Une maladresse qui rapproche (Lucas)
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Une maladresse qui rapproche (Lucas) | Jeu 9 Avr - 19:19 Citer EditerSupprimer
Ce besoin de me changer les idées, j'avais déjà loupé une journée de boulot. En effet, depuis que j'étais arrivé ici , j'avais pris un petit travail pour mettre de l'argent de côté. j'avais envie de pouvoir prendre mon indépendance à un moment donné, avoir mon propre appartement. Je vivais dans un dortoir et je n'avais pas trop le choix pour le moment. Déjà, j'avais un toit sur la tête et heureusement. Mais j'avais besoin de mon indépendance. Je n'aimais pas me réveiller en pleine nuit avec une terreur nocturne, je voyais leur regard se poser sur moi, les filles qui cherchaient à comprendre pourquoi j'étais aussi mystérieuse. A chaque fois je restais renfermé sur moi, ne voulant pas leur répondre, je n'avais pas confiance. En effet, je ne connais pas ma confiance aussi facilement. Donc oui , hier, je n'étais pas allé à mon travail en prétextant que j'étais malade, je n'allais malheureusement pas pouvoir refaire le coup aujourd'hui. Je n'avais pas cours cette après-midi, donc après avoir pris une douche, manger une banane, qui en soit normalement n'était clairement pas assez. Mais dernièrement, je ne mangeais pas. Cette boule dans ma gorge qui m'empêchait de manger. Rien ne me donnait envie. Mais pour Il Kyang, je lui avais promis de faire des efforts et surtout me reprendre. J'enfilais un jeans noir, un débardeur bleu marine et après, j'allais me rendre sur mon lieu de travail. Derrière le bar, je préparais les boissons, heureusement, il n'y avait pas grand monde. Je m'occupais donc de laver les tables en même temps, perdu dans mes pensées, les idées noir qui venait à nouveau dans ma tête. J'étais fatigué, mais je faisais tout pour ne rien laisser paraître. Plateau dans ma main avec quelques verres alors que le dernier client venait de quitter l'endroit. Il n'y avait plus que moi et mon collègue. Débarrassant leur table, je me venais percuter une chaise qui me faisait tomber avec le plateau. Soupirant à genoux sur le sol grognant. Qu'elle, maladroite, j'étais, je m'en voulais. Les larmes aux yeux.
@Beom Lucas
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Re: Une maladresse qui rapproche (Lucas) | Jeu 9 Avr - 21:44 Citer EditerSupprimer
une maladresse qui rapproche
je veux comprendre pourquoi est-ce que tu m'évites.
Lucas se tenait droit, derrière le comptoir, prenant une commande avec un beau sourire commercial. Cumulant les jobs depuis qu'il le pouvait, il avait beaucoup d'expérience et ça lui arrivait peu de commettre des erreurs. Il savait à la fois parfaitement manipuler le client pour qu'il ne soit plus énervé et à la fois apprendre très vite la carte d'un menu. Combien de fois est-ce qu'il avait dû apprendre par cœur tout ce qu'il y avait dans le menu d'un restaurant ? Beaucoup trop, pour un simple humain. Certaines personnes n'en apprendraient jamais une de toute leur vie tandis que Lucas en avait appris des dizaines. Mais grâce à son expérience, les employeurs l'embauchaient plus facilement. Il ne se plaignait pas de sa situation, il savait simplement qu'il n'avait pas le choix. Parce qu'il était pauvre, parce qu'il ne pouvait vivre qu'ainsi.
Une fois qu'il avait pris la commande du client, il transmit cette dernière à sa collègue. Ses yeux se posèrent un peu plus longtemps sur elle, l'observant minutieusement. Lucas étant un fin observateur, ce ne fut pas compliqué pour lui de voir que quelque chose n'allait pas. Quoi, il ne savait pas. Mais comme elle n'était pas venue hier, il pouvait supposer qu'elle était soit malade, soit que quelque chose de personnel lui était arrivé. Dans tous les cas, il ne voulait pas le savoir. Il n'en avait rien à faire. Tout ce qui lui importait, c'était de comprendre pourquoi est-ce qu'elle ne lui prêtait pas attention. Pourquoi est-ce qu'elle l'ignorait ? Pourquoi est-ce qu'elle l'évitait ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Si oui, quoi ? Il détestait qu'on l'ignore, son complexe d'infériorité prenait le dessus et il avait l'impression d'être une merde (enfin ce n'était pas qu'une impression, c'était la vérité selon lui). Alors il était bien décidé à comprendre quel était son problème. Enfin, ça faisait plusieurs fois qu'il tentait de l'approcher avec son sourire le plus amical mais rien n'y faisait, elle ne voulait pas lui accorder de son temps. Il en ressortait agacé à chaque fois, mais il ne faisait rien paraître. Un dieu du mensonge, ce Lucas.
La commande faite, le client partit du café. Puis, quelques minutes plus tard, le dernier client dans la pièce partit à son tour, ne les laissant plus que deux dans le magasin. Lucas s'occupait de laver un verre alors que Yuna nettoyait sa table. Et puis, soudain, un bruit alerta tous ses sens. Il leva la tête en direction de la jeune femme, essuyant rapidement ses mains sur son tablier alors qu'il se précipita aux côtés de sa collègue. Il lui tendit la main pour montrer sa gentillesse et son altruisme alors qu'il l'observa en détail. Elle avait les larmes aux yeux. Notant cela dans sa tête, il sourit légèrement, le plus naturellement et agréablement possible. « Ça va ? » demanda t-il, faisant exprès de faire tomber son sourire alors que ses yeux rencontrèrent ses yeux larmoyants. « Oh, où est-ce que tu t'es fait mal ? Ne t'inquiète pas, ce n'était qu'une petite chute, tu vas vite aller mieux. » Il lui fit son plus beau sourire alors qu'il s'accroupit entièrement, voulant la mettre à l'aise. Peut-être qu'elle s'ouvrira enfin à lui, comme ça.
Une fois qu'il avait pris la commande du client, il transmit cette dernière à sa collègue. Ses yeux se posèrent un peu plus longtemps sur elle, l'observant minutieusement. Lucas étant un fin observateur, ce ne fut pas compliqué pour lui de voir que quelque chose n'allait pas. Quoi, il ne savait pas. Mais comme elle n'était pas venue hier, il pouvait supposer qu'elle était soit malade, soit que quelque chose de personnel lui était arrivé. Dans tous les cas, il ne voulait pas le savoir. Il n'en avait rien à faire. Tout ce qui lui importait, c'était de comprendre pourquoi est-ce qu'elle ne lui prêtait pas attention. Pourquoi est-ce qu'elle l'ignorait ? Pourquoi est-ce qu'elle l'évitait ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Si oui, quoi ? Il détestait qu'on l'ignore, son complexe d'infériorité prenait le dessus et il avait l'impression d'être une merde (enfin ce n'était pas qu'une impression, c'était la vérité selon lui). Alors il était bien décidé à comprendre quel était son problème. Enfin, ça faisait plusieurs fois qu'il tentait de l'approcher avec son sourire le plus amical mais rien n'y faisait, elle ne voulait pas lui accorder de son temps. Il en ressortait agacé à chaque fois, mais il ne faisait rien paraître. Un dieu du mensonge, ce Lucas.
La commande faite, le client partit du café. Puis, quelques minutes plus tard, le dernier client dans la pièce partit à son tour, ne les laissant plus que deux dans le magasin. Lucas s'occupait de laver un verre alors que Yuna nettoyait sa table. Et puis, soudain, un bruit alerta tous ses sens. Il leva la tête en direction de la jeune femme, essuyant rapidement ses mains sur son tablier alors qu'il se précipita aux côtés de sa collègue. Il lui tendit la main pour montrer sa gentillesse et son altruisme alors qu'il l'observa en détail. Elle avait les larmes aux yeux. Notant cela dans sa tête, il sourit légèrement, le plus naturellement et agréablement possible. « Ça va ? » demanda t-il, faisant exprès de faire tomber son sourire alors que ses yeux rencontrèrent ses yeux larmoyants. « Oh, où est-ce que tu t'es fait mal ? Ne t'inquiète pas, ce n'était qu'une petite chute, tu vas vite aller mieux. » Il lui fit son plus beau sourire alors qu'il s'accroupit entièrement, voulant la mettre à l'aise. Peut-être qu'elle s'ouvrira enfin à lui, comme ça.
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Re: Une maladresse qui rapproche (Lucas) | Dim 12 Avr - 11:59 Citer EditerSupprimer
une maladresse qui rapproche
je veux comprendre pourquoi est-ce que tu m'évites.
Bout de verre tout autour de moi, larme qui me montait aux yeux, maladresse et surtout mal être en cet instant. Heureusement, les patrons n'étaient pas là. Je ne voulais pas qu'il voit que j'étais une empoter incapable de tenir un plateau et en plus qui avait louper une journée de travail. Je devais absolument me reprendre un maximum pour ne pas me faire virer, j'avais besoin de se travail pour payer mes études. Hors de question de laisser mes parents adoptifs tout payer, ils avaient déjà payé pour mes cours à domicile pendant une année complète, mes séances chez un psy qui ne servait à pas-grand-chose, car je faisais toujours autant de cauchemars, mes terreurs nocturnes faisaient partis de ma vie , les peurs aussi de plus en plus présente. J'apprenais à vivre avec, maintenant que j'étais ici, je voulais me reprendre en main. Mais compliqué quand les déceptions surviennent jour après jour , sans me laisser le temps de m'y habituer. A genoux sur le sol regardant mes mains, soupire, silence autour de moi, coupable de mon idiotie.
Puis des pas s'approchaient rapidement de moi, cherchant à ramasser ce que j'avais cassé, débris étalé sur le sol. En faisant tout de même attention à ne pas me couper, il manquerait plus que ça. Cette main tendue vers moi, que j'avais tant repoussé de nombreuses fois. Confiance que je n'avais pas envers qui se soit. Et pourtant combien de fois, il m'avait démontré sa gentillesse, m'aidant sur les commandes compliqué, prenant ma défense ou encore en me faisant toujours un sourire quand j'arrivais. Lucas était un garçon vraiment gentil et moi, je le repoussais alors qu'il ne m'avait rien fait. Et même après tant de rejet, il était encore là près de moi à me tendre la main. "Oui je crois. Je suis maladroite désolé." Mon regard qui croisait le sien, mes barrières venant ne pas le repousser pour une fois. " Je dirais que ma fierté en a pris un coup et mes genoux aussi." J'essayais de lui sourire en baissant le regard les larmes aux yeux. "Tu crois que je vais aller mieux?" Il parlait sûrement de ma douleur, moi je pensais à cette autre peine qui grandissait en moi, incapable de disparaître. Relevant le visage pour croiser le sien. "Merci de m'aider alors que je ne suis pas la plus cool avec toi. Désolé."
Puis des pas s'approchaient rapidement de moi, cherchant à ramasser ce que j'avais cassé, débris étalé sur le sol. En faisant tout de même attention à ne pas me couper, il manquerait plus que ça. Cette main tendue vers moi, que j'avais tant repoussé de nombreuses fois. Confiance que je n'avais pas envers qui se soit. Et pourtant combien de fois, il m'avait démontré sa gentillesse, m'aidant sur les commandes compliqué, prenant ma défense ou encore en me faisant toujours un sourire quand j'arrivais. Lucas était un garçon vraiment gentil et moi, je le repoussais alors qu'il ne m'avait rien fait. Et même après tant de rejet, il était encore là près de moi à me tendre la main. "Oui je crois. Je suis maladroite désolé." Mon regard qui croisait le sien, mes barrières venant ne pas le repousser pour une fois. " Je dirais que ma fierté en a pris un coup et mes genoux aussi." J'essayais de lui sourire en baissant le regard les larmes aux yeux. "Tu crois que je vais aller mieux?" Il parlait sûrement de ma douleur, moi je pensais à cette autre peine qui grandissait en moi, incapable de disparaître. Relevant le visage pour croiser le sien. "Merci de m'aider alors que je ne suis pas la plus cool avec toi. Désolé."
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Re: Une maladresse qui rapproche (Lucas) | Lun 13 Avr - 12:06 Citer EditerSupprimer
une maladresse qui rapproche
je veux comprendre pourquoi est-ce que tu m'évites.
Yuna était une personne difficile à cerner aux yeux de Lucas. Il ne comprenait pas bien pourquoi est-ce que la demoiselle était si obstinée à l'ignorer alors qu'il s'était montré parfaitement gentil. Avait-elle déjà vu en lui comme en un livre ouvert et savait-elle déjà qu'il n'était pas ce qu'il montrait ? Cette pensée l'effrayait et enfonçait davantage son complexe. Les autres savaient déjà ce que tu étais, Lucas. Un môme qui ne voulait que de l'attention. Et tu étais si facilement manipulable, tellement qu'on pouvait profiter de toi alors que tu pensais que tu étais celui qui profitais des autres- il arrêta son train de pensées ici, se reprenant rapidement alors qu'il fixait la jeune femme avec son doux sourire. C'était impossible qu'elle ait compris, sinon elle ne réagirait pas comme ça avec lui. Elle n'était pas particulièrement ouverte, mais elle ne le traitait pas méchamment. Ou c'était peut-être parce qu'ils étaient au travail et que si elle le faisait, elle se ferait virer- il dégagea la pensée de son esprit. Lucas était un garçon qui pensait beaucoup. Qui pensait trop.
Comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas en train de remettre en doute la sincérité de la jeune femme en face de lui, il lui sourit. « C'est pas grave, ça arrive. » la rassura t-il. En temps normal il aurait sûrement tapoté son épaule mais sachant très bien que la demoiselle n'était pas (encore) confortable avec lui, il ne le fit pas. Il fallait utiliser le toucher dans des circonstances adéquates. Si le toucher faisait normalement détendre les autres, ça avait l'effet l'inverse quand l'autre était mal à l'aise. Lucas savait ce genre de choses par cœur. Il vivait en manipulant les autres pour qu'ils l'aiment. Après la blague de Yuna, Lucas fit échapper un petit rire, un rire qui sortait simplement pour détendre l'atmosphère. Il reprit un regard réconfortant lorsqu'elle lui demanda si elle irait mieux. « Bien sûr. » répondit-il sans comprendre le sens caché de sa question. Et même s'il l'avait compris, il aurait répondu la même chose, parce que le fait qu'elle aille mieux ou non n'avait rien à voir avec lui. Il rit une seconde fois, secouant ses mains pour contredire ce qu'elle disait. « Mais non, ne t'en fais pas. Je ne sais pas pourquoi tu te comportes de cette façon avec moi mais... Je te traiterais toujours de la même manière, même si tu ne m'apprécies pas. Ma grand-mère m'a dit il y a longtemps qu'il faut traiter les gens comme on aimerait être traité. » Il lui assigna un sourire d'apparence innocente. De un, sa grand-mère ne lui avait jamais dit ces mots, mais il savait qu'en évoquant la famille ça avait plus de chances de toucher sa collègue. De deux, il y avait un sens caché, comme s'il lui reprochait de ne pas le traiter comme elle aimerait être traitée. M'enfin ça, personne n'y penserait. Il le cachait simplement derrière un sourire gentil. « Tu peux te relever ? » demanda t-il après cela, tendant sa main vers elle. Pas sûr qu'elle la prenne, mais peu importe. Ça montrera qu'il était attentionné.
Comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas en train de remettre en doute la sincérité de la jeune femme en face de lui, il lui sourit. « C'est pas grave, ça arrive. » la rassura t-il. En temps normal il aurait sûrement tapoté son épaule mais sachant très bien que la demoiselle n'était pas (encore) confortable avec lui, il ne le fit pas. Il fallait utiliser le toucher dans des circonstances adéquates. Si le toucher faisait normalement détendre les autres, ça avait l'effet l'inverse quand l'autre était mal à l'aise. Lucas savait ce genre de choses par cœur. Il vivait en manipulant les autres pour qu'ils l'aiment. Après la blague de Yuna, Lucas fit échapper un petit rire, un rire qui sortait simplement pour détendre l'atmosphère. Il reprit un regard réconfortant lorsqu'elle lui demanda si elle irait mieux. « Bien sûr. » répondit-il sans comprendre le sens caché de sa question. Et même s'il l'avait compris, il aurait répondu la même chose, parce que le fait qu'elle aille mieux ou non n'avait rien à voir avec lui. Il rit une seconde fois, secouant ses mains pour contredire ce qu'elle disait. « Mais non, ne t'en fais pas. Je ne sais pas pourquoi tu te comportes de cette façon avec moi mais... Je te traiterais toujours de la même manière, même si tu ne m'apprécies pas. Ma grand-mère m'a dit il y a longtemps qu'il faut traiter les gens comme on aimerait être traité. » Il lui assigna un sourire d'apparence innocente. De un, sa grand-mère ne lui avait jamais dit ces mots, mais il savait qu'en évoquant la famille ça avait plus de chances de toucher sa collègue. De deux, il y avait un sens caché, comme s'il lui reprochait de ne pas le traiter comme elle aimerait être traitée. M'enfin ça, personne n'y penserait. Il le cachait simplement derrière un sourire gentil. « Tu peux te relever ? » demanda t-il après cela, tendant sa main vers elle. Pas sûr qu'elle la prenne, mais peu importe. Ça montrera qu'il était attentionné.
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