Lyvan savait qu’elle lui en demandait beaucoup, qu’elle lui demandait d’aller au-delà de ce qu’il pouvait encaisser pour elle. Comment pouvait-il vouloir lui faire l’amour alors qu’elle pleurait dans ses bras ? Elle se maudissait d’être aussi sensible et de ne pas être capable de prendre sur elle. Elle ne voulait pas qu’il culpabilise, qu’il soit mal, qu’il la croit forcée. Parce qu’elle le voulait. Vraiment. Elle avait envie de lui, de le sentir en elle, de se rappeler combien elle aimait cette proximité. Elle voulait qu’il efface les souvenirs malsains des traces de cet homme sur son corps. Elle se presse contre lui pour ne pas sombrer dans les affres de ses cauchemars et respire du mieux qu’elle peut à l’écoute de ses mots tendres qu’il lui souffle, elle s’en nourrit, puise sa force dedans. C’était tellement … rassurant ? Oui c’était le mot, parce qu’ainsi In Ho la gardait connectée à leur réalité. Elle sentait ses baisers, ses bras puissants autour de son corps frêle et elle se rassura. C’était l’homme qu’elle aime, c’était In Ho, il était amoureux d’elle, attentionné, et plus encore elle ne voulait que lui. Elle se concentre sur son image, glisse ses doigts sur son torse alors qu’il la bascule en arrière. Son dos rencontre le sol et la jeune femme frémit. Elle ne veut pas avoir peur, alors elle se concentre sur In Ho sur son image et sur … elle relève le visage vers lui surprise. Qu’a-t-il dit ? Sa femme ? Elle retient un hoquet de surprise et vient chercher sa bouche pour qu’il l’embrasse. Qu’il l’embrasse et que jamais il ne la laisse partir. Jamais. Elle s’accroche à lui et enroule ses bras à sa nuque. Il l’aime, c’est l’amour de sa vie, non, elle ne doit plus avoir peur. Et c’était portée par ces mots remplie d’une tendresse sans faille, qu’elle puise le courage. Elle retombe au sol et soulève ses cuisses en déglutissant. Elle signe rapidement « je suis prête, viens. » maintenant, mon amour je t’en prie. Elle retient son souffle et ferme les yeux appréhendant son intrusion. Plus il attendait, plus elle avait peur, alors elle pressa son bassin au sien pour l’inviter plus rapidement en elle. Un couinement silencieux s’échappa de ses lèvres alors qu’elle le sentit entrer en elle. Elle chercha de l’air, son souffle, rouvrit les yeux car l’obscurité lui faisait soudain peur. Mais dès qu’elle aperçut le visage d’In Ho elle se concentra dessus, pressant les fesses du garçon pour qu’il soit en elle totalement. Elle déglutit et le regarde, en signant « Ne bouge plus… » pour qu’elle puisse s’habituer. Une part d’elle qu’elle cache aux yeux du garçon se sent soudainement envahie par une honte terrible. Un sentiment malsain qui la bouffe de l’intérieure, mais elle ne veut pas céder à la panique, à la peur. C’est In Ho … son bébé. Il lui fait l’amour, patient et bienveillant. Il attend, qu’elle soit prête, il attend qu’elle accepte … puis après de longues secondes à le fixer elle finit par acquiescer … bouge en moi mon amour …