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Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : Bibbi
Célébrité : Ahn Hyo Seop
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Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Ven 13 Mar - 23:09 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon C’était l’un de ces soirs. Où mon cœur saignait en silence, peinant à distinguer les contours d’une chambre qui devenait floue devant mes yeux. C’était l’un de ces soirs… où la douleur atteignait son paroxysme, les doutes et les incertitudes m’assaillaient de toutes parts, l’un de ces soirs où j’osais penser que mon existence n’était qu’un fléau. Je me laissais aller à l’obscurité et les ténèbres, écrasé contre mon matelas, ruminant encore et toujours ses mots. Mes cils chutèrent et plongèrent ainsi mon regard dans le noir que ma paume vint accabler davantage. Le souffle court, j’expirais une dernière fois avant de finalement tirer sur mes maigres forces et me relever. Je quittais le confort relatif de mon lit pour m’armer de ma veste et laisser derrière moi la vie d’étudiant. J’enfonçais dans ma poche clefs, téléphone, carte d’identité et… je poussais les portes unes à unes avant de quitter mon cocon. La fraicheur hivernale qui refusait de laisser place au printemps vint fouetter mes joues et me força à resserrer ma veste, en quête d’une chaleur éphémère. Et je m’enfonçais ainsi dans les rues Séoulites, slalomant entre les silhouettes qui pressaient le pas vers d’autres réjouissances nocturnes. Machinalement, je remontais les allées vers le Kurss, rejoignant sans m’en rendre compte le lieu de mon autre vie. Et ce ne fut que lorsque j’en aperçu les néons que je réalisais. Ce repos inopiné et pourtant mérité qui me détourna alors de l’entrée bondée du bar. Mais si je m’en retournais pour errer de nouveau, j’appréciais ce répit et m’enfouissais toujours plus loin dans les ruelles peu fréquentées, jusqu’à enfin m’arrêter et m’adosser à l’un des murs glacés. Du bout des doigts, je sentais dans ma poche ce qui me démangeait, ce que je m’étais refusé depuis longtemps… trop longtemps ? Je n’en ressentais pas le besoin, mais ce soir là, où mon âme hurlait au désespoir et à la solitude, je succombais. Non sans dégoût, je sortais le bâton et son acolyte avant d’en saisir une extrémité de mes lèvres. Je provoquais alors la flamme d’un vieux briquet et rendais mon salut incandescent. La fumée s’éleva alors, et dans un sursaut j’en inspirais quelques volutes.
Honteux, j’avais conscience de l’absurdité de la situation, de ma situation. Ô combien j’étais idiot de me tenir là, seul et avec pour seul ami quelques herbes respirées à la dérobée. Et comme si le ciel m’avait entendu, ce fut à cet instant précis que mon téléphone se rappela à moi, une simple sonnerie qui me tira de mes pensées un court instant. Sans plus de conviction, je jetais un œil désintéressé à ce message inopiné, une femme que je n’avais pas oublié en dépit de sa supplique. Il n’en fallut pas moins pour que mon cœur ne se pince à la vu de son nom enregistré malgré la déontologie. Il n’en fallut pas moins pour que je lâche mon enfer et qu’il ne s’échoue sur le sol sans bruit. J’avais été idiot, inconscient, et elle venait sans s’en rendre compte de m’en sauver. À la hâte je répondais à son message.
Est-ce que tout va bien ?
Je me flagellais déjà intérieurement de la stupidité de ma réponse, mais dans l’empressement je l’avais envoyé. Le cœur cognant contre mes côtes, je comprenais néanmoins qu’elle était en vie. Et ses adieux me revinrent en mémoire. Ses mots si durs, sa réalité qu’elle avait accepté, et surtout, ce qu’elle avait abandonné. Seule et meurtrie, elle s’était laissée sombrée sans que personne ne lui tende la main, et ce jour-là… ce jour-là quoi ? Avait-elle besoin d’aide ? Venait-elle d’être battue ? Souffrait-elle ? Avait-elle décidé de fuir ? De quitter la douleur pour le bonheur ? Mes pas me traînèrent hors de l’allée sordide dans laquelle je m’étais caché pour finalement rejoindre le flot des fêtards et des travailleurs acharnés. L’esprit embrumé par les soupçons synthétiques que j’avais provoqué, je parvenais néanmoins à faire illusion. Lentement, lourdement, je me laissais guider par la foule, le téléphone fermement ancré dans ma paume, impatient de lire d’autres mots, de recevoir d’autres preuves. Et alors que je m’arrêtais à un passage piéton devant les signaux écarlates qui s’affichaient, je vis au loin une silhouette plus frêle, plus petite qui se détachait parmi toutes les autres. Une silhouette étonnamment familière et que je ne quittais pas des yeux tandis que je pouvais mirer son visage pencher et illuminé par l’éclat de son appareil. Je ne la quittais pas plus des yeux alors que je sentais la réponse vibrer entre mes doigts. Je sentis alors chaque membre, chaque muscle, chaque tendon se relâcher dans mon corps. Mais était-ce ce que je venais de prendre ? Ou était-ce le soulagement de voir qu’elle n’avait pas encore baissé les bras malgré une vie faite de douleur ? Tout se brouillait dans mon esprit, et j’attendais, patiemment, qu’elle ne relève à son tour ses perles sombres pour croiser les miennes.
:copyright:️ Justayne
________________________________
©️crackintime
Honteux, j’avais conscience de l’absurdité de la situation, de ma situation. Ô combien j’étais idiot de me tenir là, seul et avec pour seul ami quelques herbes respirées à la dérobée. Et comme si le ciel m’avait entendu, ce fut à cet instant précis que mon téléphone se rappela à moi, une simple sonnerie qui me tira de mes pensées un court instant. Sans plus de conviction, je jetais un œil désintéressé à ce message inopiné, une femme que je n’avais pas oublié en dépit de sa supplique. Il n’en fallut pas moins pour que mon cœur ne se pince à la vu de son nom enregistré malgré la déontologie. Il n’en fallut pas moins pour que je lâche mon enfer et qu’il ne s’échoue sur le sol sans bruit. J’avais été idiot, inconscient, et elle venait sans s’en rendre compte de m’en sauver. À la hâte je répondais à son message.
Je me flagellais déjà intérieurement de la stupidité de ma réponse, mais dans l’empressement je l’avais envoyé. Le cœur cognant contre mes côtes, je comprenais néanmoins qu’elle était en vie. Et ses adieux me revinrent en mémoire. Ses mots si durs, sa réalité qu’elle avait accepté, et surtout, ce qu’elle avait abandonné. Seule et meurtrie, elle s’était laissée sombrée sans que personne ne lui tende la main, et ce jour-là… ce jour-là quoi ? Avait-elle besoin d’aide ? Venait-elle d’être battue ? Souffrait-elle ? Avait-elle décidé de fuir ? De quitter la douleur pour le bonheur ? Mes pas me traînèrent hors de l’allée sordide dans laquelle je m’étais caché pour finalement rejoindre le flot des fêtards et des travailleurs acharnés. L’esprit embrumé par les soupçons synthétiques que j’avais provoqué, je parvenais néanmoins à faire illusion. Lentement, lourdement, je me laissais guider par la foule, le téléphone fermement ancré dans ma paume, impatient de lire d’autres mots, de recevoir d’autres preuves. Et alors que je m’arrêtais à un passage piéton devant les signaux écarlates qui s’affichaient, je vis au loin une silhouette plus frêle, plus petite qui se détachait parmi toutes les autres. Une silhouette étonnamment familière et que je ne quittais pas des yeux tandis que je pouvais mirer son visage pencher et illuminé par l’éclat de son appareil. Je ne la quittais pas plus des yeux alors que je sentais la réponse vibrer entre mes doigts. Je sentis alors chaque membre, chaque muscle, chaque tendon se relâcher dans mon corps. Mais était-ce ce que je venais de prendre ? Ou était-ce le soulagement de voir qu’elle n’avait pas encore baissé les bras malgré une vie faite de douleur ? Tout se brouillait dans mon esprit, et j’attendais, patiemment, qu’elle ne relève à son tour ses perles sombres pour croiser les miennes.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Sam 14 Mar - 22:01 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon Les images dansaient et se succédaient devant mes yeux. Je trompais l’ennuis de ma triste de vie en essayant de trouver du réconfort dans cette boîte magique que l’on nomme plus communément télévision. Et encore plus précisément, j’avais cette chose très pratique que l’on appelait Netflix qui me permettais de m’évader un peu. Rien de mieux que regarder les malheurs des autres pour oublier les siens, quoi qu’en ce moment j’étais plutôt sur les histoires romantique, allez savoir pourquoi. Cependant, alors que le héros et l’héroïne de l’histoire échangeaient leur premier vrai baiser consentit, j’eu le réflexe d’éteindre l’écran en soupirant. Ce genre d’histoire n’arrivent vraiment qu’à la télévision… Je me laissais tombée sur le côté, le canapé amortissant mon corps lourd. Je me sentais bizarre depuis quelques temps, depuis que j’étais rentrée de l’hôpital plus exactement. J’étais bien plus pensive et mon esprit avait tendance à se focaliser su une personne en particulier… Une personne à qui il ne devrait pas prêter attention. Je m’enfonçais un coussin sur la tête en me remémorant tous ce que j’avais pu faire sous le coup de l’émotion avec ce fameux Docteur Lee. J’en rougissais maintenant, j’ai tellement honte d’avoir été si familière avec lui.. Et de lui avoir vider mon sac comme ça. Cela n’avait servis à rien, cela n’avait strictement rien changer. Je sentais seulement mon coeur moins lourd, ça m’avais fait du bien je devais le reconnaître. Malheureusement, ma vie n’avait pas changée d’un iota et je savais que ce n’était pas prêt d’être le cas. Il n’y avait aucune raison que les choses changent après tout.. Je me sentais accablée par cette réalité que j’avais pourtant acceptée il y a un moment déjà. Comme j’avais pu lui dire d’ailleurs ce fameux soir. Mon cerveaux était encore prêt a exploser de nouveau. Il fallait que je prenne l’air, que je sorte d’ici… Grâce à Dieu, en ce jour, je le pouvais sans problème. Mon mari était en déplacement pour quelques jours. Je me retrouvais dans à pouvoir vivre ma vie tranquillement sans avoir cette épée de Damoclès au dessus de la tête à chaque heure de la journée. Il était enfin loin, très loin, et vu l’heure tardive et le décalage horaire, il dormait déjà. J’avais donc une totale liberté sans devoir consulter mon téléphone portable toutes les dix secondes pour être sure de ne pas avoir oublier de répondre à un message que je n’aurais pas vu passer par le plus grand des hasards. Aller… Il faut que je bouge, maintenant, que je respire hors de ses murs en espérant avoir les idées plus clair à l’extérieur.
J’avais enfilée mes chaussures, mis mon long manteau et pris mon sac à main avant de quitter l’appartement sans traîner une seconde de plus. Me voilà dans les rues de Séoul, fréquenter par une population très jeune vu l’heure qu’il était affichée au cadran. Je n’avais jamais connu cette vie nocturne qu’offrais la capitale. Il faut dire que je m’étais mariée très jeune, et à ce moment-là je n’avais pas l’âge de fréquenter les bars et les boîtes de nuit. J’y étais déjà allé par la suite, en compagnie de mon mari et certains de ses collègues. Mais évidemment, l’ambiance n’est pas la même que si on s’y rendait avec un groupe d’amis je suppose. Un énième soupire franchit la barrière de mes lèvres. Je m’asseyais un instant sur un banc qui se trouvait non loin de l’endroit où je marchais. Je regardais le ciel qui manquait cruellement d’étoile. Je mis la main dans mon sac à main afin d’en sortir mon téléphone. Et alors que je ne parvenais pas à l’attraper, ma main toucha quelque chose d’autre en fouillant profondément… Je sortis un bout de papier. Et là, tout me revins à nouveau en mémoire. Je n’avais jamais osée le sortir de là, tout comme je n’avais jamais osé le jeté non plus. C’est complètement absurde.. Quelqu’un peu m’expliquer pourquoi mon doigt étaient entrain de s’agiter sur le téléphone que je venais de retrouver ? Pourquoi est-ce que j’étais entrain de composer son numéro afin de lui envoyer un message ? Et pendant un instant, la raison eu le dessus sur moi et je m’arrêtais alors que j’allais commencer à former les mots qui allaient composer ce fameux message. Est-ce que c’était une bonne idée d’entrée en contact avec lui ? Et pourquoi ? Ce serait vraiment culotté de ma part de faire ça. En plus il a du m’oublier depuis le temps… Même si ce n’était pas si éloigné que ça dans le temps. Bon aller, je peux juste lui dire bonjour, ce n’est pas la mort non plus, c’est poli… Et voilà comment « Bonjour, j’étais entrain de penser à vous... » était apparu sur l’écran et envoyé avant que mon cerveau est eu le temps d’approuver tout ça. Mon Dieu… Je fais vraiment des choses insensées depuis quelque temps. Enervée de ma propre stupidité je repris mon chemin dans les rues bondés de la ville. Et alors que j’approchais d’un passage piéton, je sentis mon téléphone vibrer. Il me demandait si tout allait bien… Je ris intérieurement de ma stupiditée. Evidemment, il devait croire que je l’appelais à l’aide ou quelque chose comme ça. Pas que j’étais juste entrain de le saluer, c’était ridicule.. Vraiment Minah t’es ridicule… Mais ce n’est qu’une chose à rajouter à la longue liste des trucs débiles que tu as fais depuis que tu as croisé le chemin de ce jeune homme. Je sais qu’il est charmant, mais vraiment il faut arrêter… J’éteignais l’écran.. Avant de l’allumer de nouveau, arrêter aux côtés de pleins d’autres passants qui attendaient de pouvoir traverser. J’en profitais pour rallumer mon écran et commencer à pianoter quelque mots.. Que je n’envoyais pas sur le moment. Je ne savais pas vraiment comment continuer cette conversation. Il allait me prendre pour une folle c’est sur. Je relevais les yeux alors que le feu n’allait pas tarder à passer vert pour les piétons. Et alors que mes yeux se posaient sur la masse qui se trouvait en face de moi sur le trottoir d’en fasse, une silhouette attira immédiatement mon attention. Il me fallut une bonne seconde pour réaliser que je n’étais pas entrain de rêver et qu’il s’agissait de lui. Était-ce une blague ? Je me retrouvais interdite, le feu passa au vert et la foule commença a se déplacer. De mon côté, j’étais trop sur le coup de l’étonnement pour bouger dans l’immédiat. Mais je finis par me réveiller et emboîter le pas de gens qui se trouvaient près de moi. Devais-je faire comme si je ne l’avais pas vu ? Non impossible. Je l’avais sentis.. Notre regard c’était accroché, il m’était difficile de faire comme si je ne l’avais pas vu dans ses conditions. La vie était parfois étrange, et j’aurais pu me croire dans un drama au vue de la situation cocasse qui se présentait à nous en ce moment. Alors que les autres continuaient leur chemin, de mon côté je pris place en face du fameux Docteur Lee, qui m’avais fait faire toutes ses choses étranges. « Bonsoir… C’est vraiment une surprise de tomber sur vous ce soir. » Je me sentais un peu mal à l’aise je devais bien l’avouer. Nous nous étions quittés sur une note un peu particulière. Et je ne m’attendais absolument pas à le revoir un jour… Comme quoi il faudrait vraiment que je réfléchisse à deux fois avant d’agir. « Je vais bien… Je suis désolée j’ai mis un peu de temps à vous répondre... » Dis-je en désignant mon téléphone, faisant référence au message qu’il m’avais envoyé un peu avant. Un sourire gênée était affiché sur mes lèvres.
:copyright:️ Justayne
J’avais enfilée mes chaussures, mis mon long manteau et pris mon sac à main avant de quitter l’appartement sans traîner une seconde de plus. Me voilà dans les rues de Séoul, fréquenter par une population très jeune vu l’heure qu’il était affichée au cadran. Je n’avais jamais connu cette vie nocturne qu’offrais la capitale. Il faut dire que je m’étais mariée très jeune, et à ce moment-là je n’avais pas l’âge de fréquenter les bars et les boîtes de nuit. J’y étais déjà allé par la suite, en compagnie de mon mari et certains de ses collègues. Mais évidemment, l’ambiance n’est pas la même que si on s’y rendait avec un groupe d’amis je suppose. Un énième soupire franchit la barrière de mes lèvres. Je m’asseyais un instant sur un banc qui se trouvait non loin de l’endroit où je marchais. Je regardais le ciel qui manquait cruellement d’étoile. Je mis la main dans mon sac à main afin d’en sortir mon téléphone. Et alors que je ne parvenais pas à l’attraper, ma main toucha quelque chose d’autre en fouillant profondément… Je sortis un bout de papier. Et là, tout me revins à nouveau en mémoire. Je n’avais jamais osée le sortir de là, tout comme je n’avais jamais osé le jeté non plus. C’est complètement absurde.. Quelqu’un peu m’expliquer pourquoi mon doigt étaient entrain de s’agiter sur le téléphone que je venais de retrouver ? Pourquoi est-ce que j’étais entrain de composer son numéro afin de lui envoyer un message ? Et pendant un instant, la raison eu le dessus sur moi et je m’arrêtais alors que j’allais commencer à former les mots qui allaient composer ce fameux message. Est-ce que c’était une bonne idée d’entrée en contact avec lui ? Et pourquoi ? Ce serait vraiment culotté de ma part de faire ça. En plus il a du m’oublier depuis le temps… Même si ce n’était pas si éloigné que ça dans le temps. Bon aller, je peux juste lui dire bonjour, ce n’est pas la mort non plus, c’est poli… Et voilà comment « Bonjour, j’étais entrain de penser à vous... » était apparu sur l’écran et envoyé avant que mon cerveau est eu le temps d’approuver tout ça. Mon Dieu… Je fais vraiment des choses insensées depuis quelque temps. Enervée de ma propre stupidité je repris mon chemin dans les rues bondés de la ville. Et alors que j’approchais d’un passage piéton, je sentis mon téléphone vibrer. Il me demandait si tout allait bien… Je ris intérieurement de ma stupiditée. Evidemment, il devait croire que je l’appelais à l’aide ou quelque chose comme ça. Pas que j’étais juste entrain de le saluer, c’était ridicule.. Vraiment Minah t’es ridicule… Mais ce n’est qu’une chose à rajouter à la longue liste des trucs débiles que tu as fais depuis que tu as croisé le chemin de ce jeune homme. Je sais qu’il est charmant, mais vraiment il faut arrêter… J’éteignais l’écran.. Avant de l’allumer de nouveau, arrêter aux côtés de pleins d’autres passants qui attendaient de pouvoir traverser. J’en profitais pour rallumer mon écran et commencer à pianoter quelque mots.. Que je n’envoyais pas sur le moment. Je ne savais pas vraiment comment continuer cette conversation. Il allait me prendre pour une folle c’est sur. Je relevais les yeux alors que le feu n’allait pas tarder à passer vert pour les piétons. Et alors que mes yeux se posaient sur la masse qui se trouvait en face de moi sur le trottoir d’en fasse, une silhouette attira immédiatement mon attention. Il me fallut une bonne seconde pour réaliser que je n’étais pas entrain de rêver et qu’il s’agissait de lui. Était-ce une blague ? Je me retrouvais interdite, le feu passa au vert et la foule commença a se déplacer. De mon côté, j’étais trop sur le coup de l’étonnement pour bouger dans l’immédiat. Mais je finis par me réveiller et emboîter le pas de gens qui se trouvaient près de moi. Devais-je faire comme si je ne l’avais pas vu ? Non impossible. Je l’avais sentis.. Notre regard c’était accroché, il m’était difficile de faire comme si je ne l’avais pas vu dans ses conditions. La vie était parfois étrange, et j’aurais pu me croire dans un drama au vue de la situation cocasse qui se présentait à nous en ce moment. Alors que les autres continuaient leur chemin, de mon côté je pris place en face du fameux Docteur Lee, qui m’avais fait faire toutes ses choses étranges. « Bonsoir… C’est vraiment une surprise de tomber sur vous ce soir. » Je me sentais un peu mal à l’aise je devais bien l’avouer. Nous nous étions quittés sur une note un peu particulière. Et je ne m’attendais absolument pas à le revoir un jour… Comme quoi il faudrait vraiment que je réfléchisse à deux fois avant d’agir. « Je vais bien… Je suis désolée j’ai mis un peu de temps à vous répondre... » Dis-je en désignant mon téléphone, faisant référence au message qu’il m’avais envoyé un peu avant. Un sourire gênée était affiché sur mes lèvres.
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Sam 14 Mar - 22:59 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Là, juste en face de moi, de l’autre côté de la rue. Là, noyée dans la foule, je pouvais reconnaître les traits fin d’un visage émacié et marqué par la peur et la douleur. C’était étrange, d’abord son message pour ensuite la voir apparaître devant mes yeux… Si seulement j’avais cru au destin, j’aurais pu affirmer qu’il se jouait de moi, ou qu’il provoquait notre rencontre. Mais comment croire à cette illusion alors que ma simple existence n’était que le fruit d’un crime ? Des idées, des pensées sans aucun doute provoquées par la bêtise que je venais de commettre, et que je repoussais dans un coin de ma tête. Comme figé, je me contentais de mirer la foule qui, d’un coup, se mit à avancer en bloc. Aurais-je dû esquisser quelques pas ? Aurais-je dû à mon tour fouler les quelques mètres qui nous séparaient ? Crétin… jamais tu n’aurais dû te laisser aller à replonger dans cette pseudo échappatoire… Je me fustigeais intérieurement d’avoir abruti mon esprit déjà trop tourmenté. Tout autour de moi semblait plus lent, plus lourd… mais, les yeux dardés sur elle, je parvenais à canaliser ce flou intempestif, jusqu’à ce que finalement elle n’arrive à mon niveau. Interdit devant son regard, elle fut la première à prendre la parole. Je n’avais rien oublié, et même le bâton dont j’avais aspiré les vapeurs quelques instants plus tôt ne parvenait pas à rendre mes souvenirs fugaces. Ancrés dans ma mémoire, imprimés sur mes mains et sur mes lèvres, je pouvais encore sentir le contact si léger qu’elle m’avait imposé. J’avais même ressassé ces instants, ses gestes, cherchant avec véhémence leur signification, la raison qui l’avait poussé à agir ainsi. Et je m’étais perdu dans mes réflexions… plus d’une fois, j’avais laissé mon esprit vogué à son gré, et plus d’une fois j’avais senti mon cœur se tordre de douleur en imaginant le quotidien qu’elle devait supporter. Je n’avais rien oublié, mais témoin de la gêne qui émanait d’elle, je répondais simplement. « Bonsoir. Ça pour une surprise… » Le sourire étira l’ourlet de chair sans même que je n’en sois l’instigateur. Je l’observais, les gestes incertains et brouillons, le regard fuyant, les mots bredouillés et son air juvénile qui la rendait à ma fois mignonne et terriblement fragile. « Si vous allez bien, alors c’est le principal ! » La question me brûlait les lèvres, et si j’hésitais à la poser, les mots fuirent mes carmines en un flot de paroles et d’inquiétude que je ne parvins à maîtriser. « Que faites-vous dehors aussi tard ? Est-ce qu’il vous a mise dehors ? » Mais avant qu’elle ne puisse répondre, les mouvements de foule nous poussèrent à nous retrancher loin du passage piéton, à l’abri de la chaussée, et d’un geste je l’attrapais délicatement par le bras et l’incitais à faire de même. « Est-ce que tout va bien ? » répétais-je finalement. Là, dans la rue, loin des néons et du matériels médical, loin de la blouse blanche, je ne pouvais m’assurer de ses blessures, aussi la sondais-je du regard en lui intimant silencieusement de me dire la vérité.
Et ce ne fut que lorsque mes craintes durent chassées que je pus enfin souffler. Une expiration que j’avais retenue sans le vouloir, sans même m’en rendre compte. « Est-ce que vous avez mangé ? Vous voulez boire un verre peut être ? » Ça ne me ressemblait pas. Insister de cette façon. J’outrepassais mon précédent rôle de médecin et je franchissais les limites de l’inconnu, accusant une nouvelle fois l’activité dont elle m’avait sauvé. Après tout, je lui étais redevable désormais, une dette dont elle ne soupçonnait absolument pas l’existence, mais que je gravais dans un coin de mon subconscient afin de ne jamais me laisser happer par la douleur de mon âme déchirée. « Je ne suis pas de garde, ni ce soir, ni demain, alors je peux vous offrir un verre. Je connais un endroit très sympa. Ça vous tente ? » proposais-je non sans un sourire que je voulais bienveillant et rassurant.
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Là, juste en face de moi, de l’autre côté de la rue. Là, noyée dans la foule, je pouvais reconnaître les traits fin d’un visage émacié et marqué par la peur et la douleur. C’était étrange, d’abord son message pour ensuite la voir apparaître devant mes yeux… Si seulement j’avais cru au destin, j’aurais pu affirmer qu’il se jouait de moi, ou qu’il provoquait notre rencontre. Mais comment croire à cette illusion alors que ma simple existence n’était que le fruit d’un crime ? Des idées, des pensées sans aucun doute provoquées par la bêtise que je venais de commettre, et que je repoussais dans un coin de ma tête. Comme figé, je me contentais de mirer la foule qui, d’un coup, se mit à avancer en bloc. Aurais-je dû esquisser quelques pas ? Aurais-je dû à mon tour fouler les quelques mètres qui nous séparaient ? Crétin… jamais tu n’aurais dû te laisser aller à replonger dans cette pseudo échappatoire… Je me fustigeais intérieurement d’avoir abruti mon esprit déjà trop tourmenté. Tout autour de moi semblait plus lent, plus lourd… mais, les yeux dardés sur elle, je parvenais à canaliser ce flou intempestif, jusqu’à ce que finalement elle n’arrive à mon niveau. Interdit devant son regard, elle fut la première à prendre la parole. Je n’avais rien oublié, et même le bâton dont j’avais aspiré les vapeurs quelques instants plus tôt ne parvenait pas à rendre mes souvenirs fugaces. Ancrés dans ma mémoire, imprimés sur mes mains et sur mes lèvres, je pouvais encore sentir le contact si léger qu’elle m’avait imposé. J’avais même ressassé ces instants, ses gestes, cherchant avec véhémence leur signification, la raison qui l’avait poussé à agir ainsi. Et je m’étais perdu dans mes réflexions… plus d’une fois, j’avais laissé mon esprit vogué à son gré, et plus d’une fois j’avais senti mon cœur se tordre de douleur en imaginant le quotidien qu’elle devait supporter. Je n’avais rien oublié, mais témoin de la gêne qui émanait d’elle, je répondais simplement. « Bonsoir. Ça pour une surprise… » Le sourire étira l’ourlet de chair sans même que je n’en sois l’instigateur. Je l’observais, les gestes incertains et brouillons, le regard fuyant, les mots bredouillés et son air juvénile qui la rendait à ma fois mignonne et terriblement fragile. « Si vous allez bien, alors c’est le principal ! » La question me brûlait les lèvres, et si j’hésitais à la poser, les mots fuirent mes carmines en un flot de paroles et d’inquiétude que je ne parvins à maîtriser. « Que faites-vous dehors aussi tard ? Est-ce qu’il vous a mise dehors ? » Mais avant qu’elle ne puisse répondre, les mouvements de foule nous poussèrent à nous retrancher loin du passage piéton, à l’abri de la chaussée, et d’un geste je l’attrapais délicatement par le bras et l’incitais à faire de même. « Est-ce que tout va bien ? » répétais-je finalement. Là, dans la rue, loin des néons et du matériels médical, loin de la blouse blanche, je ne pouvais m’assurer de ses blessures, aussi la sondais-je du regard en lui intimant silencieusement de me dire la vérité.
Et ce ne fut que lorsque mes craintes durent chassées que je pus enfin souffler. Une expiration que j’avais retenue sans le vouloir, sans même m’en rendre compte. « Est-ce que vous avez mangé ? Vous voulez boire un verre peut être ? » Ça ne me ressemblait pas. Insister de cette façon. J’outrepassais mon précédent rôle de médecin et je franchissais les limites de l’inconnu, accusant une nouvelle fois l’activité dont elle m’avait sauvé. Après tout, je lui étais redevable désormais, une dette dont elle ne soupçonnait absolument pas l’existence, mais que je gravais dans un coin de mon subconscient afin de ne jamais me laisser happer par la douleur de mon âme déchirée. « Je ne suis pas de garde, ni ce soir, ni demain, alors je peux vous offrir un verre. Je connais un endroit très sympa. Ça vous tente ? » proposais-je non sans un sourire que je voulais bienveillant et rassurant.
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Sam 28 Mar - 23:37 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Qui aurait cru que nous nous retrouvions ici, là, maintenant ? Ironie cruelle du destin ? Mon coeur était serré, je retenais le rouge de me monter aux jours sous la gêne. Dans cet hôpital, à l’aise entre les quatre murs de cette chambre, je m’étais complètement laissée allée, laissant mes émotions être maîtresses de mon corps. J’avais agis sans penser aux conséquences, car à aucun moment je n’avais imaginé la possibilité que nos chemins se croiseraient de nouveaux. Evidemment, de savoir que vous ne reverrez jamais la personne en face de vous, ça aide à se laisser aller, à ne pas réfléchir et à se laisser guider par vos envie. C’est ce que j’avais fais, comme une idiote, comme une folle. Non mais sérieusement, j’étais mariée et j’avais oser faire tout ça… J’avais honte, et je n’imaginais même pas ce qu’il pouvait penser de moi. Je devais chasser toute ses interrogations de mon esprits, ma tête était pleine, mon coeur était lourd et je ne savais plus où me mettre. Malgré tout, je savais que je n’avais pas envie de partir. Car, aujourd’hui aussi bien qu’avant, je ressentais cette chaleur, ce bien être étrange lorsqu’il était à proximité de moi. Je ne saurais d’où ça vient, je ne saurais l’expliquer, je savais juste que c’était agréable, et que rien que pour ça je ne voulais pas partir en courant dans le sens inverse pour rentrer chez moi. De son côté, alors que j’arrivais enfin à le regarder dans les yeux pour lui parler, je me rendais compte qu’il était un peu étrange, tourmenté mais pas que. Là encore, je ne saurais trop mettre les mots sur ce que je ressentais venant de lui. En tout cas, il avait l’air inquiet pour moi. Et je me giflais mentalement d’avoir pu être une source d’inquiétude pour lui. Je ne voulais causer du tort à personne, et là, c’est clairement ce qui était entrain d’arriver. Il n’avait clairement pas l’air convaincu quand je lui disais que j’allais bien, il avait même l’air de penser que mon mari m’avais mis à la porte. Je ne pus retenir un léger sourire, si seulement… Je pense que j’aurais été heureuse si ça aurait été le cas, mais non malheureusement. Je n’eu pas vraiment le temps de lui répondre que l’on se retrouvais un peu bousculer par le flux des passants qui continuaient leur courses là où la notre s’était arrêter. Ceci me permis de reprendre un peu contenance alors que nous nous placions un peu plus loin. A nouveau, il me demandais si tout allait bien, et je sentais son regard insistant sur moi ? Je hochais simplement la tête pour lui confirmer que oui. Bizarrement, je sentis un petit picotement dans mon ventre, comme si finalement cela me faisais plaisir qu’il s’inquiète pour moi. Non c’est tordu Minah… Je soupirais intérieurement alors qu’il reprenait la parole.
Voilà que maintenant le Dr Lee m’invitais à boire un verre avec lui. Mais, à l’heure actuel il n’était pas le Dr Lee Seo Joon, il n’était qu’un jeune homme perdu au milieu des rues bondés d’une ville animés. Mon regard devait refléter l’inquiétude l’espace d’un instant alors que machinalement je regardais dans la direction d’où je venais, d’où se trouvait ma maison… Si j’acceptais d’aller avec lui, je savais que mon mari serait loin très loin d’approuver. Mais il n’était pas là, et après tout il n’y avait rien de mal à accepter ce genre de proposition venant de mon médecin… N’est-ce pas ? Après tout, je savais que nous étions dans la réalité cette fois, les circonstances étaient bien différentes. Il n’y avait donc aucune ambiguïté. Puis, c’était gentil de sa place, il faut dire qu’il n’y avait pas grand monde qui voulait passer du temps avec moi… Ca me changera de la télévision et de mes plantes vertes à qui je faisais la conversations de temps en temps. Il faut dire que je manquais cruellement de relation sociale c’est vrai. Aller Minah laisse toi tenté, il n’y a rien de mal dans tout ça… Je tournais finalement à nouveau mon regard sur lui, lui souriant., » Eh bien je n’ai aucune vie à sauver demain non plus alors j’accepte avec plaisir ! » Je décidais de me réfugier un peu dans l’humeur, histoire d’oublier un peu la gêne que je ressentais à son contact. Nous nous mirent donc à marcher en direction de l’endroit qu’il avait en tête. J’en profitais pour l’éclairer sur un point. « Mon mari est en voyage d’affaire actuellement. J’en profites donc pour prendre un peu l’air. » Comme ça il pouvait arrêter de se poser des questions. De mon côtés, j’avais la tête qui allait exploser à force de repenser à tout ce qui était arrivé il y a quelques semaines, du coup je me disais qu’il allait que j’en parle, sinon je ne pourrais jamais me libérer et passer au dessus. « Aufaite.. Je tenais à m’excuser pour le comportement un peu.. Etrange que j’ai pu avoir à l’hôpital. J’ai parfois trop tendance à laisser mes émotions parler pour moi. J’espère que je ne vous ai pas trop mis mal à l’aise. » En réalité la plus mal à l’aise c’était moi actuellement, mais je sentais un poids en moins maintenant que j’avais pu lui dire ce qui me trottais dans la tête. Comme ça c’est fait on en parle plus et on passe à la suite de la soirée la tête vidés des souvenirs précédents.
:copyright:️ Justayne
Qui aurait cru que nous nous retrouvions ici, là, maintenant ? Ironie cruelle du destin ? Mon coeur était serré, je retenais le rouge de me monter aux jours sous la gêne. Dans cet hôpital, à l’aise entre les quatre murs de cette chambre, je m’étais complètement laissée allée, laissant mes émotions être maîtresses de mon corps. J’avais agis sans penser aux conséquences, car à aucun moment je n’avais imaginé la possibilité que nos chemins se croiseraient de nouveaux. Evidemment, de savoir que vous ne reverrez jamais la personne en face de vous, ça aide à se laisser aller, à ne pas réfléchir et à se laisser guider par vos envie. C’est ce que j’avais fais, comme une idiote, comme une folle. Non mais sérieusement, j’étais mariée et j’avais oser faire tout ça… J’avais honte, et je n’imaginais même pas ce qu’il pouvait penser de moi. Je devais chasser toute ses interrogations de mon esprits, ma tête était pleine, mon coeur était lourd et je ne savais plus où me mettre. Malgré tout, je savais que je n’avais pas envie de partir. Car, aujourd’hui aussi bien qu’avant, je ressentais cette chaleur, ce bien être étrange lorsqu’il était à proximité de moi. Je ne saurais d’où ça vient, je ne saurais l’expliquer, je savais juste que c’était agréable, et que rien que pour ça je ne voulais pas partir en courant dans le sens inverse pour rentrer chez moi. De son côté, alors que j’arrivais enfin à le regarder dans les yeux pour lui parler, je me rendais compte qu’il était un peu étrange, tourmenté mais pas que. Là encore, je ne saurais trop mettre les mots sur ce que je ressentais venant de lui. En tout cas, il avait l’air inquiet pour moi. Et je me giflais mentalement d’avoir pu être une source d’inquiétude pour lui. Je ne voulais causer du tort à personne, et là, c’est clairement ce qui était entrain d’arriver. Il n’avait clairement pas l’air convaincu quand je lui disais que j’allais bien, il avait même l’air de penser que mon mari m’avais mis à la porte. Je ne pus retenir un léger sourire, si seulement… Je pense que j’aurais été heureuse si ça aurait été le cas, mais non malheureusement. Je n’eu pas vraiment le temps de lui répondre que l’on se retrouvais un peu bousculer par le flux des passants qui continuaient leur courses là où la notre s’était arrêter. Ceci me permis de reprendre un peu contenance alors que nous nous placions un peu plus loin. A nouveau, il me demandais si tout allait bien, et je sentais son regard insistant sur moi ? Je hochais simplement la tête pour lui confirmer que oui. Bizarrement, je sentis un petit picotement dans mon ventre, comme si finalement cela me faisais plaisir qu’il s’inquiète pour moi. Non c’est tordu Minah… Je soupirais intérieurement alors qu’il reprenait la parole.
Voilà que maintenant le Dr Lee m’invitais à boire un verre avec lui. Mais, à l’heure actuel il n’était pas le Dr Lee Seo Joon, il n’était qu’un jeune homme perdu au milieu des rues bondés d’une ville animés. Mon regard devait refléter l’inquiétude l’espace d’un instant alors que machinalement je regardais dans la direction d’où je venais, d’où se trouvait ma maison… Si j’acceptais d’aller avec lui, je savais que mon mari serait loin très loin d’approuver. Mais il n’était pas là, et après tout il n’y avait rien de mal à accepter ce genre de proposition venant de mon médecin… N’est-ce pas ? Après tout, je savais que nous étions dans la réalité cette fois, les circonstances étaient bien différentes. Il n’y avait donc aucune ambiguïté. Puis, c’était gentil de sa place, il faut dire qu’il n’y avait pas grand monde qui voulait passer du temps avec moi… Ca me changera de la télévision et de mes plantes vertes à qui je faisais la conversations de temps en temps. Il faut dire que je manquais cruellement de relation sociale c’est vrai. Aller Minah laisse toi tenté, il n’y a rien de mal dans tout ça… Je tournais finalement à nouveau mon regard sur lui, lui souriant., » Eh bien je n’ai aucune vie à sauver demain non plus alors j’accepte avec plaisir ! » Je décidais de me réfugier un peu dans l’humeur, histoire d’oublier un peu la gêne que je ressentais à son contact. Nous nous mirent donc à marcher en direction de l’endroit qu’il avait en tête. J’en profitais pour l’éclairer sur un point. « Mon mari est en voyage d’affaire actuellement. J’en profites donc pour prendre un peu l’air. » Comme ça il pouvait arrêter de se poser des questions. De mon côtés, j’avais la tête qui allait exploser à force de repenser à tout ce qui était arrivé il y a quelques semaines, du coup je me disais qu’il allait que j’en parle, sinon je ne pourrais jamais me libérer et passer au dessus. « Aufaite.. Je tenais à m’excuser pour le comportement un peu.. Etrange que j’ai pu avoir à l’hôpital. J’ai parfois trop tendance à laisser mes émotions parler pour moi. J’espère que je ne vous ai pas trop mis mal à l’aise. » En réalité la plus mal à l’aise c’était moi actuellement, mais je sentais un poids en moins maintenant que j’avais pu lui dire ce qui me trottais dans la tête. Comme ça c’est fait on en parle plus et on passe à la suite de la soirée la tête vidés des souvenirs précédents.
Lee Seo Joon
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Ven 3 Avr - 14:29 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
J’avais attendu, des journées qui s’étaient muées en semaines en espérant recevoir un simple message. Peut être un SOS ? Qu’importait. J’ignorais pourquoi je ressentais ce besoin irrépressible de m’assurer qu’elle aille bien, et ce soir là, j’eus enfin la réponse que j’attendais tant. Face à moi, ce petit bout de femme, le regard fuyant, les gestes nerveux et pourtant. Elle avouait à demi mot sa petite rébellion, un acte d’héroïsme pour tout ce dont elle avait pu souffrir jusque là. Ce fut un sourire bienveillant qui étira mes lèvres, celles avec lesquelles j’avais osé aspirer un peu de mon enfer avant de finalement le fuir. Je gardais contenance, l’esprit glissant subtilement vers les ténèbres que son visage apaisait néanmoins. Une douce lumière qui émanait de son sourire timide et contrit, et je ne savais d’où me venait l’audace de l’inviter à prendre un verre, mais les mots furent plus rapides que mes pensées. Je vis son regard se peindre d’une lueur d’inquiétude. L’anxiété, sans doute, d’arpenter les rues bondées alors que d’ordinaire elle restait confinée, ou tout du moins ce fut le raisonnement qui m’était parvenu. L’hésitation, la peur, l’inconnu, et peut être une forme de trahison envers son bourreau la figeait sur place. Les eux glissants sur la foule pour se retourner vers l’endroit d’où elle venait et finalement faire couler ses perles jusqu’à croiser les miennes. Le combat faisait rage dans ses pensées, dans ses réflexes aussi, mais je me refusais à être celui qui la pousserait à dépasser ses limites. Ô combien j’ignorais à cet instant que j’étais celui qui la forcerait à bien pire.
Je m’attendais à un refus poli, mais je fus surpris de la voir accepter avec un brin d’humour auquel je répondais par un sourire entendu. D’un geste maladroit, je lui désignais la rue, comme pour l’inciter à me suivre. Quelques pas silencieux, puis un second aveu. Ce n’était donc pas une rébellion, mais une aventure qu’elle vivait à cet instant. Sa liberté si fragile à laquelle elle tentait de se raccrocher et qu’elle venait donc de m’accorder. « Alors rendons cette soirée mémorable » J’ignorais encore à ce moment à quel point elle allait l’être. Concentré sur nos pas, sur le chemin qui semblait parfois flou devant mes yeux, une ascension muette dans ce dédale de rues que je ne connaissais que trop bien. Je l’orientais tantôt d’un geste, tantôt d’une main amicale sur son épaule, jusqu’à ce qu’elle ne décide de faire éclater cette bulle de tension dans laquelle nous étions. Le baiser… Celui auquel je n’avais pas repensé, celui que je n’avais pourtant pas oublié. Celui qui était empli de désespoir et de résiliation. Celui qui lui pesait sur la conscience qu’elle voulait alléger. Mes yeux vagabondèrent jusqu’à croiser les siens, brillants de peur et d’exaltation. Celle de sa liberté tout juste retrouvée. « Je n’étais pas mal à l’aise. » avouais-je. Une vérité légèrement altérée, mais je ne lui dévoilais pas cette inquiétude qui m’assaillait… pas tout de suite. « Vous n’avez pas à vous excuser. J’ai déjà eu des réactions bien plus étranges de la part de mes patients… mais ça, c’est gardé par le secret médical. » plaisantais-je. Je gardais le souvenirs de quelques rencontres surprenantes… mais aucune qui s’était achevée sur un baiser… Les onyx posés sur elle, je les relevais pour suivre le chemin que je lui faisais emprunter et la guider vers les tréfonds des rues animés de la capitale. Je voyais dans ses perles la curiosité du lieu vers lequel je l’amenais, et un fin sourire se dessinait sur mon visage tandis qu’elle cherchait du regard de quoi avoir quelques indices. « On est bientôt arrivés. » Un dernier virage et je lui montrais la porte d’un immeuble, sobre, sans aucune indication, il logeait pourtant un bar très apprécié. Après avoir foulé les rues à ciel ouvert, nous avancions désormais dans les couloirs feutrés du bâtiment pour nous engouffrer dans l’ascenseur qui s’éleva dans un bruit métallique. Je pouvais sentir la tension la parcourir, mais elle restait et me suivait. Et ce ne fut qu’une fois les portes de fers ouverts que le bar se dévoilait. Habituellement peu fréquenté, ce jour là faisait exception et l’intérieur d’ordinaire si calme grouillait du monde accoudé sur le comptoir. Ébahi devant la foule, j’hésitais à rebrousser chemin, mais je pensais notamment à la femme qui se tenait à mon côté et dont le quotidien méritait de changer. Elle méritait un véritable répit, un vrai moment loin de sa prison et de son geôlier, alors mes paumes vinrent se caler sur ses épaules et la poussèrent en avant. « Essayons de trouver une table ! » souriais-je. Avec douceur, je l’entraînais à l’intérieur en quête d’un endroit où nous installer, et je trouvais un coin encore épargné. Il me fallut jouer des coudes pour pouvoir m’y réfugier, et une fois encore, l’hésitation. Je me rendais compte de l’absurde de la situation, et surtout de mon obstination à lui offrir ce verre, mais à peine étions nous assis qu’une serveuse vint prendre notre commande. « Je prendrais une bière ! Et vous ? » Je l’observais et je me surprenais à penser à quel point c’était étrange de la voir dans cet environnement. Il n’avait suffit que d’une rencontre pour que déjà je ne m’habitue à son regard noyé et son visage terrifié. Mais à cet instant tout ce que je pouvais voir ressemblait à de la curiosité, et sans doute une certaine forme d’appréhension. « C’est un endroit plutôt sympa, particulièrement calme en temps normal, je suis surpris de voir autant de monde… » expliquais-je, comme pour justifier de mon choix. « Mais si ça vous gêne… »
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
J’avais attendu, des journées qui s’étaient muées en semaines en espérant recevoir un simple message. Peut être un SOS ? Qu’importait. J’ignorais pourquoi je ressentais ce besoin irrépressible de m’assurer qu’elle aille bien, et ce soir là, j’eus enfin la réponse que j’attendais tant. Face à moi, ce petit bout de femme, le regard fuyant, les gestes nerveux et pourtant. Elle avouait à demi mot sa petite rébellion, un acte d’héroïsme pour tout ce dont elle avait pu souffrir jusque là. Ce fut un sourire bienveillant qui étira mes lèvres, celles avec lesquelles j’avais osé aspirer un peu de mon enfer avant de finalement le fuir. Je gardais contenance, l’esprit glissant subtilement vers les ténèbres que son visage apaisait néanmoins. Une douce lumière qui émanait de son sourire timide et contrit, et je ne savais d’où me venait l’audace de l’inviter à prendre un verre, mais les mots furent plus rapides que mes pensées. Je vis son regard se peindre d’une lueur d’inquiétude. L’anxiété, sans doute, d’arpenter les rues bondées alors que d’ordinaire elle restait confinée, ou tout du moins ce fut le raisonnement qui m’était parvenu. L’hésitation, la peur, l’inconnu, et peut être une forme de trahison envers son bourreau la figeait sur place. Les eux glissants sur la foule pour se retourner vers l’endroit d’où elle venait et finalement faire couler ses perles jusqu’à croiser les miennes. Le combat faisait rage dans ses pensées, dans ses réflexes aussi, mais je me refusais à être celui qui la pousserait à dépasser ses limites. Ô combien j’ignorais à cet instant que j’étais celui qui la forcerait à bien pire.
Je m’attendais à un refus poli, mais je fus surpris de la voir accepter avec un brin d’humour auquel je répondais par un sourire entendu. D’un geste maladroit, je lui désignais la rue, comme pour l’inciter à me suivre. Quelques pas silencieux, puis un second aveu. Ce n’était donc pas une rébellion, mais une aventure qu’elle vivait à cet instant. Sa liberté si fragile à laquelle elle tentait de se raccrocher et qu’elle venait donc de m’accorder. « Alors rendons cette soirée mémorable » J’ignorais encore à ce moment à quel point elle allait l’être. Concentré sur nos pas, sur le chemin qui semblait parfois flou devant mes yeux, une ascension muette dans ce dédale de rues que je ne connaissais que trop bien. Je l’orientais tantôt d’un geste, tantôt d’une main amicale sur son épaule, jusqu’à ce qu’elle ne décide de faire éclater cette bulle de tension dans laquelle nous étions. Le baiser… Celui auquel je n’avais pas repensé, celui que je n’avais pourtant pas oublié. Celui qui était empli de désespoir et de résiliation. Celui qui lui pesait sur la conscience qu’elle voulait alléger. Mes yeux vagabondèrent jusqu’à croiser les siens, brillants de peur et d’exaltation. Celle de sa liberté tout juste retrouvée. « Je n’étais pas mal à l’aise. » avouais-je. Une vérité légèrement altérée, mais je ne lui dévoilais pas cette inquiétude qui m’assaillait… pas tout de suite. « Vous n’avez pas à vous excuser. J’ai déjà eu des réactions bien plus étranges de la part de mes patients… mais ça, c’est gardé par le secret médical. » plaisantais-je. Je gardais le souvenirs de quelques rencontres surprenantes… mais aucune qui s’était achevée sur un baiser… Les onyx posés sur elle, je les relevais pour suivre le chemin que je lui faisais emprunter et la guider vers les tréfonds des rues animés de la capitale. Je voyais dans ses perles la curiosité du lieu vers lequel je l’amenais, et un fin sourire se dessinait sur mon visage tandis qu’elle cherchait du regard de quoi avoir quelques indices. « On est bientôt arrivés. » Un dernier virage et je lui montrais la porte d’un immeuble, sobre, sans aucune indication, il logeait pourtant un bar très apprécié. Après avoir foulé les rues à ciel ouvert, nous avancions désormais dans les couloirs feutrés du bâtiment pour nous engouffrer dans l’ascenseur qui s’éleva dans un bruit métallique. Je pouvais sentir la tension la parcourir, mais elle restait et me suivait. Et ce ne fut qu’une fois les portes de fers ouverts que le bar se dévoilait. Habituellement peu fréquenté, ce jour là faisait exception et l’intérieur d’ordinaire si calme grouillait du monde accoudé sur le comptoir. Ébahi devant la foule, j’hésitais à rebrousser chemin, mais je pensais notamment à la femme qui se tenait à mon côté et dont le quotidien méritait de changer. Elle méritait un véritable répit, un vrai moment loin de sa prison et de son geôlier, alors mes paumes vinrent se caler sur ses épaules et la poussèrent en avant. « Essayons de trouver une table ! » souriais-je. Avec douceur, je l’entraînais à l’intérieur en quête d’un endroit où nous installer, et je trouvais un coin encore épargné. Il me fallut jouer des coudes pour pouvoir m’y réfugier, et une fois encore, l’hésitation. Je me rendais compte de l’absurde de la situation, et surtout de mon obstination à lui offrir ce verre, mais à peine étions nous assis qu’une serveuse vint prendre notre commande. « Je prendrais une bière ! Et vous ? » Je l’observais et je me surprenais à penser à quel point c’était étrange de la voir dans cet environnement. Il n’avait suffit que d’une rencontre pour que déjà je ne m’habitue à son regard noyé et son visage terrifié. Mais à cet instant tout ce que je pouvais voir ressemblait à de la curiosité, et sans doute une certaine forme d’appréhension. « C’est un endroit plutôt sympa, particulièrement calme en temps normal, je suis surpris de voir autant de monde… » expliquais-je, comme pour justifier de mon choix. « Mais si ça vous gêne… »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Mar 7 Avr - 22:36 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Le fait est que j’avais mis ce qui m’avais semblé un temps fou à me décider pour répondre à sa proposition. Il faut dire que j’avais toujours cette pression constante, cette impression étrange qu’il savait tout à chaque instant, et que ce serait une catastrophe de prendre un chemin différent que celui qu’il avait décidé de me tracer, lui, ce bourreau avec qui je partageais ma vie. Il me tenait en cage, dans une prison confortable, une prison sans barreaux aux fenêtres, mais c’était finalement tout comme. Je gardais quand même en moi cette part de folie qui faisais tant mon caractère d’autrefois. Je ne voulais pas lui céder sur tous les plans, à tous les niveaux. Voilà pourquoi, lorsqu’il s’absentait j’en profitais toujours pour quitter mon donjon et m’octroyer des balades bien mérités. Mais, quoi qu’il arrive, je finissais toujours par rentrer bien sagement à la maison, je suppose que c’est pour cela que je n’avais jamais eu d’écho de sa part à ce sujet, car oui, il fallait être réaliste, il devait bien se douter que je ne passais pas mon temps confiner entre les quatres murs de notre vaste appartement lorsqu’il n’était pas là pour me surveiller. Ah il fallait que j’arrête de réfléchir un peu ou ma tête allait exploser. J’avais finis par accepter de l’accompagner, mais pour autant je ne m’en sentais pas moins nerveuse. Il faut dire que notre dernière rencontre fut particulière, et je m’inquiétais de l’effet que j’avais pu lui faire, de l’image qu’il avait bien pu avoir de moi. Je ne savais pas pourquoi, mais ce qu’il pensait de moi me tenait spécialement à coeur. En réalité, tout était étrange en sa présence, c’est ce que j’avais ressentis à l’hôpital, qui m’avais poussé vers lui, et je pouvais toujours ressentir ce sentiment aujourd’hui. Rien qui me permettais de me mettre à l’aise en sommes avec tous ses souvenirs et ses sentiments qui venaient se mélanger ensemble pour me rendre la vie insupportable en cet instant. J’avais décidée de briser la glace, car mine de rien, je pouvais sentir sa gêne également. Une bonne inspiration et tout était dit, tout était sortit, le sujet avait été mis sur la table. Mon coeur se mit à battre un peu plus rapidement dû à l’appréhension. Je ne savais pas ce qu’il allait dire, et j’avouais m’en inquiéter outre mesure.
Etait-ce par gentillesse qu’il me rassura ? Qu’il me certifiais qu’il n’avait pas été mal à l’aise face à mes actions. Je sentis mon corps entier se détendre à ce moment-là même si un petit doute persistait, j’essayais de croire ses paroles. Je ne pus d’ailleurs retenir un petit rire à ce qu’il avait pu rajouter. « Vous devez sûrement en avoir vécu des histoires épiques en tant que médecin. » Effectivement, on voyait passé de tout je pense dans les hôpitaux, et je ne devais pas être le cas le plus désespéré qu’il avait dû voir passer. Ce qui m’aida à m’apaiser davantage. Je continuais donc ma route, suivant ses indications. On ‘enfonçait un peu plus dans les rues de la capitale avant de finalement arrivé à un bâtiment. Je fu surprise de ne voir aucune indication d’un quelconque bar dans cet endroit. On pourrait trouver ça étrange mais le fait est que les bar secret ou caché uniquement trouvable via bouche à oreille étaient très à la mode. Oui il vaut mieux penser ça plutôt que de me dire que j’étais en compagnie d’un tueur en série qui m’emmenais à l’écart de la foule pour me tuer à sa guise dans un coin… Non on va calmer son esprit maintenant Miss Minah, tu penses pas qu’un tueur en série médecin c’est un peu contradictoire ? (LOL) En tout cas, ce n’était pas du tout ce genre d’onde que je pouvais sentir provenant de lui, bien au contraire, il avait l’air doux et prévenant, tout le contraire de ce qui pouvait me servir de mari. Je le suivais donc sans broncher, lui faisait pleinement confiance, étrangement d’ailleurs. Me voilà maintenant dans un ascenseur, pas très grand de surcroît, me retrouvant légèrement collé à lui, ce qui ne manquait pas de me procurer un frisson particulier, pensée que je chassais vite de ma tête comme si ça n’était jamais arrivé. Et là, la porte s’ouvrit sur le fameux bar… J’avoue que ça m’amusais, j’avais l’impression d’être une VIP à me trouver dans un endroit secret sans indication. Oui bon, il y avait beaucoup d’autres VIP ce soir, mais qu’importe, j’étais quand même contente de me trouver là, même si je n’étais plus habituée à prendre de tel bain de foule. Il me poussa légèrement par les épaules afin que je m’aventure dans cet endroit inconnu. Et c’est non sans mal que nous arrivons à rejoindre une table pour nous poser un peu. Je regardais autour de moi, essayant de me familiariser avec ce lieu. A peine étions nous installés que quelqu’un vint prendre la commande de notre table. Seo Joon commanda en premier, puis ce fut à mon tour d’énoncer ma commande. « Un verre de jus d’orange s’il vous plaît. » La jeune femme repartie et je posais mon regard vers mon interlocuteur de la soirée. « Ne vos inquiétez pas, ça me va très bien, la foule de me dérange pas spécialement. » Même si je n’étais plus habituée, je trouvais ça presque rassurant, il n’y avais rien de plus effrayant qu’une maison vide et silencieuse. « Je suis désolée de ne pas vous accompagner mais je tiens très mal l’alcool. Un verre me suffit pour danser sur la table . » Déclarais-je naturellement, lui souriant. Lorsque je sortais avec mon mari il buvais toujours les verres que l’on m’offrais à ma place pour ne pas que la situation dérape et qu’il n’ai plus le contrôle de la situation. J’avais donc appris à vivre sans boire d’alcool dans ce pays où c’était presque une religion de boire. Ne voulant pas que le malaise s’installe de nouveau entre nous, je décidais de continuer la conversation. « Comment connaissez-vous cet endroit ? Ca fait très bar clandestin que seul quelques privilégiés connaissent. Vous faites parti d’une organisation secrète peut-être ? » Dis-je en blaguant. Je me sentais beaucoup plus détendu maintenant que j’avais pu aborder le sujet épineux qui me serrait le coeur depuis que j’avais croisé sa route. Puis en réalité, je suis quelqu’un de très sociable, surtout lorsque mon mari n’était pas dans les parages !
:copyright:️ Justayne
Le fait est que j’avais mis ce qui m’avais semblé un temps fou à me décider pour répondre à sa proposition. Il faut dire que j’avais toujours cette pression constante, cette impression étrange qu’il savait tout à chaque instant, et que ce serait une catastrophe de prendre un chemin différent que celui qu’il avait décidé de me tracer, lui, ce bourreau avec qui je partageais ma vie. Il me tenait en cage, dans une prison confortable, une prison sans barreaux aux fenêtres, mais c’était finalement tout comme. Je gardais quand même en moi cette part de folie qui faisais tant mon caractère d’autrefois. Je ne voulais pas lui céder sur tous les plans, à tous les niveaux. Voilà pourquoi, lorsqu’il s’absentait j’en profitais toujours pour quitter mon donjon et m’octroyer des balades bien mérités. Mais, quoi qu’il arrive, je finissais toujours par rentrer bien sagement à la maison, je suppose que c’est pour cela que je n’avais jamais eu d’écho de sa part à ce sujet, car oui, il fallait être réaliste, il devait bien se douter que je ne passais pas mon temps confiner entre les quatres murs de notre vaste appartement lorsqu’il n’était pas là pour me surveiller. Ah il fallait que j’arrête de réfléchir un peu ou ma tête allait exploser. J’avais finis par accepter de l’accompagner, mais pour autant je ne m’en sentais pas moins nerveuse. Il faut dire que notre dernière rencontre fut particulière, et je m’inquiétais de l’effet que j’avais pu lui faire, de l’image qu’il avait bien pu avoir de moi. Je ne savais pas pourquoi, mais ce qu’il pensait de moi me tenait spécialement à coeur. En réalité, tout était étrange en sa présence, c’est ce que j’avais ressentis à l’hôpital, qui m’avais poussé vers lui, et je pouvais toujours ressentir ce sentiment aujourd’hui. Rien qui me permettais de me mettre à l’aise en sommes avec tous ses souvenirs et ses sentiments qui venaient se mélanger ensemble pour me rendre la vie insupportable en cet instant. J’avais décidée de briser la glace, car mine de rien, je pouvais sentir sa gêne également. Une bonne inspiration et tout était dit, tout était sortit, le sujet avait été mis sur la table. Mon coeur se mit à battre un peu plus rapidement dû à l’appréhension. Je ne savais pas ce qu’il allait dire, et j’avouais m’en inquiéter outre mesure.
Etait-ce par gentillesse qu’il me rassura ? Qu’il me certifiais qu’il n’avait pas été mal à l’aise face à mes actions. Je sentis mon corps entier se détendre à ce moment-là même si un petit doute persistait, j’essayais de croire ses paroles. Je ne pus d’ailleurs retenir un petit rire à ce qu’il avait pu rajouter. « Vous devez sûrement en avoir vécu des histoires épiques en tant que médecin. » Effectivement, on voyait passé de tout je pense dans les hôpitaux, et je ne devais pas être le cas le plus désespéré qu’il avait dû voir passer. Ce qui m’aida à m’apaiser davantage. Je continuais donc ma route, suivant ses indications. On ‘enfonçait un peu plus dans les rues de la capitale avant de finalement arrivé à un bâtiment. Je fu surprise de ne voir aucune indication d’un quelconque bar dans cet endroit. On pourrait trouver ça étrange mais le fait est que les bar secret ou caché uniquement trouvable via bouche à oreille étaient très à la mode. Oui il vaut mieux penser ça plutôt que de me dire que j’étais en compagnie d’un tueur en série qui m’emmenais à l’écart de la foule pour me tuer à sa guise dans un coin… Non on va calmer son esprit maintenant Miss Minah, tu penses pas qu’un tueur en série médecin c’est un peu contradictoire ? (LOL) En tout cas, ce n’était pas du tout ce genre d’onde que je pouvais sentir provenant de lui, bien au contraire, il avait l’air doux et prévenant, tout le contraire de ce qui pouvait me servir de mari. Je le suivais donc sans broncher, lui faisait pleinement confiance, étrangement d’ailleurs. Me voilà maintenant dans un ascenseur, pas très grand de surcroît, me retrouvant légèrement collé à lui, ce qui ne manquait pas de me procurer un frisson particulier, pensée que je chassais vite de ma tête comme si ça n’était jamais arrivé. Et là, la porte s’ouvrit sur le fameux bar… J’avoue que ça m’amusais, j’avais l’impression d’être une VIP à me trouver dans un endroit secret sans indication. Oui bon, il y avait beaucoup d’autres VIP ce soir, mais qu’importe, j’étais quand même contente de me trouver là, même si je n’étais plus habituée à prendre de tel bain de foule. Il me poussa légèrement par les épaules afin que je m’aventure dans cet endroit inconnu. Et c’est non sans mal que nous arrivons à rejoindre une table pour nous poser un peu. Je regardais autour de moi, essayant de me familiariser avec ce lieu. A peine étions nous installés que quelqu’un vint prendre la commande de notre table. Seo Joon commanda en premier, puis ce fut à mon tour d’énoncer ma commande. « Un verre de jus d’orange s’il vous plaît. » La jeune femme repartie et je posais mon regard vers mon interlocuteur de la soirée. « Ne vos inquiétez pas, ça me va très bien, la foule de me dérange pas spécialement. » Même si je n’étais plus habituée, je trouvais ça presque rassurant, il n’y avais rien de plus effrayant qu’une maison vide et silencieuse. « Je suis désolée de ne pas vous accompagner mais je tiens très mal l’alcool. Un verre me suffit pour danser sur la table . » Déclarais-je naturellement, lui souriant. Lorsque je sortais avec mon mari il buvais toujours les verres que l’on m’offrais à ma place pour ne pas que la situation dérape et qu’il n’ai plus le contrôle de la situation. J’avais donc appris à vivre sans boire d’alcool dans ce pays où c’était presque une religion de boire. Ne voulant pas que le malaise s’installe de nouveau entre nous, je décidais de continuer la conversation. « Comment connaissez-vous cet endroit ? Ca fait très bar clandestin que seul quelques privilégiés connaissent. Vous faites parti d’une organisation secrète peut-être ? » Dis-je en blaguant. Je me sentais beaucoup plus détendu maintenant que j’avais pu aborder le sujet épineux qui me serrait le coeur depuis que j’avais croisé sa route. Puis en réalité, je suis quelqu’un de très sociable, surtout lorsque mon mari n’était pas dans les parages !
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Mer 8 Avr - 14:09 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Dans le brouhaha ambiant des lieux ne m’aidait pas à garder l’esprit clair, mais je me concentrais sur la femme qui se trouvait devant moi et que j’avais amenée de moi même. Le sourire timide, elle commanda à son tour alors que la serveuse repartait aussi vite qu’elle n’était arrivée. Mes yeux voguèrent alors sur la foule qui ne semblait pas lui poser problème, mais pour ma part, je regrettais déjà le calme que je connaissais à ce bar. Les tables alignées, les bancs et les chaises abandonnées. Je regrettais la musique qui couvrait à peine le tintement des verres que la barmaid faisait résonner contre le métal du shaker, mais ce soir là échappait à la règle. Aussi je tentais de me concentrer sur mon vis à vis alors que j’étanchais ma soif d’une longue rasade de la pinte qui venait de m’être servie. « Vous n’avez pas à vous excuser. Même si je pense qu’il n’y a aucun mal à danser sur les tables… » taquinais-je. Néanmoins quelque peu gêné d’avoir ingurgité une longue lampée du liquide blond. Je m’étonnais moi même de mon audace, mais n’était-elle pas due à cette fumée que j’avais inspirée ? Loin, bien loin de me rendre compte que j’assommais un peu plus mon esprit affligé, que je noyais la conscience et la retenue, que j’envoyais valser la bienséance pour me vautrer dans ce dédale d’émotions exacerbées. Et puis après tout, pourquoi se retenir ? Qui avait-il de bon à rester le sage et docile Seojoon ? Ce garçon qui ne commettait jamais d’erreur, celui qui était toujours prêt à tendre la main ? Cet homme qui refusais de dépasser la moindre limite… à quoi bon ? L’alcool se diluait indolemment dans mes veines et y festoyait avec les vestiges d’un joint à peine consommé, mais il ne me fallait pas plus pour que finalement mes muscles se détendent enfin. J’avais lutté trop longtemps contre la douleur que j’avais pu ressentir, et à cet instant je la laissais m’envahir, les yeux rivés à ceux de Minah. Je ne laissais rien paraître, mais je sentais l’affliction venir lécher mes muscles, des millions de tisonniers brûlants qui me rendaient alerte sans réellement l’être.
Amusé par sa question, je ne retins pas le sourire mutin d’étirer mes pulpeuses. « Si je vous le dis… ça ne sera plus un secret… » plaisantais-je. Je me prenais alors au jeu et me penchais davantage vers elle, comme pour lui murmurer une vérité cachée. « Si je vous le dis, je risque de trahir le secret médical de l’un de mes patients… vous êtes sûre que vous voulez savoir ? » soufflais-je. Je m’amusais de la situation bonne enfant, léger de ce poids que je voulais chasser. Et si je pensais que la soirée se déroulerait ainsi, je n’avais pas prévu l’homme qui se trouvait juste derrière moi. Il repoussa sa chaise brusquement et me poussa de la mienne en même temps pour que je me rattrape de justesse au dossier de celle de Minah. J’étais désormais si proche d’elle que je pouvais sentir son souffle, son parfum, et même voir la tension qui lui fit crisper chacun de ses muscles. J’aurais pu me révolter contre l’inconscient qui se pensait visiblement seul dans le bar, mais j’étais soudain bien trop happé par la contemplation des deux perles angoissées dardées sur moi. Le temps était comme suspendu, et je me plaisais à détailler les traits fins d’un visage que je devinais par endroit marqué par la possessivité d’un véritable démon. Ma mâchoire se crispa à cette simple pensée, comment un homme pouvait-il se montrer si monstrueux ? Comment en était-il venu à lui imposer la douleur sans qu’elle n’y trouve rien à redire ? Je l’ignorais… et je gardais ces questions dans un coin de mon esprit pour qu’un jour, un jour enfin je comprenne. Mes doigts se resserraient sur le bois, et je fus pris d’une impulsion, soudaine, inopinée, complètement incontrôlée, et j’approchais davantage son visage, jusqu’à finalement goûter la perle orangée qui était restée accrochée à son inférieure. Nul doute que j’aurais mieux fait de m’abstenir, mais je ne parvenais pas à regretter ce geste. Sur l’instant, l’envie avait été plus forte, la curiosité aussi sans doute, ou le besoin de lui faire connaître un peu de cette douceur que j’étais si enclin à vouloir donner. Les raisons se bousculaient, et elle s’écarta soudainement, plaquant une main sur sa bouche comme si elle venait de laisser échapper un juron. Et je comprenais… devant ses grands yeux arrondis par l’incompréhension et la peur, je comprenais que je venais de faire une erreur… « Minah je… je suis désolé… je… » Aucune explication ne semblait pouvoir donner de légitimité à ce que je venais de faire.
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Dans le brouhaha ambiant des lieux ne m’aidait pas à garder l’esprit clair, mais je me concentrais sur la femme qui se trouvait devant moi et que j’avais amenée de moi même. Le sourire timide, elle commanda à son tour alors que la serveuse repartait aussi vite qu’elle n’était arrivée. Mes yeux voguèrent alors sur la foule qui ne semblait pas lui poser problème, mais pour ma part, je regrettais déjà le calme que je connaissais à ce bar. Les tables alignées, les bancs et les chaises abandonnées. Je regrettais la musique qui couvrait à peine le tintement des verres que la barmaid faisait résonner contre le métal du shaker, mais ce soir là échappait à la règle. Aussi je tentais de me concentrer sur mon vis à vis alors que j’étanchais ma soif d’une longue rasade de la pinte qui venait de m’être servie. « Vous n’avez pas à vous excuser. Même si je pense qu’il n’y a aucun mal à danser sur les tables… » taquinais-je. Néanmoins quelque peu gêné d’avoir ingurgité une longue lampée du liquide blond. Je m’étonnais moi même de mon audace, mais n’était-elle pas due à cette fumée que j’avais inspirée ? Loin, bien loin de me rendre compte que j’assommais un peu plus mon esprit affligé, que je noyais la conscience et la retenue, que j’envoyais valser la bienséance pour me vautrer dans ce dédale d’émotions exacerbées. Et puis après tout, pourquoi se retenir ? Qui avait-il de bon à rester le sage et docile Seojoon ? Ce garçon qui ne commettait jamais d’erreur, celui qui était toujours prêt à tendre la main ? Cet homme qui refusais de dépasser la moindre limite… à quoi bon ? L’alcool se diluait indolemment dans mes veines et y festoyait avec les vestiges d’un joint à peine consommé, mais il ne me fallait pas plus pour que finalement mes muscles se détendent enfin. J’avais lutté trop longtemps contre la douleur que j’avais pu ressentir, et à cet instant je la laissais m’envahir, les yeux rivés à ceux de Minah. Je ne laissais rien paraître, mais je sentais l’affliction venir lécher mes muscles, des millions de tisonniers brûlants qui me rendaient alerte sans réellement l’être.
Amusé par sa question, je ne retins pas le sourire mutin d’étirer mes pulpeuses. « Si je vous le dis… ça ne sera plus un secret… » plaisantais-je. Je me prenais alors au jeu et me penchais davantage vers elle, comme pour lui murmurer une vérité cachée. « Si je vous le dis, je risque de trahir le secret médical de l’un de mes patients… vous êtes sûre que vous voulez savoir ? » soufflais-je. Je m’amusais de la situation bonne enfant, léger de ce poids que je voulais chasser. Et si je pensais que la soirée se déroulerait ainsi, je n’avais pas prévu l’homme qui se trouvait juste derrière moi. Il repoussa sa chaise brusquement et me poussa de la mienne en même temps pour que je me rattrape de justesse au dossier de celle de Minah. J’étais désormais si proche d’elle que je pouvais sentir son souffle, son parfum, et même voir la tension qui lui fit crisper chacun de ses muscles. J’aurais pu me révolter contre l’inconscient qui se pensait visiblement seul dans le bar, mais j’étais soudain bien trop happé par la contemplation des deux perles angoissées dardées sur moi. Le temps était comme suspendu, et je me plaisais à détailler les traits fins d’un visage que je devinais par endroit marqué par la possessivité d’un véritable démon. Ma mâchoire se crispa à cette simple pensée, comment un homme pouvait-il se montrer si monstrueux ? Comment en était-il venu à lui imposer la douleur sans qu’elle n’y trouve rien à redire ? Je l’ignorais… et je gardais ces questions dans un coin de mon esprit pour qu’un jour, un jour enfin je comprenne. Mes doigts se resserraient sur le bois, et je fus pris d’une impulsion, soudaine, inopinée, complètement incontrôlée, et j’approchais davantage son visage, jusqu’à finalement goûter la perle orangée qui était restée accrochée à son inférieure. Nul doute que j’aurais mieux fait de m’abstenir, mais je ne parvenais pas à regretter ce geste. Sur l’instant, l’envie avait été plus forte, la curiosité aussi sans doute, ou le besoin de lui faire connaître un peu de cette douceur que j’étais si enclin à vouloir donner. Les raisons se bousculaient, et elle s’écarta soudainement, plaquant une main sur sa bouche comme si elle venait de laisser échapper un juron. Et je comprenais… devant ses grands yeux arrondis par l’incompréhension et la peur, je comprenais que je venais de faire une erreur… « Minah je… je suis désolé… je… » Aucune explication ne semblait pouvoir donner de légitimité à ce que je venais de faire.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Mer 8 Avr - 23:11 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Je commençais à me détendre de plus en plus au fil des minutes qui s’écoulaient dans ce nouvel endroit qui m’étais jusqu’alors inconnu. Il faut dire que j’avais décidée de laisser toutes mes émotions, mes questions et mes remords au placard. Après tout cela ne m’apporterais rien de rester sur le passé, je devais avancer, être moi simplement, lui montré que je n’étais pas quelqu’un de bizarre.. Enfin pas complètement du moins. Et, lorsque je me laissais allée j’étais plus loquace, moins sur mes gardes. Après tout, avec lui tout était plus facile, et ceux depuis le premier jour il fallait bien le reconnaître. Et pour couronner le tout, il était au courant de mon secret. Étrangement, ce dernier point m’aidais à me montrer un peu plus tel que j’étais, sans ce besoin de toujours afficher ce masque de perfection que j’avais appris à cultiver depuis des années pour cacher la peur, les coups et les blessures qui en découlaient. Avec lui, j’étais bien différente de tout ça, loin de la femme modèle et sur d’elle que je devais afficher devant les amis de mon mari, ou devant le reste du monde. J’étais fatiguée, de tenir un rôle qui ne me convenait plus depuis bien longtemps maintenant. Mais aujourd’hui, je n’avais pas à le faire, ce qui me rendais heureuse d’une certaine manière. Il n’y avait rien de mieux que de ne pas avoir à contrôler chacune de mes paroles, chacune de mes expressions ou chacun de mes gestes. A de voir rester sur mes gardes constamment, à avoir les bonnes réponses peu importe la question. Là, en cet instant, avec lui, tout ça n’avait pas lieu d’être. Depuis le premier jour, depuis que mes yeux s’étaient posés sur lui, je savais qu’il était différent. Je l’avais tellement senti, tellement ressenti surtout que j’en était arrivée à faire des choses complètement déplacé dans ma situation. Ce que je sentais émaner de lui était indescriptible, mais ça me poussait vers lui, même si je n’en avais pas conscience. La preuve, j’étais là ce soir, en sa compagnie. Et le pire était que j’étais celle qui avait fait le premier pas pour ça en lui envoyant un message, venu de nul part. Je ne me rappel même plus pourquoi mes doigts avaient pianoté sur ce clavier si familier pour lui envoyer un mot, puis deux, puis une phrase, des banalités mais qui pourtant étaient tellement significatives. Je crois qu’il fallait se rendre à l’évidence, il y avait quelque chose de particulier dans l’air, mais je n’étais pas encore capable de le nommer.
Et comme pour illustrer mes propos, voilà que j’essayais de blaguer avec lui, je voulais que l’atmosphère soit détendue au possible. Je voulais que l’on passe une bonne soirée. Après tout, comment pouvait-il en être autrement alors que je me trouvais avec le seul qui m’avais tendue la main ? Même si lui n’en avais aucune idée. J’espérais ne pas l’ennuyer, ne pas être un poids. Je n’avais plus vraiment l’habitude des rapports humains poussé et c’était triste à avouer. Chaque fois que je sortais avec mes mari les sujets de conversations étaient tous les mêmes, et souvent après une ou deux politesse, l’attention n’était tourné que vers lui, cet être qui paraissait si lumineux vu de l’extérieur, mais qui transpirait la noirceur. Pourtant, j’avais tellement d’amis avant tout ça.. Il faut croire qu’il avait réussis à m’éteindre, doucement mais sûrement je n’étais plus qu’une ombre, son ombre, juste une présence toujours fidèle. Mais là je devais arrêter, je ne voulais pas penser à cet être démoniaque, alors que celui que je considérait comme mon ange était présent devant moi et qu’il me souriait. Je pense qu’il n’y avait rien de plus brillant que ça… Et me voilà encore une fois entrain de m’égarer. S’il te plaît Minah concentre toi sur ton verre de jus tu seras gentille ! Et comme pour m’obéir à moi-même, je pris le verre que l’on était venu déposer devant moi pour en boire une gorgée tout en observant mon vis à vis. J’avais un mal fou a détacher mon regard de lui et je ne pouvais même pas mettre ça sur le dos de l’alcool… Flûte. Le pire, c’est que je n’étais pas au bout de mes surprises en cette soirée plus qu’inattendue. Alors que j’essayais de me résonner moi-même, comme ce dernier soir à l’hôpital, je faisais ce que je pouvais pour éviter de trop m’attarder sur Seojoon, de rire avec lui sans trop le contempler.. Mais il fallait croire que l’univers s’était ligué contre moi, et qu’en plus de ça il avait un humour douteux. Effectivement, à peine avais-je détourner les yeux une seconde que le jeune médecin se retrouver juste en face de moi, le visage à quelques centimètres du mien. Je ne savais même pas pourquoi ni comment, mon esprit n’avais pas eu le temps de capter, mais mon corps lui, se crispa tout entier. Cette proximité était un peu compliqué à gérer pour moi, et j’espérais de tout coeur que Seojoon agisse pour nous deux en s’éloignant… Vite. Malheureusement pour moi, il n’avait pas l’air de l’entendre de cette oreille et il resta planté là, avant de finir par poser ses lèvres sur les miennes de façon complètement inattendue.. Okay, je ne vais pas dire que je ne l’avais pas sentie venir, cet échange de regard qui s’était fait entre nous à ce moment précis en disais long… Même si j’aurais préférer que mes yeux lui hurle de s’éloigner, de ne pas s’approcher plus. Il faut croire que je n’y avais pas mis assez de conviction… Et là, mon cerveau se mit à fonctionner au ralentit. Et pendant une petite seconde, je m’étais laissée faire, jusqu’au moment où je réalisais l’impact de tout ça. Je me reculais donc brusquement, plaquant ma main sur ma bouche encore choquée par cet échange. « Je… Il faut que j’y ailles... » Dis-je en me levant avec une vitesse dont je ne me soupçonnais pas pouvoir faire preuve. Je couru presque jusqu’à la sortie du bar, voulant fuir, fuir le plus loin possible de cet endroit, le plus loin possible de lui. Pourquoi fallait-il que les choses se passent ainsi ? Je me flagellais de l’intérieur, ne comprenant pas pourquoi j’avais laissé tout ça arrivée… Merde j’étais mariée quand même… Je n’avais pas le droit de faire une telle chose… Okay je l’avais fais à l’hôpital mais les choses étaient complètement différentes, il n’y avais aucune signification derrière tout ça, aucune répercussion potentielle. Mais là, tout était différents . Arrivée devant l’ascenseur, j’appuyais frénétiquement sur le bouton alors que mon souffle se faisais plus court, ma tête tournait, mon esprit s’agitait tellement qu’il allait exploser en mille morceaux. Et cette maudite cage de fer qui ne descendait pas assez vite.. Dans un élan de désespoir je décidais de prendre les escaliers, histoire de fuir plus rapidement plutôt que de rester bêtement planter devant deux portes closes. J’escaladais les marches deux à deux, plus sportive que jamais, poussée par un élan que je ne me connaissais pas. Je passais enfin les portes pour sortir de là, me retrouvant dans le hall de l’immeuble où se situait le bar. Je pouvais l’entendre.. J’avais espérer qu’il soit trop choqué de ma réaction pour me suivre, mais finalement non, il s’était lancé à ma suite, ce qui n’était pas fait pour m’aider à me calmer. Je repris donc ma course effrénée, passant cette fois les portes du bâtiments pour me précipiter littéralement dans la rue. Il y avais peu de monde. Dans un dernier élan d’espoir de pouvoir m’en aller sans devoir le confronter à nouveau, je couru jusqu’à une rue annexe, où il n’y avais personne, où il n’aurait peut-être pas l’idée de venir chercher…
L’univers en avait après moi, j’en était persuadée à ce moment précis quand je le vis apparaître dans la pénombre de la rue peu éclairer où je m’étais aventurée pour lui échapper. Je compris à ce moment précis que je ne pourrais pas fuir plus loin que ça, que je devais le confronter maintenant. Mais en étais-je seulement capable ?… Je me tournais alors vers lui pour prendre la parole, légèrement essoufflée par cette course poursuite que je nous avais fait mener. « Seojoon, je ne comprends pas votre geste… Je suis mariée à la fin ! » Dis-je simplement, même si finalement on avait l’impression que j’essayais plus de me convaincre moi que de le convaincre lui. « Ce n’est pas parce que vous êtes grand, beau et intelligent que vous devez vous croire tout permis ! » Mais qu’est-ce que je raconte encore moi ? Minah tais-toi et fuis, c’est mieux que de t’entendre raconter des conneries plus grosse que toi. « Oui okay je suis hypocrite, je sais que c’est moi qui ai osé vous embrasser la dernière fois mais.. Nous n’étions jamais sensé nous revoir... » Vas y continue à t’enfoncer on adore le spectacle. Et le pire c’est que plus je parlais, plus je me rapprochais de lui, au lieu de faire l’inverse. « Je.. Faisons comme ci rien de tout ça n’étais arrivé d’accord ? » En cet instant, je me rendais compte que j’avais peur, une peur terrible qui s’emparait de moi un peu plus à chaque seconde. Etait-ce dû à mon mari ? Avais-je peur qu’il en entende parlé d’une quelconque manière et que je paie les pots cassés de cette incartade indépendante de ma volonté.. Ou avais-je peur d’avoir un peu trop apprécié ça pour notre bien à tous les deux. Je me tournais, bien décidée à partir, mais mes pieds en avait décidés autrement. Là, bien encrés au sol, ils refusèrent de bouger, ne voulant pas avancer ne serait-ce que d’un centimètre… Je serrais les poings face à ma propre faiblesse. Pourquoi ?… Pourquoi je n’arrivais par à partir, à partir loin de lui ? Et pourquoi je me sentais toujours coupable de tout ? Et pourquoi pour une fois… Oui, juste pour une fois je ne laissais pas mon coeur prendre le contrôle de mon corps ? Lentement, je pivotais à nouveau vers lui, et mon regard croisa le sien. Et ce fut la fin. Mon corps et mon coeur ne firent plus qu’un pour la première fois de ma vie. Je couru presque à lui, parcourant le peut de distance qui nous séparait encore. Mes mains vinrent trouver sa peau, attirant son visage près du mien, et sans plus attendre, ce fut à mon tour de lier ses lèvres aux mienne. Je passais alors mes bras autour de son cou, m’accrochant à lui comme si ma vie en dépendait… Mais que diable étais-je entrain de faire...
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Je commençais à me détendre de plus en plus au fil des minutes qui s’écoulaient dans ce nouvel endroit qui m’étais jusqu’alors inconnu. Il faut dire que j’avais décidée de laisser toutes mes émotions, mes questions et mes remords au placard. Après tout cela ne m’apporterais rien de rester sur le passé, je devais avancer, être moi simplement, lui montré que je n’étais pas quelqu’un de bizarre.. Enfin pas complètement du moins. Et, lorsque je me laissais allée j’étais plus loquace, moins sur mes gardes. Après tout, avec lui tout était plus facile, et ceux depuis le premier jour il fallait bien le reconnaître. Et pour couronner le tout, il était au courant de mon secret. Étrangement, ce dernier point m’aidais à me montrer un peu plus tel que j’étais, sans ce besoin de toujours afficher ce masque de perfection que j’avais appris à cultiver depuis des années pour cacher la peur, les coups et les blessures qui en découlaient. Avec lui, j’étais bien différente de tout ça, loin de la femme modèle et sur d’elle que je devais afficher devant les amis de mon mari, ou devant le reste du monde. J’étais fatiguée, de tenir un rôle qui ne me convenait plus depuis bien longtemps maintenant. Mais aujourd’hui, je n’avais pas à le faire, ce qui me rendais heureuse d’une certaine manière. Il n’y avait rien de mieux que de ne pas avoir à contrôler chacune de mes paroles, chacune de mes expressions ou chacun de mes gestes. A de voir rester sur mes gardes constamment, à avoir les bonnes réponses peu importe la question. Là, en cet instant, avec lui, tout ça n’avait pas lieu d’être. Depuis le premier jour, depuis que mes yeux s’étaient posés sur lui, je savais qu’il était différent. Je l’avais tellement senti, tellement ressenti surtout que j’en était arrivée à faire des choses complètement déplacé dans ma situation. Ce que je sentais émaner de lui était indescriptible, mais ça me poussait vers lui, même si je n’en avais pas conscience. La preuve, j’étais là ce soir, en sa compagnie. Et le pire était que j’étais celle qui avait fait le premier pas pour ça en lui envoyant un message, venu de nul part. Je ne me rappel même plus pourquoi mes doigts avaient pianoté sur ce clavier si familier pour lui envoyer un mot, puis deux, puis une phrase, des banalités mais qui pourtant étaient tellement significatives. Je crois qu’il fallait se rendre à l’évidence, il y avait quelque chose de particulier dans l’air, mais je n’étais pas encore capable de le nommer.
Et comme pour illustrer mes propos, voilà que j’essayais de blaguer avec lui, je voulais que l’atmosphère soit détendue au possible. Je voulais que l’on passe une bonne soirée. Après tout, comment pouvait-il en être autrement alors que je me trouvais avec le seul qui m’avais tendue la main ? Même si lui n’en avais aucune idée. J’espérais ne pas l’ennuyer, ne pas être un poids. Je n’avais plus vraiment l’habitude des rapports humains poussé et c’était triste à avouer. Chaque fois que je sortais avec mes mari les sujets de conversations étaient tous les mêmes, et souvent après une ou deux politesse, l’attention n’était tourné que vers lui, cet être qui paraissait si lumineux vu de l’extérieur, mais qui transpirait la noirceur. Pourtant, j’avais tellement d’amis avant tout ça.. Il faut croire qu’il avait réussis à m’éteindre, doucement mais sûrement je n’étais plus qu’une ombre, son ombre, juste une présence toujours fidèle. Mais là je devais arrêter, je ne voulais pas penser à cet être démoniaque, alors que celui que je considérait comme mon ange était présent devant moi et qu’il me souriait. Je pense qu’il n’y avait rien de plus brillant que ça… Et me voilà encore une fois entrain de m’égarer. S’il te plaît Minah concentre toi sur ton verre de jus tu seras gentille ! Et comme pour m’obéir à moi-même, je pris le verre que l’on était venu déposer devant moi pour en boire une gorgée tout en observant mon vis à vis. J’avais un mal fou a détacher mon regard de lui et je ne pouvais même pas mettre ça sur le dos de l’alcool… Flûte. Le pire, c’est que je n’étais pas au bout de mes surprises en cette soirée plus qu’inattendue. Alors que j’essayais de me résonner moi-même, comme ce dernier soir à l’hôpital, je faisais ce que je pouvais pour éviter de trop m’attarder sur Seojoon, de rire avec lui sans trop le contempler.. Mais il fallait croire que l’univers s’était ligué contre moi, et qu’en plus de ça il avait un humour douteux. Effectivement, à peine avais-je détourner les yeux une seconde que le jeune médecin se retrouver juste en face de moi, le visage à quelques centimètres du mien. Je ne savais même pas pourquoi ni comment, mon esprit n’avais pas eu le temps de capter, mais mon corps lui, se crispa tout entier. Cette proximité était un peu compliqué à gérer pour moi, et j’espérais de tout coeur que Seojoon agisse pour nous deux en s’éloignant… Vite. Malheureusement pour moi, il n’avait pas l’air de l’entendre de cette oreille et il resta planté là, avant de finir par poser ses lèvres sur les miennes de façon complètement inattendue.. Okay, je ne vais pas dire que je ne l’avais pas sentie venir, cet échange de regard qui s’était fait entre nous à ce moment précis en disais long… Même si j’aurais préférer que mes yeux lui hurle de s’éloigner, de ne pas s’approcher plus. Il faut croire que je n’y avais pas mis assez de conviction… Et là, mon cerveau se mit à fonctionner au ralentit. Et pendant une petite seconde, je m’étais laissée faire, jusqu’au moment où je réalisais l’impact de tout ça. Je me reculais donc brusquement, plaquant ma main sur ma bouche encore choquée par cet échange. « Je… Il faut que j’y ailles... » Dis-je en me levant avec une vitesse dont je ne me soupçonnais pas pouvoir faire preuve. Je couru presque jusqu’à la sortie du bar, voulant fuir, fuir le plus loin possible de cet endroit, le plus loin possible de lui. Pourquoi fallait-il que les choses se passent ainsi ? Je me flagellais de l’intérieur, ne comprenant pas pourquoi j’avais laissé tout ça arrivée… Merde j’étais mariée quand même… Je n’avais pas le droit de faire une telle chose… Okay je l’avais fais à l’hôpital mais les choses étaient complètement différentes, il n’y avais aucune signification derrière tout ça, aucune répercussion potentielle. Mais là, tout était différents . Arrivée devant l’ascenseur, j’appuyais frénétiquement sur le bouton alors que mon souffle se faisais plus court, ma tête tournait, mon esprit s’agitait tellement qu’il allait exploser en mille morceaux. Et cette maudite cage de fer qui ne descendait pas assez vite.. Dans un élan de désespoir je décidais de prendre les escaliers, histoire de fuir plus rapidement plutôt que de rester bêtement planter devant deux portes closes. J’escaladais les marches deux à deux, plus sportive que jamais, poussée par un élan que je ne me connaissais pas. Je passais enfin les portes pour sortir de là, me retrouvant dans le hall de l’immeuble où se situait le bar. Je pouvais l’entendre.. J’avais espérer qu’il soit trop choqué de ma réaction pour me suivre, mais finalement non, il s’était lancé à ma suite, ce qui n’était pas fait pour m’aider à me calmer. Je repris donc ma course effrénée, passant cette fois les portes du bâtiments pour me précipiter littéralement dans la rue. Il y avais peu de monde. Dans un dernier élan d’espoir de pouvoir m’en aller sans devoir le confronter à nouveau, je couru jusqu’à une rue annexe, où il n’y avais personne, où il n’aurait peut-être pas l’idée de venir chercher…
L’univers en avait après moi, j’en était persuadée à ce moment précis quand je le vis apparaître dans la pénombre de la rue peu éclairer où je m’étais aventurée pour lui échapper. Je compris à ce moment précis que je ne pourrais pas fuir plus loin que ça, que je devais le confronter maintenant. Mais en étais-je seulement capable ?… Je me tournais alors vers lui pour prendre la parole, légèrement essoufflée par cette course poursuite que je nous avais fait mener. « Seojoon, je ne comprends pas votre geste… Je suis mariée à la fin ! » Dis-je simplement, même si finalement on avait l’impression que j’essayais plus de me convaincre moi que de le convaincre lui. « Ce n’est pas parce que vous êtes grand, beau et intelligent que vous devez vous croire tout permis ! » Mais qu’est-ce que je raconte encore moi ? Minah tais-toi et fuis, c’est mieux que de t’entendre raconter des conneries plus grosse que toi. « Oui okay je suis hypocrite, je sais que c’est moi qui ai osé vous embrasser la dernière fois mais.. Nous n’étions jamais sensé nous revoir... » Vas y continue à t’enfoncer on adore le spectacle. Et le pire c’est que plus je parlais, plus je me rapprochais de lui, au lieu de faire l’inverse. « Je.. Faisons comme ci rien de tout ça n’étais arrivé d’accord ? » En cet instant, je me rendais compte que j’avais peur, une peur terrible qui s’emparait de moi un peu plus à chaque seconde. Etait-ce dû à mon mari ? Avais-je peur qu’il en entende parlé d’une quelconque manière et que je paie les pots cassés de cette incartade indépendante de ma volonté.. Ou avais-je peur d’avoir un peu trop apprécié ça pour notre bien à tous les deux. Je me tournais, bien décidée à partir, mais mes pieds en avait décidés autrement. Là, bien encrés au sol, ils refusèrent de bouger, ne voulant pas avancer ne serait-ce que d’un centimètre… Je serrais les poings face à ma propre faiblesse. Pourquoi ?… Pourquoi je n’arrivais par à partir, à partir loin de lui ? Et pourquoi je me sentais toujours coupable de tout ? Et pourquoi pour une fois… Oui, juste pour une fois je ne laissais pas mon coeur prendre le contrôle de mon corps ? Lentement, je pivotais à nouveau vers lui, et mon regard croisa le sien. Et ce fut la fin. Mon corps et mon coeur ne firent plus qu’un pour la première fois de ma vie. Je couru presque à lui, parcourant le peut de distance qui nous séparait encore. Mes mains vinrent trouver sa peau, attirant son visage près du mien, et sans plus attendre, ce fut à mon tour de lier ses lèvres aux mienne. Je passais alors mes bras autour de son cou, m’accrochant à lui comme si ma vie en dépendait… Mais que diable étais-je entrain de faire...
Lee Seo Joon
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Sam 11 Avr - 22:27 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Je n’avais pas vu, pas remarqué le malaise qui la submergeait alors que je n’étais qu’à quelques centimètres de son visage. Ou bien n’avais-je pas voulu voir ? Trop concentré à mirer ses traits si fins, à tel point que je me perdais un instant à contempler une perle de la boisson qu’elle avait pris, accrochée à ses lèvres. Ce fut à ce moment précis que me revint en mémoire ce contact, si bref, si éphémère, qu’elle m’avait offert lors de notre première rencontre. Mon esprit divaguait, perdu entre les quelques bouffées inspirées plus tôt et cette longue rasade de l’alcool ambre qui se diluait paresseusement dans mes veines. Puis d’un geste, d’une impulsion incontrôlée, je venais goûter à la ce sourire timide. Avec douceur, je pinçais ses carmines entre les miennes et me délectait de sa tendresse, une fraction de seconde seulement avant qu’elle ne regagne sa liberté que je venais de bafouer. Ses doigts vinrent barrer son visage, masquant ses lèvres alors que la peur illumina ses yeux. Une lueur puissante qui m’obligea à battre en retrait, mais c’était trop tard. Le mal était fait. Je n’eus pas le temps de réagir, pas même de m’excuser, qu’elle fuyait. « Qu’est-ce que j’ai fait… » soufflais-je. Ça ne me ressemblait pas, je n’étais pas ce genre d’homme, pas de ceux qui draguent ouvertement, pas de ceux qui s’amusent à passer d’une femme à une autre. Je ne m’amusais pas au dépend des femmes, je ne leur subtilisais pas un baiser pour seulement satisfaire une pulsion. Non, je n’étais pas ce type qui pensait pouvoir conclure en invitant une demoiselle à boire un verre. Mon cœur s’était brisé, il avait souffert d’une vérité à laquelle je ne voulais pas croire et pourtant, je n’avais d’autre choix que de m’y astreindre. Sawan avait décidée, pour elle, pour moi, pour nous surtout, elle n’avait jamais voulu de moi, mais seulement de cette image rassurante que je renvoyais. Je m’étais laissé piétiné de mon plein gré, j’avais plongé dans les tourments d’une histoire vouée à l’échec… et je venais éhontément de profiter de la situation avec Minah.
Elle était partie à une vitesse folle, ne laissant dans son sillage que l’image de son dos et les effluves de son parfum. Et je ne pouvais l’en blâmer. L’idiot que j’étais mit un temps fou à réaliser, et à s’animer de nouveau pour finalement lui emboiter le pas. « Minah ! » Son nom résonna dans les couloirs que je parcourais à sa suite. Dévalant les escaliers sur ses traces pour tenter de la rattraper. Je m’en voulais… affreusement, terriblement… Je venais de commettre une erreur impardonnable, mais au fond qu’espérais-je ? Si je la rattrapais, que pouvais-je bien lui dire ? Désolé, c’était trop tentant ? Ridicule, je me sentais stupide au possible, et bien plus encore alors que je lui courrais après. J’entendais ses pas claquer dans la cage d’escalier, puis la porte qui se referma avec fracas. J’aurais sans doute dû abandonner, ne pas lui imposer davantage ma présence, ne pas la forcer à la confronter de nouveau… mais je continuais. Son prénom brisait le silence, haché par la respiration saccadée sous l’effort, mais je continuais et à mon tour, je poussais la porte pour sentir de nouveau la brise fraiche de cette soirée. Je fis couler mes onyx, à gauche et à droite, et je n’eus pas longtemps à chercher avant de la trouver, pour m’élancer à sa poursuite. « Minah ! Attendez… » Elle s’était figée, là, dans cette allée, me stoppant ainsi dans ma course folle. Essoufflé, je ressentais le poids de la culpabilité écraser mes côtes, aussi je m’arrêtais à mon tour. À une distance raisonnable, je me promettais de ne pas l’embarrasser une nouvelle fois, et, les mains levées en signe de reddition j’allais m’excuser, lui avouer combien ce geste avait été déplacé… mais elle brisa le silence la première. Je l’écoutais, abasourdi, me délivrer une réalité à laquelle j’étais familier. « Je sais… je suis désolé… je… » Je n’insistais pas, attentif à la souffrance que je venais de lui infliger et qui résonna à mes oreilles d’une manière bien plus plaisante que je ne l’aurais cru. Grand, beau, intelligent… Pourquoi ne retenais-je que ces compliments ? Mon cœur bondissait de les entendre, comme s’il s’en était languit, mais face à elle, à son visage rougit par la colère, je devenais muet. Puis arriva la promesse. La fin de son élocution se traduisait par un accord que nous devions passer, mais l’étais-je seulement ? Après tout, elle était mariée, et je ne parvenais pas à savoir si mon geste était le résultat d’un mélange douteux, d’un cœur brisé que je tentais de conforter ou simplement parce que j’avais cru reconnaître dans ses yeux un reflet identique au mien… « D’accord… » concédais-je. C’était la meilleure solution. La seule solution. Je me martelais l’esprit en espérant que je saurais oublier cette incartade… mais j’en doutais. Je n’osais rien ajouter de plus, alors que j’étais témoin de ce combat intérieur qui faisait rage en elle. J’imaginais, sans savoir ce qui se passait réellement dans son esprit. J’imaginais à quel point elle devait être déçue, apeurée… elle qui devait retourner dans son foyer, aux côtés d’un homme qui la méprisait… une fois encore, je sentis ma mâchoire se contracter à sa simple pensée. Elle tourna alors les talons, prête à fuir le démon que j’étais devenu durant cette soirée. J’avais donné mon accord, un mensonge que je me promettais de garder pour moi, pour elle.
Mes épaules chutèrent mais je ressentais encore pleinement la tension parcourir mesm membres et contracter mes muscles. Je m’attendais à la voir s’éloigner, mais étonnamment elle restait figée. « Minah… ? » tentais-je. Je ne comprenais pas, interdit face à son immobilité alors que je n’osais pas faire un pas de plus. Les secondes s’écoulaient alors avec une lenteur indécente, et le temps me parut à nouveau suspendu, loin, bien loin de ce que j’avais pu ressentir juste avant. Je l’observais, inquiet de la voir s’effondrer, mais toutes mes certitudes volèrent en éclat lorsqu’elle fit volte face. En quelques enjambées elle réduisit à néant la distance qui nous séparait avant d’enrouler ses bras autour de mon cou. Ses lèvres vinrent se plaquer sur les miennes si soudainement que mes yeux s’arrondirent sous la surprise. Je ne compris pas sur l’instant, et pourtant. Je sentais ses pulpeuses réclamer leurs jumelles, un appel que je ne pus ignorer alors que mon cœur était prêt à exploser. Je ne m’expliquais pas ce revirement. Mon corps était comme engourdi, et il ne répondit pas tout de suite à son assaut. Il me fallut une autre seconde pour que je ne réponde finalement à son baiser. Doux, chaud, si tendre que je me laissais consumer à mon tour. Mes bras se refermèrent alors sur sa taille, mes paupières chutèrent et je jouais de l’ivoire impatient sur son inférieure. Je mordais son sourire timide, celui qui s’affichait dans mon esprit. Je goûtais avec avidité cette moue triste que je lui connaissais. Cupide, presque avare, j’en réclamais davantage jusqu’à ce que ses lèvres ne se fuient, et je me laissais alors entrainé par l’insolence, engageant un ballet suave et indolent de deux langues qui n’auraient jamais dû s’enlacer. Mon cœur s’affolait, ma respiration laborieuse me donnait l’impression que mes poumons brûlaient, mais je me refusais à rompre cette étreinte. Au contraire, je glissais mes avant bras plus bas et d’un geste la soulevais. Elle me paraissait si frêle entre mes bras, si fragile que je craignais soudain de ne la briser, mais je ne pouvais me résoudre à la relâcher.
Tout… j’oubliais tout le reste. La rue, les quelques âmes qui avaient pu se perdre dans cette zone habituellement délaissée, l’université, l’hôpital, son mari, Sawan… Je me sentais léger, fort, et étrangement aimé… Un sentiment, une impression qui me déstabilisait, me rendait hagard alors que je me refusais à reprendre mon souffle. Affamé, je dévorais avec envie ce qu’elle avait décidé de m’offrir à nouveau jusqu’à ce que finalement elle ne s’éloigne. L’oxygène affluait alors de nouveau et me tournait la tête, mais je gardais une prise ferme sur elle. Je ne voulais pas qu’elle fuit, pas maintenant, pas après tout ça. J’aurais voulu lui demander, savoir pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi moi ? Pourquoi ce baiser… mais frappé de mutisme, je me contentais de plonger dans son regard pour en sonder ses perles. Je n’y lisais pas de colère, mais la peur, elle, était toujours bien présente. J’étais témoin de cette dualité qui fendait ses perles, et avant même qu’elle ne dise quoique ce soit, je vins réclamer à nouveau la soie tendue de ses lèvres. Avec plus de douceur, plus d’indolence. Un baiser plus court que le précédent alors que le sourire étira mes pulpeuses.
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Je n’avais pas vu, pas remarqué le malaise qui la submergeait alors que je n’étais qu’à quelques centimètres de son visage. Ou bien n’avais-je pas voulu voir ? Trop concentré à mirer ses traits si fins, à tel point que je me perdais un instant à contempler une perle de la boisson qu’elle avait pris, accrochée à ses lèvres. Ce fut à ce moment précis que me revint en mémoire ce contact, si bref, si éphémère, qu’elle m’avait offert lors de notre première rencontre. Mon esprit divaguait, perdu entre les quelques bouffées inspirées plus tôt et cette longue rasade de l’alcool ambre qui se diluait paresseusement dans mes veines. Puis d’un geste, d’une impulsion incontrôlée, je venais goûter à la ce sourire timide. Avec douceur, je pinçais ses carmines entre les miennes et me délectait de sa tendresse, une fraction de seconde seulement avant qu’elle ne regagne sa liberté que je venais de bafouer. Ses doigts vinrent barrer son visage, masquant ses lèvres alors que la peur illumina ses yeux. Une lueur puissante qui m’obligea à battre en retrait, mais c’était trop tard. Le mal était fait. Je n’eus pas le temps de réagir, pas même de m’excuser, qu’elle fuyait. « Qu’est-ce que j’ai fait… » soufflais-je. Ça ne me ressemblait pas, je n’étais pas ce genre d’homme, pas de ceux qui draguent ouvertement, pas de ceux qui s’amusent à passer d’une femme à une autre. Je ne m’amusais pas au dépend des femmes, je ne leur subtilisais pas un baiser pour seulement satisfaire une pulsion. Non, je n’étais pas ce type qui pensait pouvoir conclure en invitant une demoiselle à boire un verre. Mon cœur s’était brisé, il avait souffert d’une vérité à laquelle je ne voulais pas croire et pourtant, je n’avais d’autre choix que de m’y astreindre. Sawan avait décidée, pour elle, pour moi, pour nous surtout, elle n’avait jamais voulu de moi, mais seulement de cette image rassurante que je renvoyais. Je m’étais laissé piétiné de mon plein gré, j’avais plongé dans les tourments d’une histoire vouée à l’échec… et je venais éhontément de profiter de la situation avec Minah.
Elle était partie à une vitesse folle, ne laissant dans son sillage que l’image de son dos et les effluves de son parfum. Et je ne pouvais l’en blâmer. L’idiot que j’étais mit un temps fou à réaliser, et à s’animer de nouveau pour finalement lui emboiter le pas. « Minah ! » Son nom résonna dans les couloirs que je parcourais à sa suite. Dévalant les escaliers sur ses traces pour tenter de la rattraper. Je m’en voulais… affreusement, terriblement… Je venais de commettre une erreur impardonnable, mais au fond qu’espérais-je ? Si je la rattrapais, que pouvais-je bien lui dire ? Désolé, c’était trop tentant ? Ridicule, je me sentais stupide au possible, et bien plus encore alors que je lui courrais après. J’entendais ses pas claquer dans la cage d’escalier, puis la porte qui se referma avec fracas. J’aurais sans doute dû abandonner, ne pas lui imposer davantage ma présence, ne pas la forcer à la confronter de nouveau… mais je continuais. Son prénom brisait le silence, haché par la respiration saccadée sous l’effort, mais je continuais et à mon tour, je poussais la porte pour sentir de nouveau la brise fraiche de cette soirée. Je fis couler mes onyx, à gauche et à droite, et je n’eus pas longtemps à chercher avant de la trouver, pour m’élancer à sa poursuite. « Minah ! Attendez… » Elle s’était figée, là, dans cette allée, me stoppant ainsi dans ma course folle. Essoufflé, je ressentais le poids de la culpabilité écraser mes côtes, aussi je m’arrêtais à mon tour. À une distance raisonnable, je me promettais de ne pas l’embarrasser une nouvelle fois, et, les mains levées en signe de reddition j’allais m’excuser, lui avouer combien ce geste avait été déplacé… mais elle brisa le silence la première. Je l’écoutais, abasourdi, me délivrer une réalité à laquelle j’étais familier. « Je sais… je suis désolé… je… » Je n’insistais pas, attentif à la souffrance que je venais de lui infliger et qui résonna à mes oreilles d’une manière bien plus plaisante que je ne l’aurais cru. Grand, beau, intelligent… Pourquoi ne retenais-je que ces compliments ? Mon cœur bondissait de les entendre, comme s’il s’en était languit, mais face à elle, à son visage rougit par la colère, je devenais muet. Puis arriva la promesse. La fin de son élocution se traduisait par un accord que nous devions passer, mais l’étais-je seulement ? Après tout, elle était mariée, et je ne parvenais pas à savoir si mon geste était le résultat d’un mélange douteux, d’un cœur brisé que je tentais de conforter ou simplement parce que j’avais cru reconnaître dans ses yeux un reflet identique au mien… « D’accord… » concédais-je. C’était la meilleure solution. La seule solution. Je me martelais l’esprit en espérant que je saurais oublier cette incartade… mais j’en doutais. Je n’osais rien ajouter de plus, alors que j’étais témoin de ce combat intérieur qui faisait rage en elle. J’imaginais, sans savoir ce qui se passait réellement dans son esprit. J’imaginais à quel point elle devait être déçue, apeurée… elle qui devait retourner dans son foyer, aux côtés d’un homme qui la méprisait… une fois encore, je sentis ma mâchoire se contracter à sa simple pensée. Elle tourna alors les talons, prête à fuir le démon que j’étais devenu durant cette soirée. J’avais donné mon accord, un mensonge que je me promettais de garder pour moi, pour elle.
Mes épaules chutèrent mais je ressentais encore pleinement la tension parcourir mesm membres et contracter mes muscles. Je m’attendais à la voir s’éloigner, mais étonnamment elle restait figée. « Minah… ? » tentais-je. Je ne comprenais pas, interdit face à son immobilité alors que je n’osais pas faire un pas de plus. Les secondes s’écoulaient alors avec une lenteur indécente, et le temps me parut à nouveau suspendu, loin, bien loin de ce que j’avais pu ressentir juste avant. Je l’observais, inquiet de la voir s’effondrer, mais toutes mes certitudes volèrent en éclat lorsqu’elle fit volte face. En quelques enjambées elle réduisit à néant la distance qui nous séparait avant d’enrouler ses bras autour de mon cou. Ses lèvres vinrent se plaquer sur les miennes si soudainement que mes yeux s’arrondirent sous la surprise. Je ne compris pas sur l’instant, et pourtant. Je sentais ses pulpeuses réclamer leurs jumelles, un appel que je ne pus ignorer alors que mon cœur était prêt à exploser. Je ne m’expliquais pas ce revirement. Mon corps était comme engourdi, et il ne répondit pas tout de suite à son assaut. Il me fallut une autre seconde pour que je ne réponde finalement à son baiser. Doux, chaud, si tendre que je me laissais consumer à mon tour. Mes bras se refermèrent alors sur sa taille, mes paupières chutèrent et je jouais de l’ivoire impatient sur son inférieure. Je mordais son sourire timide, celui qui s’affichait dans mon esprit. Je goûtais avec avidité cette moue triste que je lui connaissais. Cupide, presque avare, j’en réclamais davantage jusqu’à ce que ses lèvres ne se fuient, et je me laissais alors entrainé par l’insolence, engageant un ballet suave et indolent de deux langues qui n’auraient jamais dû s’enlacer. Mon cœur s’affolait, ma respiration laborieuse me donnait l’impression que mes poumons brûlaient, mais je me refusais à rompre cette étreinte. Au contraire, je glissais mes avant bras plus bas et d’un geste la soulevais. Elle me paraissait si frêle entre mes bras, si fragile que je craignais soudain de ne la briser, mais je ne pouvais me résoudre à la relâcher.
Tout… j’oubliais tout le reste. La rue, les quelques âmes qui avaient pu se perdre dans cette zone habituellement délaissée, l’université, l’hôpital, son mari, Sawan… Je me sentais léger, fort, et étrangement aimé… Un sentiment, une impression qui me déstabilisait, me rendait hagard alors que je me refusais à reprendre mon souffle. Affamé, je dévorais avec envie ce qu’elle avait décidé de m’offrir à nouveau jusqu’à ce que finalement elle ne s’éloigne. L’oxygène affluait alors de nouveau et me tournait la tête, mais je gardais une prise ferme sur elle. Je ne voulais pas qu’elle fuit, pas maintenant, pas après tout ça. J’aurais voulu lui demander, savoir pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi moi ? Pourquoi ce baiser… mais frappé de mutisme, je me contentais de plonger dans son regard pour en sonder ses perles. Je n’y lisais pas de colère, mais la peur, elle, était toujours bien présente. J’étais témoin de cette dualité qui fendait ses perles, et avant même qu’elle ne dise quoique ce soit, je vins réclamer à nouveau la soie tendue de ses lèvres. Avec plus de douceur, plus d’indolence. Un baiser plus court que le précédent alors que le sourire étira mes pulpeuses.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Guidés par une même destinée... - Mi Nah <3 | Mer 15 Avr - 23:14 Citer EditerSupprimer
Guidés par une même destinée Mi Nah & Seo Joon
Au moment où mes lèvres touchèrent les siennes, je me sentais en paix, pour la première fois depuis bien longtemps. Ma tête avait arrêtée de se battre avec mon coeur, les deux étaient finalement tombés d’accord, me laissant pleinement profité de cette instant magique qui s’offrait à moi. Mon coeur était près à exploser, je me sentais vivante, je me sentais vivre, exister. Il me faisait me sentir entière, complète, et c’était un moment que j’aurais voulu faire durer à jamais, ne voulant pas que la dure réalité prenne le pas sur ce sentiments de bien être qui m’envahissais, chassant les douleurs si loin qu’on aurait pu croire qu’elles n’avaient jamais été qu’un cauchemar qui était maintenant terminé. Comment tout cela était-il possible ? Cet échange était si intense que je sentais presque mon défaillir sous la douceur et l’envie. Chose que je n’avais ressentis auparavant avec mon mari, même dans les bon moments du début. Ce n’était qu’un baiser, un simple baiser, et pourtant… Je sentais que c’était bien plus que ça. Tout mon être m’avais poussé à courir vers lui, à me jeter à corps perdu dans ses bras. C’était fou, complètement irréaliste et irresponsable, et pourtant je l’avais fais, non sans un grand débat intérieur. Il y avait tellement de paramètre à prendre en compte que ma tête aurait pu exploser sous la pression de la réflexion. Mais quand le coeur sait, il sait… Il fallait arrêter de toujours se battre contre lui en permanence comme je l’avais si souvent fait. Et là, face à lui, je ne pouvais plus agir comme ça. Tout, tout l’attirait vers lui depuis le premier jour sans que je ne puisse rien ni faire ni même rien n’y comprendre . Comme une destiné vers laquelle on voulait me pousser inexorablement. Une destinée à laquelle je ne pouvais échapper. Un nouvel avenir, peut-être plus doux et plus radieux que celui que j’avais pu entrevoir jusqu’à maintenant. Mais stop, pas maintenant, pas tout desuite, je voulais que mon cerveau cesse de fonctionner un peu. Je sentais Seojoon me soulever, mes pieds quittant le sol, comme ma conscience quittait mon corps. Comme pour plonger un peu plus dans la décadence de cette situation déjà bien absurde, j’entrouvris légèrement les lèvres, permettant à ma langue de retrouver sa jumelle, avide de plus, de plus de sensations, de plus d’intensité. Et je n’étais pas déçue. Heureusement qu’il me tenait fermement, car mes jambes ne m’auraient plus supporter longtemps avec ce déferlement d’amour qui était entrain d’affluer dans cet échange. A bout de souffle, il n’était pourtant pas prévu au programme que je rompe cet échange, pas encore… Je voulais rester dans cette petite bulle.. Ce petit espace temps dans laquelle je m’étais retrouvée seule avec lui. Plus de passant, plus de rue, plus de monde.. Juste nous dans ce vide intersidéral… Plus de souffrance, plus de crainte.. Juste le bonheur éphémère d’un instant bien trop court.
Malheureusement, n’étant pas magicienne, je ne pus arrêté le temps, et pourtant Dieu seul sait à quel point j’aurai voulu pouvoir le faire. Fixer cet instant de bonheur, le premier en presque 8 ans.. J’avais oublié à quel point c’était beau, plaisant, enivrant. Il ne se doutait sûrement pas à quel point mes émotions pouvaient être à fleur de peau. Et pourtant, ce baiser avait laissé circuler pas mal de choses entre nous, exprimant à l’autre se besoin mutuelle de se rapprochement, de ce contact unique… Mes yeux, qui s’étaient fermés afin de profiter au mieux des sensations, finirent par s’ouvrir de nouveau, et mes lèvres quittèrent à contre coeur les sienne, permettant à mon corps de faire le plein d’oxygène. Je savais qu’il ne faudrait pas longtemps à mon esprit pour reprendre le contrôle, pas longtemps avant que mes questions et mes éternelles inquiétudes refasse surfaces. Même si je faisais tout mon possible pour les garder à distance encore un peu, laissant le bien être couler encore un peu dans mes veines. Et, comme si Seojoon avait lu dans mes pensées, il captura à son tour mes lèvres pour un nouvel échange. Plus simple, plus doux. Je sentis son sourire se former, et, inconsciemment je l’imitais, car je me sentais bien, tout simplement. Serrant un peu plus mon corps contre le sien, trouvant cette pression très agréable, je profitais à fond de ce nouveau moment, comme s’il me permettait de recharger mes batteries, qui étaient depuis bien longtemps à plats. Encore une fois, ce fut à contre coeur que je laissait cet échange s’ interrompre. Et, comme pour toujours garder les pensées sombres loin de moi, quoi de mieux qu’un peu d’humour ? « Je n’ai pas l’habitude d’être si grande.. Comment tu fais pour ne pas avoir le vertige ? » Toujours plus ou moins perdu dans sa contemplation, j’avais peur de lâcher son visage des yeux, comme si jamais plus je ne pourrais le revoir, comme si, ce que nous venions de faire avait tirer un trait sur de possibles rencontres. Et me voilà à nouveau envahie par toutes mes interrogations. J’avais beau essayer de garder un visage neutre, impassible à cette guerre qui avait repris au plus profond de moi, je me doutais pourtant qu’il savait. Je n’avais aucune idée d’où ce baiser allé nous mener, ni même s’il était sensé nous mener simplement quelque part. Mais une chose était sûr, c’était bel et bien le début des ennuis… Malgré tout je ne regrettait absolument pas mon geste, et c’était ça le pire… J’en voulais même plus, comme déjà accro à ce qu’il pouvait me faire partager. Je n’avais qu’une envie, qu’il m’attrape et qu’il m’emmène loin d’ici, dans un autre monde. Un monde où je n’étais pas mariée, un monde où je n’aurais jamais rencontrée l’horreur, un monde où se sont ses yeux que j’aurais croisés en premier. Et voilà que je laissais encore mon coeur divaguer. Qu’est-ce que j’espérais ? A quoi je m’attendais exactement ? Minah, t’es folle c’est officiel… Comprenant à nouveau mon mal être intérieur, il me reposa à terre. Lorsque mes pieds touchèrent à nouveau le sol, ce fut comme un électrochoc. Je ne comprenais définitivement pas comment j’avais pu être aussi folle de faire une chose pareil. Oui bon j’en avais très envie… VRAIMENT très envie.. Et encore maintenant chaque particule de mon corps réclamait son contact à corps et à cris. Je ne savais plus où donner de la tête. Je venais de franchir un pas, celui de trop qui allait sûrement trop changer. Comment maintenant lui demander d’oublier ? « Si je te demande à nouveau de faire comme si il ne s’était rien passé, tu ne le fera pas.. Pas vrai ? » De plus, ce n’étais pas comme si j’en avais envie non plus. Je n’avais pas envie qu’il m’oublie… J’étais la pire des égoïstes et je m’en rendais compte. Je soupirais alors que naturellement, je laissais mon corps à nouveau se mouvoir au sien dans une étreinte. « Je ne sais pas ce que ça signifie. Je ne sais pas ce que tu veux. Mais je dois être clair avec toi tout de suite. Je ne te dirais pas que je quitterais mon mari demain, qu’en un claquement de doigts les choses pourront se faire. Bien au contraire. Les choses sont extrêmement compliqué et si je pouvais je voudrais t’en éloigner le plus possible… Mon coeur me pousse vers toi, depuis que je t’ai vu à l’hôpital c’est plus fort que moi… Et aujourd’hui je suis là à t’embrasser alors que je ferais mieux de me tenir à distance, parce que tout ça n’a aucun sens. » Je ne sais pas qui j’essayais de convaincre, lui ou moi, mais si ça pouvait le convaincre lui cela rendrait les choses beaucoup plus simple pour nous deux. Et comme si l’univers voulait à nouveau se jouer de moi, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste. Sachant très bien de qui il s’agissait, j’eu un violent mouvement de recul, brisant cette étreinte qui nous liait. Mon bourreau me rappelait à l’ordre, comme s’il pouvait sentir au loin ce qui se passait. Était-ce un signe ?… Il me fallut une seconde pour reprendre contenance afin de pouvoir décrocher en toute sérénité… En tout cas le plus sereinement possible vu les circonstances. « Allô ?… Oui tout vas bien… Non je ne dors pas encore mais je ne vais pas tarder… D’accord amuses-toi bien… Oui moi aussi... » Il raccrocha et je me mis à fixer mon téléphone une secondes. Mon coeur qui avait cesser de battre sous le stresse avait repris sa course habituel. Heureusement, les alentours étaient assez calmes pour donner l’illusion que j’étais à la maison, et non dehors, ce qui nous évites bien des questions compliqués et un retour fracassant de la part de mon cher mari. Je plaçais à nouveau mon téléphone dans ma poche avant de me tourner vers Seojoon que j’avais dû abandonner précipitamment pour faire face à nouveau à réalité. « Il faut que je rentres... » Eh oui, il était grand temps pour moi de retrouver ma prison. Et pourtant, grâce à lui, je m’étais un peu sentie comme Cendrillon ce soir. Même si j’avais toujours mes deux chaussures aux pieds. Le bon sens aurait voulu que je parte en courant, pour être sur d’y arriver, mais je ne pouvais m’y résoudre. Je ne voulais pas partir comme une voleuse, pas après ça il ne le méritait pas.
:copyright:️ Justayne
Au moment où mes lèvres touchèrent les siennes, je me sentais en paix, pour la première fois depuis bien longtemps. Ma tête avait arrêtée de se battre avec mon coeur, les deux étaient finalement tombés d’accord, me laissant pleinement profité de cette instant magique qui s’offrait à moi. Mon coeur était près à exploser, je me sentais vivante, je me sentais vivre, exister. Il me faisait me sentir entière, complète, et c’était un moment que j’aurais voulu faire durer à jamais, ne voulant pas que la dure réalité prenne le pas sur ce sentiments de bien être qui m’envahissais, chassant les douleurs si loin qu’on aurait pu croire qu’elles n’avaient jamais été qu’un cauchemar qui était maintenant terminé. Comment tout cela était-il possible ? Cet échange était si intense que je sentais presque mon défaillir sous la douceur et l’envie. Chose que je n’avais ressentis auparavant avec mon mari, même dans les bon moments du début. Ce n’était qu’un baiser, un simple baiser, et pourtant… Je sentais que c’était bien plus que ça. Tout mon être m’avais poussé à courir vers lui, à me jeter à corps perdu dans ses bras. C’était fou, complètement irréaliste et irresponsable, et pourtant je l’avais fais, non sans un grand débat intérieur. Il y avait tellement de paramètre à prendre en compte que ma tête aurait pu exploser sous la pression de la réflexion. Mais quand le coeur sait, il sait… Il fallait arrêter de toujours se battre contre lui en permanence comme je l’avais si souvent fait. Et là, face à lui, je ne pouvais plus agir comme ça. Tout, tout l’attirait vers lui depuis le premier jour sans que je ne puisse rien ni faire ni même rien n’y comprendre . Comme une destiné vers laquelle on voulait me pousser inexorablement. Une destinée à laquelle je ne pouvais échapper. Un nouvel avenir, peut-être plus doux et plus radieux que celui que j’avais pu entrevoir jusqu’à maintenant. Mais stop, pas maintenant, pas tout desuite, je voulais que mon cerveau cesse de fonctionner un peu. Je sentais Seojoon me soulever, mes pieds quittant le sol, comme ma conscience quittait mon corps. Comme pour plonger un peu plus dans la décadence de cette situation déjà bien absurde, j’entrouvris légèrement les lèvres, permettant à ma langue de retrouver sa jumelle, avide de plus, de plus de sensations, de plus d’intensité. Et je n’étais pas déçue. Heureusement qu’il me tenait fermement, car mes jambes ne m’auraient plus supporter longtemps avec ce déferlement d’amour qui était entrain d’affluer dans cet échange. A bout de souffle, il n’était pourtant pas prévu au programme que je rompe cet échange, pas encore… Je voulais rester dans cette petite bulle.. Ce petit espace temps dans laquelle je m’étais retrouvée seule avec lui. Plus de passant, plus de rue, plus de monde.. Juste nous dans ce vide intersidéral… Plus de souffrance, plus de crainte.. Juste le bonheur éphémère d’un instant bien trop court.
Malheureusement, n’étant pas magicienne, je ne pus arrêté le temps, et pourtant Dieu seul sait à quel point j’aurai voulu pouvoir le faire. Fixer cet instant de bonheur, le premier en presque 8 ans.. J’avais oublié à quel point c’était beau, plaisant, enivrant. Il ne se doutait sûrement pas à quel point mes émotions pouvaient être à fleur de peau. Et pourtant, ce baiser avait laissé circuler pas mal de choses entre nous, exprimant à l’autre se besoin mutuelle de se rapprochement, de ce contact unique… Mes yeux, qui s’étaient fermés afin de profiter au mieux des sensations, finirent par s’ouvrir de nouveau, et mes lèvres quittèrent à contre coeur les sienne, permettant à mon corps de faire le plein d’oxygène. Je savais qu’il ne faudrait pas longtemps à mon esprit pour reprendre le contrôle, pas longtemps avant que mes questions et mes éternelles inquiétudes refasse surfaces. Même si je faisais tout mon possible pour les garder à distance encore un peu, laissant le bien être couler encore un peu dans mes veines. Et, comme si Seojoon avait lu dans mes pensées, il captura à son tour mes lèvres pour un nouvel échange. Plus simple, plus doux. Je sentis son sourire se former, et, inconsciemment je l’imitais, car je me sentais bien, tout simplement. Serrant un peu plus mon corps contre le sien, trouvant cette pression très agréable, je profitais à fond de ce nouveau moment, comme s’il me permettait de recharger mes batteries, qui étaient depuis bien longtemps à plats. Encore une fois, ce fut à contre coeur que je laissait cet échange s’ interrompre. Et, comme pour toujours garder les pensées sombres loin de moi, quoi de mieux qu’un peu d’humour ? « Je n’ai pas l’habitude d’être si grande.. Comment tu fais pour ne pas avoir le vertige ? » Toujours plus ou moins perdu dans sa contemplation, j’avais peur de lâcher son visage des yeux, comme si jamais plus je ne pourrais le revoir, comme si, ce que nous venions de faire avait tirer un trait sur de possibles rencontres. Et me voilà à nouveau envahie par toutes mes interrogations. J’avais beau essayer de garder un visage neutre, impassible à cette guerre qui avait repris au plus profond de moi, je me doutais pourtant qu’il savait. Je n’avais aucune idée d’où ce baiser allé nous mener, ni même s’il était sensé nous mener simplement quelque part. Mais une chose était sûr, c’était bel et bien le début des ennuis… Malgré tout je ne regrettait absolument pas mon geste, et c’était ça le pire… J’en voulais même plus, comme déjà accro à ce qu’il pouvait me faire partager. Je n’avais qu’une envie, qu’il m’attrape et qu’il m’emmène loin d’ici, dans un autre monde. Un monde où je n’étais pas mariée, un monde où je n’aurais jamais rencontrée l’horreur, un monde où se sont ses yeux que j’aurais croisés en premier. Et voilà que je laissais encore mon coeur divaguer. Qu’est-ce que j’espérais ? A quoi je m’attendais exactement ? Minah, t’es folle c’est officiel… Comprenant à nouveau mon mal être intérieur, il me reposa à terre. Lorsque mes pieds touchèrent à nouveau le sol, ce fut comme un électrochoc. Je ne comprenais définitivement pas comment j’avais pu être aussi folle de faire une chose pareil. Oui bon j’en avais très envie… VRAIMENT très envie.. Et encore maintenant chaque particule de mon corps réclamait son contact à corps et à cris. Je ne savais plus où donner de la tête. Je venais de franchir un pas, celui de trop qui allait sûrement trop changer. Comment maintenant lui demander d’oublier ? « Si je te demande à nouveau de faire comme si il ne s’était rien passé, tu ne le fera pas.. Pas vrai ? » De plus, ce n’étais pas comme si j’en avais envie non plus. Je n’avais pas envie qu’il m’oublie… J’étais la pire des égoïstes et je m’en rendais compte. Je soupirais alors que naturellement, je laissais mon corps à nouveau se mouvoir au sien dans une étreinte. « Je ne sais pas ce que ça signifie. Je ne sais pas ce que tu veux. Mais je dois être clair avec toi tout de suite. Je ne te dirais pas que je quitterais mon mari demain, qu’en un claquement de doigts les choses pourront se faire. Bien au contraire. Les choses sont extrêmement compliqué et si je pouvais je voudrais t’en éloigner le plus possible… Mon coeur me pousse vers toi, depuis que je t’ai vu à l’hôpital c’est plus fort que moi… Et aujourd’hui je suis là à t’embrasser alors que je ferais mieux de me tenir à distance, parce que tout ça n’a aucun sens. » Je ne sais pas qui j’essayais de convaincre, lui ou moi, mais si ça pouvait le convaincre lui cela rendrait les choses beaucoup plus simple pour nous deux. Et comme si l’univers voulait à nouveau se jouer de moi, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste. Sachant très bien de qui il s’agissait, j’eu un violent mouvement de recul, brisant cette étreinte qui nous liait. Mon bourreau me rappelait à l’ordre, comme s’il pouvait sentir au loin ce qui se passait. Était-ce un signe ?… Il me fallut une seconde pour reprendre contenance afin de pouvoir décrocher en toute sérénité… En tout cas le plus sereinement possible vu les circonstances. « Allô ?… Oui tout vas bien… Non je ne dors pas encore mais je ne vais pas tarder… D’accord amuses-toi bien… Oui moi aussi... » Il raccrocha et je me mis à fixer mon téléphone une secondes. Mon coeur qui avait cesser de battre sous le stresse avait repris sa course habituel. Heureusement, les alentours étaient assez calmes pour donner l’illusion que j’étais à la maison, et non dehors, ce qui nous évites bien des questions compliqués et un retour fracassant de la part de mon cher mari. Je plaçais à nouveau mon téléphone dans ma poche avant de me tourner vers Seojoon que j’avais dû abandonner précipitamment pour faire face à nouveau à réalité. « Il faut que je rentres... » Eh oui, il était grand temps pour moi de retrouver ma prison. Et pourtant, grâce à lui, je m’étais un peu sentie comme Cendrillon ce soir. Même si j’avais toujours mes deux chaussures aux pieds. Le bon sens aurait voulu que je parte en courant, pour être sur d’y arriver, mais je ne pouvais m’y résoudre. Je ne voulais pas partir comme une voleuse, pas après ça il ne le méritait pas.
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