zero o'clock (irie)
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zero o'clock (irie) | Dim 8 Mar 2020 - 13:26 Citer EditerSupprimer
J’ai cru ne jamais voir le bout de cette soirée ; elle s’éternisait parce que le restaurant ne désemplissait pas. Quand le patron ferme la porte une fois le dernier client parti, je me permets enfin de m’adosser contre le comptoir pour souffler un bon coup. Je remonte mes cheveux en arrière et je prends enfin le temps de regarder mon téléphone. Vingt-trois heures quarante-deux… Irie doit m’attendre depuis un bon moment, maintenant. Je lui envoie un message pour lui dire que je sors bientôt puisque je dois juste finir de nettoyer les tables et de tout remettre un minimum en ordre.
Je regarde la pendule toutes les deux minutes, toutes les trois tables—l’heure tourne et je ne peux pas m’empêcher de vouloir m’étirer de toutes mes forces et de bâiller un bon coup, ayant juste envie de passer du temps avec lui avant de retourner au dortoir, retrouver les autres, puis retrouver les deux boules de poil.
Quand j’en ai enfin fini, je salue mes collègues ainsi que le patron, et je sors par la porte arrière, où il est sensé m’attendre. Manteau sur le dos, main sur le paquet de cigarettes d’une main et sur mon téléphone de l’autre. Je prends une bonne respiration avant de m’avancer vers lui. « Je te forçais pas à m’attendre jusqu’à pas d’heure, Irie ! Je sais bien que c’est les vacances et qu’on a du temps pour nous, mais tu dois être fatigué— » Je suis interrompue par un semblant de bâillement. Je crois que je ne vais pas énormément traîner, même si c’est pas l’envie qui manque. « J’ai failli ne pas voir le bout de la soirée, mais ça me fait vraiment plaisir que tu sois là, tout de même. C’est un peu après l’effort, le réconfort. » Je lui envoie un sourire et je me sors une cigarette, m’empressant de l’allumer histoire de me détendre un tant soit peu. Irie, ç’a toujours été ce genre d’amis sur lequel je pouvais compter quand les temps étaient durs. Et dire qu’au départ, ce n’était que notre iris bizarre qui se ressemblait qui nous a rapproché. « On prend un peu de temps pour nous avant de rentrer dormir ? Un verre, un peu de marche, j’en sais rien, c’est toi qui dirige. »
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Re: zero o'clock (irie) | Dim 3 Mai 2020 - 1:55 Citer EditerSupprimer
L’heure tournait et toujours pas de Sunan en vue. Irie commençait sérieusement à s’impatienter ainsi qu’à s’inquiéter. Il se doutait que c’était parce qu’elle était occupée par le boulot, mais ça commençait à faire long. Mais il ne bougeait pas adosser à sa voiture, il attendait la jeune femme. Après tout, il avait promis d’être là à la sortie de son service, donc qu’importe l’heure, il était là. Néanmoins, ça ne l’empêchait pas de trouver le temps long et d’avoir envie de la voir sortir par la porte de derrière. Le téléphone qui vibre le fait sortir de ses pensées et il l’attrape pour voir le numéro de son amie s’afficher dessus. Il lu le message et haussa les épaules. Un peu plus ou un peu moins. Il n’était pas à ça près. Alors, encore une fois, le japonais patienta, pianotant sur son portable. Il envoya deux trois messages, passa sur facebook et twitter, et posta une photo sur instagram. Rien de bien productif mais qui lui fit gagner une bonne dizaine de minutes sur son ennui avant qu’il ne soit totalement brisé par la sortie de Sunan.
« J’avais dit que j’attendrai la fin de ton service et j’ai attendu Sunan. J’honore toujours mes propos. » Quelque chose que lui avait appris son père, sûrement la seule d’ailleurs, toujours faire en sorte de ne pas briser ses promesses et d’être un homme sur qui on pouvait compter. Quand il disait quelque chose, il le faisait. Irie sourit à la jeune femme en la voyant complètement sur les rotules. Il s’imaginait qu’il y avait eu beaucoup de monde et à en juger par ses propos ce fut le cas. Elle devait mourir d’envie de s’asseoir et voulu accéder à cette envie avant de voir la cigarette au creux de ses lèvres. Il grimaça légèrement. Le japonais n’aimait pas l’odeur de ce truc et donc, il ne lui proposa pas de s’installer à l’intérieur de sa voiture pour qu’elle puisse se reposer. Elle attendrait d’avoir fini sa clope pour poser son postérieur sur le siège passager.
Le jeune homme l’écouta et réfléchit quelques secondes. « Hmm on peut voir s’il reste un bar ouvert et aller boire quelque chose. Pas trop tard j’imagine, parce que t’as l’air crevée, genre vraiment crevée. » Il n’osait pas lui dire qu’elle faisait peur tellement elle semblait sur le point de s’effondrer. « Mais t’es sûre que tu veux sortir ? Tu devrais aller te reposer et on remet ça à plus tard. Je m’en voudrai si ton prince charmant s’enfuyait en voyant ta tête. » Il rit, la taquinant comme il l’aurait fait avec sa petite sœur. Parce que Sunan, c’était un peu comme sa petite sœur. Elle était son amie parce que la circonstance était drôle au vu de leur pupille de couleurs différentes, mais en plus parce qu’il avait comme le besoin de la protéger, comme si elle était vraiment sa petite sœur.
« J’avais dit que j’attendrai la fin de ton service et j’ai attendu Sunan. J’honore toujours mes propos. » Quelque chose que lui avait appris son père, sûrement la seule d’ailleurs, toujours faire en sorte de ne pas briser ses promesses et d’être un homme sur qui on pouvait compter. Quand il disait quelque chose, il le faisait. Irie sourit à la jeune femme en la voyant complètement sur les rotules. Il s’imaginait qu’il y avait eu beaucoup de monde et à en juger par ses propos ce fut le cas. Elle devait mourir d’envie de s’asseoir et voulu accéder à cette envie avant de voir la cigarette au creux de ses lèvres. Il grimaça légèrement. Le japonais n’aimait pas l’odeur de ce truc et donc, il ne lui proposa pas de s’installer à l’intérieur de sa voiture pour qu’elle puisse se reposer. Elle attendrait d’avoir fini sa clope pour poser son postérieur sur le siège passager.
Le jeune homme l’écouta et réfléchit quelques secondes. « Hmm on peut voir s’il reste un bar ouvert et aller boire quelque chose. Pas trop tard j’imagine, parce que t’as l’air crevée, genre vraiment crevée. » Il n’osait pas lui dire qu’elle faisait peur tellement elle semblait sur le point de s’effondrer. « Mais t’es sûre que tu veux sortir ? Tu devrais aller te reposer et on remet ça à plus tard. Je m’en voudrai si ton prince charmant s’enfuyait en voyant ta tête. » Il rit, la taquinant comme il l’aurait fait avec sa petite sœur. Parce que Sunan, c’était un peu comme sa petite sœur. Elle était son amie parce que la circonstance était drôle au vu de leur pupille de couleurs différentes, mais en plus parce qu’il avait comme le besoin de la protéger, comme si elle était vraiment sa petite sœur.
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Re: zero o'clock (irie) | Dim 3 Mai 2020 - 2:47 Citer EditerSupprimer
C’est vrai qu’Irie a toujours été un homme de parole ; peu importe la promesse qu’il devait faire. Il m’arrache un sourire alors que je tire sur ma cigarette. Après tout ce travail, j’en avais bien besoin pour relâcher la pression qui pesait sur mon corps. Et ça fait vite effet ; parce que c’est certainement l’une des seules choses qui fait suffisamment bien effet en dehors d’un bon café ou d’un verre d’alcool pas trop fort. Dormir, aussi, mais pas maintenant, pas après avoir attendu toute la soirée de le voir. « Oh, tu sais, je serais capable de tenir toute la nuit si je suis avec toi. C’est comme ça avec certaines personnes. Je les apprécie tellement que la fatigue disparaît quand je suis avec eux. » Enfin, ça, c’est pour éviter de les inquiéter. J’essaye surtout de tenir jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus eux.
« Puis, tu sais, je suis toujours célibataire, mon prince charmant est toujours en route ! Donc c’est pas lui qui va avoir peur. Peut-être plus moi quand je me démaquillerais, en voyant les valises que j’ai sous les yeux. » Je lâche un rire et je tire à nouveau ma cigarette, aspirant et expirant la fumée sans pour autant crapoter—c’était du gâchis d’argent. « Va pour le bar, je suis partante. Je finis juste ma cigarette et on peut y aller ! » Parce que lui qui ne supportait pas vraiment l’odeur de ce truc, il n’allait certainement pas accepter que je fume à la fenêtre de sa voiture.
Je dois retenir de toutes mes forces un bâillement qui pourrait presque m’en décrocher la mâchoire. Je suis fatiguée. Ça, je suis clairement au courant et je peux certainement pas dire l’inverse. Et je l’accepterais seulement quand je serais au dortoir des sangos. J’ai clairement autre chose à faire avant ça ; genre profiter. Je tire une dernière taffe sur ma cigarette, je la met dans le cendrier du personnel, et je m’avance finalement pour m’installer dans sa voiture. Et quel soupir de soulagement. « C’est la première fois que je m’assois en quatre heures. Ce boulot est tellement crevant, je te jure ! » Je soupire et j’attache ma ceinture, comme une bonne gosse. « Tu penses que le N°7 est encore ouvert à cette heure ? Si c’est le cas, ce serait la destination idéale pour débuter et finir la nuit si bien entamée. »
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Re: zero o'clock (irie) | Mar 5 Mai 2020 - 21:20 Citer EditerSupprimer
« Peut-être, mais tu devrais quand même te reposer Sunan. Tu fais peur à voir. » Irie la taquinait mais dans un sens il n’avait pas réellement tort. Elle avait l’air d’un zombie. Il fallait vraiment qu’elle dorme plus que ça et surtout qu’elle se repose. Ce boulot, ainsi que sa vie, l’épuisait et en tant que futur docteur, il s’inquiétait pour l’état de santé de son amie. Un peu également pour le fait qu’elle n’avait personne pour le moment, sûrement parce qu’elle n’avait pas une minute à elle, ou alors parce qu’elle avait quelqu’un en tête. Il rit de la remarque de la jeune femme en levant les yeux au ciel. « Ca devrait te faire un électrochoc pour que tu te reposes. Je parle sérieusement, en tant que ton ami mais aussi futur médecin. Ton corps va finir par ne plus suivre ma belle. » Il savait très bien qu’elle faisait exprès de dire qu’elle allait bien alors que ce n’était pas forcément le cas. Après tout, elle ne voulait certainement pas inquiéter son entourage. Mais Irie n’était pas con. Il le voyait qu’elle était à bout. Elle avait besoin de se poser. Mais pas dans sa voiture, du moins pas avant d’avoir fini sa clope.
Ça aussi, il pourrait lui dire que c’est mauvais pour sa santé. Seulement, elle ne l’écouterait pas. Sunan n’écoutait personne à part elle. Ce fut pour cette raison qu’il lui proposa le bar. Quoiqu’il aurait pu dire, elle ne l’aurait pas écouté. Donc autant passer du temps ensemble. « Yep parce que tu rentres pas dans ma voiture, cette merde coincée entre les lèvres. Si tu meurs pas de fatigue, c’est ce truc qui aura ta peau. » Même si la jeune femme ne fumait pas énormément, c’était quand même beaucoup trop. Ses poumons risquaient d’être touchés et quand ce serait le cas, ce serait sûrement irrémédiable. Irie attendit donc encore une fois patiemment que la jeune femme finisse de fumer pour la regarder s’installer dans la voiture, elle côté passager et lui derrière le volant.
Il sourit en entendant le soupir de soulagement. La sango avait bien mérité de se reposer quelques instants. « Je veux bien te croire. Je sais pas comment tu fais. Je pourrai pas personnellement. Entre le fait de pas pouvoir m’asseoir mais également les clients casses couilles. Je leur casserai des assiettes sur la gueule avant qu’ils aient fini de parler. » Malheureusement, ce n’était pas très bon pour le business. Il était patient Irie, mais il ne supportait pas qu’on manque de respect à ses proches ou à lui. Sunan donna le nom d’un lieu et il hocha la tête. « Effectivement, on peut aller là-bas. » Le N° 7 ou l’Epsilon ça ne l’aurait pas dérangé. Il aimait les deux lieux même s’il n’y allait pas souvent. « Tu fais la copilote ? Je suis pas encore très doué. » Il ne connaissait pas très bien Séoul malgré les années passées dans la capitale. Elle pourrait donc l’aider pendant qu’il conduisait. Irie alluma le contact et attendit la première indication de la jeune femme.
Ça aussi, il pourrait lui dire que c’est mauvais pour sa santé. Seulement, elle ne l’écouterait pas. Sunan n’écoutait personne à part elle. Ce fut pour cette raison qu’il lui proposa le bar. Quoiqu’il aurait pu dire, elle ne l’aurait pas écouté. Donc autant passer du temps ensemble. « Yep parce que tu rentres pas dans ma voiture, cette merde coincée entre les lèvres. Si tu meurs pas de fatigue, c’est ce truc qui aura ta peau. » Même si la jeune femme ne fumait pas énormément, c’était quand même beaucoup trop. Ses poumons risquaient d’être touchés et quand ce serait le cas, ce serait sûrement irrémédiable. Irie attendit donc encore une fois patiemment que la jeune femme finisse de fumer pour la regarder s’installer dans la voiture, elle côté passager et lui derrière le volant.
Il sourit en entendant le soupir de soulagement. La sango avait bien mérité de se reposer quelques instants. « Je veux bien te croire. Je sais pas comment tu fais. Je pourrai pas personnellement. Entre le fait de pas pouvoir m’asseoir mais également les clients casses couilles. Je leur casserai des assiettes sur la gueule avant qu’ils aient fini de parler. » Malheureusement, ce n’était pas très bon pour le business. Il était patient Irie, mais il ne supportait pas qu’on manque de respect à ses proches ou à lui. Sunan donna le nom d’un lieu et il hocha la tête. « Effectivement, on peut aller là-bas. » Le N° 7 ou l’Epsilon ça ne l’aurait pas dérangé. Il aimait les deux lieux même s’il n’y allait pas souvent. « Tu fais la copilote ? Je suis pas encore très doué. » Il ne connaissait pas très bien Séoul malgré les années passées dans la capitale. Elle pourrait donc l’aider pendant qu’il conduisait. Irie alluma le contact et attendit la première indication de la jeune femme.
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