui rabattre délicatement les cheveux en arrière. « Je ne subis rien Yohan … Je suis là parce que je suis ta petite amie, ta future femme, la seule qui sait comment te rendre heureux … » ses mots, qui se voulaient taquins étaient pourtant ce qu’elle pensait. Personne ne pourrait l’aimer plus qu’elle, ni le contenir mieux qu’elle. « Alors ne te torture pas l’esprit … Je veux être là avec toi, pour toi … » Elle caresse sa joue tendrement en lui volant un baiser et souffle avec douceur « Tu peux t’accrocher à moi encore un peu … ? On est bientôt arrivée à la voiture … » mais déjà leurs gardes du corps arrivaient en courant dans leur direction, prêt à intervenir et à soutenir leur boss. (c) DΛNDELION
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