Un lointain passé entremêlé.
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Un lointain passé entremêlé. | Dim 5 Avr 2020 - 22:55 Citer EditerSupprimer
"Et si je me faisais ma prof de philosophie, mmh...? Je suis sûr qu'au lit, ça doit être une sacrée traînée."
Cela faisait plus de deux heures que le beau prodige était perdu dans ses pensées, sa motricité musculaire étant réduite à la seule activité de rester sur une chaise, il demeurait ennuyé et le corps endolori. Une partie de son cerveau était occupée à prendre des notes et se focalisé sur le cours tandis que l'autre pensait à des choses plus... Facultatives. Il fut finalement libéré par l'arrivée du glas qui allait le sauver de ses souffrances: La sonnerie de l'école.
L'ensemble des étudiants de la Yonsei défilaient les couloirs de l'établissement principal à l'heure de pause. Une sorte de brouhaha permanent, véritable capharnaüm auditif venait se profiler dans chaque oreille de l'université. Chacun parlait à son voisin de droite ou de gauche en se rendant d'un point A à un point B. Parmi ceux-ci se trouvait le resplendissant, le charismatique Nam Se-Yoon. Toujours au milieu de son groupe d'amis, il était de loin le plus grand et le plus dangereux de sa bande de riche fils à papa. L'ensemble des paroles se dirigèrent vers lui dès sa sortie de son premier cours de la journée et ce à cause du fait qu'il venait de rejoindre cette école et qu'il était indéniablement une personne influente en corée du sud. Il avait déjà tout du garçon à la belle gueule et à la popularité écrasante de par son don de captiver la foule environnante, il n'allait pas tarder à recevoir quelques demandes à des rencards par certaines filles qui n'étaient pas encore au courant du prédateur qui se cachait à l'intérieur de lui. Nam marchait le long du couloir avec sa démarche élégante et arrogante, son regard était hautain du haut de son mètre 85, il souriait en regardant la plèbe coréenne de Yonsei. Il avait une heure de libre à sa disposition qu'il ne savait pas comment gaspiller mis à part pour réviser avec assiduité ses cours de droit. Nam Se-Yoon était un élève de haut calibre si ce n'est le meilleur de sa promotion car il passait soit son temps à réviser, soit à se languir des corps féminins les plus offrants.
Alors qu'il se dirigeait vers la fin du couloir à destination des escaliers pour quitter l'établissement, il fut interrompu par une jeune femme aux origines chinoises, un détail qui ne trompa pas les yeux de l'héritier. Elle semblait l'avoir pris en filature depuis quelques minutes et s'était enfin décidée à prendre la parole.
"C'est toi, Nam Se-Yoon ?"
Il ne comptait même pas apporter le moindre crédit à cette demande et continuait sa marche vers son objectif, jusqu'à ce que ses amis le stoppe dans son élan, le prenant par l'épaule et répondant à sa place que c'était bien lui. Il finit par s'arrêter, dos à elle, se retournant doucement, la main dans la poche de sa veste. Il sentait bon, une odeur venant d'un parfum français luxueux qui évoquait à la fois la masculinité et l'élégance. Il offrait un contraste paradoxale par son allure et son statut. Son regard et son corps étaient semblable à un grand feu dont la durée n'était point éphémère. Deux yeux fougueux et sulfureux renfermant une aura sexuelle intenable, un sourire vicieux et joueur renfermant moult plaisir à offrir. Il se tenait face à elle, ses yeux croisant les siens, il se mit à sourire avec ses fines lèvres délicieuses. Il regarda la jeune Wang sans même chercher à savoir qui elle était. Il la toisait du regard de bas en haut puis de haut en bas, comme si il la voyait déjà nue. Elle était plutôt jolie, il pouvait bien lui concéder. L'accroc au jeu avait finalement daigné lui répondre de sa voix unique mélangeant à la fois puissance et tendresse. Un ton mielleux semblable à des douces caresses en direction des tympans de celle à qui il s'adressait.
"... C'est bien moi. L'héritier d'une des plus grandes puissances financières de Corée. Que me vaux ta présence ?"
Après la réponse de l'inconnue, le bellâtre jeta une suite de regard du coin de l'oeil à chacun de ses camarades afin de donner le signe de déguerpir. Chacun compris le message qu'il leur était adressé et ils partirent tous devant, le laissant avec son interlocutrice. Personne n'osait le défier, lui, détendeur du respect et des services de chacun. Il avait désormais la voie libre pour procéder à la suite de cette découverte. Que lui voulait-elle en particulier ?
"Allons à la bibliothèque. J'ai pour habitude d'y aller pour réviser. Tu me diras tout ce que tu as sous le coude là-bas."
Un lointain passé entremêlé.
It's better to live as a weed than to die as a flower.
"Et si je me faisais ma prof de philosophie, mmh...? Je suis sûr qu'au lit, ça doit être une sacrée traînée."
Cela faisait plus de deux heures que le beau prodige était perdu dans ses pensées, sa motricité musculaire étant réduite à la seule activité de rester sur une chaise, il demeurait ennuyé et le corps endolori. Une partie de son cerveau était occupée à prendre des notes et se focalisé sur le cours tandis que l'autre pensait à des choses plus... Facultatives. Il fut finalement libéré par l'arrivée du glas qui allait le sauver de ses souffrances: La sonnerie de l'école.
L'ensemble des étudiants de la Yonsei défilaient les couloirs de l'établissement principal à l'heure de pause. Une sorte de brouhaha permanent, véritable capharnaüm auditif venait se profiler dans chaque oreille de l'université. Chacun parlait à son voisin de droite ou de gauche en se rendant d'un point A à un point B. Parmi ceux-ci se trouvait le resplendissant, le charismatique Nam Se-Yoon. Toujours au milieu de son groupe d'amis, il était de loin le plus grand et le plus dangereux de sa bande de riche fils à papa. L'ensemble des paroles se dirigèrent vers lui dès sa sortie de son premier cours de la journée et ce à cause du fait qu'il venait de rejoindre cette école et qu'il était indéniablement une personne influente en corée du sud. Il avait déjà tout du garçon à la belle gueule et à la popularité écrasante de par son don de captiver la foule environnante, il n'allait pas tarder à recevoir quelques demandes à des rencards par certaines filles qui n'étaient pas encore au courant du prédateur qui se cachait à l'intérieur de lui. Nam marchait le long du couloir avec sa démarche élégante et arrogante, son regard était hautain du haut de son mètre 85, il souriait en regardant la plèbe coréenne de Yonsei. Il avait une heure de libre à sa disposition qu'il ne savait pas comment gaspiller mis à part pour réviser avec assiduité ses cours de droit. Nam Se-Yoon était un élève de haut calibre si ce n'est le meilleur de sa promotion car il passait soit son temps à réviser, soit à se languir des corps féminins les plus offrants.
Alors qu'il se dirigeait vers la fin du couloir à destination des escaliers pour quitter l'établissement, il fut interrompu par une jeune femme aux origines chinoises, un détail qui ne trompa pas les yeux de l'héritier. Elle semblait l'avoir pris en filature depuis quelques minutes et s'était enfin décidée à prendre la parole.
"C'est toi, Nam Se-Yoon ?"
Il ne comptait même pas apporter le moindre crédit à cette demande et continuait sa marche vers son objectif, jusqu'à ce que ses amis le stoppe dans son élan, le prenant par l'épaule et répondant à sa place que c'était bien lui. Il finit par s'arrêter, dos à elle, se retournant doucement, la main dans la poche de sa veste. Il sentait bon, une odeur venant d'un parfum français luxueux qui évoquait à la fois la masculinité et l'élégance. Il offrait un contraste paradoxale par son allure et son statut. Son regard et son corps étaient semblable à un grand feu dont la durée n'était point éphémère. Deux yeux fougueux et sulfureux renfermant une aura sexuelle intenable, un sourire vicieux et joueur renfermant moult plaisir à offrir. Il se tenait face à elle, ses yeux croisant les siens, il se mit à sourire avec ses fines lèvres délicieuses. Il regarda la jeune Wang sans même chercher à savoir qui elle était. Il la toisait du regard de bas en haut puis de haut en bas, comme si il la voyait déjà nue. Elle était plutôt jolie, il pouvait bien lui concéder. L'accroc au jeu avait finalement daigné lui répondre de sa voix unique mélangeant à la fois puissance et tendresse. Un ton mielleux semblable à des douces caresses en direction des tympans de celle à qui il s'adressait.
"... C'est bien moi. L'héritier d'une des plus grandes puissances financières de Corée. Que me vaux ta présence ?"
Après la réponse de l'inconnue, le bellâtre jeta une suite de regard du coin de l'oeil à chacun de ses camarades afin de donner le signe de déguerpir. Chacun compris le message qu'il leur était adressé et ils partirent tous devant, le laissant avec son interlocutrice. Personne n'osait le défier, lui, détendeur du respect et des services de chacun. Il avait désormais la voie libre pour procéder à la suite de cette découverte. Que lui voulait-elle en particulier ?
"Allons à la bibliothèque. J'ai pour habitude d'y aller pour réviser. Tu me diras tout ce que tu as sous le coude là-bas."
codage de whatsername.
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Re: Un lointain passé entremêlé. | Dim 12 Avr 2020 - 21:20 Citer EditerSupprimer
Un lointain passé entremêlé.
It's better to live as a weed than to die as a flower.
Mok s’était longuement demandé ce qu’aurait pu devenir sa vie sans cet accident. Aurait été changé ? Aurait-elle fini sa crise d’adolescence en entrant à l’université ? Depuis ce jour noir elle avait l’impression d’avoir été propulsé dans un monde qu’elle ne comprenait plus et qu’elle détestait. Elle n’avait plus aucun repère et malgré l’effort de ses proches Mok ne se sentait plus en adéquation avec ce qui l’entourait. Tout l’effrayait. Tout l’énervait. Elle ne voulait pas de ce monde et ne savait comment faire taire la culpabilité qui l’étouffait. Elle voulait tout oublier, et les sorties avec Kyu n’avait que l’effet éphémère puis ravageur de lui rappeler qu’elle était en vie mais qu’elle ne ressentait rien d’autre que du désespoir et qu’elle n’acceptait aucune miséricorde. Elle pinça ses lèvres et releva la tête vers l’horloge. Ce cours n’en finissait pas. Ça aussi elle détestait. Etudier, réviser, travailler, se créer un avenir alors qu’elle avait pris celui de ses parents, de sa famille. La culpabilité des survivants la noyait sous une montagne d’émotion et de sentiments néfastes qu’elle était incapable de faire taire. Au contraire, elle n’entendait qu’eux et elle avait beau se boucher les oreilles, elle ne pouvait les fuir. C’était pire encore. Ces voix résonnaient en elle. La musique, parfois apaisait ses angoisses, mais ces dernières, furieuses d’avoir été ignorées, revenait plus forte encore.
Mok avait décidé de les ignorer, lasse d’appréhender ce retour de bâton qui finirait par l’achever. La voix du professeur la tira de ses pensées alors qu’elle refermait précipitamment son cahier. Il rappelait la date limite du projet, un projet qu’elle n’avait même encore commencé. Aucune idée ne lui venait. Elle n’avait pas envie de s’y intéresser, non elle vouloir autre chose sans être capable de savoir quoi. C’était sûrement ça le plus frustrant. Ne pas savoir. Elle passe une main dans ses cheveux et soupire en quittant l’amphithéâtre. Puis comme un coup du destin, ou un jeu malsain du diable, elle aperçut ce garçon qu’elle connaissait des soirées mondaines. Des bruits lointains lui parvenaient et sa froideur l’amusait. Sur un coup de tête qu’elle ne comprit pas vraiment elle se mit à le suivre, elle voulait lui parler mais prit le temps de réfléchir à la façon dont elle l’aborderait. Ils s’étaient déjà croisés plusieurs fois mais sans jamais prendre le temps de se parler. Après tout, ils ne semblaient guère avoir de choses en commun si ce n’est l’argent. Et la richesse, quand bien même elle ouvrait beaucoup de porte. Ne faisait pas.
« C’est toi Nam Se Yoon ? » demande-t-elle. Elle ne voulait pas non plus perdre de temps. Elle la jaugea de la tête au pied. Sa tenue, ses vêtements, son attitude. Tout en lui respirait l’arrogance et l’argent, tout ce qu’elle avait détesté. C’était presque ironique que l’enfant se tienne face à lui aujourd’hui. Sa réponse la fit sourire, elle trouvait ça presque ridicule, mais ça faisait partie de la panoplie. Il aurait été étrange qu’il soit différent. « Tu donnes ton CV à chaque fois qu’on te dit bonjour. Ce n’est pas un peu too much de rappeler que t’es bourré de fric ? » sourit-elle en coin pour le taquiner, même si elle sait que beaucoup d’hommes de son monde n’aime pas l’être d’une femme. Car beaucoup considère les femmes comme des objets qui ne peuvent ni penser, ni prendre pouvoir. Elles ne sont bonnes qu’à être fécondée et gérer un foyer. Un statut que Mok a toujours voulu fuir et que sa mère lui a appris, lui apprenait, à repousser. Elle lui emboite le pas pour le suivre jusqu’à la bibliothèque.
codage de whatsername.