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✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦
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✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mar 21 Avr - 18:21 Citer EditerSupprimer
Ce matin-là avant de partir en cours, il lui apprit qu’il partait une semaine en voyage d’affaire. Qu’elle avait interdiction de sortir après ses cours et qu’elle devrait lui envoyer un message tous les jours. Elle nota les consignes, mais su déjà qu’elle allait en éviter certaines. Comme tous les jours, lorsqu’elle arriva en cours, Wen Yi lança un sourire doux à Jed mais continua son chemin à l’autre bout de la pièce. Comme toujours elle se contentait du strict minimum. Elle ne trouvait pas ce évident, mais … c’était pour le mieux. Voilà ce qu’elle se disait en remontant sur son ventre son bas de danse. Elle s’étira et souffla. Elle se sentait en forme aujourd’hui, elle n’avait mal nulle part et cela se voyait. Elle rayonnait, comme si elle avait été libéré d’un poids.Elle montrait ses bras, son ventre. Le petit débardeur qu’elle avait enfilé pour danser aujourd’hui soulignait ses formes généreuses et au vu des chaleurs qui s’abattait sur la ville, elle n’aurait pu supporter de danser à nouveau avec ses manches longues. Autant de détails qu’elle savait ne pas être anodin, mais c’était une façon pour Jed de comprendre qu’elle allait bien. Un garçon du cours s’approcha de Jed et lui tapota l’épaule avec un petit sourire. « Pour le prochain projet je te la pique, mec. » Et ce n’était ni une question, ni une remarque. Il voulait simplement lui faire comprendre qu’il danserait avec Wen Yi car ici certains avaient bien compris que les deux jeunes gens aimaient danser ensemble et surtout, qu’ils arrivaient à avoir les meilleures notes. Wen Yi avait refusé plusieurs fois les demandes, tout comme Jed elle le supposait. Mais aujourd’hui c’était le professeur qui distribuait les paires afin que personne ne s’habitue de trop à son partenaire habituel. Trop tard, pensa Wen Yi en jetant un coup d’œil à Jed. Ils étaient en osmose parfaite quand ils dansaient. Il était trop tard pour leur demander de ne pas s’habituer. Mais le hasard voulu qu’elle se retrouve avec Ji Sun. Il dansait bien ce n’était pas le problème, mais ce n’était pas Jed.Malgré elle, elle lui lança à nouveau un regard. Jaugea sa partenaire, pensa avec une pointe de jalousie qu’elle ne pourra l’aider à danser aussi bien qu’elle et reporta son attention sur son partenaire qui posait déjà ses mains sur ses hanches alors que le professeur expliquait les consignes à suivre. Concentration. S’éviter. S’éviter.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mar 21 Avr - 18:22 Citer EditerSupprimer
Il lâche un soupire, malgré tout soulagé de laisser son fils à l’école. Ce matin ce fut une guerre simplement pour mettre des chaussettes. CE détail pourrait être anodin, mais Jed est parfois à bout. Lassé de devoir se battre pour des broutilles. Tous les matins se ressemblent, c’est de pire en pire parfois. Et évidement il sait qu’il a une part de responsabilité. Mais il est excédé, au point de s’être longuement assit sur le canapé ce matin, à regarder Ewen faire sa crise. Il n’avait plus le courage de matin-là. Dépité et à bout, il restait à observer le petit garçon. Une moue sur les lèvres, assit en tailleur devant la porte, il ne mettrait pour rien au monde ces chaussettes. Alors Jed lui avait juste dit « Fais comme tu veux. » dans un anglais parfait, mais dans une voix lasse et fatiguée. L’américain, n’avait pas la tête à ça. Il y avait tellement de choses qui tournaient dans son esprit depuis ces derniers jours. A commencer par ce qui s’était passé avec Wen. Le garçon avait beau se persuader que ce n’était rien, au final il était troublé. Bien plus perturbé encore. Et cette excuse de s’éviter… il le pensait vraiment, pour le bien de son fils. Mais à le voir ainsi devant lui, il ne savait plus ce qui était bien ou mal. Pour sûr, il ne s’était pas assez occupé d’Ewen ces derniers temps. A cause de l’école, de ses activités et aussi parce qu’il jouait aux égoïstes. Alors il tentait de se rattraper, de passer tous ces week-ends avec lui. Mais rien n’y faisait, Ewen était en pleine crise. A croire qu’il savait sentir le mal-être de son père. Plus aucun sourire sur ces lèvres ce jour-là et c’est en grimaçant qu’il laissa Ewen derrière lui. Il tentait encore de se concentrer sur ses cours, sa journée. Cours de danse qu’il aimait… un sourire de la part de Wen, et tout s’écroulait encore. Equilibre fragile dans lequel il marchait. Il n’était plus certains de savoir ce qu’il voulait ou même ressentait. A le voir ainsi, il avait l’air d’être tout à fait normal. Juste le même que d’habitude, mais en réalité intérieurement Jed est dévasté. Complètement à bout de force, et d’envie. Alors quand un type de sa classe vient lui faire une remarque, il serre les dents. L’observe avec dénie. Mais il n’attend pas vraiment de réponse ni de permission. Et ça Jed déteste… il garde pour lui sa remarque, jette un regard en direction du garçon et de sa partenaire. Main qu’il colle bien trop facilement sur la silhouette de la jeune femme. Il boue, se dit surement qu’il doit laisser couler… mais ça l’agace. Bien plus qu’il ne faudrait. Il serre les dents, se dissipe lorsque l’une des danseuses vient lui proposer d’être sa partenaire aujourd’hui. Il acquiesce sans grande conviction. Ce qu’il veut c’est Wen… la seule à pouvoir le comprendre et suivre son rythme. Il détourne le regard, se focalise sur cette nouvelle danse. La jeune fille lui sourit, lui s’en fout… il reste concentré comme il peut. Il n’a pas la tête à ça. Il est perturbé, agacé… tout l’irrite en ce moment et ce n’est surement pas la prise de drogue qui l’aidera. Trop souvent à fleur de peau Jed, s’énerve pour un rien. Il n’a plus la patience de rien. A la fin du cours, il ne veut qu’une chose. Qu’on le laisse tranquille… mais ce même type récupère ses affaires. Et se permet une réflexion « Elle est chaude bouillante la Wen. » Jed relève les yeux, tout est flou autour de lui. Il fixe ce sourire lubrique et sans prendre le temps de réfléchir, il se jette sur lui. Lui colle un poing ferme de la droite sur sa joue. Le coup est si violent que lui aussi se fait mal. L’étudiant tombe à terre, jette un regard effrayé à Jed « ça va pas mec ! » Non, ça ne va pas ! Il parle de Wen, l’insulte de ce qu’elle n’est pas. Il fronce les sourcils, énervé « Ferme ta gueule ! » il est trop sauvage, prêt à se ruer dessus. Mais les autres élèves interviennent pour se mettre entre eux deux. Il veut se dégager, pousse les autres. Mais a plusieurs ils ont assez de poigne pour le retenir. Il s’énerve, le temps de quelques instants avant de laisser retomber une pression soudaine. Il les repousse « Laissez-moi merde !! » quand l’américain est énervé, il crie en anglais. Les insultes dans cette même langue, avant de s’éloigner. Les nerfs à vif et perturbé, il s’en va… laisse tout le monde le regard surprit.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Sam 25 Avr - 17:42 Citer EditerSupprimer
Wen Yi aimait la danse, c’était ce qui l’avait toujours fait vibrer, vivre, jusqu’à ce qu’elle rencontre Jed. Elle s’était toujours demandé si pour elle il était possible d’aimer quelque chose ou quelqu’un plus qu’elle n’aimait la danse. L’idée lui avait longtemps paru saugrenue, impossible. La danse était plus qu’une passion, c’était son mode de vie. Toutes ces heures passées à suer sur ses planches de bois, à saigner, à torturer son corps pour être la plus souple, la plus rapide. Elle avait toujours veillé à ce qu’elle mangeait, à ce qu’elle faisait. Elle voulait se donner corps et âme à la danse … et aujourd’hui … Jed avait tout fait valser. Elle dansait pour la vie Wen, mais elle sa vie c’était Jed. Dès l’instant où ils se sont rencontrés et qu’ils ont dansé ensemble pour la première fois, Wen Yi savait qu’elle avait trouvé son partenaire de danse … son âme sœur. Le soir même ils s’embrassaient et le jour suivant ils s’embrasaient. Ils s’étaient donné l’un à l’autre dès le premier jour, dès la première seconde. Elle n’était pas que cette petite danseuse classique chinoise, elle était devenue sienne. Ils lui avaient montré différent style de danse, l’avait fait vibrer sur des musiques dont elle n’avait jamais entendu le rythme. Il lui avait l’amour aussi, sur ces parquets qu’ils foulaient tant de fois dans la journée. Jed avait fini par faire partie de cet univers qu’elle chérissait tant pour en devenir un à part entière. Cette discipline qu’elle s’était toujours imposé, ce mental d’acier, avait céder pour laisser place à son petit ami. Jamais rien n’aurait pu dépasser Jed, jusqu’à Ewen et Wen Yi savait qu’il lui avait tout offert. La danse, puis l’amour, puis un fils. Leur fils. Alors il était normal que Wen, même encore maintenant, (surtout maintenant), soit toujours attentive à Jed. Elle ne l’avait pas ignoré par envie mais par nécessité. Mais maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, deux fois, et malgré cette demande pressante de s’éviter, elle ne pouvait décemment le laisser seul. Surtout pas après son éclat de voix et cette rage qu’elle pouvait lire sur son visage. Elle voulut s’approcher pour le calmer, certaine d’être la seule à pouvoir ainsi le contenir, mais un homme al retint, pensant sûrement la protéger. « Putain lâche moi. » finit-elle par s’écrier en voyant Jed sortir furieux du cours « Je sais ce que je fais ! » Elle lança un regard implorant au professeur de peur qu’il ne mette un avertissement à Jed et lui courus après. Ignorant au passage Ji Sun. Si Jed l’avait frappé c’est qu’il le méritait mais elle n’était pas certaine de savoir pourquoi. Pourquoi l’avoir ainsi blessé ? elle le chercha un instant et l’aperçu au détour d’un couloir. Son dos si droit, tendu par une colère sourde. Elle le voit s’engouffrer dans les toilettes des hommes mais n’a que faire de ces interdictions. Elle regarde autour d’elle et entre rapidement avant de fermer à clé derrière eux pour que personne ne puissent les déranger ; de toute façon ils étaient seuls dans cette pièce. « Jed … » souffle-t-elle. Elle savait que ce n’était pas que cette altercation qui le mettait dans cet état. Un trop pleins d’émotions comme souvent. Wen Yi savait qu’elle n’était pas celle qui lui fallait, ou peut-être que si, elle était la seule à pouvoir le calmer. « Evenn… ? » murmure-t-elle avec une tendresse en venant attraper son bras qu’elle serre contre elle. elle pose son menton sur l’épaule de Jed, prête à se laisser repousser s’il le voulait, et souffle en caressant sa nuque de sa main libre. Une caresse tendre et compatissante. « Qu’est-ce qui t’arrives … ? » Tout. Toi. Elle connaissait les réponses qu’il lui balancerait, mais elle voulait l’entendre de sa bouche, qu’il lâche enfin ce qu’il ressentait. Trois semaines, si longues sans toi mon amour … elle aimerait lui ôter toute sa rage mais restait incertaine sur la façon dont elle devait procéder. Sa douceur suffirait-elle ? Ou risquait-elle au contraire de le rendre davantage fou. Elle scrutait ses réactions, prête à opter pour une nouvelle attitude si la sienne blessait le garçon.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Lun 27 Avr - 10:34 Citer EditerSupprimer
Les poings serrés, le regard noir, le garçon poursuit son chemin, sans jamais se retourné. Tendu, incapable de calmer ses nerfs, il file à toute allure. Se réfugie, comme il peut pour fuir cette rage et cette sensation si affreuse qui l’accable. Face au miroir Jed est désemparé. Ses mains tremblent sur le lavabo, tandis qu’un spasme le prend, le fait s’accrocher davantage à cette matière froide. Il se sent mal, faible, beaucoup trop et cède encore à cette colère qui l’habite. Plus rien ne va dans son esprit. Il se perd, s’en veut… mais il en veut aussi à la terre entière. Le voilà de nouveau à reprocher tous les maux du monde. Comme lorsqu’il était ado, et qu’il s’isolait. Il vivait dangereusement, tentait de se trouver, d’être quelqu’un. Parmi ce gang, parmi ces têtes plus hautes que les siennes… il n’était rien finalement. Qu’un jouet et pourtant il leur devait tout. Mais la vie lui avait appris à aimer… à voir les choses différemment. Pourtant depuis quelques jours, il est incapable de faire la part des choses. Que ressent-il finalement ? Une rage certaine, mais contre quoi… se sentir coupable de tout ce poids sur ses épaules l’épuise. Et la présence de Wen n’arrange rien. Il le savait surement, qu’elle finirait par venir. C’est trop facile pour elle, de le suivre, de savoir ce qu’il ressent. Il laisse son regard détourné, ne sait plus comment il doit l’accueillir. Et ce surnom, la seule à l’utiliser… ça le rend fou, presque en colère encore, mais ses gestes sont si doux… il se surprend à fermer les yeux, à sentir son cœur s’affoler. Mais il ne sait pas si elle en est la cause ou si c’est ça sa nervosité qui l’assaille. Pourquoi fait-elle ça ? Pourquoi est-elle toujours là ? N’en a-t-elle pas marre de courir après leur passé ? Ne veut-elle pas juste tourner la page et avancer ? Lui devient lasse… de l’imaginer avec cet homme. De la revoir comme elle était. Il court après un fantôme, et pourtant elle semble si réelle. Son parfum l’enivre… alors que sa mâchoire se crispe. Sans vraiment le vouloir, il se dégage de son emprise. « Qu’est-ce que tu veux hein ? » peut-il encore jouer à ça ? A être toujours celui qui s’agace. Qui perd patience avant elle. Il a ce regard noir, encore cette colère et il n’en peut plus de vivre ça. « Tu veux que je te dise quoi Wen ? Que ça va pas ? Alors oui ça va pas. » Son ton est un peu froid, il s’agite, se recule même pour mieux la regarder. Et il est partagé, entre cette envie soudaine de la toucher, et cette autre parti de lui, qui doit la repousser. « Rien ne va Wen. Je n’en peux plus. D’être là, de faire semblant avec tout le monde. » Et même avec elle. De faire croire qu’il s’en sort, alors qu’il est sous l’eau. « Ewen me hait ! Il déteste son propre père. Et tu sais pourquoi ? Parce-que je joue au con. Parce-que j’ai voulu reprendre mes études pour quoi ? Pour rien. Je serais jamais le danseur que je voulais. » Et elle le sait. Il a raté sa chance ! Il n’est plus au top, et malgré tous ses efforts il a perdu cinq années… cinq longues années. « Et tu sais c’est quoi le pire ? C’est que je t’en veux encore à toi. Mais j’en veux à Ewen. Putain ! Je lui en veux d’être là et d’avoir gâcher ma vie. » Son regard se chargent de larmes, prêtent à se laisser aller. Lui, si fier de son fils… le voilà désespéré. A bout de force en voyant ce petit bonhomme le haïr. Il repense à tous ces moments, ceux plus difficiles… et cette idée qui le ronge soudainement. Jamais il n’avait dit ça à voix haute. Mais ces derniers temps, cette pensée le transperce. Souvent, il y pense en observant son fils, qui s’agace. Il jette des affaires, le méprise alors que Jed lui a tout donné… Et ce qu’il dit l’effraie, au point qu’il a cette peur dans ses yeux. Il regarde Wen, avec effroi… tout se brise dans sa tête. Sous ses pieds, il est englouti par la culpabilité. Comment a-t-il osé lui dire ça ? Il détourne les yeux, s’attrape la tête l’air complètement fou. Et ce geste que Wen esquisse vers lui, il la repousse brusquement. « Me touche pas putain ! » il parle fort. Hurle presque. Mais il ne sait pas comment lui faire comprendre… qu’il est perdu. Anéanti par ce qu’il vient de lui révéler. Il n’y a pas que ça qui le blesse… « T’approche pas moi… j’y arrive pas. J’en peux plus… » Parce-que l’école, la danse, Ewen, Eun Ji… ce sont des choses qui lui font mal. Mais la plus difficile c’est elle… tout ce qu’elle représente… sa lèvre tremble, alors qu’il pose un regard désemparé sur elle. Il la veut tellement, tout comme il voudrait qu’elle ne soit jamais revenu dans sa vie. « Je peux pas continuer comme ça Wen. Te voir tous les matins, tous les jours… avoir le droit qu’à ton sourire. » il se sent irrité. Négligé par elle ! Et c’est idiot. Cette idée venait de lui. « Tu crois quoi ??! Que ça me suffit ? Que je peux supporter qu’un autre type pose tes mains sur toi ? Je dois déjà vivre avec le fait que ton mari te touche… alors m’impose pas le reste. » Et il ne sait plus si c’est un reproche. Il dit tout, balance ce qu’il a sur le cœur. Jed en a marre de tout garder pour lui. C’est fatiguant à force. Alors il craque, ne prend plus le temps de réfléchir. S’avançant vers elle, il est presque menaçant « Je mérite mieux que ça merde ! J’ai élevé notre fils ! Je lui ai tout donné. Alors arrête !! » Il serre les dents un instant la regarde si en colère « Arrête de me sourire, si tu peux rien me donner d’autre. Ignore-moi putain ! » Et c’est une supplique presque. Parce-que lui ne rêve que d’elle. De son corps, de sa bouche, du son de sa voix. Chaque fois qu’il se retrouve seul dans sa chambre il repense à cette fois où ils se sont fait l’amour… où il l’a aimé comme au premier jour. « Tu vois pas que je t’aime à en crever ? Que ces cinq putain d’années n’ont rien changé. » Et sans s’en rendre compte il cède. Laisse les larmes couler… « Je t’en veux, mais j’ai tellement besoin de toi… j’ai plus la force… » Et il n’a personne à qui confier ça. Il n’a pas le courage de le dire à Eun Ji. Il a peur de passer pour le mauvais père qu’il est. Il se sent tellement coupable, de rendre responsable son fils de ses malheurs. Il se souvient des premières nuits quand elle n’était pas là. Quand il détestait cet enfant… parce-que tout était arrivé par sa faute… et il s’en était tellement voulu. Aujourd’hui, il se rend compte que l’idée revient. Que s’il n’avait pas été là, peut-être auraient-ils été courageux pour affronter cette situation à deux. Est-ce que Wen Yi aussi y songeait parfois…
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Lun 27 Avr - 19:23 Citer EditerSupprimer
Toi et moi on avait l’habitude de tout faire ensemble. Tous les jours, toutes les heures. On vivait ensemble, on respirait ensemble, certains disent que la passion meurt, qu’elle étouffe, mais jamais je n’ai ressenti ça Jed. Jamais tu n’as été de trop. Jamais je ne me suis lassée de toi. Est-ce parce que notre temps d’amour a été bien trop court pour une vie ? Moi je suis certaine de ne jamais pouvoir me lasser de toi. Comment pourrait-on croire que notre amour été éphémère quand 6 ans après on se retrouve ainsi, à se posséder, à s’aimer, se déchirer parce que l’amour entre nous est trop fort … Tu le ressens aussi, mais tu luttes contre lui. J’aimerais te dire de baisser tes armes, et de te laisser aller … Mais on le sait que cette folie nous conduira à notre perte. La vie ne nous fait pas le plus beau des cadeaux, cruelle et insoumise, et pourtant … Je suis là, à portée de main et si loin. Et tu là, à portée de main. Si près. Et pourtant si loin. C’est une torture que je m’inflige, mais que tu subis aussi, si douloureusement. Je n’ai jamais pensé que tu souffrirais autant. Tu as Ewen j’ai toujours cru que ça te suffirait pour tenir le coup. Je pense m’être réconforté dans un déni ridicule … Je prends conscience d’à quel point tu souffres. Je suis désolée mon amour, d’avoir dû t’abandonner … D’avoir dû te laisser seul … seul. J’aimerais tellement te donner ce que tu veux, ce dont tu as besoin. Me donner à toi. Nous donner une chance … de faire les choses bien, de s’aimer. Enfin.Wen Yi souffre pour lui, de le voir aussi mal, de l’entendre dire toutes ces choses horribles qu’elle ne pourra jamais lui reprocher. Ewen à changer leur vie, c’est un merveilleux cadeau, mais c’est un poison qui les a empêchés de rester unis. Wen Yi ne regrette rien de leur histoire. Ni leur fils, ni leur relation … Mais déteste leur séparation. Et parfois elle se dit que sans leur fils ... ils auraient pu fuir, tous les deux, ailleurs, loin … mais ils seraient restés ensemble, amoureux, et pendant cinq ans ils auraient dansé, ils se seraient aimé, ils auraient fait l’amour, ils auraient vécu, bien loin de cette vie faites de contraintes et d’angoisses. Une vie qui les achevait. Elle l’écoutait et chacun de ses mots la percutaient. Dieu que sa souffrance lui était insoutenable, et pour dire vrai elle aurait préféré les coups de son mari que de savoir l’homme qu’elle aime souffrir à ce point … Elle déglutit, n’arrive plus à réfléchir réellement, mais dieu qu’elle veut lui arracher sa peine … Elle s’approche de lui, sa douceur le brûleur, elle le sait. Alors elle rend sa poigne ferme. Elle accroche sa nuque et l’attire contre elle, dans une étreinte forcée. Elle se serre contre lui et souffle « Tu as raison … » elle marque une pause, cherche ses mots et resserre sa prise pour l’empêcher de la fuir. « Je me suis longtemps détestée d’avoir pensée que … malgré qu’Ewen soit notre merveille, cette grossesse a gâché nos vies. On était fait pour la liberté Jed. Pour la danse. Pour danser notre liberté … » elle pose son front contre son épaule et souffle « Si Ewen n’était pas venu au monde je me serais enfui avec toi. Je ne sais pas qu’elle vit on aurait eu mais je n’aurais pas lâché ta main. » et pardonne-moi si ces mots te font du mal.Elle déglutit et souffle « Quelle mère suis-je pour oser penser ça de mon enfant … ? Mais c’est une réalité Jed … L’arrivée d’Ewen a tout précipité. Ce mariage, cette pression de la part de mes parents … Ils ont toujours cru que tu n’étais qu’une amourette de passage. Ils n’ont jamais compris que tu es toute ma vie. » elle se décale suffisamment et embrasse sa mâchoire, parle au présent pour monter que rien n’avait changé. « Mais Ewen était là et je devais le protéger de ma famille. Mais oui … oui parfois je rêve de cette vie qu’on aurait pu avoir. Loin de ce monde … » Reniée par sa famille sûrement, une vie faites de pauvreté et d’amour. Ça leur aurait suffi ? De toute évidence oui … « Et tu as tout supporté seul … souffert seul … sans pouvoir tourner le dos à cet enfant, parce que t’as jamais eu le choix, parce que je t’ai jamais laissé le choix … Mais cet enfant je le vois que tu l’aimes plus que tout … je le sais, je le vois Jed. » elle attrape son visage entre ses mains et souffle, espérant de tout son cœur ne pas le mettre plus en colère encore. « Tu es un père merveilleux Jed … mais tu es aussi un homme et tu as tes limites … J’ai compris … je réalise … » tu n’en peux plus mon amour. « Laisse-moi être là pour toi … Et je sais ! » dit-elle presque précipitamment craignant qu’il ne la repousse « Je sais que ça ne sera pas parfait ... Mais … » elle caressa sa joue de sa main « Mais t’as plus à subir ça seul … »Ses doigts délicats glissent dans son cou et viennent caresser ses épaules puis descendre le long de ses bras. Comme pour l’aider à se détendre, chasser cette tension de son corps, faire le tri dans son esprit. « Laisse-moi être là pour toi mon amour… » murmure-t-elle son souffle chaud contre sa bouche sans chercher à l’embrasser, mais à rendre cette supplique, plus intime, comme un secret qu’ils partageront. Elle veut l’aider avec ses cours, à jongler avec ses activités, avec son argent. Il n’en voudra pas, elle le sait, mais elle veut l’aider … sans se donner le droit d’approcher Ewen. Mais elle veut être là pour lui. Elle attrape sa main et la glisse sur sa hanche, tu es le seul qui peut me toucher … tu peux tout avoir de moi Jed … Laisse-moi juste du temps … rien qu’un peu de temps pour trouver le courage et je serais totalement à toi … à toi.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mar 28 Avr - 10:00 Citer EditerSupprimer
Il n’en peut plus, il a trop souffert. Il a trop gardé pour lui ce qu’il ressentait. Jed est peut-être fou, pudique aussi. Incapable de gâcher la vie des autres avec ses propres problèmes. Il se réfugie dans ce qu’il peut. Dans ce qu’il connait de rassurant… la drogue, les soirées, c’est ce qu’il sait faire de mieux d’après lui. Avant son fils le réconfortait, désormais, il le craint… l’américain en vient à le regarder, inconscient de ce qu’il ressent. Juste cette boule au ventre, parce qu’il sait qu’il s’éloigne que quelque part leurs relations se brisent. Et il s’en veut ! Cette culpabilité qui l’assassine jour après jour. Wen n’y a rien changé, elle a empiré cette sensation, elle l’a exacerbé. Avec sa simple présence, ces gestes qu’elle force entre eux. Il voudrait la fuir, mais il n’y arrive plus. Il pensait peut-être qu’elle lui en voudrait, qu’elle le détesterait… et bon sang, oui il s’ne rend compte. Il l’attendait. Il voulait qu’elle le haïsse, qu’elle lui reproche ce que lui se reprochait. Mais rien… comme toujours, ils se comprennent, même dans les pires pensées… et il ne sait plus vraiment si ça le rassure ou l’effraie. Comment peuvent-ils en arriver là tous les deux ? Comment peuvent-ils croire ça de leur chair et de leur sang ? Ne voit-elle pas sa détresse dans son regard ? Il voulait qu’elle lui hurle dessus, qu’elle lui dise qu’il la dégoutait. Qu’il n’avait pas le droit de dire ces choses-là. Mais rien de ce qu’il attendait ne franchit ses lèvres… ce sont ses pensées les plus sombres, qu’elle ose prononcer à voix haute. Il tremble, de peur, d’émotion trop forte pour lui. Il n’est plus aussi fort qu’avant… un enfant ça change tout. Ça change une vie, et une personne… Jed a changé, il sait qu’Ewen est sa faiblesse. Jamais il n’a aimé comme il aime son fils. Jamais il n’a eu autant peur pour quelqu’un que pour lui… il grimace, baisse les yeux incapable de la regarder. Ça lui fait du mal d’entendre tout ça, tout comme il tente de se raccrocher à ses paroles. Et si elle se trompait ? S’il n’était pas cet homme-là ? Il l’aime ? Vraiment ? Alors pourquoi il le déteste ? Pourquoi il est à bout de nerf quand il voit ce pauvre gamin. Il n’a qu’à six ans… et Jed n’a déjà plus aucune patience avec lui. Il a fait des mauvais choix… il le sait… et quand il croise son regard, il se sent défaillir. Plus faible encore. Il ne sait pas s’il la croit, ou s’il voit sa propre image… celui d’un gosse qui abandonne. Ses gestes tendres l’apaisent malgré tout, mais il est rongé par la colère. Cette rage qu’il a trop gardée. Tout s’est mélangé, la haine, l’amour… il ne sait plus. Face à Wen il est perdu. Il n’a plus aucune envie, rien de sensé en tout cas qui lui traverse l’esprit… il regarde sa main poser sur elle, tous ses mots résonnent dans sa tête. Elle veut être là… mais une part de lui ne veut pas. Doit encore penser à Ewen… et pourtant, il se bat dans le vide, contre quelque chose d’impossible… l’amour qu’il ressent pour elle… « Je n’ai plus la force de rester loin de toi Wen… » Il relève les yeux vers elle. Inconscient, ou alors juste idiot. Il ne sait pas. Il voudrait la repousser, lui dire qu’il ne veut plus d’elle dans sa vie. Mais c’est son âme entière qui l’appelle… elles sont destinées. A son contact il vibre, il n’arrive plus à faire semblant… Il s’approche d’elle, laisse une main remonter doucement « Je ne sais pas ce que je fais… » Il veut qu’elle comprenne. Qu’il n’est plus vraiment lui-même. « Il faut que tu arrêtes… de me mentir… » Il baisse son regard sur ses lèvres. Sur celles qui prononcent aussi souvent des paroles fausses. Il veut y croire à ses encouragements, mais Jed est lucide… « Tu ne seras jamais là quand j’ai besoin de toi. » parce qu’elle a sa vie. Son mari… et ces quelques moments volés ne suffiront pas à l’aider. A le soutenir… il sait qu’il est seul… il ne veut pas la blesser en lui disant ça. Alors il agrippe sa main sur sa hanche, pour la retenir « Offre-moi seulement ce que tu peux m’offrir… » Une heure, deux… une journée… « Je ne peux pas me contenter de rien… » Comme un sourire. Ça le tue, c’est trop peu… « Je ne suis pas l’homme que tu crois. Je ne suis pas aussi bien que ça… » Il n’est plus vraiment ce qu’il était il y a de ça à peine un an. Il se sentait fort à cette époque. Persuadé de ses choix... « Face à toi je ne suis que je le gamin que tu as laissé. » il se perd un peu plus, dans la contemplation de ce visage qu’il aime tant. Ces traits qu’il connaissait par cœur… elle a changé, Wen a grandi elle aussi. Pourtant il revoit sa jolie poupée de dix-sept ans… leur innocence, leur fougue. Ils se foutaient de la dureté de la vie à l’époque. Ils pouvaient aller là où ils voulaient. Leur relation était unique… trop pressée surement. La pressant contre lui « Wen… embrasse-moi comme lorsqu’on était ado… comme lorsqu’il n’y avait pas Ewen… embrasse-moi comme si tu n’étais pas mariée… » C’est une supplique qu’il fait. Une réponse à toutes ces questions qui le hantent… la principale se résume à Wen Yi… si il doit céder ou non. S’il doit se contenter de ça. Il est conscient qu’elle ne peut pas être là pour Ewen. Que malgré tout ce qu’elle lui a dit, la vie fait qu’ils ne pourront pas trouver cet équilibre. Il le sait, il reste lucide. Peut-être lui en voudra-t-elle... Car il sait que sa présence lointaine ne changera rien à son quotidien. Elle ne sera pas là pour gérer les crises, les cris, les pleurs… l’argent… rien… il doit toujours tout faire seul. Mais il est prêt à lui céder une place. A la laisser être là d’une autre façon. Pour lui, comme elle lui a proposé… juste pour lui, égoïstement pour lui.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mar 28 Avr - 14:43 Citer EditerSupprimer
Il la détesterait, pas vrai ? Qu’avaient-ils comme solution ? Disparaitre de la vie de l’autre à nouveau ? Se plonger dans un nouvel enfer, seul et le cœur brisé avec la certitude que l’autre nous aimes encore. Qu’avaient-ils comme option ? Aucune ne pouvait être parfaite, mais un compromis pouvait-être trouvé pour savourer la présence de l’autre, reprendre des forces dans les bras de l’autre, croire que tout était encore possible dans les bras de l’autre. Ils n’avaient aucun avenir, mais le présent était plus délicieux avec ces temps d’amour volé, qu’à subir cette vie faites de regret et de colère. Une amertume qui les rendrait aigrie et furieux. Quel force tiraient-ils de leur haine ? Aucune … et pourtant, ces instants volés, aussi douloureux soient-ils, les rendait plus vivant encore. Ils s’accrochaient si fortement … Les mains en sang, suspendu au bord de ce gouffre auquel ils refusaient de faire face. Peut-être que la souffrance était préférable à l’absence, qui elle, était beaucoup plus torturante … Indélicate à supporter, tenant en haleine dans un souffle âpre et lancinant. Tu souffres quand je suis près de toi, mais on souffre bien plus séparés Jed. De cette sensation intolérable qui leur tenaillait le cœur comme une douleur latente. Toujours là, à chacun de leur souffle. Elle ne supporte cette atrocité que parce qu’il lui a demandé mais Wen Yi à l’impression de crever loin de lui. Elle veut l’aider, mais peut-être qu’inconsciemment c’est sa propre survie qu’elle cherche dans ses bras. Elle veut être là pour lui et chaque fibre de son corps le réclame, le réclame ainsi, elle veut tout faire pour lui arracher sa peine et cette pression incommensurable. Elle veut le soulager, lui ôter ce poids qui l’empêche de respirer pleinement. Elle veut l’aider mais se sent si impuissante, si loin de lui, comme si elle était finalement incapable de l’atteindre. Laisse-moi approcher … je t’en prie … La vie pourrait être plus simple s’ils abandonnaient. Mais à quel prix ? Elle cherche son souffle, aspire cette chaleur, plonge dans son regard. Elle boit ses mots, tente de les comprendre sans en avoir peur. Cette main qui s’agrippe à ses hanches la retient, l’empêche de partir, de prendre peur. Oui, elle ne pourra pas lui donner ce qu’il désire réellement, ils en ont conscience comme cette épée de Damoclès sur leur tête, comme une menace permanente. Elle n’est pas la sienne, ne peut lui offrir que des moments volés. Des moments à l’abri des regards. Des soupirs chauds et remplie d’amour. Des baisers ravagés de passions, de tristesse, d’amour (encore et toujours). Mais c’était la pire des folies et en soit la plus belle des preuves d’amour. Elle lui appartenait, quoiqu’on puisse dire. Elle lui appartenait. Elle caresse son torse alors qu’il la rapproche de lui, scellant leur corps dans une étreinte délicieuse. Désespérée aussi. Elle relève son visage vers lui. Tant d’années perdus. A se complaire dans une haine et un mensonge outrancier. On peut être heureux à deux. Elle voulait y croire. Nouant ses petites mains sur la nuque du garçon elle plante son regard dans le sien. Il abandonne, dans une supplique, il baisse les armes. Enfin. Il la veut, préfère se laisser aller dans un jeu malsain et dangereux, que de rester éloigner d’elle rien qu’une seconde de plus. Je suis à toi. Et pourtant ce n’était pas ces questions qui auraient dû primer. Leur sécurité, la vie de leur fils, leur vie, tout était en jeux. Tout était … risqué et pourtant, la seule obsession qu’ils avaient c’était la convoitise de l’autre. Ils ne pourraient supporter le monde que dans les bras de l’être aimé. C’était une certitude. Wen Yi occultait son fils de toute ses formes, dans un déni qu’elle refusait de voir. Elle savait qu’elle serait privée de lui, autant par son mari que par Jed. Aucun de ces hommes n’accepterait qu’elle retourne dans la vie de son enfant. Pour l’instant en tout cas. Alors pour s’épargner cette souffrance elle préférait ne plus penser à lui. Est-ce que cela faisait-il d’elle une mère indigne ? Elle ne cessait pas de l’aimer, loin de là, elle ne reniait pas son existence non plus, mais elle préférait ignorer sa présence pour s’épargner des instants de souffrance intolérable pour cette femme-mère. Elle s’accroche alors à sa nuque, se hisse suffisamment sur la pointe des pieds pour se rapprocher de cette bouche. Comme lorsqu’on était ado ? Elle dépose presque timidement ses lèvres contre les siennes, comme au souvenir de leur premier baiser, mais Wen Yi n’était jamais rester chaste très longtemps. Délicatement ses lèvres viennent capturer celle de son amant avant que sa langue, taquine et gourmande, ne vienne les caresser. Lentement, de cette envie qu’elle maitrisait. Puis à mesure que leur baiser les consumait elle se montrait plus en demande, pressant son corps un peu plus. Tu veux que je t’embrasse comme lorsque mon monde se résumait à toi ? Elle laisse échapper un soupire de plaisir en attaquant sa bouche avec envie. oui, tu te souviens comme c’était fou toi et moi ? Cette envie qui ne nous quittait jamais. Sa langue se perd alors dans un balai fougueux, et sur sa bouche, le sel de l’homme qu’elle aime, ne lui donnait que plus de force et d’envie. Elle frémissait, remplie d’un désir d’amour. Elle voulait lui faire tout oublier dans ce baiser, ne lui faire penser qu’à elle. Juste elle. Elle détache ses lèvres pour reprendre son souffle et de son dévouement pour le garçon, sa loyauté et son amour, elle vient attaquer sa mâchoire, sa gorge, ce cou qu’elle marque d’un coup de canine soudain. Puis elle remonte sur sa peau moite de leur danse, de leur peine. Elle mordille son lobe et lui souffle comme une promesse hypnotisante « Je suis là pour toi … » avant de revenir s’attaquer à cette bouche rosie de leur baiser.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mer 29 Avr - 13:01 Citer EditerSupprimer
Sa poupée accrochée à sa nuque, Jed ne sait plus vraiment ce qu’il fiat. Il sait quelque part qu’il prend la mauvaise décision. Qu’il s’attache un peu trop à cette folie qui les a prise. Mais il n’en peut plus, de tout sacrifier pour les autres. D’être toujours là où on l’attend. Jed s’est voilà la face, il a tenté d’être cet homme mature qu’on attendait. Il n’a pas eu le choix. N’a jamais cessé de se remettre en question pour les autres. Son fils surtout et jamais il ne regrettera mais aujourd’hui il est juste à bout. Il a trop forcé, il cède un peu. Voudrait juste vivre sa vie comme il l’entend. Il a grandi, fait des choix, il a changé… grâce à elle, à cause d’elle. Alors jamais il ne redeviendra le gamin perturbé qu’il était. Il ne le croit pas. Il peut juste lâcher du lest, se laisser vivre pour une fois rien que pour lui. Son fils lui en voudra peut-être, Eun Ji ne lui pardonnera jamais. Mais il s’en fout ! Personne ne peut savoir ce qu’il ressent quand Wen est là. Tout son corps tremble, comme une destinée qu’il ne pouvait empêcher. Alors il s’en fout, il s’accroche à elle, comme son dernier espoir d’être heureux. De redevenir quelqu’un. Il ne veut plus être dans l’ombre, il veut briller. Se fondre en elle, se brûler comme jamais il n’a fait. Il veut revivre cette passion des premiers jours. Ces sensations qu’il n’a jamais oubliées. Alors quand elle dépose ses lèvres sur lui, il se sent partir. Devient un autre homme, cet ado amoureux qu’il était. Il ne sait plus l’âge qu’ils ont, depuis combien de temps ils se sont séparés. Il revit cet instant comme le premier. Laisse sa langue trouver la sienne, la caresse, s’en abreuve à en devenir ivre. Il ne veut plus mentir, il ne veut plus faire semblant. Sa poupée il l’aime et dans ce baiser, il lui fiat comprendre. Lui redit toutes ces choses qu’ils ne s’étaient jamais dites au début. Juste quelques instants, des vibrations dans ses mains, son souffle court contre sa bouche. Bon sang, oui il est amoureux, comme au premier jour. Et qu’importe les épreuves, il se sent léger. Partir un peu plus sous ses caresses, ses murmures… et tous ces gestes qu’elle maitrise, qui le rende plus esclave encore de cette passion qui les anime. Il profite de cet instant, laisse sa bouche parcourir la sienne avec aisance. Désinvolte aussi, il a conscience qu’il envoi tout valser. Il prend une mauvaise décision, quelque part il le sait, mais ça le grise. Il veut choisir l’interdit... aller là où ne l’attends pas. Il veut vibrer, se sentir vivant et il ne peut le faire que dans ses bras. Se détachant d’elle, il saisit son visage dans un geste doux avant de lui murmurer près de sa bouche « C’est toi et moi. » et le reste on s’en fout. Il a les dents serrées quand il dit ça. D’une certaine ferveur qu’il ne se connait plus. Jed la veut, dans sa vie. Il veut être cet ado égoïste, qu’il été. Déposant un nouveau baiser sur ses lèvres, il parle contre celles-ci « Y’a une soirée… » il se coupe, l’embrasse encore, sans jamais pouvoir s’arrêter. « Tu viens ? » il soupire, de bien-être, d’envie aussi. Il la veut Wen, il veut qu’elle vienne. Qu’elle franchisse ces étapes avec lui. Qu’elle sorte de ces murs. Il veut la voir ailleurs qu’à l’école, trouvant que cette soirée au bar avait été bonne. « J’ai envie… » de toi, de ta présence, que tu sois là. Il remordille sa lèvre, se donne envie alors qu’il ne doit pas. « … que tu viennes. » cède Wen. Dis oui, pour partager un instant nouveau. Il laisse sa main, la presser un peu plus contre lui. Ses yeux rivés sur sa bouche.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Mer 29 Avr - 13:42 Citer EditerSupprimer
Etait-ce réellement une mauvaise décision ? Eux, être ensemble ? C’était risqué, c’était une pure folie, mais était-ce réellement une mauvaise chose ? Ils s’aimaient tellement … ils avaient le droit aussi à cette part de bonheur. Quel mal faisait-il ? A l’abri des regards ils s’aimaient. Jed méritait mieux que de n’être que l’amant caché, mais pour l’instant ils pourraient se contenter d’être, eux ? Juste Jed et Wen Yi. Elle frissonne à son contact, à ses baisers, en voudrait déjà plus, sans jamais s’en lasser. Elle se sent revivre entre ses bras, elle oublie tout, tout le reste. Elle oublie tout. Tous ces sacrifices qu’elle a fait ces 6 dernières années … tout s’envolaient en fumée juste pour lui. Elle aurait donné sa vie pour Jed mais à présent, sa vie lui paraissait si futile. Elle ne supportait plus son absence et de devoir retourner vers ce mari abusif tous les jours. Elle se demandait même comment elle avait pu tenir toutes ces années sans lui ? Sans avoir sa dose, ce simple plaisir de le voir sourire, de l’entendre rire. Dieu qu’elle se damnerait pour son rire. Elle prenait une dose de bonheur et s’armait de courage pour affronter sa réalité, que ferait-elle si elle n’était plus avec lui ? Wen Yi n’aurait pas la force de tout reprendre, de tout recommencer à 0. Elle se laisserait mourir sous les coups de son mari et se contenterait d’être cette femme asservie qu’il voulait d’elle. Sans Jed, elle n’était rien. Elle soupire contre sa bouche, sous ses baisers, se perds dans leur échange. Vraiment, n’étaient-ils pas deux idiots à croire qu’ils pouvaient se passer l’un de l’autre ainsi ? S’éviter ? Comme si cela pouvait-être envisagé. Wen Yi ne craquait jamais réellement devant lui mais son absence la faisait souffrir et si Jed n’avait pas pété un plomb elle l’aurait certainement fait. La seule chose qui la retenait c’était cette peur de le détruire plus encore … Elle se presse si fort contre lui qu’elle les fait reculer contre les lavabos, sans lâcher ses bras autour de sa nuque, elle reprend leur baiser avec un rire. Elle se laisse porter alors qu’il inverse leur position pour l’asseoir sur le rebord de la faïence, la soulevant comme si elle n’était rien. Elle rit à nouveau et caresse la bouche de son amant du bout des doigts. Elle croise son regard et acquiesce avec un regard tendre, douce-heureuse poupée qui veut que la nuit soit aussi belle que leur union. « Wǒ huì zài nàlǐ » souffle-t-elle en chinois avec un sourire malicieux. Simplement parce qu’elle savait que Jed adorait l’entendre parler dans sa langue maternelle car elle rendait sa voix plus grave et plus sensuelle. Je serais là. Il pouvait le comprendre à son sourire, à la façon qu’elle avait de caresser sa joue et de passer une main dans les cheveux de son amant. Elle lui vole un baiser tendre, soulagée de le voir apaiser, bien qu’il soit toujours en proie à ce violent orage en lui. Elle colle son front au sien et murmure son prénom, un murmure du cœur. Elle caresse son torse tendrement, savourant cette sérénité entre eux, ce sentiment de retrouver un pan de leur bonheur d’antan. Elle sourit tendrement en croisant son regard et souffle « Toi et moi. » comme pour leur donner du courage. Elle sursaute en poussant un petit cri de peur avant d’éclater de rire. Les coups portés à la porte l’ont surpris mais rien ne pourrait retirer ce sourire sur son visage. Jed lui avait donné rendez-vous …((tenue )) Le reste de la journée est passé rapidement et à la fois si lentement. Wen Yi ne pouvait s’empêcher de lui jeter des regards en cours et de sourire bêtement comme les deux adolescents qu’ils avaient été. Elle lui souriait, portait difficilement son attention sur le cours et cette aura complice qui les entourait n’était parfois que trop évidente. Elle avait repris ses vieilles habitudes et c’est armé de son stylo noir qu’elle avait tracé des cœurs et des dessins sur les avant-bras du garçon … Une trace qu’elle laissait comme pour qu’il l’ait dans la peau, toujours. Puis elle était rentrée chez elle, trouvant un appartement vide. Elle n’avait reçu qu’un simple message de la secrétaire de son mari qui l’informait qu’il exigeait d’elle qu’elle soit à leur domicile dès 18h. la jeune femme pinça ses lèvres et jeta le téléphone sur le lit en pensant va te faire foutre. Elle prit une douche, chercha la tenue parfaite avant de se maquiller, elle n’en ferait pas trop ce soir mais pourtant … elle avisa son reflet dans le miroir et mordilla sa lèvre. C’était parfait, pas vrai ? Cela lui plairait ? Elle se sentait belle ce soir Wen Yi, ni comme un objet qu’on exposait, ni comme un trophée ridicule. Elle se sentait femme … femme de. Femme de Jed. Elle sorti rapidement, relu l’adresse et laissa son téléphone chez elle, elle savait que son mari la traquait parfois. Elle n’en aurait pas besoin. Elle rejoint le lieu de la soirée rapidement et mordilla sa lèvre nerveusement avant d’entrée. Il lui était compliqué de repérer Jed dans cette foule mais elle ne perdrait pas espoir. Elle chercha quelques minutes avant de tomber sur une fille de sa classe, qui lui sauta au cou, déjà bien en joie. Plus réservée Wen Yi afficha un petit sourire gêné avant de la suivre jusqu’à une table où elle put voir, en une fraction de seconde, l’amour de sa vie qui semblait d’ailleurs la guetter et l’attendre. Le regard de Wen Yi se mit alors à briller alors qu’un sourire tendre apparu sur ses lèvres. Elle salua tout le monde encore peu à l’aise avec cet exercice. Enfermée dans sa tour d’ivoire depuis 6 ans, elle manquait encore parfois les codes de société, car de cette enfant sociable qu’elle était avant il ne restait plus grand-chose.
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Re: ✦ IT'S OUR ADDICTION WE DON'T NEED A REASON - JEDWEN [VII]✦ | Jeu 30 Avr - 14:28 Citer EditerSupprimer
D’un sourire il approuvait, d’un œil curieux il observait sa peau marquée de ces petits dessins, de ces petites choses qui les résumaient si bien. Douce innocence dans laquelle il venait se bercer, l’américain laissait tomber les armes. Ils avaient l’air de deux ados, des gamins qui n’avaient pas assez vécu encore. A en oublier les responsabilités, les années passées. Jed balayait tout, les moindre doute, les moindre souffrances. Il n’y croyait plus, la seule chose dont il était certain c’est que Wen était là. Il n’avait jamais su faire les choses en demi-mesure avec elle. Parce qu’elle avait tout rendu plus beau, plus facile, plus intense aussi. Et encore aujourd’hui il se perdait, dans son regard, dans ces promesses silencieuses qu’ils se faisaient… lorsqu’il dut rentrer chez lui, il se sentait différent. Peut-être un peu trop perché aussi, au point qu’il en oubliait déjà de prévenir Eun Ji. Ce soir il ne viendrait pas récupérer Ewen, il l’avait déjà averti, mais il appelait toujours pour écouter son fils avant de sortir. Trop de choses en tête, cette dispute encore fraiche dans son esprit. Jed n’avait pas envie de se pourrir le moral, alors égoïstement il envoya un simple message et se prépara pour sortir. Presque pressé, il comptait les heures qui le séparaient d’elle. Se surprenant à rester quelques temps à réfléchir à une tenue, quelque chose qui pourrait lui plaire. Comme un premier rendez-vous peut-être, masquer derrière une soirée entre amis. Se mordillant la lèvre, il repensait à elle, ses baisers, son parfum… un simple coup d’œil à son lit et le voilà déjà en train de rêvasser. Pauvre type amoureux qu’il était. Beaucoup trop faible face à sa poupée qu’il avait tant aimée. Arrivé sur place, il resta avec ses amis, assit à relever souvent la tête pour la voir arriver. Peut-être troublé, soudain il pensa qu’elle ne viendrait peut-être pas. Et si quelque chose l’en empêchait ? Doute qui lui traverse l’esprit, alors il inspire doucement et prend déjà son verre. Il rit aux remarques des autres, s’égare souvent vers la foule. Et enfin il l’aperçoit, encore plus belle que jamais. A tel point qu’il déglutit, se sent presque nerveux en la voyant. Bon sang…Wen est magnifique. Plus sophistiquée que les autres, plus apprêtées aussi… cette aura fragile et à la fois sensuelle qu’elle dégage. Il en perd la tête le pauvre, sentant son cœur battre un peu plus vite alors qu’elle prend place non loin de lui. Il ne la lâche pas des yeux, sourire accroché à ses lèvres. Les autres se permettent quelques réflexions, il n’en dira rien approuvant qu’elle est la plus jolie. Se déplaçant vers elle, il lui glisse « T’es superbe. » et le mot est faible selon lui. Il la désire déjà, la convoite de ses yeux curieux. Mais il a le droit désormais… de cet accord qu’ils ont passés, de cette attraction inébranlable entre eux. Se redressant un peu, il désigne la table « Tu veux un verre ? » et son regard se perd sur elle, dans ses yeux, avant de descendre sur sa silhouette. Ne voit-elle pas l’effet qu’elle lui fait ? Lui qui a de si nombreuse fois repousser ce qu’il ressentait pour elle. Lui tendant un verre, il se permet de laisser ses doigts frôler ses jambes nues. Il se fout un peu des autres, ne cachant jamais leur complicité, il se penche vers elle et vient lui glisser « Tu l’as fait exprès… tu veux me rendre dingue. » et il lui sourit, de cet air joueur et taquin. Il aime sa provocation aussi douce que délicieuse.
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