Le système de Elle était moins complexe que le monde osait le croire, entre les quatre tout était question de concessions, de demandes et d’acceptation. Elles vivaient toutes parfaitement entre elles même si parfois Elle ne se sentait pas maitre de son corps, la jeune femme ne se laissait pas abattre et même parfois elle acceptait de laisser sa place surtout pour Yidhra. Même si Nam Sun était son ami, observer Yidhra s’amuser avec lui, à l’embêter et bien Elle s’extasiait beaucoup de tout ça.

Yidhra savait exactement ce qu’elle voulait faire aujourd’hui, elle avait son idée, ses envies et celles-ci tournait autour de Nam Sun. Elle avait bien réfléchit, au fond ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait embêté le plus âgé. La japonaise se promenait discrètement vers le dortoir du coréen avant de finalement aller chercher des objets quelconques dans sa chambre et de les cacher dans les dortoirs de Cheonglyong. C’était le quotidien de Yidhra, toujours à chercher des moyens pour embêter Nam Sun.

Cela devait bien faire une dizaine de minute que je tournais en rond dans ma chambre, que je retournais mes affaires à la recherche de mon dernier tube de peinture blanche. J’avais même penser à l’éventualité de l’avoir jeter parce que je l’avais fini, mais non j’en était certain, il m’en restait la dernières fois que j’avais utiliser le tube. Et il n’y avait qu’une personne dans le coin qui pouvait s’amuser à piquer mes affaires pour les cacher je ne sais où. Elle! Ou plutôt son double, Yidhra qui prenait bien trop souvent un malin plaisir à me faire tourner en bourrique. Même si parfois c’était très fatiguant, ça me faisait quand même rire, j’avais l’impression d’avoir une petite soeur.

« Yidhra ?! »

J’étais sorti de ma chambre pour partir à sa recherche, tenter de la faire parler plutôt que de fouiller tout le bâtiment. Je l’avais retrouvée au détour d’un couloir, pas entièrement sûr de qui était présente à ce moment là.

« Elle ? Tu sais ou Yidhra à caché mes affaires ? »

Parce que je voulais peindre, pas faire une chasse au trésor.

Il en fallait très peu pour que Yidhra finisse pas rire, tout la faisait rire, mais embêter le jeune homme était beaucoup trop amusant pour qu’elle arrête de si tôt. Yidhra se promenait ici et là en sautillant comme une enfant, à la seconde où son prénom se fit entendre dans la chambre du jeune homme, Yidhra avait placé ses mains sur sa bouche pour retenir cet énorme fou rire qui était en elle. La japonaise se déplaçait dans les couloirs pour retourner dans sa chambre pour être certaine que Nam Sun n’allait pas la trouver et avant même de pourvoir faire un pas de plus cette voix qu’elle ne connaissait que si bien se fit entendre.

Sans même réfléchir un instant, la jeune femme fini par se tourner vers lui, un léger sourire sur ses lèvres espérant réussir à se faire passer pour Elle sans qu’il ne réalise quoi que ce soit. Le fou rire était compliqué à retenir mais elle faisait tout pour ne rien laisser paraître.

« Elle a encore fait ça ?! Ça devient vraiment ridicule ! Peut-être que tu as mal regardé dans tes affaires ? » Finit-elle par oser dire alors qu’elle se mordillait la lèvre inférieure.

Je l’avais trouvée, avant qu’elle ne puisse se cacher vraiment. J’avais été trop rapide, dommage pour elle. Et quand elle s’était retournée, j’avais vu cette petits lueur dans son regard, celle que seule Yidhra avait. Elle pensait pouvoir m’avoir, malheureusement pour elle je savais les différencié. Mais j’allais entrer dans son jeu pour l’instant.

« Elle ne changera jamais on le sait bien, grâce à elle je me sens heureux de ne pas avoir eu de petite soeur à la maison »

Je plaisantais, j’aurais sûrement adoré avoir un petit frère ou une petite soeur, ce n’est pas pour rien que je considérais la jeune fille comme tel. Parfois c’était même comme avoir deux soeurs, combinée en une seule personne. C’était assez spéciale, mais je l’aimais bien quand même.

« Tu sais bien que je range toujours parfaitement mes affaires de peinture, et si tu me disais ou Yidhra aurait bien pu cacher mes affaires mmh ? »

Je levais un sourcil toujours en faisant croire que je pensais que c’était Elle qui était présente. C’était plus drôle comme ça plutôt que de lui faire comprendre directement que j’avais vu clair dans son jeu. Elle voulait jouer, alors moi aussi.

Cette situation amusait Yidhra, en réalité il en fallait peu pour que quelque chose l’amuse et il était également vrai que c’était Nam Sun qui subissait très souvent les blagues, où plutôt mauvaises blagues de la japonaise, mais ils étaient ainsi et c’était fort probable qu’ils ne changerait jamais surtout Yidhra, elle n’avait aucune raison de le faire.

« Et encore ! Tu as de la chance de ne pas partager ton corps avec elle, c’est vraiment pas facile tout les jours. »

Au fond ce qu’elle disait, elle le pensait, elle savait comment elle était et qu’elle n’était pas facile à vivre, même Elle le pensait parfois, mais ça ne gênait pas Yidhra ce qui pouvait être pensé à son sujet, même si c’était la protectrice de Elle, la jeune femme était également une personne à part entière avec sa propre personnalité, comme chaque humain sur terre.

« Boh… Une erreur ça arrive toujours… Après je ne sais pas… Je partage le corps, mais l’esprit c’est une autre histoire… »

Yidhra ne put s’empêcher de hausser les épaules, avant d’avoir un sourire presque angélique, le genre qu’on essaye d’avoir lorsqu’on est coupable de quelque chose.

« Je peux toujours d’aider à chercher, sait-on jamais, à deux y’a plus de chance de trouver ! »

Avant-même d’attendre une quelconque réponse, Yidhra partait déjà en sautillant telle une enfant.

Elle pensait que je croyais encore à son petit manège parfait. On pourrait croire que c’était étrange de côtoyer une personne avec deux personnalités, mais je m’y était habitué. C’était comme si c’était deux personne en soit pour moi.

« Je me doute bien, déjà moi tout seul je pense trop, alors si on était deux, non je ne veux pas imaginer une version de moi similaire à Yidhra. »

S’ils devenaient amis en plus, ce serait le chaos ici. Enfin heureusement qu’il n’y avait que Elle qui avait cette maladie dans ce dortoir et qu’elle était assez gérable. Certaine personne atteinte étaient sûrement bien plus compliquée à maîtriser.

« Je sais bien, mais tu dois bien la connaître quand même, ou connaître un moyen de la faire avouer »

Je savais bien qu’elle ne me dirais rien, parce que c’était Yhidra que j’avais en face de moi et qu’elle n’allait pas me donner ses propres faiblesses. M’aider à chercher et elle partait déjà, super j’étais pas prêt de retrouver tout ça.

« Yhidra arrête ta comédie allé je t’ai reconnu! »

Il était hors de question que je la laisse s’en tirer comme ça.